samedi 27 juin 2020

Rencontres Cinématographiques et Numériques de Cotonou ''ReCiCo''

La 2ème édition s'annonce du 29 Août au 5 septembre 2020

(Donatien Gbaguidi immortalisé à travers un prix spécial qui porte son nom)

C'est à la faveur d'une conférence de presse tenue ce jeudi 24 juin 2020 dans les locaux du Centre National du Cinéma et de l'Image Animée (CNCIA), que Dimitri Fadonougbo a décliné tout ce qu'il faudrait savoir par rapport à la 2ème édition des Rencontres Cinématographiques et Numériques de Cotonou’’ReCiCo’’. Cette année donc, les '’ReCiCo’’ qui connaîtront plusieurs innovations se tiendront du 29 Août au 05 septembre 2020 au tour d'un thème évocateur : '’Cinéma, Art et Économie. Les détails dans les lignes qui suivent.

Se baser sur le Cinéma pour faire de la vente de la Destination Bénin une réalité. C'est bien possible, si notre pays se décide à accorder du crédit et à reconsidérer le secteur du 7ème art. Et pour amener l'Etat à s'y intéresser, Dimitri Fadonougbo propose les Rencontres Cinématographiques et Numériques de Cotonou (’’ReCiCo’’). Conscient du fait que l'idée du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) est partie de trois personnes pour devenir un événement international et si cher à l'Etat burkinabè, le cinéaste entend jouer toutes les cartes possibles pour imposer cette belle initiative.
Pour y arriver, il lui faudra porter à lui seul l'organisation de cet événement pendant quelques années. 
Dimitri Fadonougbo, lors de la conférence de presse

Il faudra doter les ReCiCo de tous les papiers nécessaires qui lui permettront d’échanger, de dialoguer avec l'Etat, les cinéastes et les partenaires pour mener des réflexions sur des sujets importants liés au cinéma. C'est le cas, puisqu'après 2019, il récidive avec la tenue de l’édition 2020 avec plusieurs innovations de taille. Et parlant d'innovations, les ReCiCo qui se positionne comme  un cadre de promotion, de diffusion, de distribution, et de perfectionnement du Cinéma africain et de sa Diaspora ; initie les ReCiCo-Pro. C’est un forum qui permettra aux porteurs de projets et aux réalisateurs béninois de trouver des gens capables de les aider à avoir des productions compétitives et de qualité. 

Ce sera aussi des moments d’échanges et de partage surtout en ce qui concerne les jeunes avec des acteurs de la chaine du cinéma, pour acquérir des compétences, des expériences pour des bases solides qui à coup sûr constitueront une porte de sortie gagnante pour le 7ème art béninois. Il est également prévu,  un colloque sur le thème : '’Cinéma, Art et Économie'’, le Marché International du Film (MIF), cadre idéal pour les diffuseurs et exploitants de films, plusieurs ateliers de formation notamment sur la scénarisation, la musique de films, la décoration, etc. mais aussi et surtout le Forum Africain des Producteurs, qui se penchera sur le Fonds africain pour le fonctionnement du Cinéma.
Une cinquantaine de films de plusieurs pays dont entre autres, le Burkina Faso, le Mali, la République Démocratique du Congo, le Togo, le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Bénin ont répondu à l'appel à films du 05 mai 2020 et se positionne sur la deuxième édition des Rencontres Cinématographiques et Numériques de Cotonou’’ReCiCo’’ 2020.

Pour récompenser les meilleurs, il y a plusieurs prix dont notamment : Le Buste d'Or de Paulin Soumanou Vieyra qui constitue les grands prix long et court métrages, les prix spéciaux :  Général Mathieu Kérékou, Joseph Kpobli pour le meilleur décor long métrage, Grégoire Noudéhou pour le meilleur décor court métrage, le Prix Président de la République, pour célébrer ce président qui aurait défendu le cinéma et aurait beaucoup fait pour son réel décollage et le Prix Donatien Gbaguidi pour au meilleur article critique, du nom de ce Journaliste Culturel béninois qui est l'un des initiateurs des ReCiCo mais décédé en 2018.

Pour le conférencier habitué des grands festivals de cinéma dans le monde, le cinéma est un Business, c'est une industrie qui se suffit, mais c'est peut-être que le Bénin n'en mesure pas encore l'importance. Pour preuve, il a cité la part importante de l’industrie cinématographique du Nigeria (Nollywood) à l'économie de ce pays. « Quand nous regardons Nollywood à côté, ça rapporte jusqu’à près de 300 millions de dollars au budget national représentant près de 1,5% du PIB du Nigeria », fait savoir le conférencier. C'est d'ailleurs ce qui justifie le thème autour duquel s'articule l'acte 2 de rendez-vous des cinémas africains.

Vue la crise sanitaire que traverse le monde et la flambée des cas de contamination au Covid-19 au Bénin, Dimitri Fadonougbo rassure que des mesures sont prises pour éviter les risques de contagions. Au besoin dit-il, des activités seront purement et simplement annulées.

