mercredi 29 avril 2015

Formation dans la spiritualité

Plusieurs centaines de personnes sur la série de formations de Rabbi Avocan

Le samedi 25 avril dernier, Rabbi Armand Avocan et son staff lançaient la série de formations en spiritualité édition 2015. Cette formation qui se déroulera chaque dernier samedi de chaque moi jusqu’au dernier samedi du mois d’Octobre, permettra aux participants de cerner tous les contours de la spiritualité et de pouvoir avoir les armes nécessaires pour s’immuniser contre les forces du mal. La première étape se déroulait à Akpakpa Centre derrière son ancien siège.

Rabbi Avocan

C’est parti pour une série de sept (07) séances de formations autour des thèmes ayant trait à la spiritualité. Comme il est de coutume pour le maître spirituel, le pasteur, le kabbaliste et pionnier des spirituels au Bénin, 2015 n’échappera pas à sa formation annuelle en spiritualité. C’est donc pour cette raison qu’il a lancé le samedi dernier avec le sous-thème des maladies récurrentes et qui peuvent se guérir avec des éléments que nous côtoyons tous les jours. D’entrée, c’est sa trouvaille, le Cahier de vie qui a été détaillé dans ses moindres points d’ombre, pour permettre aux béninois de savoir qu’à base de ce Cahier de vie, des recettes peuvent être mises à contribution pour en finir avec nos maux quotidiens. Pour cette première journée, l’accent a été mis sur la thérapie, des maladies de tous les jours, à savoir : le paludisme, les maux de ventre, les maladies provoquées, les maux de tête chronique, les rhumatismes, la drépanocytose, les problèmes de foi, la stérilité, les tensions Hyper et Hypo, les Hémorroïdes externe et interne, le diabète, les maux de cœur, les problèmes liés à l’accouchement et à la conception, les envoutements, les contres sorciers, et pleins d’autres maladies de notre époque. Des recettes ont donc été données aux participants passionnés de la spiritualité pour eux-mêmes contrer les forces maléfiques et vaincre les maladies suscitées sans l’intervention de personne. Et pour leur permettre d’y arriver, ce sont des éléments que nous côtoyons tous les jours, l’oignon, l’aile, le citron, le miel, l’huile d’olive, le beurre de karité, le gingembre, etc. Les compositions, Rabbi Avocan n’a pas omis de les données aussi. Pleins d’autres recettes sur les plantes, les racines des plantes, les feuilles, les écorces et autres n’ont pas été occultées. Rappelons déjà qu’à l’issue de cette série de formations, un examen sera passé et les trois premiers auront respectivement : une moto Djènannan, une télévision écran plasma et une tablette Android. Les 10 autres seront soit au Togo ou au Ghana pour d’autres séries de formations toujours dans la spiritualité.  

Patrick Hervé YOBODE

mercredi 22 avril 2015

Festival international de musique du Bénin

Cotonou, Bohicon et Parakou au cœur de l’acte 1

Cinq jours de célébration de la musique pour donner de la visibilité et mettre sur orbite le patrimoine culturel musical du Bénin en Afrique et dans le monde. Et l’événement qui se permet de placer le Bénin au cœur d’une manifestation culturelle d’envergure internationale, n’est autre que le festival international de musique du Bénin (Fimub). Pensé et conçu par des professionnels du domaine, c’est un festival qui embrase le pays afin de redorer le blason de la musique à travers sa promotion et sa diffusion sur le plan international. C’est du 29 avril au 03 mai 2015.


