samedi 28 mars 2020

Concours d'art culinaire Miss Gnonnou Dagbé

Belforte Attinzovè sacrée lauréate de l’édition 2019

(Boris Adohouannon tient le pari de la réussite)

La troisième édition de la plus grande compétition d'art culinaire du moment a connu son épilogue le dimanche 15 mars 2020.  Pour cette édition qui se conjugue désormais au passé, Boris Michaël Adohouannon et son staff ont tenu le pari de la réussite confirmant, qu'ils ont acquis en maturité. Après plusieurs étapes qui ont vu s’affronter sur un même podium et en live nos jeunes filles à la cuisine, la troisième édition de ce concours a mobilisé une marrée humaine autour des six candidates qui étaient en lice. Pour cette finale qui se jouait le dimanche 15 mars 2020, en plein air sous les pylônes au quartier Gbègnigan sur le terrain du Bar ‘’Le Terminus'' ; trois ténors du plus grand parti politique du Bénin, l'Union Progressiste que sont : Obed Couton, Sènamy Christelle Dan et Angelo Ahouandjinou ont assuré le Co-parrainage. Après la délibération, le public a été heureux du choix du Jury.

Elles étaient six jeunes filles a tiré leurs épingles du jeu lors des phases successives de l’édition 2019. Romance Elsie Le Garreres, Boucharath Affognon, Jinette Adjanon, Hermine Aguessy, Marie-Reine Todoédji et Belforte Attizovè, se retrouvaient alors en finale pour se disputer la couronne de Miss Gnonnou Dagbé 2019. Elles ont donné rendez-vous au public sur le terrain du Bar ‘’Le Terminus'' au quartier Gbègnigan à Togoudo arrondissement de Godomey ; et elles ont assuré. Devant un jury composé de personnalités du monde gastronomique, les filles ont démontré leurs talents et tout leur savoir-faire à la cuisine. Pour hériter de la couronne de Rose Dossa lauréate de la 2ème édition en 2018, elles ont eu la lourde tâche de préparer le Féchouada, un plat afro-brésilien. Sur le podium et après la parade, le passage individuel fait de danses de leur région d’origine et leur opinion sur les violences faites aux femmes, les conséquences, les perspectives et les propositions pour bannir ce fléau ; elles ne se sont pas fait de cadeaux à la cuisine. 

Comme  il est de coutume sur cette grande compétition, qui permet à nos jeunes sœurs d’acquérir des notions essentielles et capitales dans l'art culinaire, histoire de pouvoir tenir leurs époux par le ventre et maintenir une certaine harmonie dans leurs foyers ; c'est devant des milliers de paires d'yeux, que les filles ont planché.  C’est d’ailleurs ce visait Boris Adohouannon en initiant ce concours de cuisine, car la beauté de la femme ne saurait se limiter seulement à la beauté physique. 

La véritable femme béninoise et africaine doit savoir cuisinier, elle doit être capable de tenir son homme par le ventre. Mais de nos jours, force est de constater que des milliers de nos sœurs, filles, femmes et même de très grandes dames, ne savent plus préparer. Ce genres de femmes parcourent les marchés et vont commander ce que leurs maris mangeront à d'autres femmes. Le mari qui pendant des années a mangé  ça, finit par s'en lasser et bonjour les dégâts. C'est cet état de choses que voudrait éviter à nos jeunes sœurs, à nos femmes, Boris Adohouannon et son équipe en pensant et en lançant depuis trois ans déjà le Concours de Cuisine ‘’Miss Gnonnou Dagbé''. 
Belforte Attinzovè avec la 1ère dauphine 2018

Pour le compte de la finale de cette année, le jury composé de Diédan Sègbédzi Mawuénam, Gloria Koessi-Govor, Présidente et de Edna-Reine Djidonou ; a eu fort à faire après la rude bataille que se sont livrée les filles. À l'issue de la dégustation et prenant en compte les critères, c'est Belforte Attinzovè qui enlève la couronne de Miss Gnonnou Dagbé 2019 à la grande satisfaction du public. Elle a eu pour 1ère dauphine, Marie-Reine Todoédji et Jinette Adjanon pour deuxième dauphine. Plusieurs lots composés de pagnes, de bouteilles de Gaz, des ustensiles de cuisine, des bons de de soins corporels, etc. ont été remis à la Miss, ses dauphines et les trois autres finalistes. Vivement l'édition 2020.

