dimanche 29 juin 2014

Décès de l'artiste Oket Baya

Encore un artiste de talent qui s’en va dans le dénuement total


C’en  est définitivement fini pour Oket Baya. L’artiste de la musique béninoise dotée d’un talent hors du commun s’en est allée. Elle a rendu l’âme le mercredi 25 juin 2014 à la clinique O’Cles sise au quartier Vodjè à Cotonou des suites d’une crise. Des sources proches de son médecin traitant, elle souffrait d’au moins 4 maladies cruelles qui ont fini par avoir raison d’elle. Sauf qu’après cette énième mort dans le rang des artistes, il y a toujours que personne n’ose parler pour dire la vérité.
La regrettée Oket Baya

De son vrai nom, Catherine Tokpo, Oket Baya est allée rejoindre ces ancêtres dans l’au-delà. Une mort subite et tragique a eu raison d’elle dans l’après midi de ce mercredi 25 juin 2014 à la clinique O’Cles. Encore un artiste qui passe de vie à trépas et qui vient alourdir la liste de ces hommes et femmes de culture, ces philosophes et donneurs de leçons à la société qui depuis janvier 2013, sont mort dans une pauvreté qui ne dit pas son nom. Selon son médecin soignant, docteur Daniel Tchibozo, Oket Baya souffrait de 4 maladies, dont la Drépanocytose, de l’Hépatite, de l’insuffisance rénale et de l’anémie. Une association de 4 pathologies qui ne lui a pas fait de cadeaux. Une mort qui parait bien surprenante car aux dires de certains de ses pairs, elle allait bien et avait même donné une superbe prestation le 21 juin à l’occasion de la fête de la musique. Sa famille, ses amis artistes dépités et bouleversés, confient ne pas comprendre le sort et cette mort qui venait de les frapper en plein cœur. Surtout, qu’Oket Baya s’apprêtait même  à lancer le 27 juillet prochain, son nouvel album avant que la mort vienne l’arracher à l’affection des siens, dans l’après-midi du mercredi passé.  Il faut dire que l’artiste est née le 23 mai 1963 à Bembèrèkè dans le septentrion. Mère de deux filles,   Oket Baya  a aujourd’hui à son compteur, plusieurs albums. Elle s’était révélée au public grâce à la  Salsa dont elle était une folle passionnée.

La comédie des attristés
(A quoi sert réellement le milliard culturel ?)
De janvier 2013 à ce mois de juin 2014, combien ne sont-ils pas ces artistes qui sont morts et qu’on a volontairement laissé périr face à des maux qui au 21ème siècle se combattent et qui sont vaincus ? Nous dirons-t-ils que ces par manque de moyens ? Ou que c’est parce qu’ils ne reconnaissent pas ceux-là en tant qu’acteurs culturels au Bénin ? En effet, plusieurs questions brûlent les lèvres lorsque de loin on assiste impuissant à ces décès perlés des artistes béninois. Faut-il forcément attendre le gouvernement pour décider d’une évacuation sanitaire d’un artiste souffrant et aux portes de la mort ? A quoi sert réellement le milliard culturel ? Si on ne peut pas le distribuer aux initiatives culturelles qui se tiennent ici, qu’on le mette alors à disposition et en temps réel pour des soins de qualité aux artistes lorsqu’ils tombent sous le coup de vilaines maladies. Alokè, Riss Cool, André de Berry Quénum, etc. etc. sont passés par là. Trop c’est trop. De combien avait besoin cette pauvre dame (Oket Baya) pour des soins de qualité, qui pouvaient lui permettre de vivre encore pendant des années et de contribuer à l’essor de la musique et de la culture béninoises. Seulement deux (02) millions de nos francs. Après leur accident de circulation (la dizaine d’artistes) à hauteur de Gbada le 7 janvier 2012, il avait été décelé à son niveau une tumeur et du sang qui coulait dans son cerveau. Ne sachant plus à quel saint se vouer, elle avait audacieusement pris la décision de se rendre de force chez le père de la Nation au Palais de la Marina. Mais comme une vermine elle aura été chassée, maltraitée et traitée de tous les noms, dans les instants qui ont suivis son acte courageux par ses pairs artistes, qui à sa mort viennent nous jouer la comédie des attristés.  Ça fait pitié.
Les cadres godillots du ministère de la culture ont encore du boulot
 
