jeudi 24 novembre 2016

Et si Koffi Aza et associés cessent d’attirer le malheur sur le Bénin

Consultation Nationale du Fâ

(L’Etat doit prendre ses responsabilités ou à défaut les rois, sinon plus de Tofâ mieux cela vaudrait)

David Koffi Aza et consorts s’apprêtent à consulter le Fâ, premier messager de Dieu, pour savoir ce que prévoit l’Oracle pour le Bénin ainsi que ses citoyens en 2017. Si chaque année, il est salutaire de procéder à la consultation comme le faisaient nos ancêtres les rois et nos pères jadis, il serait judicieux de tout mettre en œuvre afin de faire les sacrifices recommandés, donner à manger à toutes les divinités indiquées par le Fâ, pour la paix dans le pays. Mais force est de constater que, les sacrifices recommandés sont sommairement faits ou même pas et patatras, le Bénin est livré à toutes sortes de drames comme celui de Tori Avamè, où Dadazodji (le dieu du Feu) a sévi. Se référant au Tofâ de décembre 2015, l’Oracle avait prédit que ce dieu sévirait dans le pays, mais où personne ne savait. Prenant tout ceci en compte, il conviendrait que Koffi Aza et les seins, arrêtent la consultation nationale, si les moyens pour faire les sacrifices ne sont pas réunis.

Chaque début du mois de décembre depuis bientôt une dizaine d’années, l’Authentique et universel ordre de la reine mère de David Koffi Aza, Prêtre du Fâ en collaboration avec l’association des Fagbassa et Bokonon du Bénin et l’association Bénin Tofâ, procède à la consultation nationale de l’Oracle. Ceci pour rester fidèle aux pratiques ancestrales en la matière afin de savoir, ce que réserve pour le pays et ses enfants, Mahou Sègbolissa et les dieux pour la nouvelle année. C’est en même temps, cette consultation qui permettra de savoir, ce qu’il faudra faire pour que le pays et chaque citoyen traversent l’année dans la paix, la santé et quiétude. Depuis bientôt dix ans, tout ce que le collège des Bokonon désigné à cet effet a révélé se produit dans les moindres détails, faute des sacrifices faits à moitié ou non fait simplement.

Le Bénin n’est pas au bout de ses peines, des mésententes politiques au sommet de l’Etat, des décès d’artistes et de jeunes gens, des divorces dans les couples, des drames au plan national, des avortements par-ci par-là, etc. le Fâ depuis une dizaine d’années, a révélé autant de faits qui se sont réellement  produits dans notre pays. Si les sacrifices étaient faits dans les règles de l’art, est-ce que, ces malheurs s’abattront sur le Bénin ? Voilà la question que se pose tout bas la grande majorité des béninois aujourd’hui. D’un côté, les faits révélés par le Fâ qui s’observent effectivement dans le pays, font que beaucoup reprennent confiance en cette science divine. Dans le même temps, les sacrifices qu’on déclare vouloir faire pour conjurer le mauvais sort et qui finalement laissent les drames s’abattre sur le Bénin, font que le rang des sceptiques et mécréants vis-à-vis du Fâ grossit. En leur sein, (l’Authentique et universel ordre de la reine mère en collaboration avec l’association des Fagbassa et Bokonon du Bénin et l’association Bénin Tofâ), il se poserait même des problèmes liés aux cotisations, en vue de prendre telle ou telle chose en charge.
David Koffi Aza, Bokonon

La complexité du Tofâ et le souci permanent des sacrifices

Il convient de souligner ici, que chaque consultation même individuelle du Fâ appelle forcément des sacrifices, qui plus est de la consultation nationale. Depuis une dizaine d’années donc, l’Authentique et universel ordre de la reine mère en collaboration avec l’association des Fagbassa et Bokonon du Bénin et l’association Bénin Tofâ, s’efforcent de faire ce qu’ils peuvent, car les sacrifices recommandés demandent de lourds investissements financiers et humains. A part, les sacrifices usuels, il y a des sacrifices collectifs pour d’abord eux-mêmes les Bokonon, les béninoises et béninois en général, le pouvoir en place, etc. Ce qu’il faut rappeler ici, c’est aussi que le Fâ identifie à travers le pays et ceci dans plusieurs régions à la fois, des divinités qu’il faut prendre en compte pour la paix et la quiétude au cours de l’année. Lesquelles divinités, demandent peut être un bouc pour le Sakpata d’Abomey, un bœuf pour le Dan de Natitingou, une chèvre pour le Tolègba de Djakotomey, des canards, des poules, des coqs, etc. pour plusieurs Vodoun dans tout le pays. Tout ceci demande des déplacements des Bokonon, qui doivent laisser leurs cabinets, leurs familles, pour réaliser ce périple. Arrivent-ils à réellement s’investir de la sorte, parcourir le pays pour immoler les victimes expiatoires à toutes divinités indiquées par le Fâ ? Grosse interrogation.

Tout ceci favorise alors les malheurs qui frappent ce pays, car si consultation il y a, il doit pouvoir avoir les rituels y afférents faute de quoi, les révélations du Fâ se réalisent.

La sempiternelle question du soutien de l’Etat

Nous sommes dans un pays où les dirigeants, ont depuis longtemps fait une croix sur nos réalités propres à nous. Au lieu de s’accrocher au Fâ pour bien diriger, on a préféré pendant des années investir dans le commerce christique avec des églises qui poussent comme des champignons dans tous les coins de rues. Du temps de nos aïeuls, c’est le roi qui procède aux consultations nationales.