Patrick Hervé YOBODE


lundi 16 mars 2020

Festival Hwindominnou Wiwa

La première édition emballe tout Ouidah 

(Atèm Lokossi avait vu juste)

La cité historique de Ouidah et le grand Couvent du Vodoun Massé à Massé Houê non loin du Marché Kpassè, ont été pris d’assaut ce samedi 14 mars  2020, par une marrée humaine. C'est la première édition du Festival Hwindominnou Wiwa, initié par Atèmon-Étchi ou Atèm Lokossi, adepte et Prêtresse du Vodoun Loko. Et pour ce qui s’était passé ce samedi dans la Cité historique de Ouidah,  Atèmon-Étchi plus connue sous son nom d’artiste de Atèm Lokossi avait vu juste. Placée sous le haut patronage du Président de la République Patrice Talon, du Ministre Jean-Michel Abimbola et sur le parrainage de Gilbert Déou Malè, Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture (FAC) et de Célestine Adjadohoun, Maire de la ville de Ouidah, la première édition de ce festival, qui se voulait très grandiose, a tenu toutes les promesses attendues. 
Atèmon-Étchi dans ses œuvres

La ville historique de Ouidah est en ébullition depuis le vendredi 13 mars 2020. Et pour cause, la première édition du Festival Hwindominnou Wiwa initiative de la Prêtresse et adepte du Vodoun Loko Atèmon-Étchi s'y déroule jusqu’au 19 mars 2020. Un festival qui est comme longtemps attendu par les populations de Ouidah. Ceci se justifie par la spontanéité avec laquelle, enfants, jeunes adolescents, hommes et femmes, tous ont rallié la place Sato de Massé Houê. Il est un secret de polichinelles que le Bénin dans  le concert des nations, n'a rien à vendre que sa Culture. Dans cette optique, il était nécessaire que des initiatives se créent pour valoriser cette culture si riche. C’est donc louable d’accompagner ce festival de Atèmon-Étchi et qui a prouvé et continue d’ailleurs de prouver qu’il fallait un événement du genre, surtout par la dimension qu'elle a donné. 

Plusieurs Divinités de nos couvents ont été mis en vogue. Comme son nom l’indique, le Festival Hwindominnou Wiwa est une grande manifestation cultuelle et culturelle autour des Vodoun Yêhoué, afin de révéler le bon côté de cette tradition si noble et si riche et partant de montrer à la face du monde que le Bénin berceau du Vodoun a tant à donner à l’humanité. Le vendredi déjà a eu lieu la grande veillée traditionnelle qui annonçait le lancement du Festival. La journée du samedi était une journée exceptionnelle marquée par l’immolation de plusieurs boucs, moutons, chèvres, coqs et poules ; des victimes expiatoires qui ont servi à conjurer les mauvais sorts qui éventuellement planteraient sur notre pays, mais surtout à réveiller les Divinités. Au nombre des Divinités à l’honneur, nous pouvons citer : Loko Vodoun, Massé Vodoun, Houéhoun, Hêbiosso, Avlékété. Au cours de cette même journée, il y aura la cérémonie dite de ‘’Vodoun Sôgbô'', très mobilisatrice de foules avant la danse des adeptes à la grande place Sato. 

Pour un premier acte, Atèmon-Étchi a donné une dimension très festive mais en même temps une connotation beaucoup plus culturelle afin que ce rendez-vous prenne une part active à la vente de la Destination Bénin. Vous pouvez donc aller découvrir du beau et du bon jusqu’au 19 mars prochain. 

