lundi 9 décembre 2013

Festival SICA 2013, Les populations en parlent

Les populations en parlent


Qu’il vous souvienne que dans la livraison N° 2667 du vendredi 29 novembre
2013, de votre Quotidien l’Informateur, nous avions qualifié la 9ème
édition des Stars de l’Intégration Culturelles Africaines, de non
événement. Le même article sur notre blog: yobode06. blogspot.com et sur
notre page facebook, portait le titre: Alli Wassi et son staff ont montré
leur limite organisationnelle, que du vent. Nous promettions alors de
revenir sur les ratées qui ont émaillé l’édition 2013, de ce festival qui a
eu le temps de s’encrer dans les habitudes des béninois. Eh bien nous avons
entre temps préféré aller prendre le pouls de nos compatriotes concernant
ce que nous décrions ici il y quelques semaines.

Il urge qu'on prenne en compte le point de vue des béninois

C’est dons à travers un Vox populi, que nous nous sommes rendu compte de la
portée des SICA et de la place que ce festival occupe dans  le quotidien
des béninois. Au cours de notre descente notamment dans la ville de Cotonou
et dans la Commune d’Abomey-Calavi, tous les béninois rencontrés, ont une
idée claire de ce festival. Nous avons tendu notre enregistreur à quelques
uns qui ont suivi cette 9ème édition des Stars de l’Intégration Culturelles
Africaines. Ceux-ci n’ont pas hésité à nous dire ce qu’ils en pensaient et
comment ils voudraient que ce festival s’organise désormais. C’est ainsi
que M. Oswald Ahyi étudiant en 2ème année de radiologie à l’Ecole
Polytechnique d’Abomey-Calavi déclare: « Moi, je suis un inconditionnel de
la culture béninoise, de ses musiques et de ses festivals. Parmi donc les
festivals, il y a les SICA que je ne rate pas depuis 5 ans que je les ai
découvert. Mais cette année, je n’ai eu que de regrets, on dirait que ceux
qui ont l’habitude d’organiser ce festival, n’existent plus. Ils y a eu
plusieurs mal donnes qui ont terni l’image de ce grand festival
panafricain. Et si les organisateurs pouvaient nous écouté, on n’hésiterait
pas à leur fait des propositions pour la bonne marche des choses ». H. A. abondera dans le même sens. Pour lui, il faudrait que M. Alli Wassi réfléchisse sérieusement à l’organisation sans problèmes des éditions à venir, car le peuple béninois suit de près tout ce qui ce passe, dans le pays. Requérant l’anonymat, cette jeune dame culturelle puisqu’elle-même est artiste, ne pas comprendre pourquoi cette année, le festival est passé sous silence. « Très sincèrement pour moi c’est plusieurs jours après que j’ai su que les SICA se tenaient, si déjà c’est le cas pour moi artiste, les populations lambda, qu’est-ce qu’elles retiendront. L’autre chose, que j’ai remarqué, particulièrement cette année, c’est qu’il y a eu trop de laisser aller de la part de M. Wassi Alli, ce qui a fait que ses collaborateurs avec l’usure du temps qui les a gagné, tous n’ont forcément pas pu bien gérer les choses. Il faut que M. Alli pense à étoffer son équipe, pour de nouvelles réflexions, de nouveaux apports à ce festival ». Rigobert  Ahinadjè, Promoteur culturel et Manager d’artistes, pense quand à lui que c’est une mauvaise chose que d’avoir opté pour l’esplanade du stade de l’amitié au même moment que la Sobebra.  « Mais d’abord je tiens à vous remercier pour cette initiative d’aller prendre l’avis des populations pas rapport à un festival après sa tenue, c’est chose rare les journalistes béninois ne sont pas habitués à cette méthode de travail. Juste pour die que les quelques soirées que j’ai suivi là ont connu des ratées et je regrette que se soient les SICA, festival de taille, qui subissent ce manque criard d’expérience, pas de programmation à l’avance. Les artistes sont balancés sur le podium sans aucune programmation préétablie, des membres du staff qui injurient le public, nous avons remarqué tellement de choses », renchérit-il. Jeannot Gohoun, agent auxiliaire de santé déclare pour sa part que cette année, les organisateurs n’ont pas été à la hauteur de leur tâche de tous les ans. En ce qui nous concerne, nous avons rien contre les SICA encore moins ces organisateurs, seulement il est de notre devoir de dire ce qui est pour que ce festival, garde toute la place qui est la sienne sur l’échiquier culturel national et international.


Patrick Hervé YOBODE


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