Richmir Totah Pdt Faaben et Blaise Tchétchao Dfac
Ils viendront chanter dans quelques jours, le requiem d’Oket Baya, à travers de fastidieuses cérémonies d’hommage et de décoration à titre posthume. Voilà tout ce qu’ils savent faire, les cadres sans cervelles du ministère de la culture de mon pays. Sur plus de la dizaine d’artistes décédés de janvier 2013 à ce jour, ils en sont pour beaucoup. Au lieu de prendre des décisions idoines dans les délais et pendant qu’il est encore temps, ils préfèrent laisser le pire arriver pour commencer par afficher des têtes d’affliger. Ceux-ci ne visant que leurs intérêts égoïstes et non avoués préfèrent se partager le butin qu’est le milliard culturel, avec des miettes aux artistes et aux promoteurs culturels, les vrais bénéficiaires de ce fonds. Il n’y qu’au Bénin qu’on peut se prêter à ce sale jeu dans l’impunité totale et sans être inquiété. Nous y reviendrons car il est temps de taper du poing sur la table, ceci pour dire tout haut, ce que tout le monde sais, mais pense tout bas.

A Richmir Totah, Jean-Pierre Hountin Kiki et autres

Jean-Pierre Hountin Kiki, Pdt ANCCTB

On ne le dira jamais assez. Les présidents d’associations d’artistes, le président de la Fédération des associations d’artistes (Faaben), Richmir Totah, le président de l’ANCCTB, Jean-Pierre Hountin Kiki, notamment et les autres, se doivent de se concerter. Il ne sert à rien de venir se lamenter devant micros, caméras et enregistreurs, à la mort d’un artiste. C’est affligeant de les voir jouer à ce spectacle désolant et d’une autre époque. Les choses ont considérablement évolué sous d’autres cieux. Les autres viennent prendre de l’exemple sur le Bénin dans tous les secteurs et nous dépassent quelques années plus tard. Allez aussi prendre de l’exemple de ce qui se fait de mieux dans le monde artistique dans la sous région, en Afrique entière et dans d’autres pays du monde et venez l’appliquer ici. Il faut que vous jouiez votre rôle de présidents. Pourquoi ne pas oser aller vers cette mutuelle entre artistes et acteurs culturels, qui pouvait en cas de besoin aider à sauver des vies et des talents que perde le Bénin ? Etes-vous tombés dans le panneau du mort né de Ramu ? Il urge que vous vous concertiez et que vous trouver des solutions à l’interne pour ne plus attendre ces manges mil de l’économie nationale, ces affamés de vautours qui n’ont aucune retenue et aucune décence face aux liasses de billets de banque craquants. Vous devez savoir que cela n’arrive pas qu’aux autres.

Quelques réactions prises sur le vif quelques minutes après l’annonce de la nouvelle  

Richmir Totah « Son décès m’a vraiment surpris »
« Oket n’était pas alitée au point de mourir comme ça. Depuis quelque mois, elle a commencé par mener ses activités, elle s’adonnait à sa carrière et avait des projets. Oket venait tout le temps à la Faaben pour suivre les cours de solfège avec un groupe de femmes. On ne peut pas dire que ce sont les séquelles de l’accident qu’elle a eu au même moment que les autres artistes en 2012 qui l’a conduit vers cette mort tragique. Oket était même sur scène, la semaine dernière lors des manifestations commémoratives de la fête de musique le 21 juin dernier. C’est triste qu’elle soit partie comme ça parce que c’est une dame qui se bat réellement. Le ministère de la Culture lui a apporté son aide et je pense que ce décès n’est pas lié à cet accident de circulation. C’est triste qu’elle soit partie comme ça ».