Lorsqu’il fait appel à son collège de Bokonon, les sacrifices annoncés après les révélations du Fâ sont entièrement pris en charge par le roi, qui veille à ce que tout soit fait dans les règles de l’art. Aujourd’hui, on est loin de cette belle époque. Les réalités ayant changé, ce n’est pas aux prêtres du Fâ, qui font déjà un effort louable de procéder à la consultation nationale, de sortir de l’argent de leurs poches pour les sacrifices. Et c’est là où l’Etat doit prendre ses responsabilités.

Maintenant, si depuis dix ans, rien n’a été fait pour les accompagner dans cette noble vision, les Bokonon aussi doivent savoir qu’à l’impossible nul n’est tenu. A défaut d’avoir l’aide de l’Etat et dans l’incapacité d’assumer eux-mêmes les sacrifices, ils doivent laisser de côté la consultation nationale et faire face à cette question. Lutter pour avoir ce droit, (l’aide de l’Etat pour la consultation et les sacrifices) avant d’ériger en règle la consultation nationale du Fâ.
Un Bokonon en pleines révélations après les apparus

Que les rois se réveillent et jouent enfin le rôle qui les incombe

A défaut que l’Etat central prenne au sérieux les efforts des Bokonon en ce qui concerne le Tofâ, les têtes couronnées doivent sortir de leur sommeil qui n’a fait que trop durer. Obnubilés par les billets craquant de banque que leur avaient miroité le régime de Boni Yayi pendant 10 ans pour les endormir, les rois ont tout oublié. Qu’est-ce qui se faisait par leurs pères ? Comment Houégbadja, Akaba, Bio Guera, Toffa 1er, Kaba, Sounon Séro, Béhanzin, bref les rois d’alors tenaient leurs royaumes ? Les rois actuels sont complètement en déphasage d’avec les réalités.

Il faudrait, que David Koffi Aza et associés, pour ne plus porter cette lourde charge nationale, pour ne plus se faire passer pour les oiseaux de mauvaises augures, laissent cette responsabilité aux rois. Si l’Etat ne veut pas financer le Tofâ et les sacrifices y afférents, que chaque roi, consulte le Fâ dans son royaume et qu’il assume les sacrifices recommandés. C’est la seule solution pour éviter à ce pays le pire chaque année. Nous en voulons pour preuve le drame de Tori Avamè. Si le roi de Tori, Sa Majesté Gbènan Kinnidégbé avait consulté le Fâ, il lui aurait été révélé que Dadazodji allait passer par son royaume. Et s’il faisait les sacrifices recommandés, il aurait conjuré ce mauvais sort qui a frappé le pays, avec son lot de décès, de veufs, de veuves et d’orphelins.

Somme toute, la consultation nationale est une initiative salutaire des Bokonon, mais à défaut du soutien de l’Etat qui n’est jamais tombé depuis dix ans, il convient de laisser le Tofâ pour ne plus attirer le malheur sur le Bénin.

Patrick Hervé YOBODE





mardi 22 novembre 2016

Rencontres des belles images africaines à Parakou 2016

Vingt films en compétition, quatorze pays à l’honneur et sept prix en jeu !

Dans le cadre de la 5ème édition du festival international de cinéma dénommé Rencontres des belles images africaines à Parakou (Rebi@p) qui se déroulera du 15 au 24 décembre 2016 dans la 3ème ville à statut particulier du Bénin (Parakou), vingt films sont en compétitions, quatorze pays représentés et sept prix sont en jeu. Initialement prévues pour se tenir du 21 au 26 novembre 2016, les Rebi@pont été reportées pour non bouclage du budget.

Environ, une centaine de films ont été inscrits pour les Rebi@p 2016. Au terme d’une présélection, Ils seront au total, vingt films dont des courts-métrage,  longs-métrage et des documentaires de réalisateurs Béninois qui sont retenus pour compétir au sept prix des Rencontres de belles images africaines à Parakou (Rebi@p) 2016.

Nous avons notamment « Helth war » de Kissmath Baguiri, « Enfant soleil » de Chewou Ishaq, « Lio » de Florida Zossoungbo, « Zem, un gagne pain » de Honvo Gildas, « Kindred souls » de Attila Teddy, « Esopupa » de Hounga Anges-Rock, « Mon tresor » de Fagbedji Samuel, « Kpangal, le mariage Peul » de Folikoue Pascal Foli, « Mon invité » de Amoussou Jean-Paul, « Ma belle-mère » de Agblo Boris, « Encore, un verre d’eau » de Biaou François, « Les Infertiles » de Imorou Mohamed, « Péché mignon » de Adiho Renaud, « Mon Mari » de Ayité Jean-Paul, « le Silence » de Florida Megnissi, « Les Dévoreuses » de Azick Yanhoui, « Quand les fleurs se battent » de Ignace Yètchénou, « Lokotoro » de Félicien Assogba, « Djawamon » de Hospice Nougbognonhou, « Une belle leçon d’infidélité » de Minanon Ghislain Patrick.
Eric Nougloï, Promoteur des Rebi@p

Ces films sont en compétition pour, avoir la chance d’arracher l’un des sept prix  suivants : Prix de la meilleure Réalisation ; Prix de la meilleure Image ; Prix du meilleur Son ; Prix du meilleur Montage ; Prix du meilleur Acteur ; Prix de la meilleure photo ; Prix du meilleur film du Public.