Cotonou, Bohicon et Parakou, voilà les trois villes du Bénin retenues pour abriter les manifestations entrant dans le cadre de la première édition du festival international de musique du Bénin. Malgré les appels au report de l’événement et la réticence de certains acteurs culturels, sur sa tenue, parce qu’ils jugeaient que c’est précipité, le Fimub 2015 aura bel et bien lieu. Cinq jour d’activités, pour permettre à la musique béninoise de retrouver ses lettres de noblesse. Assurer sa promotion à travers sa diffusion et la mettre sur orbite. Cinq jours faits de rencontres professionnelles, une foire aux disques, une exposition des instruments traditionnels de musique du Bénin, des concerts, des animations, un show musical jamais vu au Bénin. Voilà le contenu de la première édition de ce festival qui se veut le carrefour des musiques d’Afrique. Pour cette édition qui s’installe au cœur de la ville de Cotonou au quartier Sainte Cécile (carrefour), acceuillera les meilleurs créations et les meilleurs artistes. D’autres lieux comme la maison du peuple d’Agla, la place Sètondji de Bohicon et la place Bio Guèra de Parakou, vibreront aussi aux sons et aux couleurs du Fimub 2015. Selon le directeur Exécutif du Fimub, Richmir Totah, cette première édition se déroulera autour du thème : « Les industries culturelles musicales, levier de croissance économique au Bénin ». ce thème sera même au cœur d’une communication que donnera dans le cadre du festival, le professeur Bienvenu Koudjo du Bénin.
Il faut signaler que d’autres sous-thèmes seront développés  par Pendra Safouane du Sénégal, Hugues Ondaye du Congo, etc. Faisant siens les objectifs, qui se résument à la création d’un évènement qui rassemble les meilleures créations musicales nationales et internationales, permettre au Bénin de devenir le plus grand marché de la musique en Afrique,  aller à la conquête du monde musical avec des créations contemporaines, la mise en place des conditions nécessaires pour l’internationalisation de l’art et de la musique béninoise, la création d’une synergie entre le secteur musical et l’industrie du tourisme constituent d’autres priorités que s’est assigné ce festival qui se déploiera d’ici une semaines. Pour se faire les pays comme le Nigeria,le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal, la Guinée, leTogo, etc. seront au Bénin à travers leurs vedettes qui sont respectivement : Isedale, Binta Torrodo, Awa Sissao, Bella Mondo, Dela Hayes, Calou D, Ba Sissoko, King Mensah, etc. Les principaux organisateurs que sont : Richmir Totah, directeur exécutif du Fimub, Marius Fagbédji Missinhoun, directeur artistique et Blaise Tchétchao, directeur du Fonds d’aide à la Culture (FAC), sont entrain de mettre les bouchées doubles, afin que vive la première édition du festival et que vive à jamais, le Fimub pour une musique béninoise qui s’impose sur le plan international.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 21 avril 2015

Les Coulisses du Showbiz à la découverte d’un jeune talent

Hintchévo ou l’autre Riss Cool

(Un produit Es La Hora Production de Alain Vigan)

Depuis la disparition tragique de Riss Cool, plusieurs jeunes artistes se sont révélés au public voulant tous faire comme lui. Dans nos recherches, votre Rubrique Les Coulisses du Showbiz est allée dénicher la perle rare. Celui-là même qui dans la voix n’a rien de son aîné, mais on aurait dit que Riss Cool lui avait laissé ses textes avant son départ pour l’au-delà. Appréciation.

Présentes-toi aux lecteurs de notre journal ?

Bonjour, je suis Géovanie Hintchévo Avahoundjè.  Je suis béninois originaire d’Agonlin Lan’ta. J’ai 23 ans, je suis célibataire sans enfant. Je suis artiste chanteur compositeur.

Ceux qui te connaissent t’attendaient partout sauf dans le monde artistique et dans la musique, 
pourquoi vouloir embrasser une carrière artistique ?

Je ne saurai vous donner une réponse très exacte. D’autres vous diront que c’est le destin, mais quand moi-même je fais le fil back sur mon, vécu, je peux vous dire que je suis un enfant qui avait l’art dans le sang. D’abord, je suis très curieux et j’aime beaucoup m’entretenir avec les gens. Ensuite, je suis un interprète, mais très rare sur la scène. A l’écoute d’une mélodie qui m’intéresse, je répète toujours. Enfin, il faut dire que j’ai toujours aimé me faire remarquer partout où je passe à travers ma façon de m’habiller et parfois ma manière de réagir en classe, entre mes camarades ou en famille. Donc au vu de tout cela, on peut retenir que mon arrivée dans le monde artistique était un don caché en moi, que j’ai essayé de développer.

Hintchévo ou l'autre Riss Cool

Quelles ont été tes motivations et comment l’entrée dans le monde musical, s’est-elle opérée ?