Castella Ayilo : « Elle était déjà décédée avant que je ne me rende sur les lieux »
« Nous faisons partie de la même amicale. Oket et moi. Elle ne se sentait pas bien. Oket s’est rendue dans une clinique dans la matinée du mercredi dernier pour se faire soigner parce qu’elle ne se sentait pas bien. La présidente de notre amicale m’a appelé pour que je puisse aller voir ce qui se passait réellement. Elle voulait avoir une idée de son état de santé et les conditions dans lesquelles elle était soignée. Mais avant que je ne me rende sur les lieux, elle était déjà décédée puisque l’ambulance se retournait déjà. C’était dans l’après-midi de ce mercredi. Que la terre lui soit légère ».

Amlot Nelly : « J’ai peur pour ma vie  »
« Vous venez de m’apprendre la nouvelle de son décès. Qu’est-ce qui s’est encore passé ? Oket paraissait en forme puisqu’elle avait commencé à faire des prestations. Je suis très attristée par son décès. On a eu cet accident ensemble. Mais par rapport à moi, elle se sortait déjà. Je ne sais pas ce qui lui est encore arrivé. Moi je suis encore là par la grâce de Dieu et je continue de solliciter l’aide du ministère pour mon évacuation sanitaire parce que j’ai peur pour ma vie. Que l’âme de ma consœur repose en paix. »

Patrick Hervé YOBODE



mercredi 25 juin 2014

CONAVAB INTER 2014 3ème petite finale

K. Dialo accède aux huitièmes de finale avec brio


Après les groupes A et B du département du Zou, c’était le tour du groupe C des départements du Mono-Couffo, d’entrer dans la danse pour le compte de la 17ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin. Pour le premier match de cette poule C, Freddy Tingo était aux prises avec J-P Jico. Suite à l’appel des auditeurs votants, c’était la satisfaction dans le camp de J-P Jico qui emportait le gain de la partie avec un score de 199 point contre seulement 54 pour Freddy Tingo son challenger. J-P Jico pouvait donc aller attendre aux portes de la petite finale de ce groupe, celui qui entre Claver Deldéo et K. Dialo devrait remporter le second match.  Le mardi à 08 heures 30 minutes, les auditeurs votants avaient pris le rendez-vous et l’explication entre les deux artistes pouvait commencer. Depuis le premier coup de fil jusqu’au dernier,  K. Dialo n’aura pas fait de cadeau à son vis-à-vis. Il a fait subir l’hécatombe à Claver Deldéo, par une victoire écrasante de 211 votants contre seulement 30 pour son challenger. Hier mercredi 25 juin 2014, avait eu lieu le face à face entre J-P Jico et K. Dialo.  Ces deux artistes qui ont remporté leur match de poule avec des scores sans appel, se devait de s’affronter pour envoyer en huitième de finale, le représentant du groupe C des départements du Mono-Couffo. L’explication était fascinante à suivre sur les antennes des radios partenaires. D’entrée, le jeu était fait et chaque artiste savait à quoi il pouvait s’attendre. Dans ce groupe C, K. Dialo, semble être largement au-dessus de la mêlée, car il n’a pas tremblé devant J-P Jico en petite finale. C’est par un score fleuve qu’il accède à l’étape des huitièmes de finale. Il brise le rêve de J-P Jico en lui administrant une sévère correction avec un score de 204 points contre seulement 67 pour J-P Jico. Le groupe D est attendu ce matin pour son premier match.