Patrick Hervé YOBODE

dimanche 15 mars 2020

Conférence de presse au Centre Culturel Chinois

Vi-Phint annonce la sortie prochaine de son 4ème opus

(Le Papa N'Pa Blues, un album de profondes inspirations à la quête de l’émotion)

C’est à la faveur d'une conférence de presse donnée ce samedi 14 mars à la Bibliothèque du Centre Culturel Chinois de Cotonou, que l'une des plus grandes voix musicales de cette génération d’artistes que compte le Bénin, a annoncé le lancement de son quatrième album. Vi-Phint revient donc au devant de la scène musicale de fort belle manière avec un album de 15 titres baptisé Papa N'Pa Blues. Trois ans après la sortie de son troisième livre sonore, il propose au public béninois un album de haute facture. Une œuvre musicale qui s'ouvre sur le monde en respectant les normes internationales, tout en gardant son rythme de prédilection, le Adja dans le fond. 

Trois années de travail, voilà le temps que Vi-Phint, Daly N'Landou et Noël Djossou ont mis pour concocter le Papa N'Pa Blues. Une création musicale originale avec en toile de fond notre Adja national, ce rythme reconnu propre au Vodoun Sakpata et dont l’artiste est entrain de valoriser et de promouvoir depuis plus d’une dizaine d’années déjà. Un partenariat entre Vi-Phint et Daly N’Landou, qui accouche d'un l'album de 15 titres qui garde toute son originalité Adja. Il porte le nom Papa N'Pa Blues, parce que tous les rythmes béninois, la musique béninoise, s’articulent autour de la résonance ‘’pa pa n'pa'', en tapant dans les mains, soit sur un gon, le Bénin musical du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, c'est ce son qui se fait entendre ; et puis Blues pour signaler la forte connotation, pop, funk, jazz et autres tendances musicales occidentales qui influence cet opus. 


Vi-Phint avec à droite Daly N'Landou et Noël Djossou à gauche

Papa N’Pa Blues est un album très riche en sonorités, qui allie un travail de fond, une belle recherche musicale, des hommes de talents et qui ont une vision pour la musique béninoise. Papa N’Pa Blues est une œuvre musicale qui s’ouvre sur le monde et qui lorsque vous écoutez chaque morceau, vous fait promener d’abord a travers le Bénin et tout doucement vers d'autres horizons. Ce quatrième bébé musical de Vi-Phint est uns biscotte croustillante qui vous met à table et vous sert du Adja, du Tipenti, du Sinsinnou, du Massègohoun, brefs plusieurs rythmes béninois qui vous plongent dans une vive émotion. Il faut dire aussi que l’artiste musicien arrangeurs Daly N’Landou a fait un travail exceptionnel au niveau de chaque instrument, le mixage, le master, etc. tout a été fait avec doigtés et professionnalisme. Papa N’Pa Blues est cet album fait pour des mélomanes avertis, mais qui mettra aussi le public profane d'accord, puisqu'un travail  a été fait. Et il faudra que d'autres artistes béninois imitent Vi-Phint dans ce choix afin que la musique béninoise puisse s'imposer sur la scène internationale. 

15 titres qui parlent du quotidien, de l'amour fraternel, de l'amour entre une femme et un homme, de l'amour que nous devons avoir pour le Créateur, de la mort, de la valeur de l'homme, du Vodoun, de la femme, etc. et qui vend avec maestria la Destination Bénin. ‘’Singnin’’, ‘’L’amour est lumière’’, ‘’Finlinmi'' qui est un regret d'amour ; ‘’vieux père’’ qui est une chanson pratiquement à lui donnée, parce que tirée d'une histoire qui lui a été racontée par un de ses amis de Bohicon ; ‘’Dougbè’’, ‘’Doda’’ qui est un titre hommage en l’honneur de son père parti sans dire au revoir ; ‘’Deo Gracias'', une collaboration avec Liz Badindamana, une artiste congolaise ; ‘’Mahuvi’’ pour magnifier celui de qui tout part et à qui tout revient, Dieu le Créateur ; ‘’N’dokou’’, l'autre featuring avec Henry Argos aussi artiste congolais ; ‘’Ago’’, ‘’Mindagbé’’, une dédicace au Professeur David Koffi Aza en guise reconnaissances et pour lui dire de ne jamais changer ; ‘’Kpèkpè’’ qui donne de la valeur à la femme ; ‘’Vodounvi’’, qui est une louange au Vodoun Minnon Nan et pour dire que la femme est Dieu ; ‘’Mon pays est beau'' est une aube à la beauté, aux merveilles et les nombreux atouts touristiques du Bénin et enfin ‘’Kpèkpè’’ en acoustic. 