Patrick Hervé YOBODE

Audience au Cabinet du Ministre de la Culture

Jean-Michel Abimbola reçoit Tony Yambodè et les participants à BRS acte 5

Reçus il y a quelques semaines par le Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture, Tony Yambodè, son staff ainsi que les candidats à la 5ème édition de Bénin Révélation Stars étaient en audience au Ministère de la Culture. L'objectif de cette rencontre avec l'autorité en charge du Tourisme, de la Culture est des Arts était d'aller faire la genèse de Bénin Révélation Stars (BRS), d'en dresser un bilan après les 4 éditions tenues, parler des acquis et des perspectives de cette compétition école de musique et solliciter son appui dans l'organisation de l'édition 2020. Toutes choses auxquelles le Ministre et son Cabinet au grand complet ont accordé une attention particulière, avant d'apprécier l’initiative, de tracer des pistes pour son autonomisation et de prodiguer de sages conseils aux jeunes gens passionnés de musique qui prennent part à l'édition 2020 de BRS. C’était ce jeudi 25 juin dans les locaux du MTCA dans le respect strict des mesures barrières au Covid-19. 

Bénin Révélation Stars, cette compétition de musique qui se déroule en live et en acoustique pendant les vacances au Bénin, est devenue après sa première édition carrément une école de musique. Et c'est justement pour répondre au manque criard d'école dans ce domaine précis et pour permettre aux jeunes gens qui ont du potentiel et en qui sommeille un talent certain, que Tony Yambodè a pensé et initié Bénin Révélation Stars. Sa vision est claire, hisser cette compétition musicale au rang des plus grandes initiatives continentales et pourquoi pas mondiales, qui comme le BRS participent à la détection des vrais talents pour une relève assurée. Mais malheureusement, Tony Yambodè est confronté à la dure réalité de manque de moyens. Que faire pour tenir le pari d'abord de l'organisation annuelle d'une compétition dans laquelle, il investit par vocation et par passion plusieurs dizaines de millions ? La question fait souvent l'objet de sérieux échanges entre le Promoteur et son staff. 
Une photo prise lors des échanges


A l'approche de la 5ème édition qui a pris son envol depuis pratiquement un mois déjà avec le casting et la formation des candidats retenus ; il était de bon ton que Tony aille présenter ces jeunes à l'autorité de tutelle. Répondant à sa demande d'audience, le Ministre Jean-Michel Abimbola a reçu le Promoteur de BRS avec tout ou presque des membres de son Cabinet. Du Directeur de Cabinet Éric Totah en passant par le Conseiller Technique Florent Couao-Zotti, l'Assistant du Ministre Blaise Tchétchao à Koffi Attédé Directeur des Arts et du Livre (DAL) ; Tony Yambodè est revenu sur ce qui l'a motivé à créer une telle compétition. 

Après une genèse très brève, il a mis l'accent sur les acquis de BRS, notamment les lauréats des éditions antérieures qui sont en plein dans leur carrière artistique avec qui des albums, qui des singles, qui des trophées à l'international, un peu comme Audrey Amoussouvi ; qui a été 2ème d’un concours de musique à Monaco en France. Parlant des perspectives, le Promoteur a souhaité hisser Bénin Révélation Stars au rang par exemple de ‘’The Voice'' afin de faire du Bénin un vivier de talents. Tout naturellement, il en a profité pour solliciter l'accompagnement du Ministère dans l'organisation et la réussite de l'édition 2020 et des autres éditions à venir. A sa suite Lynda Houngbédji lauréate de l'édition 2019 et Jérémie Adjaho, représentant des candidats de 2020, ont pris la parole pour remercier l'autorité tout en lui demandant son soutien indéfectible afin que davantage de jeunes soient formés sur cette compétition.
Tony Yambodè et L'Assistant du MTCA

Après avoir prêté une oreille attentive, le Ministre  a repris la parole pour ensuite la donner à son Assistant. Blaise Tchétchao, qui en qualité de représentant de Jean-Michel Abimbola en 2013 lançait la première édition de Bénin Révélation Stars et qui n'a jamais été loin de cette belle initiative ; en garde de très bons souvenirs. Pour lui, BRS est un événement qui fait la promotion du live et c'est l'un des nombreux chantiers du Ministre. « Bénin Révélation Stars a des coaches, des experts qui font un travail de fond surtout au niveau des classes culturelles, afin de permettre au ministère d'atteindre des objectifs. Le Directeur des Arts et du Livre, Koffi Attédé va quand à lui faire un témoignage éloquent sur Tony et ses nombreuses initiatives dans le secteur de la culture. De l'espace culturel Mayton Promo, à Fithélycob en passant par BRS, sans oublier le Bénin Culturel à Paris (BéCuP), il a félicité le Promoteur tout en l'invitant au respect strict des mesures barrières au Covid-19. En exemple, il a cité la dernière fête de la musique et promet accompagner Tony afin que les consignes éditées soient suivies. 

Avant le Ministre Jean-Michel Abimbola, c'est son Conseiller Technique Florent Couao-Zotti qui a pris la parole pour toucher du doigt, un point capital. Il s'agit de la question du modèle économique ou de l'économie de la culture. Selon lui, pour que Bénin Révélation Stars et partant d'autres initiatives culturelles soient pérennes et s’organisent sans forcément attendre l'aide de l'Etat, il faudrait que les acteurs culturels réfléchissent sérieusement et en arrivent au modèle économique. « L'Etat ne pourra pas vous soutenir sans que les mesures barrières recommandées dans la lutte contre le Coronavirus ne soient respectées », a laissé entendre le Ministre à sa prise de parole. 