Les motifs sont simples. En effet, tout est partie d’un choc que j’ai reçu après la disparition d’un célèbre artiste de notre pays. L’impressionnante foule qui l’avait accompagné à sa dernière demeure, les plaintes quotidiennes de ses fans, dont j’en fais d’ailleurs partie, sont entre autres les raisons qui ont réveillé en moi le talent et le potentiel qui y sommeillait. Pour moi cet homme était un exemple à suivre, afin que le jour où je ne serai plus là, les peuples me pleurent aussi.  Que faut-il donc faire pour réaliser cet immense rêve ? Il fallait emboiter les pas à l’illustre disparu. C’est ainsi que dix après son décès, le 1er avril 2013, de retour d’un voyage sur Bohicon, l’inspiration de chanter m’est venue pour la première fois. C’était à hauteur de Zangnannando, un village d’Agonlin. J’ai alors ruminé des mots intérieurement et une fois à destination, j’ai enregistré tout sur mon portable.  Tous ceux qui ont écouté ont apprécié, seulement je n’ai pas une belle voix, mais quelque chose que je ne maîtrisais pas me poussait à multiplier les compositions. La même chose me donnait l’assurance que tant que je serai inspiré, ma voix finirait par s’améliorer. C’est ainsi qu’en juin 2013, avec les soutiens moraux et financiers de certains proches, avec mes frais d’allocation puisque secouru au Bac, j’ai enregistré mon premier morceau intitulé ‘’Wèkèminho’’ au studio Toréci Record. Le second a été réalisé avec l’aide du grand frère Eusèbe Asségué, qui m’a conduit au studio La Volonté de Dieu. C’était un son qui rendait hommage au regretté artiste dont je parlais. Avec ses deux titres, j’ai commencé par faire des animations et ses sorties m’ont permis d’engranger des sous pour la réalisation d’un troisième morceau ‘’Tout le monde se cherche’’.

Tu as un clip qui tourne en boucle actuellement sur les chaînes de télévision, tu y véhicules des messages qui retiennent l’attention. Tu nous avais fredonné d’autres textes aussi poignants et qui sont d’une profondeur inouïe, dit d’où tires-tu tes inspirations ?

Mes inspirations n’ont pas une source différente que celles de mes aînés. Comme eux en particulier mon idole dont je parlais, je puise mes inspirations des réalités quotidiennes de l’homme que nous sommes. Parfois, je parle de ce qui m’arrive, de ce qui arrive aux autres ou de ce qui peut arriver un jour.

Ceux qui n’écoutent pas la voix mais le contenu de tes textes, diront que tu es le fils spirituel de Riss Cool, qu’en dis-tu ?

Depuis le début de cette interview, j’ai évité d’appeler ce nom Riss Cool. Cet artiste est en réalité mon idole. Il est ma raison d’être chanteur aujourd’hui. Pour honorer sa mémoire, j’ai décidé de lui emboiter les pas en l’imitant, non pas dans la voix, mais dans les messages qu’il véhiculait de son vivant. Alors ceux qui diront que je suis son fils spirituel en se basant sur mes textes, n’auront peut-être pas tord.

Pourquoi Hintchévo ?
Hintchévo

Hintchévo est en faite le prénom africain que mon père m’avait donné à ma naissance, après 35 ans de vie sans le moindre enfant. Il était traité de tous les noms, quand un jour il connut ma mère qui a fini par concevoir un enfant de lui. Mais les médisances de ses proches persistaient jusqu’au jour de l’accouchement, où il courut de l’hôpital et alla s’étendre dans la rue en s’écriant ‘’Hintchévo’’ ce qui signifie en langue Fon, ‘’ma honte est terminée’’, ‘’les médisances et calomnies sont finies’’. Et dites-vous que je lui ressemble comme une seule goute d’eau. J’ai donc choisi ce nom d’artiste parce qu’il retrace un passé douloureux de mon père.

Tu es le produit d’une maison qui dans quelques années deviendra un Label, Es La Hora ; comment s’était tissée cette relation ?

C’est une relation qui a vu le jour le 14 février à l’Hôtel Hounzampie situé à Akpakpa. J’étais pas la grâce de Dieu dans cette Hôtel pour prester comme la grand sœur Pélagie la Vibreuse. Après mon forfait, l’audace m’a poussé à demander audience auprès du Pdg de l’Hôtel, ce qui m’a été accordé. C’est alors qu’il me demanda en présence du staff de Pélagie la Vibreuse dont notamment le Pdg de Es La Hora, M. Alain Vigan de lui fredonner quelque chose.  Ce que j’ai fait et que tout le monde a apprécié. Nous avions donc échangé les contacts et deux mois plus tard, le 24 avril 2014, le Pdg de Es La Hora, m’a appelé et voilà où nous en sommes aujourd’hui.

Selon toi, Es La Hora pourrait-elle devenir une grosse entreprise culturelle ?

La plus grande ambition de toute entreprise est d’émerger, alors pourquoi Es La Hora ne grandirait-elle pas un jour ? En tout cas je crois en la détermination folle des hommes qui conduisent cette maison. Leur ambition est de sortir contre vents et marrées notre musique et notre culture de l’ornière.

Quand est-ce que le public pourra s’attendre à ton premier opus ?