Papa N’Pa Blues est un album avec un fort ancrage rythmique local aux couleurs et aux sensibilités musicales du monde. À consommer sans modération aucune. 

Patrick Hervé YOBODE

samedi 14 mars 2020

Grande finale du Concours de Cuisine ‘’Miss Gnonnou Dagbé''

Six jeunes femmes feront parler leurs talents culinaires ce dimanche

(Boris Adohouannon vous invite à voir du beau)

La plus grande compétition d'art culinaire du moment connaitra l'épilogue de sa troisième édition ce dimanche 15 mars 2020. Après plusieurs étapes qui ont vu s’affronter sur un même podium et en live nos jeunes filles à la cuisine, la troisième édition de ce concours joue sa finale avec six jeunes femmes qui ont de la matière. Tout se jouera donc ce dimanche 15 mars 2020 à partir de 16 heures 16 minutes en plein air sous les pylônes au quartier Gbègnigan sur le terrain du Bar ‘’Le Terminus''. Cette grande finale est placée sous le parrainage de certains ténors du plus grand parti politique du Bénin, l'Union Progressiste que sont : Obed Couton, Sènamy Christelle Dan et Angelo Ahouandjinou. 

Romance Elsie Le Garreres, Boucharath Afognon, Jinette Adjanon, Hermine Aguessy, Marie-Reine Todoédji et Belforte Attizovè, vous donnent rendez-vous ce dimanc
he sur le terrain du Bar ‘’Le Terminus'' au quartier Gbègnigan à Togoudo arrondissement de Godomey. Elles vous convient afin de vous faire découvrir leurs talents et tout leur savoir-faire à la cuisine. Mais pour succéder à Rose Dossa lauréate de la 2ème édition en 2018, elles devront batailler très dur sur un podium et devant des milliers de paires d’yeux, comme il est de coutume sur cette grande compétition, qui permet à nos jeunes sœurs d’acquérir des notions essentielles et capitales dans l'art culinaire, histoire de pouvoir tenir leurs époux par le ventre et maintenir une certaine harmonie dans leurs foyers. 

C'est ce que visait d’ailleurs Boris Adohouannon en initiant ce concours de cuisine, car la beauté de la femme ne saurait se limiter seulement à la beauté physique. La véritable femme béninoise et africaine doit savoir cuisinier, elle doit être capable de tenir son homme par le ventre. Mais de nos jours, force est de constater que des milliers de nos sœurs, filles, femmes et même de très grandes dames, ne savent plus préparer. Ce genres de femmes parcourent les marchés et vont commander ce que leurs maris mangeront à d'autres femmes. Le mari qui pendant des années a mangé  ça, finit par s'en lasser et bonjour les dégâts. C'est cet état de choses que voudrait éviter à nos jeunes sœurs, à nos femmes, Boris Adohouannon et son équipe en pensant et en lançant depuis trois ans déjà le Concours de Cuisine ‘’Miss Gnonnou Dagbé''. 

Pour le compte de la finale de cette année, les six candidates en lice auront fort à faire. Trois différents mets ont été choisis par le comité d’organisation afin de jauger leurs talents culinaires au vue et au su de tout le monde. Elles cuisineront donc, la sauce Assrokouin accompagnée de Télibo (la pâte de la farine de cossettes d'ignames), Féchouada et la sauce légume (Man Tindjan) plus Akassa. Qui de Romance, de Boucharath, de Jinette, de Hermine, de Marie-Reine ou de Belforte, succédera à Rose Dossa ? C'est du Walt and See. 