Patrick Hervé YOBODE


dimanche 22 juin 2014

Cérémonie de fin de formation en langue chinoise et de remise d’attestations

Une soixantaine de sinophones reçoivent leurs parchemins

La salle polyvalente du Centre culturel chinois de Cotonou, sous la houlette de Baï Guangming le directeur et de tout son staff, a abrité le samedi 21 juin 2014, une cérémonie de remise d’attestations. En effet, ladite cérémonie, marquait la clôture de 9 mois d’apprentissage de la langue chinoise, pour certains et des années pour d’autres. Il était de bon ton, qu’avant d’envoyer les apprenants de la langue de l’Empire du Milieu en vacances, qu’il leur soit remis leurs parchemins. C’est ce à quoi le Centre a sacrifié, devant parents et amis venus très nombreux pour l’occasion.

Baï Guangming le Directeur du Centre remettant son Attestation à une apprenante

Ils sont une soixantaine, ils ont eu la carapace dure, ils ont tenu devant le rythme et les contraintes de la langue du pays de Mao Zeitung. Eux ce sont les sinophones, béninois qui ont décidé de donner corps à leur envie de connaitre, de découvrir les merveilles de la Chine. Pendant neuf (09) mois, ils auront sous la conduite de professeurs chinois, mais aussi béninois appris une langue qui jadis était pour le commun des mortels inaccessible et insondable. Une langue avec laquelle ils se sont familiarisés, qui est rentrée dans leur quotidien et qui pour eux ne constitue plus un mythe désormais. La soixantaine d’étudiants du Centre qui ont pu démystifier le Chinois, étaient donc à l’honneur le samedi 21 juin 2014. Toute l’équipe du Centre, les professeurs avec Baï Guangming  à sa  tête a invité parents et amis pour dans un premier temps mettre un terme à l’année académique qui avait pris son envol en Octobre 2013 et pour remettre les attestations aux étudiants méritants. Plus d’une centaine d’apprenants au départ, c’est donc une soixantaine qui repart heureux et comblés, hormis ceux qui en cours de route ont abandonné le navire. « Choisir d’étudier la langue chinoise, c’est se mettre en phase de la dynamique du développement des nouveaux outils de communication et d’échanges avec le monde. Choisir d’étudier la langue chinoise, c’est se donner plus d’opportunités d’études et d’emploi aujourd’hui et demain. Enfin choisir d’étudier la langue chinoise, c’est simplement être à la mode », dixit, Baï Guangming le Directeur du Centre. Une cérémonie faite de chants, de jeux, de déclamations poétiques en langue chinoise devant un public complètement acquis à la cause d’une langue de plus en plus convoitée. De la classe du samedi matin en passant par celle du soir, à celle du jeudi, de la classe du vendredi à celle du mercredi, jusqu’à celle du lundi, les professeurs, Hu, Han, Maurice Gountin et autres se seront donnés à font pour un résultat satisfaisant, car à peine neuf mois d’apprentissage et des étudiants béninois, moulés dans le français et la langue Fon, parlent couramment le Chinois, chantent et déclament dans cette langue.  Les inscriptions pour la prochaine rentrée académique seront lancées en Août prochain et la rentrée proprement dite prendra son envol en Octobre 2014. Les amoureux de la culture et de la langue chinoise, sont donc attendus. Ne ratez sous aucun prétexte cette occasion de vous faire compter au bout de 09 mois dans le cercle des sinophones béninois qui chaque année s’agrandit.