Quatorze pays sont représentés à travers vingt trois films sélectionnés, mais hors-compétition sur les prochaines Rebi@p.  Nous pouvons noter entre autres : « Moi, moche… et vivant » du togolais, Kpatcha Justin, « Justice à la barre » de la camerounaise, Mireille Kouyembouss, « Une peinture en plein mouvement » du nigérien Assoumane Aboubacar, « En cours » du tchadien Moussa Tidjani Ousmane, « Au cœur du palmier » de l’ivoirien Kouakou N’goran Fidèle, « Ramatou » du sénégalais Mor-Talla N’dione, « Fièvres » du marocain Hicham Ayouch, « Jimmy goes to Nollywood » du nigérian Jean-Louis Jimmy, « La Sirène de Faso fani » du burkinabé Michel Zongo, « Alda et Maria », de l’angolais Pascoal Pocas, « La Lune est tombée » du guinéen Fofana Gahité, « Fragments de vie : Odyaina » du malgache Laza, « East wind rain » du chinois Liu Youlong.

Report de rebi@p


Initialement prévues pour se dérouler du 21 au 26 novembre 2016, les Rencontres des belles images africaines à Parakou, (Rebi@p) ont été reportées du 15 au 24 Décembre 2016 pour des raisons budgétaires. Le délégué du Festival Eric Nougloï, a confié que jusque-là le budget n’est pas encore bouclé à cause de la crise socio-économique qui sévit actuellement dans le pays. Mais, fidèle à cette traditionnelle fête du cinéma dans la capitale septentrionale du Pays,  Eric Nougloï entend tenir le pari avec les mêmes enjeux et les sérieux partenaires de la région convaincus de l’idéal label Rebi@p.

mercredi 16 novembre 2016

La cour déboute le roi Gbaguidi XIV et donne pleins droits aux dignitaires

Prétendue suspension de l’EAS Djowamon de Savalou

(Le Synamitraab et ses membres jubilent)

Qu’il vous souvienne que le lundi 12 septembre 2016, Sa Majesté Gadjègni Awoyo Gbaguidi XIV, roi de Savalou, annonçait aux hauts dignitaires du culte Vodoun, ceci au détour d’une convocation express, son intention de fermer, l’Ecole Africaine de Sagesse Djowamon (l’EAS). A l’annonce de cette intention royale, motivée par une querelle politique qu’entretienne le roi, les hauts dignitaires de la Commune de Savalou, s’étaient indignés avec l’antenne locale du Syndicat National des Médecins, Intellectuels, Traditionnels et Assimilés du Bénin (Synamitraab).

Dans leur mécontentement, ils ont saisi le Bureau national dudit Syndicat et son premier responsable national, le Vénérable Hounnongan Dansou Gazozo. Ampliation de leur dénonciation a été faite à plusieurs autorités politico-administratives ainsi qu’à l’Unesco. C’est à cette étape que le Bureau national Synamitraab sortira aussi un communiqué qu’il adresse au roi Gbaguidi XIV avec ampliation à toutes les autorités et à l’Unesco. Dans le même sillage, une délégation du Syndicat, a fait une descente sur Savalou, pour rencontrer le roi afin qu’une partie d’entente soit trouvée et pour que vive l’Ecole Africaine de Sagesse Djowamon et la Tradition béninoise. Mais rien n’y fit. Le roi n’a pas été ouvert à leur démarche pour tant salutaire. 
Vénérable Hounnongan Dansou Gazozo, 1er Responsable National du Synamitraab
 
Sa Majesté Gandjègni Awoyo Gbaguidi XIV, roi de Savalou 
Alors que les hauts dignitaires de Savalou emmenés par le Synamitraab, cherchaient toujours un terrain d’entente, le roi Gandjègni Awoyo Gbaguidi XIV, dans sa vilaine haine alimentée par le faite que tous les dignitaires de Savalou avaient opté pour le choix du Président Patrice Talon à la Marina ; leurs adressa une citation directe pour diffamation. Le lundi 14 novembre 2016, les dignitaires avec à leur tête les membres du Bureau local du Synamitraab, ont répondu à l’appel. Dans la salle d’audiences, l’absence du roi se fut remarquée. Gandjègni Awoyo se fera donc représenter par un collège d’Avocats.

Mais l’ouverture du dossier, le président, le ministère public et le Procureur de la République près du Tribunal de Savalou, ont à l’unanimité débouté le roi. Ils ont donné pleins droits aux dignitaires de Savalou ainsi qu’au Bureau Savalou du Synamitraab d’exercer librement et de tenir leurs messes endogènes en toute quiétude. Injonction à été faite au roi Gandjègni Awoyo de respecter strictement ce verdict rendu et de ne plus jamais revenir sur ce sujet. Dans le cas contraire, il se verra lui interpellé par les autorités judiciaires qui ont compétence en la matière.

Après cette déculottée du roi de Savalou, les hauts dignitaires et le Synamitraab exultent. C’est dire là que le Syndicat du Vénérable Hounnangan Dansou Gazozo, vient de remporter une victoire qui fait tâche d’huile dans le monde endogène.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 15 novembre 2016

La Fête des Jumeaux à Tori Wanho:Voici le programme détaillé

Voici le programme détaillé

(Contribuez à cette fête pour avoir la bénédiction des Jumeaux)

La grande cérémonie de Tokplôkplô (Purification du pays) par la Fête des Jumeaux, initiée par Bokonon Aké Oundjèglo s’approche à grands pas. Au fur et à mesure que les jours se succèdent, le Comité d’Organisation met les bouchées doubles pour que cette grande cérémonie dite Ahouandida pour les Jumeaux, soit une réussite. Ici Bokonon Aké Oundjèglo livre le programme de cette retrouvaille de tous les Jumeaux du Bénin, des parents de Jumeaux et autres pour la paix, la sécurité, et la cohésion au sein des familles et au Bénin en 2017.