Patrick Hervé YOBODE


vendredi 13 mars 2020

1ère édition du Festival Hwindominnou Wiwa

Atèm Lokossi honore la Divinité Loko et plusieurs autres 

(Elle entend révéler le Bénin par le biais d'un festival unique en son genre)

La cité historique de Ouidah et le grand Couvent du Vodoun Massé à Massé Houê non loin du Marché Kpassè, seront en ébullition ce samedi 14 mars  2020 et ce pendant 6 jours. Faites-y un tour pour découvrir des merveilles de la tradition du Bénin. C'est la première édition du Festival Hwindominnou Wiwa, initiative de l'adepte et Prêtresse du Vodoun Loko, Atèmon-Étchi plus connue sous son nom d’artiste de Atèm Lokossi. Placée sous le haut patronage du Président de la République Patrice Talon, du Ministre Jean-Michel Abimbola et sur le parrainage de Gilbert Déou Malè, Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture (FAC) et de Célestine Adjadohoun, Maire de la ville de Ouidah, la première édition de ce festival, se veut être un véritable coup de maître. 

Dans le concert des nations, le Bénin est reconnu par rapport à sa Culture, aux connaissances qu’ont laissées nos pères, à sa Tradition et surtout aux Vodoun. Que faudrait-il alors que le Bénin vende aux autres pays ? Par quels moyens vendre la Destination Bénin, si ce n'est par l’entremise de cette culture, de cette pratique Vodoun et de nos US et coutumes ? Cherchant la réponse à cette interrogation, l'adepte et Prêtresse du Vodoun Loko, Atèmon-Étchi ou encore l’artiste Atèm Lokossi, a trouvé qu’il était nécessaire de mettre davantage de lumières sur certains pans de cette culture immensément riche. Elle initie donc, le Festival Hwindominnou Wiwa dont la première édition sera lancée ce samedi 14 mars et connaîtra son épilogue le jeudi 19 mars 2020. 

Plusieurs Divinités de nos couvents seront à l’honneur avec au premier rang le Vodoun Loko dont-elle est adepte. Comme son nom l’indique, le Festival Hwindominnou Wiwa est une grande manifestation cultuelle et culturelle autour des Vodoun Yêhoué, afin de révéler le bon côté de cette tradition si noble et si riche et partant de montrer à la face du monde que le Bénin berceau du Vodoun a tant à donner à l’humanité. Ce vendredi déjà aura lieu la grande veillée traditionnelle qui annonce le lancement du Festival. La journée du samedi sera marquée par l’immolation de plusieurs boucs, moutons, chèvres, coqs et poules ; des victimes expiatoires qui serviront à conjurer les mauvais sorts qui planteraient sur notre pays, mais surtout à réveiller les Divinités. Au nombre des Divinités à l’honneur, nous pouvons citer : Loko Vodoun, Massé Vodoun, Houéhoun, Hêbiosso, Avlékété. Au cours de cette même journée, il y aura la cérémonie dite de ‘’Vodoun Sôgbô'', très mobilisatrice de foules avant la danse des adeptes à la grande place Sato. 

Pour un premier acte, Atèmon-Étchi voudrait donner une dimension très festive mais en même temps une connotation beaucoup plus culturelle afin de prendre activement part à la vente de la Destination Bénin. Tous donc à Ouidah pour vivre des moments extraordinaires et féériques autour de nos Vodoun. 