Patrick Hervé YOBODE

CONAVAB Inter 2014 Petite finale du groupe B

Limac Jouvet 2ème artiste qualifié pour les huitièmes de finale


Les jours s’égrènent et les matches entrant dans le cadre de la 17ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, CONAVAB Inter, s’enchainent. Pour cette édition 2014, de la plus grande compétition de musique au Bénin, c’est le département du Zou qui a ouvert le bal. Après son verdict dans le groupe A qui consacrait Jafary 1er huitième de finaliste, le groupe B entrait en compétition le jeudi 19 juin dernier, avec une première rencontre qui opposait Vivi Toflimi à Dah Tchingoudou. Evoluant tous les deux dans le rythme Soyoyo, ils ne se sont pas fait de cadeaux. La partie a été âprement disputée et c’est par un score très serré que Dah Tchingoudou remporta la victoire. 132 pour Vivi Toflimi contre 139 pour Dah Tchingoudou, voilà le score qui sanctionnait ce premier match du groupe B. Le second match mettait aux prises Limac Jouvet, de son vrai nom Gantèzounnon S. Camille et Ahossi Elysée Placide alias John Junior. Sur du Tchink pour le premier et du Djêkpé pour le second, ils ont respectivement chanté la mère et la beauté de la femme. La fête des mères 2014, ayant été célébrée avec faste, les auditeurs votants ont préféré porter leur choix sur celui qui rendait hommage aux mamans. C’est donc tout naturellement que Limac Jouvet aura récolté 156 voix contre 111 pour John Junior, qui n’aura pas démérité. C’était déjà le vendredi 20 juin passé. Le samedi 21 juin 2014, la petite finale de ce groupe avait droit de citer sur les antennes des radios partenaires, entre Dah Tchingoudou et Limac Jouvet. A l’issue des appels des auditeurs, c’est encore Limac Jouvet qui a été apprécié avec un total de 153 points contre 118 pour son challenger. Il prend officiellement la seconde loge en huitième de finale.


Patrick Hervé YOBODE

jeudi 19 juin 2014

CONAVAB Inter 2014 Petite finale du groupe A

Jafary 1er artiste qualifié pour les huitièmes de finale

(Dah Tchingoudou remporte difficilement le 1er match de la poule B)

Patrice Ahouloumè, Promoteur de CONAVAB Inter

Le groupe A du département du Zou avant de laisser place au groupe B du même département, a pris soin de livrer d’abord son verdict. Après les matches de poule qui ont la victoire de Lokana face à Distago et de Jafary face à Bias, la première petite finale de la 17ème édition de CONAVAB Inter 2014, avait droit de citer, sur les antennes des radios partenaires le mercredi 18 juin dernier. Un face à face terrible qui ne permettait aucun pronostic, tant la partie était indécise et âprement disputée. Pour le compte de l’édition 2014, les artistes qui prennent part à la compétition, ont mis le temps ; c’est-à-dire les deux ans qui ont été consacrés à la musique traditionnelle pour travailler, chacun à son niveau. Nous le disons parce que du Nord au Sud en passant l’Est et l’Ouest, les œuvres en compétition sont toutes de qualité. De la composition à l’arrangement, en passant par la prise de voix, la pose des instruments, le mixage jusqu'au master, on sent un effort volontaire et collectif d’aller vers la professionnalisation. Toute chose qui est à mettre à l’actif de CONAVAB Inter et de la musique moderne béninoise. Pour la première petite finale, la qualité des œuvres dont nous parlons et les messages véhiculés, ont pesé lourdement dans le choix des auditeurs. Du début jusqu’à la fin, les deux challengers se sont tenus au coude à coude. Par finir, c’est par un petit point d’écart, donc un score étriqué de 136 points contre 135 pour Lokana, que Jafary remportait cette petite finale. Il est le premier artiste a accédé à la phase des huitièmes de finale. Dans l’autre groupe du département du Zou, en l’occurrence le groupe B, c’est le match entre Vivi Toflimi et Dah Tchingoudou, qui a ouvert le bal. Là encore la qualité des œuvres et les messages véhiculés par chaque artiste ont compté. C’est toujours sur un score étriqué de 132 pour Vivi Toflimi et de 139 pour Dah Tchingoudou, dont par seulement 7 points d’écart, que ce dernier a dominé son vis-à-vis. Attendons ce jour pour savoir celui qui sera opposé à Dah Tchingoudou le samedi au cours de la petite finale du groupe.


Patrick Hervé YOBODE 

FESMMA 2014

Une vingtaine de stylistes pour plus d’une centaine de modèles présentés.