Il a promis a Tony de voir ce qui est faisable pour l'accompagner, mais insiste sur l'autonomisation des acteurs culturels qui est plus qu'une nécessité de nos jours. 
« L’Etat ne pourra pas vous accompagner pendant 10 ans, mais au maximum deux fois et vous-mêmes vous prenez le relais. Il urge que les porteurs de projets deviennent autonomes. Ces dernières années, l'Etat a investi des milliards sans résultats et il faut que cela change », a souhaité Jean-Michel Abimbola. Parlant de Bénin Révélation Stars, le Ministre pense que son intérêt aurait été de garantir aux lauréats un ou deux albums. Pour sa part, dire qu'on a gagné sur un concours du genre sans pouvoir le justifier par un album, ce n'est pas bien. 
Tony Yambodè, Koffi Attédé (DAL) et le MTCA

« Tout le monde peut chanter, mais nous voulons révéler le Bénin à travers les pépites que nous découvrons aujourd’hui. Je vous invite donc au travail, car il n'y a que le travail qui puisse vous assurer une place dans les arcanes de la musique. Sans le travail vous ne pourrez rien, car il y a des gens aujourd’hui qui ont le talent mais qui n’ont pas pu trouver le chemin parce qu'ils n'ont pas travailler. Le talent à l'état brut n'est rien du sans le travail. Je vous y encourage », a-t-il conclu en s'adressant aux jeunes. 

Patrick Hervé YOBODE

mercredi 24 juin 2020

Réformes salvatrices au Fonds des Arts et de la Culture

Arrêtez les vaines critiques pour le réel décollage du secteur culturel


(Le DG/FAC ne doit pas écouter les brebis galeuses)


A la faveur de la Journée Scientifique sur le thème : ‘’COVID-19 ET FINANCEMENT Public de la Culture au Bénin; que peut faire le FAC ? ’’, initiée par certains acteurs culturels dont Rodrigue Gbêkpo Gotovi ; Gilbert Déou Malè, Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture a été invité comme Communicateur. A la suite d’un bel exposé et ayant évoqué le Fonds de Bonification, qui est une réforme majeur dans le processus de la dynamisation du secteur culturel, certaines mauvaises langues ont trouvé à faire. Comme à leurs habitudes, ils ont
pris la balle au bond et ont commencé des critiques sans chercher à bien comprendre de quoi parlait le DG/FAC. Il est connu de tous que le secteur artistique et culturel a besoin d’une profonde refonte. Et ça, l’actuel Directeur du Fonds des Arts et de la Culture y travaille. Que ceux qui n’ont rien dans le crâne, ne proposent rien, mais sont toujours à critiquer et à voir le mal partout cessent leur tintamarre pour le bien des vrais acteurs culturels. Le secteur culturel mérite mieux et le DG/FAC doit rester droit dans ses bottes afin que les réformes salutaires aboutissent.

Les vrais acteurs culturels sont conscients de ce qu’il faut des réformes pour leur permettre d’être autonomes. Ne plus raser les murs de la Direction du Fonds des Arts et de la Culture, à la recherche de financement avant d’initier et de conduire à terme leurs projets ou avant de se prendre en charge lorsqu’ils sont malades. Revoir le Fonds lui-même (l’institution), sa gestion, mais aussi instaurer un Fonds de Bonification permettant de mobiliser des ressources pour la réalisation de leurs projets. Le Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture, Gilbert Déou Malè a réfléchi à un certain nombre de propositions ; afin que l’artiste béninois devienne carrément un entrepreneur culturel. Des idées novatrices qui à coup sûr, mettront le secteur culturel sur orbite, mais que décrient certains oiseaux de mauvaises augures. Pour eux, maintenir le secteur dans sa léthargie leur
sera bénéfique.
Gilbert Déou Malè, l'homme de la situation pour un secteur culturel résolument engagé vers le développement

Ces personnes que nous avons déjà vues à l’œuvre ici et qui n’avaient rien prouvé, s’érigent aujourd’hui en donneurs de leçons. Ils avaient eu leur temps pour démontrer de quoi ils étaient capables, mais leur passage dans l’administration béninoise a vite été oublié. Rangés au placard et oubliés par tout le monde, ils profitent de la plus petite des opportunités pour jeter du discrédit sur ceux qui font bien. Traiter une autorité qui donne le meilleur de lui même pour relever un réel défi dans le secteur de la culture d'avanturier c'est donner la preuve de sa propre carence.

Peut-être se disent-ils qu’en hurlant et en vociférant, le Président de la République, Son Excellence Patrice Talon aurait pitié d’eux en leur trouvant des miettes. Mais ils n’auront certainement rien, car en bon développeur et ayant une vision pour le secteur de la culture, il a confiance en celui qu’il a nommé à la tête du Fonds, pour mener à bon port les réformes engagées.

Les détracteurs de Gilbert Déou Malè obnubilés par la haine ne réfléchissent plus avant d’agir. Ils sont pour la plus part nostalgiques d’une époque révolue. Ils devraient cesser de réfléchir rien que par leur ventre et s’aligner sur les vraies propositions qui permettront à la Culture de participer à la politique nationale de développement. S’ils réfléchissent très bien, ils doivent savoir que les artistes sont des citoyens au même titre que les bonnes dames de nos marchés. Et à ce niveau, une question mérite d’être posée : Pourquoi, les artistes refusent d’aller vers l’autonomisation en cherchanttoujours à vivre avec l’assistance de l’Etat ? Pourquoi ne peuvent-ils pas faire comme ces braves femmes des marchés qui ont juste besoin de 50.000 francs CFA pour s’affirmer et n’en trouvent pas ? Et pendant ce temps, une catégorie de citoyens (les artistes) vont prendre des millions (de l’argent de l’Etat, l’argent du contribuable), qu’ils vont dilapider et après se mettent à crier.