Que vous soyez au Nord, au Sud, à l’Est ou à l’Ouest du Bénin ceci vous concerne. Celui qui contribue à la Fête des Jumeaux en mettant 1 franc dans l’organisation sera béni au centuple. Vous avez eu vent de cette initiative et vous voulez soutenir les Jumeaux et les élever, faites donc le geste utile en contactant le Comité d’organisation au (00229) 97 245 759/95 946 969/98 426 626 ou faites un Mobile Money au (00229) 66 303 036. Vous qui n’avez pas le temps, vous qui souhaitez requérir l’anonymat, appelez l’un de ces numéros et le Comité ira vous voir.

NB : quelque soit le montant que vous envoyez, prière y ajouter 10 francs.
Les Jumeaux

07 au 09 décembre 2016 : grande cérémonie de purification, d’exorcisme et de délivrance de toutes les personnes qui portent des fardeaux terribles, tous ceux qui sont dépassés par les souffrances. Vous êtes femmes, vous êtes hommes, vous vous battez mais plus rien ne va. Vous croupissez sous le poids de la misère et des difficultés énormes vous ceinturent. Vous n’avez plus d’espoir dans votre vie, plus rien ne marche, vos affaires sont à la traine, c’est des échecs répétés partout. Cette opportunité est la vôtre, saisissez là pour avoir la délivrance définitive, car avec les Jumeaux rien n’est impossible. Ce sont des esprits oints et consacrés par Dieu Mahou Sègbo Lissa lui-même pour avoir la décision sur tout dans les deux mondes.

Vous tous qui êtes donc confrontés à quelque difficulté que ce soit, prenez le rendez-vous de Tori Wanho les 07, 08 et 09 décembre 2016, pour enfin sortir de la précarité.

10 décembre à partir de 10 heures : Prières de bénédictions pour tous ceux qui ont pris part à la Fête des Jumeaux. Le même jour, plusieurs autres activités se dérouleront sur place pour que chacun trouve la paix intérieure et le bien être. Plusieurs artistes seront également de la partie pour agrémenter les 4 jours de cérémonies.
Bokonon Aké Oundjèglo à gauche recevant le Grand Ordre du Mérite Traditionnel Africain des mains de Cyriaque Domingo, Maire de la Commune de Houéyogbé

Prière des Jumeaux : Vous qui êtes à la recherche d’un emploi au nom des Jumeaux vous aurez satisfaction. Vous qui êtes sans mari et femme, vous qui faites tout sans pouvoir former un foyer, au nom des Jumeaux aurez ce que votre cœur désir. Celui qui est marié femme et homme et qui n’a pas encore d’enfants, vous cherchez partout mais encore rien, au nom des Jumeaux vous serez appelés papas et mamans. Ce n’est pas seulement la sorcellerie qui bloque vos chances, votre étoile, ce n’est pas seulement la sorcellerie qui vous empêche d’avoir un emploi, vous qui avez des Jumeaux et qui les avez négligés, vous qui ne considérez pas les Jumeaux, vous devez savoir aujourd’hui que les Jumeaux agissent et font plus de mal que la sorcellerie, ils sont capables de vous bloquer en toutes choses. Même si dans votre maison, dans votre famille il y a des sorciers, le simple fait que vous faites du bien aux Jumeaux, ils vous couvrent et finissent par mettre à nu les sorciers. Donc faites du bien aux Jumeaux sans cesse et partout où vous êtes.


lundi 14 novembre 2016

Alpha Moustapha comme à l’accoutumée se rappelle de parents

Grande cérémonie de prières en l’honneur de nos défunts


Chaque année de plus d’une décennie, il est de coutume chez Alpha Moustapha, grand Maître spirituel, Visionnaire et exorciste de haut rang dans l’Islam, de se rappeler des ses parents qui sont dans l’au-delà. Cette année encore, il a sacrifié à cette tradition, en invitant autour de lui, parents, amis, hommes des médias, des faiseurs d’opinions et plusieurs Imams pour donner aux morts du Bénin en général et ceux de sa famille en particulier, leur seule nourriture qu’est la Prière. Cette séance de ‘’Fidaou’’ (cérémonie de rappel des défunts), se déroulait le samedi 12 novembre 2016 à son domicile sis au quartier Agla à Cotonou.

Ils étaient des puissances incommensurables, ils ont été dans hommes forts dans tous les sens du mot. Ils ont su comme le recommandait Allah le Miséricordieux, apprivoiser l’univers de part leurs connaissances. Ceux sont ces hommes qui ont transmis à Alpha Moustapha cette puissance, les multiples connaissances avec lesquelles il fait des merveilles aujourd’hui.
Alpha Moustapha


C’est donc normal qu’il se rappelle chaque fois d’eux en les honorant. Arèkpa Moustapha Abdou-Karim son père et Arèkpa Moustapha Abdou son grand-père, notamment et tous les défunts de sa famille, les défunts des familles de chacun des invités ainsi que tous ceux qui au Bénin ne sont plus de ce monde. Cette grande séance de ‘’Fidaou’’ a rassemblé un monde autour de Alpha Moustapha.

Faite d’immolation de plusieurs boucs, de prières, d’invocation de la miséricorde d’Allah sur les défunts afin que leurs âmes reposent en paix, le Fidaou 2016 aura été encore une fois, une occasion de partage pour Alpha Moustapha.