(Dory Styl, meilleure créatrice 2014, Franckil Hinkati décroche le 1er prix de photographie de mode)


Cotonou a abrité du 05 au 07 juin 2014, la 6ème édition du festival de la Mode et du Mannequinat Africain, Fesmma 2014. Des expositions-ventes d'articles de mode, le concours des Top Modèles, le concours des jeunes créateurs et celui des photographes de mode, la remise de prix et de distinctions constituent le menu de cette grande messe de la mode africaine. Le clou des manifestations a été la grande soirée de gala de mode, tenue le samedi 07 juin 2014 au Bénin Maria Hôtel avec la participation de plusieurs sommités de la mode africaine.


Les rideaux sont tombés le samedi 07 juin 2014  sur la 6ème édition du festival de la Mode et du Mannequinat Africain, démarrée le 05 juin dernier. En effet, durant 3 jours, tous les regards ont été tournés vers Cotonou, devenu pour la circonstance la capitale de la mode africaine. Promoteur d’événement de mode, Créateurs de mode, mannequins, coiffeurs de mode, accessoiristes, chorégraphes de mode, animatrices de mode, photographes de mode  ont à nouveau honoré le rendez-vous de Cotonou . La rencontre des célébrités de la mode africaine. L’unique rendez-vous de la célébration de la messe continentale de la mode. Sur un même podium, une vingtaine de stylistes de renoms  et mannequins professionnels venus de la France, de la Côte-D’ivoire, du Cameroun, de la Guinée, du Burkina-Faso, du Gabon, du Nigéria, du Togo, du Mali et du Bénin ont rivalisé de talents et d’ingéniosités pour offrir aux milliers de festivaliers des moments de rêve. En effet, plusieurs temps forts ont marqué cette 6ème édition du méga festival de la Mode et du Mannequinat Africain, qui aura tenu toutes ses promesses. Tout comme les éditions antérieures, la 2èmejournée a été consacré au concours  des Top Modèles, des jeunes créateurs et des photographes de mode. Un concours au cours duquel, les jeunes créateurs et mannequins ont révélé au grand jour leur savoir-faire sous le regard bienveillant du jury présidé par le célèbre styliste camerounais Martial Tapolo.

La grande soirée de gala de mode, l’apothéose de la 6ème édition

A événement spécial, cachet spécial. La salle Vivo de Bénin Marina Hôtel qui a abrité la soirée de gala du Fesmma 2014, est devenue pour la circonstance un mini jardin d’Eden. Un somptueux décor y était dressé pour accueillir  toutes ces sommités de la mode africaine. Connaissant la programmation, aucun féru de la mode n’a voulu se faire compter l’événement. Conséquence, la salle était, du coup devenue trop exigüe pour contenir la marée humaine. Une seule motivation. Tous  voulaient vivre en live les exclusivités en matière de mode annoncées par des stylistes de renoms d’ici et d’ailleurs.  Et c’est le célèbre coiffeur de mode, Dieudonné Senato de la Côte-D’ivoire qui planta le décor avec ses coiffures hors norme qui n’a laissé personne indifférent. En effet, son passage a été  perçu comme un tapis rouge déroulé à l’autre dinosaure de la mode africaine, Martial Tapolo, l’habilleur des stars. A  travers ses mannequins, les nombreux amoureux de la mode ont contemplé sa sublime collection dénommée ‘’ les rois et reines d’Afrique. A sa suite, d’autres créateurs se sont succédé sur le T. Entre autres,  Desmo Design du Togo, Sessi Edi du Bénin, Alpha O de la Guinée, Lolo Andoche du Bénin, Bazem Sé du Burkina Faso, Mariah Bocoum du Mali,  Yoodi du Bénin, Félicien Castermann du Bénin, BAIF du Togo pour ne citer que ceux-là. Outre le défilé de mode qui a permis aux spectateurs de contempler plus d’une centaine de modèles, plusieurs distinctions ont été attribuées. Pour John Médard, promoteur du Fesmma, le comité d'organisation, est resté fidèle à l'objectif premier du Fesmma, qu'est la valorisation de la Mode et de ses acteurs à travers un Festival d'envergure internationale.