Je ne peux vous dire avec précision une date de sortie de mon premier album. Mais ce que je sais c’est que si Dieu le veux, ce sera pour bientôt. En tout cas mon producteur et manager, M. Alain Vigan s’affaire et c’est à lui qu’il revient de préciser la date de parution de mon premier livre sonore.

Ton mot de fin ?

Je remercie Dieu, je salue la mémoire de Riss Cool, tout le staff de Es La Hora en particulier mon tonton Alain Vigan, la généreuse grand sœur Pélagie la Vibreuse, Fifi Fender, Zebdo Papi Aza-Cool et toute la presse béninoise.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE  







lundi 13 avril 2015

FITHELYCOB 2015

L’événement a vécu

(Romaric Ouitona assure et rassure Tony Yambodè de la confiance placée en lui)

Le Bénin et la commune d’Abomey-Calavi ont vécu trois jours d’intenses émotions, transmises par des scolaires, amoureux du 4ème art. Le théâtre scolaire avait donc droit de citer, aux travers du plus vieil festival de théâtre scolaire du Bénin, le festival international itinérant de théâtre des lycées et collèges du Bénin Fithelycob. Tony Yambodè qui pendant 11 années aura conduit les destinées de ce festival, a passé la main à un jeune dynamique. C’est donc sous la direction de Romaric Ouitona que la 12ème édition a eu lieu, avec en toile de fond des lycéens et collèges de talents qui ont émerveillé le public. C’était à l’espace Mayton de Zogbadjè.

Les élèves du Lycée Toffa 1er, dans un conte théatralisé

Une dizaine de lycées et collèges venus de Porto-Novo et de Cotonou et deux troupes para scolaire, voilà le nombre de troupes théâtrales qui ont tenu en haleine le public pendant trois jours à l’Espace Mayton de Zogbadjè. Les festivaliers sont venus des Ceg Avrankou, Agbokou, Davié, Malanhoui l’Unité, les Cocotiers, des lycées Béhanzin et Toffa 1er et des troupes Tambour d’Afrique et Espace Mayton. Ensemble, ils ont donné du spectacle et assuré. On ne dirait pas que ce sont des jeunes scolaires, mais l’ont se croirait plutôt dans l’arène des grands, des ogres de la comédie et du monde théâtral. Une douzième édition du festival international itinérant de théâtre des lycées et collèges du Bénin, (Fithelycob) qui cette année a connu des spectacles de taille avec des acteurs qui ont largement dépassé les pré requis du théâtre et qui ont un talent pur. Cela fait en effet, douze ans que le Fithelycob est au service de la promotion du théâtre en milieu scolaire au Benin. Son promoteur et le comité d’organisation ont la vision de contribuer quantitativement et qualitativement à l’épanouissement des apprenants pour des lendemains meilleurs pour le 4ème art béninois. Le festival a été initié pour combler un vide en la matière. Sachant que nos lycées et collèges constituent des viviers de talents incommensurables en matière de théâtre, Tony Yambodè avait eu la généreuse idée de permettre à ses jeunes frères et sœurs scolaires de s’exprimer, de donner corps à leurs ambitions artistiques, de faire éclore le talent et le génie qui sommeillent en eux. C’était en 2004 que commença l’aventure.
Saïdath Houéto élève du Ceg Agbokou, dans Louise d'Akotomey

Les spectacles de la 12ème édition

Pour cet acte 12, les spectacles présentés, sont tirés des œuvres de grands auteurs béninois, tels : le Professeur Appolinaire Agbazaou, dans ‘’la Bataille du Trône’’ ; Anirelle Ahouantchéssou avec ‘’La Succession’’ ; Ousmane Alédji avec ‘’Le fleuve du sang innocent’’ ; ainsi que des créations collectives et de jeunes auteurs de talents. C’est dire que la 12ème édition a vécu des moments d’intenses émotions. Entre autres spectacles, le public a eu droit à : ’’ la bataille du trône’’ qui a apposé le père tyran à son fils qui se réclame du monde moderne est présentée par le CEG1 Avrankou. Ensuite, ’’la succession’’ présentée par le Lycée BEHANZIN, a conduis le public dans l’univers belliqueux qui règne entre la jeune Soussouni et son jeune frère à la suite de la mort de leur père. A travers la pièce ’’ Au prix de l’amour’’, les élèves du Ceg les cocotiers ont dénoncé avec une douce ironie la perversité de certaines familles à détruire la vie amoureuse de leurs enfants sous prétexte que tel est de telle religion ou de telle classe sociale. Ou encore ‘’Le fleuve du sang innocent’’ qui parle de la condamnation d’un journaliste écrivain qui dénonce les meurtres commis par le groupe islamiste armé et qui pour finir s’est fait capturé par ces terroristes. Allaient-ils le laisser en vie ou le tuer ?
Les festivaliers formés aux lexiques dramatiques
Le spectacle ‘’Depuis quand les cauris parlent-ils ?’’, du Ceg Malanhoui, nous transporte dans l’univers de la tyrannie entre les partisans de la tradition africaine et ceux de la pratique du christianisme, où Esther s’oppose farouchement à Dah Akpémiakou, le chef de la collectivité et les siens qui pensent que la mort de sa mère est due au mécontentement des dieux. Autant de spectacles qui ont retenu l’attention du public composé de toutes les couches de la société. A la suite des spectacles, des festivaliers ont eu droit à des ateliers d’échanges avec des personnes ressources du monde théâtral.