Patrick Hervé YOBODE

Quelques impressions

Alpha Moustapha : Avant toute chose, nous saluons vous tous qui avez fait le déplacement, surtout vous les journalistes honorables personnalités qui donnent un cachet spécial à ce Fidaou 2016. Je suis honoré. Ce qui se passe aujourd’hui, est ce qu’on appelle souvent chez nous au Bénin « HOUETANOU », c’est -à-dire fête traditionnelle au cours de laquelle nous rendons hommage et prions pour la paix des âmes de  tous ceux et toutes celles qui nous ont quitté. Chez nous arabes et musulman cette fête s’appelle le Fidaou. C’est ce à quoi vous assistez aujourd’hui. La nourriture dont l’homme a besoin après avoir quitté sous le soleil est la prière. Ils sont nombreux ces défunts, mais particulièrement mon grand-père paternel et mon père.

Nous nous souvenons d’eux pour que Dieu bénisse leurs âmes. Ceci est une des recommandations de notre prophète Mahomet à travers ses adisses.  Vous n’êtes pas sans savoir que la connaissance n’a pas de limites, certains disent que quand l’homme meurt tout est fini, non ce n’est pas cela. Ce n’est pas que c’est l’homme que nous adorons, mais nous demandons la paix à son âme. Nous vous remercions pour votre soutien et prions Dieu pour que vos rêves deviennent une réalité. Car le Fidaou c’est comme la rosée qui tombe et arrose  ceux qui y ont assisté. Ils reçoivent cette bénédiction dans leur vie, que Dieu vous bénisse et que la paix règne dans notre  pays en cette période de rupture.
Une vue des amis, parents et invités

Théodore Azifan : Je vais remercier l’alpha Moustapha et rappelé que c’est un rassembleur. Il sait donner la place qu’il faut à celui qui le mérite, donner à César celui qui est le sien et à Dieu celui qui est à lui. Dans cette vie, nous devons rester ensemble et cultiver l’amour pour que la paix règne. C’est quelqu’un du genre, qui associe tout le monde surtout lors des tabaski, il regroupe tous qui n’ont souvent pas la chance se voir notamment des journalistes, des auditeurs, des grogneurs, des faiseurs d’opinion, des clients etc. Que la paix soit avec ses parents auxquels il donne la priorité à travers cette cérémonie.


Hadja O.M. : La cérémonie d’aujourd’hui est en mémoire des défunts, ce n’est pas nouveau pour nous les musulmans. On l’appelle « Fidaou». C’est une prière qu’on demande pour les morts. C’est une nourriture pour eux selon le Coran. C’est une bénédiction pour les enfants de se rappeler de leurs parents déjà morts. Je l’encourage de bien faire pour mériter cet héritage laissé à lui par ses parents. C’est Dieu qui Bénit. J’ai participé et contribué parce que j’ai aussi des morts là-bas. Nous prions pour tous les morts musulmans que nous connaissons ou pas.

mardi 8 novembre 2016

1ère édition de la Fête des Jumeaux

Bokonon Aké Oundjèglo en parfaite symbiose avec le Roi de Tori

(Sa Majesté Gbènan Kinnidégbé donne le top déjà les 16 et 17 novembre prochains)

Dans le cadre de la tenue de la première édition de la Fête des Jumeaux, Bokonon Aké Oundjèglo a rendu une visite de travail à Sa Majesté Gbènan Kinnidégbé, roi de Tori. Des échanges, il ressort qu’après consultation du Fâ suite au drame de Tori Avamè, l’Oracle aurait recommandée une grande cérémonie en l’honneur des Jumeaux. C’est dire que Bokonon Aké Oudjèglo avait vu juste. La Fête des Jumeaux prend donc son envol au Palais royal de Tori.

Prévu du 07 au 10 décembre 2016, la grande Fête des Jumeaux initiée par Bokonon Aké Oundjèglo est entrain de gagner du terrain. Epousant d’amblée cette idée géniale et originale, Sa Majesté Gbènan Kinnidégbé, roi de Tori lance la Fête déjà au cours de ce moi de novembre. Du 16 au 17 novembre donc, le palais royal grouillera de monde. En effet,  le top de la Grande Fête des Jumeaux, initiative de Bokonon Aké Oundjèglo, sera donné par le roi. Une cérémonie en l’honneur des Jumeaux faite de libation, des rituels recommandés pour ses précurseurs du Panthéon Vodoun.

C’est en tout cas ce que recommande le Fâ, ce Messager de Dieu Mahou Sègbolissa qui n’a jamais trompé l’être vivant. Il faut rappeler qu’après la tragédie de Tori Avamè et après que le roi se soit rendu sur les lieux du drame, la grande majorité des dignitaires présents ce jour là avait émis le vœu d’une consultation du Fâ pour toute la Commune de Tori. Ce qui fut fait. L’Oracle ayant recommandée cette grande cérémonie pour élever les Jumeaux afin qu’ils protègent et attirent la paix sur Tori, Sa Majesté Gbènan Kinnidégbé a pris les taureaux par les cornes.

Sachant bien que Bokonon Aké Oundjèglo lui avait parlé déjà de cette Fête des Jumeaux, c’est tout naturellement qu’il lui a tendu la main afin tout se déroule en parfaite symbiose et dans une ambiance très conviviale. Acceptant la main tendue de son roi, Bokonon Aké Oundjèglo, s’est dit très heureux de savoir que son initiative ait été appréciée par les Jumeaux eux-mêmes et par Sa Majesté. Dans cette optique, il s’est porté garant pour le démarrage de cette Fête au palais, les 16 et 17 novembre prochain, d’y mettre du sien pour sa réussite. « Je participerai au lacement de la Fête des Jumeaux au palais royal avec dévouement. J’offrirai un mouton, des poulets, des boissons et d’autres nécessaires qui entre en compte pour ce genre de rituels », a signalé Bokonon Aké Oundjèglo.

