‘’Entre Eléphant Mouillé et moi tout se passe bien, nous n’avons jamais eu des problèmes et ça n’arrivera pas’’
Depuis quelques semaines, de folles rumeurs courent les rues du Bénin. Elles
font état de ce qu’entre les deux phénomènes du théâtre populaire béninois, le divorce
serait consommé. Simplice Bèhanzin alias Pipi Wobaho et Jean-Pierre Zinko alias
Eléphant Mouillé, seraient en dissension avancée. Pour en savoir plus et servir
la bonne information aux populations, nous nous sommes rapprochés de Pipi
Wobaho et voici ce qu’il nous a confié.
Simplice Bèhanzin alias Pipi Wobaho |
Comment se porte le rythme Akonhoun aujourd’hui ?
Tout va bien, le rythme Akonhoun
de Dada Houégbadja se porte comme un charme et ce qui ou celui qui va l’arrêter
n’existe pas. On l’exécute avec passion
et avec le savoir faire que l’Esprit de DIEU nous a accordé dans le domaine
voilà.
Vous avez a votre actif plusieurs albums Akonhoun, un autre s’annonce-t-il
déjà pour cette fin d’année ?
Actuellement il y a de bons films
de fou rire que je me prépare à mettre sur le marché. Je n’ai pas fais cette
fois du Akonhoun, car un album de ce rythme est vraiment coûteux, il faut faire
l’audio avant de penser à la réalisation de la vidéo. Je reviendrai avec du
Akonhoun, mais ce sera dans un an. Pour le moment je vais lancer avant les
fêtes deux films de comédie populaire assez dense et très comique.
On vous entend parler souvent de retraite, à quoi cela rime,
parlez-nous en ?
Oui je vais à la retraite dans ce
rythme. J’ai commencé le rythme Akonhoun voici déjà plus d’une trentaine d’années
en arrière. Après tant d’années dans un secteur donné, il faut penser à la retraite
et laisser les jeunes agir, parce qu’il n’est pas donné à n’importe qui d’exécuter
ce rythme pendant 10 ans. Ce rythme est
différent de tous les autres que compte le Bénin, taper dans le ventre et sur
la poitrine pendant plus de 10 ans, ce n’est pas amusant et personne à part moi
n’est resté aussi longtemps dans ce rythme là. Ceux que je suis venu trouver,
ceux qui sont venus après moi, ils n’y sont plus, sauf la jeune génération d’il
y a 5 ans environ. Beaucoup ne
connaissent pas mon histoire, surtout la jeune génération, ne sait pas que moi
j’ai chanté pour la conférence nationale des forces vives de la nation de 1990.
La situation était délétère et il
faillait chanter et sensibiliser sur la paix, j’étais avec Vivi l’Internationale
et la troupe Kinikini.
Concernant votre retraite, les populations consommatrices de vos
délices seront-elles d’accord ?
Qu’elles me comprennent, ce n’est
pas amusant de taper dans le ventre et sur la poitrine pendant toutes ces
années. Les docteurs me l’ont
formellement interdit, car mon cœur a commencé par avoir des problèmes. Donc la
santé avant tout, je ne laisse pas pour autant le rythme Akonhoun, le groupe de
jeunes que j’encadre prendra la relève.
Parlez-nous brièvement des deux films à paraître ?
Ils ne comportent que du théâtre,
de bon et du beau. C’est maintenant que je veux montrer à la face du monde ce que
s’est que la comédie populaire. C’est maintenant que je me suis déchainé. Je montrerai
aux béninois que je suis devenu vraiment fou, pour le fou rire, l’humour.
Dites-nous, depuis quelques mois, des rumeurs persistantes évoquent un
divorce consommé entre vous et Jean-Pierre Zinko alias Eléphant Mouillé, info
ou intox ?
Du pur mensonge, Eléphant Mouillé
et moi nous n’avons pas de problèmes, on était tout récemment en France tous
deux. Vous savez nous avons différentes structures et on s’autoproduit avec ces
structures là. Si un album porte la marque Sèmako Production, que le public
sache que c’est tout le groupe, mais si c’est Agbafafa Production, ça c’est moi
Simplice Bèhanzin. C’est ce qui sera
remarqué sur l’album à venir. Des gens nous ont conseillé d’aller démentir dans
la presse, mais nous avons jugé bon de laisser les films qui viennent, éclairer
la lanterne des béninois, ils mettront fin aux rumeurs.
Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE
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