Romaric Ouitona comble les attentes de Tony Yambodè

Il est jeune, pas encore le quart de siècle mais doté d’un talent incommensurable dans plusieurs domaines des arts et de la culture. Révélé au public par l’entremise du Festival itinérant des lycées et collèges de Porto-Novo, nom que portait jadis le Fithelycob ; il aura pendant dix ans conduit les destinée de la section théâtre du Ceg Davié, avant de passer le relaie après son baccalauréat. Toujours à cause de son talent et son savoir en la matière, Tony Yambodè qui l’avait suivi de près en tant que festivalier, lui fait appel. C’est ainsi que pendant plusieurs années il sera aux côtés du très futé Tony, pour s’aguerrir, maitriser les rouages de la conduite d’un festival d’envergure comme le Fithelycob.
Romaric Ouitona, Directeur du Fithelycob
Et lorsque son mentor a jugé qu’il était venu à maturité, qu’il est fin prêt, il lui à passer le flambeau sans tambour ni trompette, faisant confiance en lui et en sa dextérité. Et c’est avec professionnalisme que Romaric Ouitona a organisé et tenu la 12ème édition du festival. Ce faisant, il assure et rassure celui qui lui a tant fait confiance. Tony Yambodè quant à lui peut même aller passer des vacances en Mongolie ou aller faire des affaires en Hollande, son festival est en de très bonnes mains. Avec Fithelycob le meilleur reste à venir.


Patrick Hervé YOBODE

Remise des prix aux lauréats de BRS 2014

Bénédicte Aho rentre avec sa moto, mais avant elle offre au public son single

(Les inscriptions se poursuivent jusqu’au 11 juin 2015.)

C’est devant une foule massive composée de parents, amis, encadreurs et des amoureux de la musique venus de toutes parts, que les lauréats de la deuxième édition de Bénin Révélation Stars ont reçu leur prix. Ayant été les meilleurs de 2014, le comité d’organisation amené par Tony Yambodè,  promoteur de cette compétition qui détecte les talents cachés et les génies qui sommeillent en nos jeunes gens, se devait de remettre leurs prix et lancer officiellement l’édition 2015.
Les lauréats avec le promoteur Tony Yambodè
Ce fut chose faite ce samedi 11 avril 2015 à l’espace Mayton de Zogbadjè. Sous fond d’un mini concert, Bénédicte Jésukpégo Aho, Varence Dotou, Corneille Sogbossi retrouvaient leur ainé dans la compétition, Carlos Dégbé lauréat de Bénin Révélation Stars 2013. Ils ont émerveillé le public et c’est sans aucune hésitation que des applaudissements, des cris de joies et de satisfactions fusaient de toutes parts. Les béninoises et béninois, présents comme un seul homme, se levaient pour les encourager. Des billets de banque pleuvaient sur leurs fronts. Prouvant justement qu’ils ont su acquérir des connaissances en matière de musique et que Bénin Révélation Stars, n’est pas un creuset où les jeunes viennent s’amuser, mais plutôt un espace sérieux qui rêve d’un Bénin musicalement compétitif, et qui donne le meilleur aux jeunes qui depuis quelques années déjà viennent sur cette compétition. Pour finir en beauté cette 2ème édition et lancer celle de 2015, Varence Dotou, 3ème de l’année passée est repartie avec une télévision écran plasma. Corneille Sogbossi 2ème s’en va avec une télévision écran plasma avec une enveloppe financière tandis que Bénédicte Aho, lauréate de 2014, rentre avec une moto dame Djènannan et son single audio dans son sac. Pour l’heure, il convient de rappeler que les inscriptions se poursuivent jusqu’au 11 juin 2015.