Très apprécié par le roi, ses ministres et notables, toutes les bénédictions lui ont été données pour que du palais royal à Tori Wanho, cette Fête des Jumeaux embrase tout le Bénin, afin que la paix, l’amour du prochain, la concorde, la sécurité, etc. règnent au sein des familles et dans notre pays.


Patrick Hervé YOBODE 

dimanche 6 novembre 2016

Fermeture annoncée du Musée International Avimadjessi

Les acteurs culturels entre désolation et colère

(Denis Avimadjessi renonce au bradage de la collection d’arts)


Après la publication de l’annonce de mise en liquidation de la collection d’Arts du Musée International Avimadjessi, la réaction des acteurs culturels ne sait pas fait attendre. Sur les réseaux sociaux, la décision de la fermeture du musée a nourri les débats dans les fora culturels. Pour le monde culturel béninois, cette décision de Denis Avimadjessi est la preuve que les autorités en charge de la culture accordent moins d’importance aux initiatives culturelles au Bénin. « L’Etat n’a pas réussi à ériger dans chaque département du Bénin un musée. 

Il dit se battre pour que des œuvres qui sont à l’extérieur rentrent au Bénin, mais ne peut pas sauver un musée qu’un privé a érigé avec son épargne ? Je ne crois pas », se désole Yves Gbessi Agbannon, qui a eu l’occasion de visiter ce musée. Si le Partenariat Public-Privé (PPP), constitue un outil que le gouvernement actuel entend privilégier, observe-t-il, je pense qu’il y a une opportunité de réagir et de sauver un patrimoine privé d’utilité publique et facilitateur du dialogue entre les cultures et les peuples.
Façade du Musée Avimadjessi
Pour Espéra Donouvossi, c’est encore possible de faire quelque chose pour sauver les meubles. « Le musée ne fermera pas pour les raisons évoquées et les œuvres ne doivent pas être vendues dans ce contexte parce que ce sera une honte pour tout le pays », alarme-t-il. La mise en liquidation des œuvres du musée suspendue En réponse à l’indignation des acteurs culturels sur la mise en liquidation de la collection d’œuvres d’art du musée devant aboutir à la fermeture définitive du Musée International Avimadjessi, le conservateur du musée renonce à sa décision de brader les œuvres à partir du 1er Novembre 2016.

Dans un nouveau communiqué publié en fin de semaine passée, le promoteur du musée remercie tous les acteurs culturels pour l’intérêt accordé au sujet. Pour la suite à donner à cette affaire, Denis Avimadjessi entend éclairer l’opinion publique les jours à venir. « Une décision sera vite prise et je la partagerai avec vous », promet-il dans son communiqué.

Patrick Hervé YOBODE

Communiqué

Chers amis connus ou inconnus. Vous étiez plusieurs milliers à vous indigner contre la vente annoncée des pièces du Musée International Avimadjessi d’Ahozon. Et même ceux qui voulaient acheter des pièces voulaient le faire par soutien à ma personne. Je n’ai pas les mots assez forts pour vous dire mes profonds remerciements. Merci à toute la presse nationale et aux braves animateurs des réseaux sociaux. Je vous ai écoutés. Je ne vends plus les pièces à partir du 1er Novembre. Une décision sera vite prise et je la partagerai avec vous. Merci encore, je vous aime tous. Denis Avimadjessi. Tél 97 29 44 99

mardi 1 novembre 2016

Karlos Monday Voicing:10 chansons exclusives sur les violences faites aux femmes pour 10 lundis successifs

Carlos Dégbé à propos de son projet ‘’ Karlos Monday Voicing’’

« Je juge capital qu'en tant que vecteur de communication, la musique serve d'instrument d'impact positif »

Jeune mais très talentueux, Carlos Dégbé a déjà fait ses preuves sur plusieurs scènes, à travers des concours d’envergures qui permettent à la génération montante des jeunes qui aspirent à une carrière musicale de s’exprimer. De Bénin Révélation Stars à Moul’ 2 Stars, il a pris part à une bonne dizaine de compétition, où il a toujours tiré son épingle du jeu, occupant constamment la première place ou figurant dans le carré d’as. C’est son talent inouï et son adaptation aux chansons qu’il partage avec le public, qui fait du jeune Carlos Dégbé ce qu’il est et la carrière brillante d’artiste qu’il se trace. Toujours à écrire de beaux textes, il vient d’initier ‘’le Karlos Monday Voicing’’ (KMV), pour dénoncer les violences faites aux femmes et rendre hommage à toutes ces femmes qui ont une vie de couple difficile, à la limite tragique. Lisez plutôt.

Présentez-vous à nos lecteurs?

Bonjour, je suis Karlos, Carlos DEGBE à l'état civil. J'ai 22 ans. Je suis un auteur-compositeur-interprète béninois et mon style de musique est essentiellement influencé par le chant conscient et le Gospel.

Vous avez été lauréat de la 1ère édition de Bénin Révélation Stars, cette compétition qui donne la chance aux jeunes talentueux de s’exprimer, racontez-nous brièvement cette aventure avec Tony Yambodè ?

Bénin Révélation Star 2013 a été pour moi une expérience extrêmement déterminante dans mon choix de devenir chanteur. Je n'étais avant ça qu'un jeune rêveur qui fantasmait sur les chansons de Corneille et d'autres chanteurs à textes et BRS m'a donné une scène et ma première vraie occasion de visibilité. Aujourd'hui, je repense à ce concours avec fierté certes mais dans un esprit de défi car je considère qu'il faut grandir et devenir meilleur que je ne l'étais en 2013.