Signalons juste que les artisans tous au tant qu’ils sont réussissent. Car, ils économisent et avec leurs maigres revenus parviennent à être autonomes. Quant aux artistes, avec une seule prestation, ils gagnent plus de dix fois, ce que gagne un artisan par mois. Mais au lieu d’économiser, ils préfèrent la belle vie, les voitures, les femmes, etc. Lorsqu’ils ont passé tout leur temps à dilapider l’argent qu’ils gagnent, ils viennent s’attaquer à l’Etat et à ses responsables.
Malheureusement, certains artistes qui sont conscients de ce fait y prêtent flancs se mêlant à la médisance, la calomnie et les attaquent de tous genres.

Il y a nécessité d’arrêter avec ces vilaines pratiques d’autres époques, qui n’apportent rien à la Culture et encore moins aux acteurs culturels.

Patrick Hervé YOBODE

mardi 23 juin 2020

Vie associative dans le monde endogène


15 hauts dignitaires pour conduire les destinées de l'Association Groupe Hwendo 

Ils sont connus, ces hommes et femmes qui sont appelés à conduire les destinées de l'Association Groupe Hwendo. Ils sont au nombre de 15 hauts dignitaires avec un quatorzième vivant en Belgique. Cette dernière puisque c'est une femme,  travaillera à ce que nos frères et sœurs de la Diaspora, qui savent que le Bénin n'a que la religion primordiale et authentique, donc les Vodoun et nos valeurs à vendre ; adhèrent à l'Association. Ces personnalités de la tradition ont été installées à la faveur d'une cérémonie très sobre qui a eu pour cadre la salle des fêtes du Bar Pororoh de Godomey Dénou. C'était ce samedi 20 juin 2020.

C'est officiel, l'Association Groupe Hwendo tient son Bureau national. Depuis le samedi 20 juin 2020 à la salle des fêtes du Bar Pororoh, les 15 hauts dignitaires qui  ont  la lourde charge de relever les défis d'un monde endogène sont connus. Ils auront à travailler pour un monde endogène beaucoup plus dynamique et qui réponde aux attentes du Programme d'Action du Gouvernement (PAG) du Président Patrice Talon. ils ont été installés dans leurs fonctions au cours d'une cérémonie fort simple, conduite par le géniteur de cette association, le Président Babatoundé Constantin Nobimè. 
Le Président de l'Association Groupe Hwendo lors de la cérémonie d'installation

Structure organisatrice du plus grand festival traditionnel en Afrique, le Festival Panafricain Hwendo (FESPAH), l'Association Groupe Hwendo est celle qui dans la tradition endogène surprend son monde avec des idées novatrices. Du magazine Hwendo Mag, aux dons en produits vivriers aux adeptes en claustration dans les couvents, en passant par le tournoi de football Inter Couvents, etc. ce sont également ces personnalités du monde endogène, réunies au sein de l'Association Groupe Hwendo qui ont pensé et édité l'Annuaire de la Tradition, qui existe déjà en deux Tomes.

Conscients de la lourde mission qui les incombent désormais et pour les sept (07) années à venir, chaque membre du Bureau a juré la main sur le cœur de se donner à fond et surtout de jouer sa partition afin que les acquis traditionnels légués par nos ancêtres soient préservés et que perdure l'Association Groupe Hwendo et ses œuvres. Très ingénieux, ils ont pensé que les enfants du Bénin qui vivent à travers le monde et pour lesquels la tradition de nos pères a de la valeur et mérite d'être promue ; doivent être associés à cette noble entreprise. C'est pourquoi cela qu'une de nos sœurs vivant en Belgique a été nommée, afin de travailler à ce que nos frères et sœurs de la Diaspora se retrouvent. Dès qu'elle aura tout mis en place, une délégation du Bureau national sera envoyée pour leur installation officielle. 
La photo de famille à la fin de la cérémonie

La composition du Bureau

Président : Babatoundé C. NOBIME (Hounnon Tchégnon  Ayidékon) 

1er Vice-président chargé de la Médiation: Dah Tolidji Kpoffon

2è Vice-présidente chargé de l'organisation : Miannon Awoula Sika Foly

Secrétaire Général porte Parole: Dangbénon Gbèsso Houmabou

Secrétaire Général Adjoint: Togbé Amandé Kpodékon

Trésorier Général : Togbé Atakoui Houménou

Trésorier Général Adjoint: Houndolo Alomakpé Akpassa Aditi

Secrétaire chargé des relations avec la diaspora : Tassinon Anika Kiti Danblagban

Organisateur Général: Bokonon Gbègnibo

2è Organisateur: Miannon Kpozèhouè Foulani

3è Organisateur: Togbé  Toyigbé Aïtchédji

Secrétaire chargé de l'information et de la communication : Bokonon Gbèmadoyomin

Secrétaire chargé des relations avec les couvents et les palais royaux : Aguènon Agbon Dogbo

Secrétaire chargé des affaires endogènes: Baba Kpéssô Yênounnon

Conseillère: Reine Abbi Saba

 Patrick Hervé YOBODE 




mardi 16 juin 2020

Vincent Ahéhéhinnou à propos de son nouvel album


«…après ‘’Veux-tu’’ qui a fait 15 ans déjà, je propose ‘’La Vie est Belle’’»