Patrick Hervé YOBODE

jeudi 9 avril 2015

Grandir par la spiritualité

Rabbi Armand Avocan lance ses formations 2015, le 25 avril

Dans la vie et surtout avec nos conditions d’hommes, nous rencontrons souvent des problèmes de tous ordres. L’ignorance ou la méconnaissance de soi en sont pour beaucoup dans les soucis de tous les jours. Combien ne sont-ils pas ceux là qui crient à longueur de journées, leur ras-le-bol de la vie. Ils sont des centaines de milliers qui sont à la recherche du bien être et du mieux être. Combien qui par ignorance sont livrés aux esprits maléfiques. Hors Dieu, en créant son monde avait tout prévu pour nous. L’homme n’est pas né pour souffrir, seulement l’homme constitue pour l’homme un loup vorace, qui tout le  temps  attend la moindre occasion pour nuire à son prochain.
Le Consultant spirituel, Pasteur et Kabbaliste Rabbi Armand Avocan
C’est donc ce qui justifie les courses effrénées pour se maintenir en vie, que l’on observe aujourd’hui partout. Le même facteur fait que de nos jours, les églises évangéliques pullulent les rues partout dans le monde, mais sans toutefois atténuer le mal. Par contre, le moyen le plus rapide et le plus facile, pour être en paix est à la portée de tout le monde. Il s’agit de la connaissance de soi, l’élévation spirituelle, cherché à connaitre la nature et ses principes. Bref la spiritualité. L’élévation spirituelle est donc une chose inestimable dans la vie de chacun de nous. Grandir dans la spiritualité, c'est chercher sa voix, c'est chercher à atteindre la perfection donc, Dieu le créateur sous toutes ses formes. C’est donc à cela que s’attelle depuis plusieurs années le Consultant spirituel, Pasteur, Kabbaliste Rabbi Armand Avocan, qui entre Lomé au Togo et son pays le Bénin forme des milliers de personnes chaque année. Son Centre de Connaissances Spirituelles Jéhovah est Ta Réponse, lance donc les formations 2015, qui prennent leur envol ce 25 avril. Ce sera derrière son siège à Akpakpa. En prélude à tout ceci, il lance aussi ses passages sur les antennes des radios et télévisions du Bénin, pour donner des recettes qui vous aideront à vous prémunir contre l’ennemie. Car Sur ces émissions plusieurs connaissances spirituelles utilisées par les rois David et Salomon vous seront livrés gratuitement.

Voici les programmes des Emissions:

ORTB Lundi 13 Avril 2015 a 1h 00 du matin
Lundi 20 Avril 2015 a 1h 00 du matin
ATLANTIQUE FM Mercredi 08 Avril 2015 a 21h 00
Jeudi 16 Avril 2015 a 21h 00
Mercredi 22 Avril 2015 a 21h 00
Jeudi 23 Avril 2015 a 21h 00


Patrick Hervé YOBODE

mercredi 8 avril 2015

Point de presse du Pontife du Vodoun au Bénin



Daagbo Hounon Doudédji Alomonnonwlizo sort de son mutisme après sa supposée mort

La nouvelle s’était répandue comme une trainée de poudre, au cours de cette journée du lundi 23 mars 2015, faisant état de ce que Sa Majesté le Pontife du Vodoun, Daagbo Hounon Doudédji Alomonnonwlizo Azikpégowassin, serait passé de vie à trépas. Plusieurs têtes couronnées, des journalistes, des praticiens de la médecine traditionnelle et acteurs du monde endogène et même les populations, ont été alimentés depuis lors par dame rumeur. Du coup ses détracteurs et ennemis, qui ne voient pas d’un bon œil ses nobles actions qu’il déploie sur le terrain et partout au Bénin, ont saisi cette vilaine balle au bond. Ils ont préféré raconter des stupidités et alimenter une fausse rumeur, pour peut être, pensaient-ils nuire au Pontife. Pendant plus de deux semaines donc les fausses informations sur l’état de santé de Sa Majesté Daagbo Hounon Doudédji Alomonnonwlizo Azikpégowassin, ont été truquées et vidées de tout sens.
Le Pontife du Vodoun bien vivant
L’intéressé qui obnubilé par le travail bien fait et qui tient coûte que coûte à bien accomplir la mission que lui a assignée ses ancêtres, et qui ne se donne point de repos, avait juste une légère crise de paludisme. Dans son entêtement à toujours aller au front, il s’était vu contraint au repos par sa femme, la reine Doudédji qui pour lui permettre de bien se reposer avait éteint tous ses téléphones portables. C’est donc le repos coupable de ce lundi 23 mars qui a suscité toutes les rumeurs jusque là. Mais le Pontife, vivant toujours et en pleine fort comme un baobab, a voulu couper court aux folles rumeurs qui circulaient depuis. C’est donc pour cela qu’il a tenu à son Temple, au quartier Zogbohouè à Cotonou, un point de presse pour dire qu’il est bien vivant. Il a éclairci les uns et les autres sur le fait et a remercié les jaloux pour la publicité, même si c’était une mauvaise publicité.