Patrick Hervé YOBODE

lundi 9 mars 2020

Festival des Danses Endogènes 2020

La 9ème édition embrase tout le 9ème arrondissement de Cotonou

(Sakpata Zogbo opte pour la promotion de nos rythmes et danses traditionnelles dans les écoles)

La 9ème édition du plus grand festival de nos danses traditionnelles se prépare. Sakpata Zogbo à l'état civil Léon Hounyè et son équipe s'affairent pour que cette édition du Festival des Danses Endogènes couvrent tous les quartiers du neuvième arrondissement de la Commune de Cotonou et surtout les écoles. Placée sous le haut parrainage du Président de la République Patrice Talon, du Ministre Jean-Michel Abimbola du Tourisme, de la Culture et des Arts et du Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture, Gilbert Déou Malè, cette édition démarre le 19 septembre 2020 et durera 8 jours. Trois femmes battantes y sont les marraines, il s'agit de Alexandrine Avognon PDG ''Arise Group'', de Madame Hanto, de Prophétesse Mireille. Kéta le Pognon, Claude Balogoun Conseiller au CES, Zonon Baba et Henry Assogba, accompagnent l'acte 9 de ce grand festival. 


Zogbo, Zogbohouè, Kindonou, Fifadji, Mènontin et toutes les écoles de ces quartiers seront au cœur de la neuvième édition du Festival des Danses Endogènes. L’initiative de Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo, change de période et s'organise désormais en septembre. Pour le compte de cette année, le Festival des Danses Endogènes démarre le samedi 19 septembre 2020, couvrira les quartiers suscités et sera notamment dans les écoles. 

Les plus jeunes de nos écoles primaires et des lycées et collèges recevront Sakpata Zogbo et autres professionnels des danses traditionnelles. Ils iront apprendre aux enfants la pratique de nos rythmes et danses traditionnelles. Comme Sakpata Zogbo a l’habitude de le dire :  «le Bénin n'a rien à vendre aux autres peuples du monde si ce n'est sa culture et particulièrement nos danses endogènes». Et pour qu'on y arrive réellement, il faudrait que chacun des béninois que  intègre ces danses, qu'aucun béninois ne soit en déphasage avec les danses de nos couvents et que surtout les jeunes écoliers et élèves soient à même d’expliquer telle ou telle danse à qui veut en savoir davantage. 
Sakpata Zogbo dans ses œuvres. C'était aux États-Unis en 2019

C'est désormais le crédo de Sakpata Zogbo, qui donne une autre dimension à son Festival. Du mois d’Octobre, il ramène l’organisation du Festival des Danses Endogènes au mois de septembre. Ce faisant, il voudrait se donner du temps pour sillonner les écoles une à une. Car il faudrait selon lui, ne pas être pressé, mais plutôt prendre son temps afin d’inculquer aux plus jeunes nos rythmes et danses. 

Leurs donner le goût et susciter en leurs seins des vocations pour les professions culturelles de danseurs, de batteurs et percussionnistes, etc. Les quartiers cités plus haut accueilleront la huitième édition du Festival des Danses Endogènes. Dans les rues de ces localités de la ville de Cotonou, ça dansera toutes les danses traditionnelles et surtout celles de nos couvents. La danse des Vodoun Hêbiosso, Sakpata, Dan, Gou, etc. seront exécutées avec des questions et des réponses afin que les béninois se les approprient. Et pour que cela soit une réalité, Sakpata Zogbo entend impliquer fortement les groupes de danses traditionnelles qui prennent part au Festival des Danses Endogènes. 

Il s'agira pour lui de négocier avec les autorités de nos écoles primaires, de nos lycées et collèges afin qu'elles invitent sur les journées culturelles organisées dans leurs écoles, ces groupes pour des prestations. Ce faisant, leurs passages dans les écoles ne seront pas peines perdues, car les prestations dans les écoles, lycées et collèges continueront l’œuvre entamée. 

Une idée que les marraines Alexandrine Avognon, PDG de ‘’Arise Group'' et du Concept ‘’Ma Culture, Mon Future’’, la Prophétesse Mireille, Madame Hanto et que les gentlemen, Kéta le Pognon, Henry Assogba Claude Balogoun et Zonon Baba ; ont épousé et pour laquelle ils ont donné leurs accord. 

Patrick Hervé YOBODE