Patrick Hervé YOBODE


mardi 17 juin 2014

Bénin Révélation Stars 2014



Le comité d’organisation était face aux concurrents

Le samedi 14 juin 2014 est la date qu’a choisie le comité d’organisation de Bénin Révélation Stars, pour rencontrer les candidats. Au menu, Tony Yambodè et son staff ont fait un tour d’horizon de ce que sera la deuxième édition. Il était également question d’annoncer le calendrier des formations, répétitions et des Primes. C’était à l’Espace culturel Mayton Promo à Zogbadjè.
 
Tony Yambodè, Le Promoteur lors de la rencontre

Comme à l’accoutumée, Tony Yambodè, promoteur de Bénin Révélation Stars entouré de Josias Folly, Directeur artistique, de Patrick Hervé Yobodè, responsable à la communication de Brs et de son assistant, des lauréats de la 1ère édition, a tenu la rencontre d’échange avec les candidats. Sur douze concurrents retenus lors du casting, 9 ont pu répondre à l’appel du staff. D’entrée, c’est le promoteur qui a pris la parole, pour planter le décor. Il est revenu notamment sur le règlement qui régi la compétition, le sérieux qu’il met dans l’organisation, l’abnégation et le dévouement qui devront être les maîtres mots des concurrents. La parole sera à sa suite donnée au directeur artistique Josias Folly, qui s’était appesanti sur la rigueur, l’impassibilité et l’ardeur qui vont prévaloir sur les formations et les répétitions. Il n’a pas manqué de rappeler aux candidats que Bénin Révélation Stars est, dans toute la sous région, le seul événement qui accorde du prix aux talents des jeunes et qui essaie de faire la détection des meilleurs. Le responsable à la communication est quand à lui revenu sur la formation en diction et celle qui concerne l’utilisation de la belle voix, pour ne pas sur scène être essoufflé ou perdre la voix. Tour à tour, les lauréats de la première édition prendront la parole pour dire à ceux qui sont tentés de leur emboiter les pas, les biens faits d’une telle compétition de détection des talents. Sergio Adogoni 3ème sur Brs 2013, demandera aux concurrents d’être sûrs d’eux, de se donner de la conviction et de croire en ce qu’ils sont venus faire par une foi ardente. Carlos Dégbé 1er en 2013, dira quand à lui que Brs lui aura tout apporté. Il avait l’ambition, il s’est donné de la conviction et y croyait fortement. Du début jusqu’à la fin, il aura fait de l’auto stop, pour ce rendre sur les primes. « J’ai beaucoup gagné grâce à Bénin Révélation Stars, car il m’a apporté des expériences, une foi en l’avenir, des pré-requis que je n’avais pas, mais surtout un groupe », dixit Carlos Dégbé. En ce qui concerne Ménélik Sadok Kocou 4ème en 2013, Bénin Révélation Stars aura été pour lui un creuset qui lui a permis de se confronter aux dures réalités du monde artistique. « J’ai tout gagné mais surtout, j’ai gagné Ménélik », avoue-t-il. La 2ème de la 1ère édition, Rosalie Minawadé, abondera dans le même sens que ses amis. Plusieurs questions des concurrents ont trouvé par la suite des réponses de la part du staff. Signalons que les formations démarreront le 05 juillet pour laisser place le 19 Août 2014, aux répétitions. C’est une séance de photos stars et des vidéos flashes, qui a mis fin à la rencontre.

Patrick Hervé YOBODE

Prom’Art Jeunes 2014


Les hostilités de la 9ème édition officiellement lancées

 (Les inscriptions prennent fin le 10 juillet prochain)


Le coordonnateur général de l’Association Béninoise des Arts Plastiques FOUR P, Abap FOUR P Ghislain Fadohan, a procédé le samedi  07 juin 2014 à l’Hôtel Tanéka de Natitingou au lancement de la 9ème rencontre internationale des jeunes créateurs plastiques. Au cours de la cérémonie, il a été également procédé au lancement de l’appel à candidature de l’Exposition Internationale de Prom’Art Jeunes 2014 .C’était en présence du 1er adjoint au maire de la commune de Natitingou, Reine Dogo du DDCAT  Atakora-Donga et de plusieurs professionnels des arts visuels.

