mardi 3 décembre 2013

Supposé dissension entre Eléphant Mouillé et Pipi Wobaho

‘’Entre Eléphant Mouillé et moi tout se passe bien, nous n’avons jamais eu des problèmes et ça n’arrivera pas’’

Depuis quelques semaines, de folles rumeurs courent les rues du Bénin. Elles font état de ce qu’entre les deux phénomènes du théâtre populaire béninois, le divorce serait consommé. Simplice Bèhanzin alias Pipi Wobaho et Jean-Pierre Zinko alias Eléphant Mouillé, seraient en dissension avancée. Pour en savoir plus et servir la bonne information aux populations, nous nous sommes rapprochés de Pipi Wobaho et voici ce qu’il nous a confié.
Simplice Bèhanzin alias Pipi Wobaho 

Comment se porte le rythme Akonhoun aujourd’hui ?

Tout va bien, le rythme Akonhoun de Dada Houégbadja se porte comme un charme et ce qui ou celui qui va l’arrêter n’existe pas.  On l’exécute avec passion et avec le savoir faire que l’Esprit de DIEU nous a accordé dans le domaine voilà.

Vous avez a votre actif plusieurs albums Akonhoun, un autre s’annonce-t-il déjà pour cette  fin d’année ?

Actuellement il y a de bons films de fou rire que je me prépare à mettre sur le marché. Je n’ai pas fais cette fois du Akonhoun, car un album de ce rythme est vraiment coûteux, il faut faire l’audio avant de penser à la réalisation de la vidéo. Je reviendrai avec du Akonhoun, mais ce sera dans un an. Pour le moment je vais lancer avant les fêtes deux films de comédie populaire assez dense et très comique.

On vous entend parler souvent de retraite, à quoi cela rime, parlez-nous en ?

Oui je vais à la retraite dans ce rythme. J’ai commencé le rythme Akonhoun voici déjà plus d’une trentaine d’années en arrière. Après tant d’années dans un secteur donné, il faut penser à la retraite et laisser les jeunes agir, parce qu’il n’est pas donné à n’importe qui d’exécuter ce rythme pendant 10 ans.  Ce rythme est différent de tous les autres que compte le Bénin, taper dans le ventre et sur la poitrine pendant plus de 10 ans, ce n’est pas amusant et personne à part moi n’est resté aussi longtemps dans ce rythme là. Ceux que je suis venu trouver, ceux qui sont venus après moi, ils n’y sont plus, sauf la jeune génération d’il y a 5 ans environ.  Beaucoup ne connaissent pas mon histoire, surtout la jeune génération, ne sait pas que moi j’ai chanté pour la conférence nationale des forces vives de la nation de 1990.  La situation était délétère et il faillait chanter et sensibiliser sur la paix, j’étais avec Vivi l’Internationale et la troupe Kinikini.

Concernant votre retraite, les populations consommatrices de vos délices seront-elles d’accord ?

Qu’elles me comprennent, ce n’est pas amusant de taper dans le ventre et sur la poitrine pendant toutes ces années.  Les docteurs me l’ont formellement interdit, car mon cœur a commencé par avoir des problèmes. Donc la santé avant tout, je ne laisse pas pour autant le rythme Akonhoun, le groupe de jeunes que j’encadre prendra la relève.

Parlez-nous brièvement des deux films à paraître ?

Ils ne comportent que du théâtre, de bon et du beau. C’est maintenant que je veux montrer à la face du monde ce que s’est que la comédie populaire. C’est maintenant que je me suis déchainé. Je montrerai aux béninois que je suis devenu vraiment fou, pour le fou rire, l’humour.

Dites-nous, depuis quelques mois, des rumeurs persistantes évoquent un divorce consommé entre vous et Jean-Pierre Zinko alias Eléphant Mouillé, info ou intox ?

Du pur mensonge, Eléphant Mouillé et moi nous n’avons pas de problèmes, on était tout récemment en France tous deux. Vous savez nous avons différentes structures et on s’autoproduit avec ces structures là. Si un album porte la marque Sèmako Production, que le public sache que c’est tout le groupe, mais si c’est Agbafafa Production, ça c’est moi Simplice Bèhanzin.  C’est ce qui sera remarqué sur l’album à venir. Des gens nous ont conseillé d’aller démentir dans la presse, mais nous avons jugé bon de laisser les films qui viennent, éclairer la lanterne des béninois, ils mettront fin aux rumeurs.


Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE 

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