Patrick Hervé YOBODE

Rencontre avec Romaric Ouitona, directeur du Fithelycob



‘’Nous célébrons encore le théâtre scolaire du 10 au 12 avril prochains’’

Le plus grand festival de théâtre scolaire au Bénin prend son envol. A quelques jours de son démarrage, nous avons approché le comité d’organisation, pour en savoir plus sur sa tenue. C’est tout naturellement le tout nouveau directeur nommé par le promoteur Tony Yambodè, Romaric Ouitona qui s’est prêté à nos questions. Voici ce que nous a livré, ce jeune et dynamique acteur culturel auquel Tony Yambodè a fait confiance.
 
Nos lecteurs ont envie de mieux te connaitre ?

Je m'appelle Romaric Ouitona, âgé de 21 ans. Je suis un Acteur culturel, et à la base un Artiste Comédien-Poète.

Tu as déjà vécu plusieurs événements et pas des moindres, au cours de ta jeune carrière artistique, et si on revenait sur ton parcours dans les arcanes de la culture?

J'ai rencontré le théâtre à 11 ans et je me suis fiancé à la poésie deux ans plus tard. J'ai dirigé pendant 4 ans la section théâtrale du CEG Davié à Porto-Novo où j'ai eu mon Baccalauréat. J'ai participé à plusieurs événements culturels, le Fitheb en 2009, plusieurs éditions de Fithelycob et beaucoup d'autres événements. J'ai été Lauréat à plusieurs concours au plan national et International, dont le Prix de la Fondation Bill Gates à l'occasion de la 3ème Conférence internationale de la Planification familiale en Éthiopie au siège de l'UA. Je suis aujourd'hui Président de l'Association culturelle "Rayons des Initiatives Culturelles, Musicales et des Arts Oraux" (Ricmao Asso). J'ai commencé depuis bientôt six ans à faire la Promotion du Concours de Déclamation Poétique Codep avant d'être tout récemment nommé Directeur du Fithelycob par son Promoteur M. Tony Yambodè à qui je témoigne toute ma reconnaissance.

Désormais tu es appelé à conduire les destinées du plus vieil festival de Théâtre scolaire au Bénin, Fithélycob. Comment en est-on arrivé là ?

J'étais jadis festivalier de ce grand événement qui offre aux jeunes scolaires l'opportunité de s'exprimer et de découvrir tout le potentiel artistique enfoui en eux. Alors après mon baccalauréat et une fois à sur le campus d'Abomey-calavi M. Tony Yambodè m'a reconnu en tant qu'ancien et remarquable festivalier du Fithelycob, et m'a proposé de collaborer avec lui. C'est ainsi que j'ai commencé par travailler avec ce dernier jusqu'à devenir aujourd'hui le Directeur du Fithelycob.
 
Romaric Ouitona et Tony Yambodè, ils assurent un avenir meilleur au théâtre béninois de demain
Nous célébrons cette année la 12ème édition du festival International Itinérant de théâtre des lycées et collèges du Bénin, quelles sont les dates et quelle en sera la programmation ?

C'est du 10 au 12 Avril 2015 à l'Espace Mayton. La programmation est publiée avec les résumés de spectacles, elle sera disponible pour la presse, lors du lancement de la 12ème édition du festival.
Quels sont les lycées et collèges qui prennent part à l’édition 2015 ?
CEG Davié, Agbokou, Avrankou, Malanhoui, Cocotiers, Unité, Lycée Toffa 1er, Lycée Béhanzin, et 2 autres troupes parascolaires: Tambours d'Afrique et la troupe Mayton.

Tu as déjà fait le tour de ces lycées et collèges, donc tu as certainement vu des spectacles lors des répétitions. Peux-tu nous dire déjà ce qui a retenu ton attention ?

Ce qui a marqué mon attention est que malgré la baisse du suivi des activités culturelles, une relève de qualité est toujours possible car les jeunes scolaires se donnent de plus en plus à l'art théâtral. Toutefois souffrons reconnaître que tous ne bénéficient pas du soutien des parents et quelques fois des autorités d'établissements.

Les initiatives culturelles ne reçoivent plus de soutiens, est-ce que Fithélycob cette année a pu avoir quelques sponsors et partenaires?