Gislain Fadohan, Coordonnateur ABAP-FOUR P


C’est parti pour Prom’Art Jeunes 2014. Le top de la 9ème édition a été donné le week-end dernier à Natitingou. A la faveur d’une cérémonie solennelle de lancement, le chronogramme d’exécution de la 9ème édition de Prom’Art Jeunes a été dévoilé au grand public.  Exposition internationale d’art contemporain, résidences-missions, formation de jeunes artistes béninois, rencontres-échanges et projections diverses sont entre autres activités inscrites au menu de cette édition. Selon Ghislain Fadohan, coordonnateur général de l’Association Béninoise des Arts Plastiques FOUR P, Abap FOUR P, Prom’Art Jeunes International  est événement artistique d’envergure consacré aux arts visuels, ayant pour objectifs de  Contribuer à l’émergence de jeunes talents en arts visuels, de donner plus de visibilité aux jeunes talents africains contemporains, de promouvoir et diffuser les œuvres des artistes et enfin de susciter à travers les résidences-missions, un intérêt pour les arts visuels.  Evoquant les critères de participation à l’exposition internationale Prom’Art Jeunes 2014, il a indiqué que l’appel à candidature s’adresse exclusivement aux artistes africains et de la diaspora africaine, en l’occurrence les  jeunes créateurs ressortissant des neuf pays retenus que sont, le Bénin, le Togo, le Nigéria, le Niger, le Ghana, la Côte-D’ivoire, le Burkina-Faso, le Mali et le Sénégal.  Pour sa part, Eric Awanto, directeur artistique de l’Abap FOUR P, après avoir rappelé la date limite des inscriptions fixée au 10 juillet prochain, a indiqué que les résidences-missions se dérouleront toujours sur les places publiques, les marchés, les écoles et Hôpitaux. Ce qui selon ses explications permettra aux jeunes créateurs de sensibiliser les populations sur des thématiques telles que l’inondation, l’incivisme et la gestion des déchets. Eric Awanto n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux jeunes artistes quant au respect du règlement Prom’Art Jeune, édition 2014. Selon le chronogramme, le vernissage de l’exposition internationale et la distinction des jeunes talents sont prévus pour le 23 Aout prochain.  Les résidences Mission se tiendront  du 23 au 28 Août, date de clôture des manifestations.  



Patrick Hervé YOBODE




Finale du groupe A de CONAVAB Inter 2014



Face à face Lokana et Jafary ce jour

Les choses bougent déjà fort au niveau de la 17ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter 2014. Après le premier match du groupe A regroupant les représentants du département du Zou, qui a vu la victoire de Lokana, la seconde rencontre a livré son verdict hier mardi 17 juin 2014. Pour ce deuxième match, Bias était opposé à Jafary. Les auditeurs votants, comme à leur habitude ont participé à la rencontre en accordant leur point, à l’artiste le plus méritant. Pour un match qui pendant une courte durée aura été indécis, Jafary prendra par la suite le contrôle du navire CONAVAB Inter. L’atterrissage fut donc difficile pour son challenger qui se pli et rompt. C’est par un score sans appel qu’il perdra la rencontre devant un Jafary dont le texte et la sonorité étaient du goût des auditeurs votants. 186 points pour Jafary contre 66 pour Bias, voilà le score qui a sanctionné la partie. Ce jour mercredi 18 juin, le groupe A livrera son huitième de  finaliste, à travers la petite finale qui met aux prises Lokana et Jafary. Ça promet le feu, prenez le rendez-vous sur les antennes des radios partenaires.

Patrick Hervé YOBODE