La vieille marmite lorsqu’elle sert à cuisiner, le plat concocté par l’expérimenté en cuisine est très succulent, un pur délice sur nos papilles gustatives. La musique répond à cette alchimie, si elle provient d’une icône, si c’est un vieux de la vieille, une légende vivante qui en est le géniteur.  On le connaît de part le monde entier, il est un ogre de la musique, il est un monument, une icône incommensurable et infalsifiable avec un style propre à lui. Membre de l’orchestre Tout Puissant Poly Rythmo, Vincent Ahéhéhinnou que les  plus jeunes appellent affectueusement Doyen ou Président, vient nourrir nos âmes et nos esprits par de bonnes sonorités musicales. Il revient au devant de la scène musicale 15 ans après ‘’Veux-tu’’, son dernier album qui continue d’ailleurs de cartonner. Nous étions chez cette icône immortelle de la musique béninoise pour nous enquérir de son actualité musicale et c’est à cette occasion qu’il nous a parlé de son nouvel opus. Tonton Vincent comme l’appellent d’autres et dont une fausse rumeur avait répandu sa mort ; a procédé à la sortie officielle de son énième livre sonore baptisé ‘’La Vie est Belle’’ via les médias. Lisez plutôt les détails dans cet entretien.

Légende vivante de la musique au Bénin, vous n’êtes plus à présenter, mais êtes appelé à reprendre cet exercice pour nos lecteurs.

Vincent Ahéhéhinnou, je suis artiste auteur, compositeur et chanteur, membre de l’orchestre Poly Rythmo.

Parlez-nous de votre actualité musicale ?

Je viens de mettre sur le marché du disque vers fin mai, un nouvel album après ‘’Veux-tu’’ qui a fait 15 ans déjà. Je me suis dis qu’il était temps de proposer encore quelque chose. Donc je présente un album de 12 titres dont le lancement était prévu pour le dimanche 12 avril 2020, jour de la Pâques à la Place Québec à partir de 19 heures en concert live. Mais le Coronavirus et les mesures barrières édictées par le gouvernement n’ont pas favorisé ce concert live. Voilà à quoi se résume mon actualité aujourd’hui.

Quelles sont les conditions dans lesquelles vous avez concocté ce nouveau livre sonore ?

Dans des conditions très très cool hein. Depuis 15 ans je réfléchissais, je composais et je recomposais, car une chanson qui n'est pas sortie pour le public reste toujours une chanson à travailler. Tant que ce n'est pas sorti, on trouve toujours des choses à remettre. Donc, j'ai travaillé comme ça durant tout ce temps et je propose cet opus là.

Peut-on savoir le titre que portera cet album ?

Bon j'y pense encore hein, mais l’inspiration ne m'est pas encore arrivée. Sinon, je ne sais pas, je me dis même que je vais laisser l’album sans titre. Mais finalement, je l’ai baptisé ‘’La Vie est Belle’’.

Alors ça fait déjà combien d’albums dans votre carrière solo ?

On ne peut pas compter parce que de notre temps, un album c’était un 45 tour de 2 chansons, de 4 chansons ; c’était ça un album. Mais aujourd’hui, il en faut 10, 15 voire 16 pour faire un album. Donc voyez-vous les contextes sont différents.

A quoi le public béninois, le public africain et du monde doivent-ils s’attendre de cet album, puisque vous êtes connu à travers le monde ?

Bon quelques histoires vécues que j'ai essayé de caricaturer et dont trois me tiennent à cœur et que je vais leur expliquer avant de leur chanter ça. Il y a le thème que j'ai développé sur une chanson que j'ai appelé ‘’Foolish’’. Foolish, c'est un vaut rien et personne ne veut être un vaut rien dans la société. Mais il y a alors un fléau qui gangrène notre société depuis des lustres que nous voyons tous passer sans y réfléchir. Ce fléau, c'est lequel ? C'est de voir des enfants, des jeunes sans métiers, sans aucune formation engrosser des filles et devenir père. C'est très compliqué. Si avant un certain âge vous n'avez pas le minimum et que vous commencez par faire des enfants, il vous sera difficile d'avoir ce minimum, sauf si vous avez des tours de magie.

Ce que je dis c'est profond, car former une famille ça se prépare ; ça ne s’improvise pas. On ne se lève pas pour dire je vais avoir un enfant. Et quand je parle d'un fléau depuis des lustres, ça se passe et les familles disent «Vitchéwè», c'est mon enfant, «Édji ô nan hin», s'il enfante, je m’occupe du bébé. Mais ce qui entoure la venue de cet enfant est-ce que tu sais ? Ton fils qui a créé ça, il n'a rien. Il faut qu’il apprenne à faire quelque chose. A partir de ce moment, s'il sort pour aller chercher de l’argent, il ne cherchera plus de l’argent pour lui seul, mais pour lui, pour sa femme et pour son enfant. Quand est-ce qu’il aura le temps d’économiser pour réaliser ? J'ai chanté une chanson sur ce thème là et si ça peut apporter un plus à notre jeunesse, moi je crois que j’aurais contribué à quelques choses.