À cet effet, nous avons reçu des promesses de part et d'autres comme c'est le cas au niveau du Ministère de la culture.

Quels sont les lieux de spectacles et quelles sont les villes retenues ?

Calavi à l'Espace Mayton.

Quelques personnes à saluer ?

Nous tenons en premier lieu à saluer M. Tony Yambodè pour son dévouement à la promotion de la culture au Bénin. Je remercie également, M. Prosper Eguédji qui a accepté d'être le Parrain de cette édition et ainsi qu'à mon collaborateur Jonas Kindafodji et toutes les autres personnes qui de près et de loin nous ont aidé dans l'organisation de cette 12ème édition.

Ton mot de fin ?

Toutes mes félicitations et tous mes encouragements à tous les festivaliers, merci à leurs différents encadreurs. Nous attendons tous pour venir partager ces moments forts et célébrer ensemble avec nous l'Art théâtral en milieu scolaire. Vive Fithelycob 2015.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

lundi 6 avril 2015

Cérémonie de lavement de pieds à ses semblables Rabbi Tan se fait petit

Rabbi Tan montre le chemin de l’humilité et de l’amour du prochain

Le jeudi 02 avril se déroulait un rituel de taille dans l’enceinte de l’école primaire publique de Mènontin Nord. Il s’agissait du rituel de lavement de pieds que Rabbi Tan fait chaque année. Il y a convié ses frères et sœurs encore une fois pour subir ce rituel instauré par Jésus Christ pour donner l’exemple du vrai amour du prochain. Ce rituel que beaucoup oublient de nos jours tient toute la place qui est le sien dans l’entendement de certains grands maîtres d’esprits. C’est le cas de Rabbi Tan Maître d’esprits et grand Visionnaire et astrologue béninois. Pour l’occasion, la cour de l’école était noire de monde.
L'arrivée de Rabbi Tan

Se faire petit au service des autres malgré toute sa grandeur et son influence. Mettre l’amour du prochain avant de tout et après tout. Tel était le grand enseignement de Christ Jésus. En initiant le rituel du lavement des pieds à ses disciples, il s’était fait petit lui le Messie, la Parole de Dieu qui s’est fait chair pour le salut du monde. Il donnait par ce rituel un exemple de rabaissement de soi aux hommes qui ne pensent qu’à leur propre éclosion et expansion, piétinant les autres sans cesse. Un rituel dont les hommes quelques soit leur rend devraient se souvenir en tout temps, mais qui est tombé carrément dans l’oubli. Ce même rituel rappelle à l’Homme, sa condition de mortel, de passager sur terre, et qui se doit de cultiver l’humilité. Mais c’est le contraire qui à pris le dessus sur ce qui devait être la norme. Heureusement, des hommes ont compris le sens de ce grand rituel du Christ et en mesurent également la portée. C’est donc Rabbi Tan, grand maître spirituel, visionnaire et astrologue, homme de foi qui a eu l’idée de restaurer ce grand rituel de Jésus Christ. Le jeudi 02 avril 2015, le jeudi saint donc, Rabbi Tan s’était fait petit comme le Christ malgré tout son savoir pour montrer aux foules le sens du lavement des pieds. En se rabaissant à l’image du Christ, il a lavé les pieds à plusieurs centaines de gens qui ont fait confiance en lui et ont cru en ce qu’il fait. Estimées à plus d’un millier de personnes, ils étaient venus de partout pour subir ce cérémonial qui visiblement pour eux était vraiment bénéfique. 
Ce faisant, Rabbi Tan leur rappel l’enseignement du Christ et les ramène à la réalité de l’amour de son prochain, de l’humilité, du sens de la vie et de la mort. Après avoir lui-même lavé les pieds à deux de ses collaborateurs, dont une femme et un homme, il leur conféra les pouvoirs d’accomplir ce rituel pour les foules qui accroissaient. Lui-même s’occupait alors de passer sur les pieds de ses compatriotes, une huile d’onction, pour les purifier et les immuniser contre les envoutements de toutes sortes. Il les convie à vivre les uns pour les autres afin que notre monde réside dans la paix. Sur place plusieurs produits de Rabbi Tan qui ont fait leur preuve dans le bien-être des populations ont été vendus. Démarrée dans les environs de 17 heures cette cérémonie, marquée de lavement de pieds et de passage de l’huile sainte a pris fin tardivement dans la nuit. Les gens étaient très émus du geste de Rabbi Tan qui leur a rappelé qu’ils doivent se faire petits pour se mettre au service des autres.


Patrick Hervé YOBODE