Depuis lors vous avez enchainé les concours avec toujours la première place ou une place dans le trio de tête, comment vous vous y prenez pour rester si constant ?

(Rire) Je pense que la musique est une discipline très communicative ou l'expressivité est essentielle. Ce que je considère être un atout pour moi est ma capacité à ressentir et retransmettre toutes les formes d'émotions que la musique me procure. Ressentir et transmettre sont pour moi très indispensables dans la pratique du chant et c'est une vérité qui m'accompagne sur chaque scène.

D’où est-ce que Carlos Dégbé vous tirez votre ardente passion pour la musique ?

Franchement, je ne la tire de nulle part. La passion et la motivation siègent naturellement en moi. Je n'ai pas besoin d'un stimulant particulier pour écrire ou chanter du matin jusqu'au soir. C'est en cela que je trouve fascinant de se consacrer à ce qu'on aime, ce pour quoi on sait qu'on est fait. La magie vient toute seule et avec elle, la motivation et tout le reste.

Toujours à écrire de très beaux textes, mais à quand votre premier opus ?

Bientôt j'espère...bientôt! Il me faut encore trouver les bonnes personnes avec qui travailler sur beaucoup d'aspects qui me tiennent à cœur dans l'exercice de mon art...Mais bientôt, j'espère que cela se fera.

Votre souci actuel, la réussite du ‘’Karlos Monday Voicing’’, qu’est-ce que vous y mettez ?

Le Karlos Monday Voicing (KMV), c'est un projet personnel sur lequel je travaille actuellement. C'est une initiative qui vise à mettre la musique au service d'une cause sociale à travers des chants originaux qui traiteront de l'épineux problème des violences faites aux femmes. C’est ma façon à moi de contribuer à faire changer les choses parce que je considère important que chacun dans son domaine représente une force agissante dans bon nombre de luttes qu'il est urgent voire vital aujourd'hui de mener.

Qu’est-ce qui motive ce projet là et pourquoi vouloir rendre hommage aux femmes violentées ?

Je pense que nous vivons dans un monde d'impact. Beaucoup de personnes ont la chance de ne pas se perdre et d'être une lumière pour leur environnement. Dans le même temps, d'autres se trompent de chemin représentent des menaces. Je juge capital qu'en tant que vecteur de communication, la musique serve d'instrument d'impact positif. Et c'est ce que j'essaie de faire à travers le KMV.

Et j'ai choisi de traiter des violences faites aux femmes parce que j'estime qu'au niveau actuel de l'évolution des civilisations, le respect de l'égalité des droits de l'homme et spécifiquement de ceux des femmes devrait être ancrée dans les mentalités et manifestes dans les cultures et usages. J'aurais pu choisir de parler de la traite des enfants, du racisme persistant ou même de la guerre mais mon choix s'est porté sur les femmes parce que j'arrive à m'imaginer leurs souffrances. Je le fais en hommage à ma mère, à mes grandes sœurs et à toutes les femmes qui ont un mariage difficile et tragiques.

Le Karlos Monday Voicing (KMV) débute quand ?

Le projet consiste à publier 10 vidéos acoustiques à raison d'une vidéo chaque lundi à partir du premier lundi de décembre prochain. Donc je compte publier la première vidéo le 05/12/2016.
Carlos Dégbé alias Karlos

A combien de chansons s’attendra le public ?

En tout, 10 chansons seront publiées. 10 chansons exclusives pour 10 lundis successifs.

Est-ce vos propres compositions ou sera que des reprises ?

Toutes les chansons seront écrites et composées par moi-même et arrangées en collaboration avec "RaceRoyaleMusic", le label qui me produit.

Un appel à lancer ?

Je remercie toutes les personnes qui de près ou de loin me soutiennent, m'encouragent et m'inspirent. Je ne pourrai me mettre à citer des noms car Dieu sait qu'elles sont nombreuses. Je remercie Dieu de me fortifier et de me montrer le chemin. C'est lui qui me donne la grâce et la liberté de faire ce que j'aime et ce qui compte à ses yeux. Je travaille à pouvoir être moi aussi une inspiration pour d'autres personnes afin que le KMV ne soit qu'un projet parmi des millions d'autres à créer de l'impact dans les esprits et les cœurs pour le bien de tous et pour l'amour. Merci.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE


Festival International de la Restauration des Ames

A quelques jours de sa tenue son promoteur Ben Sabas espère toujours

(Trouver des sponsors au Bénin est décourageant mais Dieu lui-même va toucher les autorités, etc. …)

Promouvoir la paix et le mieux être des enfants et jeunes du Bénin et de l’Afrique par le dialogue inter religieux, c’est le rêve salutaire que nourrissent Ben Sabas et le Festival International de la Restauration des Ames (Fira). A quelques jours de la première édition de ce grand rendez-vous, le Promoteur continue d’espérer et voudrait avoir la Première Dame Claudine Talon, Présidente de la Fondation Claudine Talon à ses côtés pour la réussite du festival. Il nous fait le point ici lisez plutôt.

Présentez-vous à nos lecteurs ?

Merci mon frère Patrick, je suis Monsieur Sabas Loko dit Ben Sabas, opérateur culturel et conseiller de l’ONG graines d’espérances.

Comment vont les courses entrant dans le cadre de la première édition du Fira ?

Dans le cadre de l’organisation du festival international de la restauration des âmes 2016 les choses évoluent très bien et nous allons remercier Dieu le tout puissant qui est lui même l’initiateur et l’organisateur de ce grand festival pour sa gloire dans notre pays le Bénin. Rire……

Seulement quelques jours nous séparent du mois de décembre 2016, si vous faites le point aujourd’hui, êtes-vous sûr de la tenue de ce festival ?