Il y a que j'ai vécu quelque chose en tant que musicien-chanteur. Il est facile de trouver des jeunes filles tombées amoureuses de nous. J'ai cherché pourquoi et j'ai réalisé que ce n'est pas en fait de nous que les enfants tombent amoureuses, elles tombent amoureuses de nos thèmes, de nos mélodies, de notre voix ; ce n'est pas nous et il faut que nous fassions attention à ne pas tomber dans ce piège, en croyant que c'est nous les stars, non. Ce sont nos œuvres que les enfants aiment. Moi j'ai vécu un cas personnel, sinon deux, mais j'ai pris le cas d'une seule que j'ai chanté. J'étais à la maison un jour et un monsieur est venu me voir. Il a demandé à entrer et je l'ai fait entrer et là il me dit monsieur j'ai problème avec vous. J'ai dit ah ! J'ai fait quelque chose ? Et il me dit non, ma fille vous aime. Je dis votre fille m'aime, mais je ne connais pas votre fille. Le monsieur me dit oui vous ne la connaissez pas, mais je suis venu avec elle, elle est dans la voiture. Je vais la faire rentrer et je vais partir, mais promettez-moi que vous n'allez pas la toucher parce qu'elle n'a que 15 ans. Je dis mais comment je vais toucher une fille de 15 ans, je vous donne ma parole et j’ai tenu parole. Quand la fille a eu ses 18 ans, parce que je lui avais expliqué que lorsqu'on fait l'amour avant 18 ans on est passible de peines de prison ; elle a fait comme je lui ai expliqué, mais lorsqu’elle a eu ses 18 ans, elle est revenue à la rescousse, mais je n'ai toujours pas cédé parce que j’ai donné une parole.

La troisième histoire, c'est concernant une amie qui s'est levée un jour pour me dire Vincent je vais à la messe, je dis mais tu n'as pas besoin de me le dire, je sais que tu vas à la messe. Elle me dit, non mais je vais à la messe à Ouèssè, j'ai dit à Ouèssè, quel Ouèssè ? le même me dit-elle et elle est partie pour revenir tard la nuit. Deux semaines plus tard, elle dit qu'elle va encore à la messe ailleurs, je dis mais ça devient une blague là. J'ai essayé de chanter ça aussi. C'est donc ces histoires là que nous allons partager sur cet opus.

En terme de musicalité, est-ce le même rythme ou vous avez varié ?

Non, non, j'ai fait de la Salsa et voilà aussi une histoire que j'ai vécu avec une autre fille qui allée acheter des perles à Tokpa. Pour elle, les perles sont intimes, ne peut voir ses perles que son mari ou sa famille. Mais elle a acheté les perles et pendant qu'elle rentrait, elle s'est arrêtée pour manger quelques choses et deux jeunes garçons sont allés ouvrir ses effets pour regarder ses perles. Là elle s'est énervée, parce qu’elle a dit vous ne devez pas voir, vous venez de me faire commettre l’adultère. Cette histoire vécue, je l'ai rendue à travers la Salsa. J'ai fait plusieurs rythmes hein, j'ai fait un peu de tout.

Pourquoi avoir attendu si longtemps après ‘’Veux-tu’’ pour gratifier le public d'un autre chef-d’œuvre ?

Non, vous êtes habitués à ce que font les jeunes. Un album, ça ne se sort pas tous les ans. J'ai vu des gens sortir des singles tous les ans ou tous les six mois on sort des singles. Bon moi, l'idée que j'ai du single, c’est qu’il vient annoncer un album. Maintenant, ici on sort un single, on sort un second, un troisième, non un album vit ; on laisse le temps à un album de vivre, de respirer et c'est ce que j'ai fait à ‘’Veux-tu’’. L’album a fait 15 ans mais vous prenez les chansons aujourd’hui, elles sont encore d’actualité. Je n'ai pas besoin de faire tous les clips qui sont sur l’album, donc voilà un peu moi ma façon de réfléchir.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

samedi 6 juin 2020

Visite des candidats de Bénin Révélation Stars acte 5 au DG/FAC


Gilbert Déou Malè prodigue de sages conseils aux jeunes

(Il promet le soutien de l’institution dont-il a la charge à Tony Yambodè pour une édition réussie)

Dans la matinée de ce vendredi 05 juin 2020, le Promoteur de Bénin Révélation Stars, Tony Yambodè et les huit (08) candidats qui prennent part à l’édition 2020 de cette grande compétition musicale des vacances, étaient au siège du Fonds des Arts et de la Culture. L’objectif de cette visite était d’aller saluer l’autorité, lui présenter les concurrents retenus sur le casting du samedi 30 mai 2020, lui faire un point de la situation organisationnelle de la 5ème édition et solliciter l’appui financier de l’institution qu’il dirige. Une audience qui venait à point nommé, puisque le Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture en a profité pour s’entretenir avec les candidats qui s’affronteront sur Bénin Révélation Stars acte 5.

La 5ème édition de la plus grande compétition musicale nationale qui se déroule en acoustique et en live pendant les vacances s’annonce avec ferveur. Le samedi 29 Août 2020, les huit (08) challengers qui s’affrontent seront au charbon sur le premier prime. Comme à son habitude et ne faisant pas les choses à moitié, Tony Yambodè Promoteur de Bénin Révélation Stars a jugé bon d’aller présenter les jeunes talentueux retenus à l’issue du casting au Directeur du Fonds des Arts et de la Culture. A travers un courrier adressé au Directeur Général Gilbert Déou Malè, lui demandant une audience, celui-ci a répondu favorablement.

C’est donc à cœur joie, que le DG/FAC  a reçu Tony Yambodè, quelques membres de son équipe mais surtout les concurrents de la 5ème édition de cette compétition, véritable école de musique, qui chaque année depuis 2013 détecte, forme et suit les jeunes dans leur carrière artistique. D’entrée, c’est le Chargé à la Communication de Bénin Révélation Stars qui a pris la parole pour saluer l’autorité et lui énoncé l’objet de la visite. Après la présentation des uns et des autres, le Promoteur Tony Yambodè est revenu en bref sur l’historique de Bénin Révélation Stars (BRS), les quelques difficultés rencontrées, etc. il n’a pas omis de solliciter l’accompagnement du Fonds des Arts et de la Culture pour l’organisation et la réussite de la présente édition.
Photo de famille des candidats, les membres du staff de Tony Yambodè et lui-même avec le DG/FAC

A sa suite, c’est le représentant des candidats, Jérémie Adjaho qui prenant la parole a dressé la vision qu’ils (les jeunes participants) se font de Bénin Révélation Stars. « Dans notre pays, il y a plusieurs jeunes qui ont du talent, qui ont du potentiel, mais qui manquent cruellement de formation et du cadre d’expression. Bénin Révélation Stars est donc pour nous, en même temps une compétition qui nous permet de nous exprimer, mais également une école, où nous recevons l’essentiel de ce qu’il faut pour se tracer une vraie carrière dans la musique », dira Jérémie Adjaho.  Le représentant des candidats, n’a pas manqué de revenir devant l’autorité sur les conditions très acceptables qui ont prévalu sur le casting et du niveau de connaissance élevé de ceux qui composaient le jury. A la fin de son intervention et tout en remerciant le Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture, Jérémie Adjaho a souhaité que le soutien ne fasse pas défaut pour que les conditions soient les mêmes que les années antérieures ; afin qu’eux aussi bénéficient des mêmes avantages que les jeunes qui étaient sur les précédentes éditions.

En bon père de famille, en bon responsable avec humilité, conviction et toutes les qualités qui lui sont reconnues, Gilbert Déou Malè a félicité à sa prise de parole, Tony Yambodè. Pour lui le Promoteur de BRS fait parti des promoteurs sérieux et corrects, qui n’attendent pas forcément l’Etat central, le Ministère de la Culture et le Fonds pour l’organisation de leurs événements. Aux candidats de la 5ème édition de Bénin Révélation Stars, il prodigue de sages conseils. « Vous êtes jeunes et vous avez le talent, mais évitez à tout prix de tomber dans le piège qui a brisé la carrière de beaucoup de vos aînés. Ces pièges sont : le tabac, la drogue, l’alcool, la prostitution et le mimétisme. Ne cherchez pas forcément à prendre les produits prohibés avant de monter sur scène. Habillez-vous décemment, etc. », bref, le DG/FAC n’a pas mâché ses mots face aux jeunes, qui lui ont prêté des oreilles attentives.
De gauche à droite : Gilbert Déou Malè DG/FAC, Tony Yambodè Promoteur de BRS et Jérémie Adjaho candidat

Patrick Hervé YOBODE

Fête des Mères édition 2020


Les femmes de l’Association ‘’Hanlissa’’ et Aubin Akpohounkè célèbrent l’événement

Le Restaurant ‘’Sapin Royal’’ situé dans la rue en face de Danhocon au quartier Tankpè dans la Commune d’abomey-Calavi vibrera ce dimanche 07 juin 2020 aux sons et aux couleurs de la fête des Mères. En effet, les femmes membres de l’Association ‘’Hanlissa’’, d’Aubin Akpohounkè, Journaliste Animateur en langue Fon et Promoteur du Festival Hanlissa, entendent marquer cette journée d’une pierre blanche. Pour cette célébration qui se promet très riche, plusieurs activités sont retenues pour positivement impacter les femmes, nos mères, mais notamment les enfants.

Les femmes battantes d’Aubin AKpohounkè qui aiment son initiative Hanlissa et réunies au sein de l’Association qui porte le même nom, prévoient une commémoration sensationnelle de la fête des Mères. Ce dimanche 07 juin 2020, jour de ladite fête, plusieurs activités sont prévues pour une inoubliable célébration.

La fête des Mères des femmes de l’Association ‘’Hanlissa’’ prendra son envol par une conférence qui a pour thème : ‘’ La place de nos mères dans le développement de la culture au Bénin’’. Ce sera une communication d’une heure donc de 10 heures à 11 heures. Toujours en une heure et de 11 heures à 12 heures, une sensibilisation sur les gestes barrières contre le Covid-19 avec tout ce qu’il faut savoir en ce qui concerne les méthodes de protection des enfants contre les pandémies en général. Entre Midi et 2, il sera partagé un repas festif avec tous les invités, ce qui laissera place à une autre activité très importante du programme arrêté.
Aubin Akpohounkè, Promoteur du Festival Hanlissa

Il s’agit ici des échanges prévus sur le rôle multidimensionnel de la mère dans la société africaine. Il faut dire que pour que la culture du Continent soit connue par nos enfants, les mères jouent un rôle capital. Et ces échanges permettront de savoir, que faire pour que dès le bas âge, les enfants soient moulés et imprégnés de leur culture. Il faudra alors compter sur les mères afin qu’elle leur fasse écouter des chansons et des mélodies de chez nous, leur faire exécuter nos danses traditionnelles authentiques, leur parler nos langues, leurs apprendre les cérémonies familiales, etc. toutes choses qui permettront aux enfants de ne pas être des déracinés. En tout cas les enfants qui seront au Restaurant ‘’Sapin Royal’’ ce dimanche 07 juin 2020, serviront de cobayes.

La fête des Mères avec les femmes de l’Association ‘’Hanlissa’’, c’est un moment festif et de partage à ne rater sous aucun prétexte.
Hanlissa ! Nous sommes au service de la Culture béninoise

Patrick Hervé YOBODE

mardi 2 juin 2020

Bénin Révélation Stars 5ème édition


Les concurrents qui s’affronteront connus

(Des innovations et des surprises attendent le public le 29 Août, le 26 septembre et le 31 Octobre)

La 5ème édition de la compétition musicale nationale qui rassemble les jeunes talentueux et tous les mélomanes s’annonce. Tony Yambodè, Promoteur de ce grand concours musical des vacances, malgré le Covid-19, a mis les bouchées doubles pour que cette grande retrouvaille musicale qui met en scène les jeunes remplis de potentiels, ne souffre d’aucun report. Après avoir lancé la phase des inscriptions il y a quelques mois, la trentaine de candidats inscrits étaient face à un jury composé de connaisseurs. Ce casting au cours duquel, les jeunes ont été jaugés par Méchac Adjaho, Samuel Koukpaki et le Professeur Simon T. Dédji, se déroulait le samedi 30 mai 2020 à l’Espace Mayton Promo de Zogbadjè à Abomey-Calavi.

Les différentes dates des primes de l’acte 5 de Bénin Révélation Stars (BRS) sont connues. La  compétition musicale des vacances qui dès sa première année ; s’est transformée en une véritable école de musique et reconnue comme telle, par tous les acteurs culturels toutes catégories confondues s’annonce avec des innovations et des surprises de taille. Ainsi donc, Tony Yambodè, Promoteur de BRS et son staff ont choisi, le 29 Août 2020 pour le Prime 1, le 26 septembre 2020 pour le second Prime et le dernier Prime, celui de la finale, se jouera le 31 Octobre 2020. Et comme à l’accoutumée, c’est l’Espace Mayton Promo de Zogbadjè sis dans la 5ème rue à droite après le petit portail du Campus Universitaire d’Abomey-Calavi, qui accueillera les spectacles. Ceci fait suite au casting tenu le samedi 30 mai 2020 avec 23 jeunes gens toujours à l’Espace Mayton Promo.

En effet, il n’est plus qu’un secret de polichinelle que le Bénin notre pays, regorge de talents dans tous les secteurs de l’industrie musicale et notamment dans la catégorie musique. En témoigne, les jeunes qui se sont inscrits pour concourir sur la 5ème édition de la plus grande compétition musicale des vacances. Ils étaient 23 jeunes gens, passionnés de musique et qui étaient préparer pour la cause, car étant avertis que BRS est une grande école de musique où la plus petite erreur peut coûter très chère. Ils étaient appelés à ne pas se faire de cadeaux et pour cela, convaincus de leur talent et du potentiel qui sommeille en eux, le premier à plancher devant le jury a mis la barre très haut. Tout naturellement, les 22 autres candidats comme le berger à la bergère, ont répondu.
 
Les huit candidats retenus
Samuel Koukpaki, Méchac Adjaho et le Professeur Simon T. Dédji, Président du jury ; tous de fins connaisseurs de musique étaient imperturbables. Ils avaient les clefs, ils savaient tous les détails qu’il faut chez un Homme pour faire carrière dans la musique, mais de surcroit, des critères de notation avaient été définis et étaient à leur disposition. Après le passage des 23 candidats et tenant compte des critères de notation, huit (08) jeunes gens ont pu tirer leurs épingles du jeu. Il s’agit de Saara A.E. Houansou 1ère avec 17/20 comme moyenne ; Jérémie Adjaho et Aurelle Faro ex aequo, donc respectivement 2ème et 3ème avec 16.33/20 ; Venceslas Djidjoho Ahlonsou 4ème avec 15/20 ; Winner Sènan, Francis Judes Ballo et Victoire E. Salami ex aequo avec 14.66/20 donc 5ème, 6ème et 7ème et enfin Christian Aoutchémè 8ème avec 14.33/20. C’est la preuve que les jeunes gens avaient vraiment du potentiel et des atouts à faire valoir dans la musique. A ce stade aussi, il faut saluer le travail impeccable abattu par le jury qui a su apprécier chacun d’eux à sa juste valeur.

Le plus dur commence pour ces jeunes qui entrent officiellement par la grande porte dans un cycle de formation dans cette grande école de musique qu’est Bénin Révélation Stars. En outre et comme il est de coutume sur BRS, une liste des cinq jeunes qui ont totalisé la même moyenne de 14/20 constitue la liste d’attente de laquelle seront tirés des remplaçants aux éventuels désistements. Il faut signaler que les 15 autres jeunes qui ont été recalés, n’ont rien perdu en prenant part au casting, car le Professeur Simon T. Dédji offre à chacun d’eux, 10 heures de cours en techniques vocales dans son Institut, l’Institut Régional de Musique et de Chant Choral (IRMCC).

Le rendez-vous est donc pris pour le 29 Août, le 26 septembre et le 31 Octobre pour s’en convaincre de ce que ces jeunes ont retenu de la formation qu’ils vont recevoir pendant plus de deux mois.

Patrick Hervé YOBODE

Album photos des 8 candidats retenus

 
Aurelle

Christian

Judes

Jérémie

Saara

Winner

Djidjoho

Espérancia