Patrick comme je viens de te confirmer ce festival est un événement pour lequel, Dieu lui même a choisi ses sponsors pour sa gloire au Bénin et dans le monde.

Je peux déjà vous citer quelques partenaires qui se préparent pour répondre à l’appel de Dieu sur ce festival : l’honorable David Gbahoungba qui est un engagé de la Parole de Dieu, et qui n’a jamais négligé l’évangélisation de la parole de Dieu. Il a promis ne pas nous laisser seul face à cet événement. Pour lui, le Fira qui voudrait venir en aide aux enfants en difficultés et les jeunes porteurs de projets, qui aurons la chance d’être au Stade Mathieu Kérékou et au palais des congrès de Cotonou les 25 et 27 décembre 2016 ; est une première qui mérite d’être soutenu.

Nous avons déjà déposé notre doléance sur  la table de la fondation Claudine Talon la première Dame mère des enfants et jeunes en difficultés du Bénin. Nous sommes convaincus que la première Dame ne laissera jamais cet événement entant que mère de ses enfants et mère des filles et fils du Bénin.
Je dois également vous dire que les enfants de Dieu savent apprécier ses œuvres et qu’ils n’ont jamais bafoué ce qui relève de son ressort. C’est le cas  de  Raoul G. Shalom le Diacre. Pour lui, l’évangélisation de la parole de Dieu reste une priorité.

Nous avons également notre Dossier sur la table du Ministre de la Famille et des Affaires Sociales, le ministre de la jeunesse des sports et loisirs. Sans oublier, le ministère de l’intérieur qui nous a déjà reçus 2 fois dans le cadre de l’organisation de ce festival et nous comptons sur les autres ministères et sociétés qui ont  reçu notre demande sur leurs bureaux. Nous les prions de réagir afin de nous aider à porter assistance aux enfants et jeunes en difficultés au Bénin et pour la promotion de la paix par le Dialogue inter religieux chez nous.

Nous sommes en contact avec plusieurs sociétés d’assurance et des structures financières, des investisseurs nationaux et internationaux pour leurs appuis le 27 décembre aux jeunes porteurs de projet.
Nous demandons à Dieu le Tout Puissant de toucher profondément le couple présidentiel afin qu’il prenne, ce festival comme leurs chose. Pour la paix et le développement de notre pays le Bénin nous prions le ministre du Développement  et celui des Affaires Etrangères de ne pas nous laisser avec les enfants en difficultés. Nous lançons un appel pressant à l'Unicef et toutes les autres organisations humanitaires et fondations de nous venir en aide.
Ben Sabas, Promoteur du Fira

Nous avons appris que les dates et la programmation ont été modifiées, est-ce vrai ?

Mon cher journaliste non les dates n’ont pas été modifiées. Nous avions pensé un instant que le 25 décembre, les frères de l’Eglise du Christianisme Céleste et ceux des églises évangéliques sont souvent pris à la plage et que peut être cela freinerait les choses. Mais au contraire ceci contribuerait à rehausser le Fira parce que les prières qu’ils émettront seront pour sa réussite.

Vous avez également supprimé les présélections, combien de groupes de gospel seront alors au Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou ?

Mon cher Patrick bien sûr que oui les présélections n’auront plus lieu car ce festival est pour toutes les églises qui œuvrent pour la gloire de notre Dieu. Donc toutes les églises et groupes de gospel du Bénin sont retenus, parce qu’il  n’y a pas de concours dans la maison de Dieu.

Donc en bref il aura les meilleurs Gospels du Bénin, de la Cote d’Ivoire et de la sous région, pour qu’ensemble nous dansions pour prier pour la paix au Bénin. Nous avons aussi prévu de primer les Hommes de Dieu de toutes confessions religieuses.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté à quelques semaines du lancement du Fira ?

Merci Patrick vraiment ce n’est pas facile au Bénin de trouver des sponsors et franchement cela est décourageant mais comme le Fira est un événement de Dieu lui-même, il va toucher vraiment les autorités, les sociétés privées et même tous ceux qui aiment les enfants et la paix dans notre pays ; tous ceux qui aiment Dieu à nous contracter le plus vite que possible pour nous aider dans la réussite de ce festival. Que Dieu vous bénisse.

Votre mot de fin ?

Pour finir je demanderais à Madame la première Dame et sa Fondation Claudine Talon de nous aider car les enfants et jeunes en difficultés sont à leurs portes  par l’entremise du Fira 2016. C’est ce festival qui s’est promis de leurs construire un Centre d’accueil et de formation professionnelle dans tous les corps de métiers.
Merci donc à notre très chère maman la première Dame Claudine Talon, Présidente de la Fondation Claudine Talon. Que Dieu la bénisse. Je remercie Nathalie Tomèdé de l’ONG Graines d’Espérances, vous Patrick Hervé Yobodè, les quotidiens l’Informateur et l’Opinion Aujourd’hui. Que Dieu vous bénisse sans cesse. Je remercie également le ministre Issa Malick de la Cote d’Ivoire qui nous soutient pour la réussite de ce festival ; le Dr Ali Yérima, Bernardin G. Bonou des Aejt du Bénin, la Société Saine Impression et autres partenaires qui nous soutiennent.

Le rendez-vous est donc pris pour le 25 décembre au Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou et le 27 décembre au Palais des Congrès pour le Forum. L’entrée est conditionnée à l’achat d’un ticket donnant droit à un jus Baobab Fira.


Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE