lundi 30 novembre 2015

Concours interuniversitaire d'intelligence et de leadership féminin.

Le Groupe Conscience Féminine pour la reviviscence de la gente féminine

Un groupe de jeunes réunis au sein de l’Association Conscience Féminine est entrain de bouleverser l’ordre des choses établies dans  la promotion de la femme. Il s’agit du Groupe Conscience Féminine qui à travers son concours interuniversitaire d'intelligence et de Leadership féminin, entend donner les aptitudes nécessaires à la jeunesse féminine du Bénin, afin de faire d’elle un pôle essentiel du développement intégral du Bénin et de l’Afrique de demain. Depuis le samedi 28 novembre dernier, une série de formation est lancée pour aguerrir les concurrentes, en vue d’avoir au soir de 19 décembre 2015, des têtes bien faites et bien pleines. C’était au palais des vierges de Délano Kiki avec la présence de tous les formateurs, Francine Toupé-Enianloko, Flavien Hervé Aïdjinou, Délano Kiki et le représentant de la directrice de Mamou Voyage Anderson Zomantchia. Le 19 décembre 2015, l’ambassadrice de l’intelligence féminine sera distinguée à l’issue de la grande finale.

Transcender leur vécu académiques et nourrir des ambitions pour l’acquisition des aptitudes nécessaires à une auto-prise de responsabilité ; faciliter une nette prise de conscience des potentialités de la jeunesse féminine béninoise et leur apport intégral au rayonnement de l’Afrique, voilà quelques uns des raisons qui ont poussé le Groupe Conscience Féminine à regrouper une quarantaine de jeunes filles autour d’un idéal. Le concours interuniversitaire de leadership féminin. Une quarantaine de jeunes filles venues d’une quinzaine d’université publique comme privée. Devant les experts en communication comme Francine Toupé-Enianloko et Flavien Hervé Aïdjinou, les concurrentes ont prêté oreilles attentives à tout ce qui se disait, parce que consciente chacune de l’enjeu.
Les participantes écoutant religieusement les conseils des formateurs

Pigier Bénin, Gaza formation, les Cours Sonou, Esmac-Hwendo, Irgib Africa, Hecm, Fadesp, Faseg, la Flash, Epac, Enéam, la Fss, Esgis, Isma, Esm. Voilà les universités en compétition à travers de jeunes filles aptes à relever des défis et à faire honneur à leur établissement de provenance. Au lancement de la série de formation, la coordonnatrice nationale de l’Association Conscience Féminine, Mireille Hounga est revenue sur les difficultés rencontrées dans l’organisation de cette initiative. Elle n’a pas omis de saluer les formateurs et les participantes, tout en les invitant à s’ouvrir aux communications pour acquérir l’essentiel. A sa suite, son adjointe Artémise Aïko rappellera la quintessence de leur initiative. «Nous entendons à travers ce concours, faciliter une nette prise de conscience des potentialités de la jeunesse féminine béninoise et leur apport intégral au rayonnement de l’Afrique. Ce concours aidera à coup sur les participantes à transcender leur vécu académiques et a nourri des ambitions pour l’acquisition des aptitudes nécessaires à une auto-prise de responsabilité », confie-t-elle.

La formatrice  Francine Toupé-Enianloko, experte en communication et le leadership féminin, a quand à elle, remercié les organisateurs de l’Association Conscience Féminine. S’adressant aux participantes elle se rassure : « je suppose que si vous qui êtes ici ce matin, vous avez des têtes bien faites. Alors ça me rassure. Mais quand on dit têtes bien faites, on dit têtes pleines d’où les différentes formations prévues dans le cadre de ce jeu concours. Vous allez être formées et après nous allons voir la mise en œuvre pour pouvoir choisir l’ambassadrice. Dans les modules de formation, il y a beaucoup de modules qui sont prévues pour vous. Les modules sur le leadership, sur la gestion du stress, l’art oratoire pour mieux savoir parler en public, l’alimentation saine, femme responsabilité et leadership et on va vous amener également à créer et gérer une entreprise ». Après s’être rassurée, Francine Toupé-Enianloko et Flavien Hervé Aïdjinou ont invité les concurrentes à une confiance en soi. A croire chacune en ses potentialités et ses capacités à se transcender pour au soir du 19 décembre être l’ambassadrice de l’intelligence féminine.
Vue partielle des formateurs

Pour y arriver, elles devront prendre part à tous les modules de formation afin d’être outillées, car le succès est une échelle qu’on ne serait gravir les mains dans les poches. Elles devront alors se battre, parce qu’elles sont une quarantaine et le groupe Conscience féminine ne veut au finish qu’une seule ambassadrice.   

A l’issue de la formation, il y aura la grande finale qui est prévue pour se tenir le 19 décembre 2015. A ce stade, il y aura cinq prix qui seront décernés : le prix de l’ambassadrice de l’intelligence féminine, le prix du leadership féminin, le prix du challenge, le prix de l’expérience, le prix de la meilleure école. « Nous sommes convaincus de la capacité de toutes les candidates à gagner ce prix. Nous savons que c’est possible», dixit Artémise Aïko.


Patrick Hervé YOBODE

lundi 23 novembre 2015

Lancement du 5ème album de Djok Vicoz

Juliette Gbaguidi donne un cachet spécial à l’événement

Le théâtre de verdure du Hall des arts, loisirs et sports de Cotonou a abrité le samedi 21 novembre dernier une cérémonie inédite de lancement d’album. Il s’agissait de la mise sur le marché des disques du 5ème opus de Djok Vicoz dit Adjigan international. Une cérémonie riche en sonorités de nos terroirs et sur laquelle la Princesse de Savalou, la dame de fer Juliette Gbaguidi épouse Gbéti a imprimé sa marque.

Ça y est ! c’est fait et de 5 pour Djok Vicoz Adjigan international. L’artiste du système béninois est allé présenter au public et à ses fans son 5ème bébé musical le samedi dernier au théâtre de verdure du Hall des arts. Une cérémonie de lancement qui a connu une forte participation du public, des mélomanes et des mécènes du monde culturel. Après le passage de quelques artistes invités dont notamment, Norberka la reine du Zinli Gbété, de Miss Espoir, l’artiste au cœur d’or et la troupe de Paulin Kintonou, le public assis depuis environs 4 heures d’horloge réclama avec raison celui pour qui il était là. C’est alors que les présentateurs de la soirée ont annoncé la venue sur scène de l’heureux du jour. C’est par des excuses présentés au public que Djok Vicoz démarra son intervention sur scène. Puisque rappelons-le, le concert était prévu pour 18 heures, mais à l’arrivée c’est à 21 heures que l’artiste fera son entrée. Une patience et un amour du public qui lui a fait chaud au cœur.
Juliette Gbaguidi avec Djok Vicoz

Membre de l’Association Enfant Mahi du Bénin (EMB), de Juliette Gbaguidi, Djok Vicoz a impressionné les foules. Originaire du Mono donc issu de la communauté Adja, il a chanté en Mahi pour prouver que nos langues sont universelles et que Juliette Gbaguidi promeut très bien Savalou et régions à travers l’EMB. C’était l’apothéose au théâtre de verdure. Un Adja qui chante en Mahi et quel Mahi le vrai avec une chanson évocateur, tout ceci bien rythmé par une musicalité professionnelle, assurée par un orchestre de professionnels, puisque c’était un lancement live. Très talentueux et reconnu comme tel, Adjigan international n’a fait que confirmer tout le bien qui se disait de lui, son professionnalisme et ses expériences acquises pendant toute sa carrière. De son premier album au quatrième, il aura fait le tour de son répertoire avant de faire goûter aux mélomanes, à ses fans et au public, les délices de ce 5ème opus.

Juliette Gbaguidi imprime sa marque et rehausse l’événement

« Je ne déteste pas les Adja, je les aime très bien, j’aime tout le monde, tous les enfants du Bénin et du monde. Si vous m’avez entendue parler de la sorte sur le lancement d’album de Gbèzé, c’est qu’il y a un artiste Adja, qui a osé insulter tout le Mahi et ses enfants à travers Gbèzé. C’est donc celui là que je n’aime pas sinon j’aime bien les Adja », confiait au public, la dame de fer Juliette Gbaguidi la maman des artistes béninois toutes catégories confondues. Elle n’y ait pas allé de mains mortes sur le lancement de Djok Vicoz, dont elle dit être une fan. Elle a une fois encore démontré sa force de frappe. Elle a donné un cachet spécial à cette cérémonie de lancement. Du billet orange, à celui rouge en passant par les billets blues et verts jusqu’aux billets violets, elle a dépensé une somme colossale pour l’artiste. Tous les artistes en ont eu pour leur compte car Juliette Gbaguidi ne fait de sélection, elle ne frustre personne. Elle a tout simplement à elle seule fait le lancement, car si tous les autres parrains, sponsors et autres faisaient comme elle Djok Vicoz respirerait pendant des années et nous reviendrait plus vite avec son 6ème opus. On ne peut dire que bravo à la maman des artistes, celle qui ne ménage aucun effort pour soutenir les initiatives culturelles.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 17 novembre 2015

Promotion de nos valeurs endogène

Hounnongan Sènou Tito Dah Aho Ayiouwè Gbègnon ou un dévouement sans pareil

Haut dignitaire de nos valeurs endogènes et principalement du vodoun Thron Kpéto Déka Alafia, il n’est plus à présenter. Mais comme votre Rubrique s’est assignée cette tâche de vous faire découvrir les meilleurs des garants du monde endogène, allons ensemble à la découverte, d’un dignitaire incontournable dans son domaine. Pour qui le connait, c’est un personnage accueillant et très sympathique. Son ambitionne reste et demeure la  promotion contre vents et marées de l’héritage que ces aïeux lui ont légué.

Comptable de formation, phytothérapeute et guérisseur, président de l’ONG Cercle d’étude et de recherche par le développement de l’éthique et de civisme à la base (CERDE-CB), Hounnongan Sènou Tito dah Aho Ayiouwè Gbègnon nous faisait place à son temple situé au quartier Djidjè à Cotonou. Il est un acteur incontournable et très respecté du monde endogène. « J’ai connu beaucoup de difficultés dans ma vie. Mais malgré tout, j’étais resté fort et courageux » affirme t-il. 
Hounnongan Sènou Tito

Selon Hounnongan Sènou Tito Dah Aho Ayiouwè Gbègnon, le vodoun est une très vaste étendue. Il est trop profond. Mais dans cet univers, il y a des hauts et des bas. «Aujourd’hui, si je suis ce que je suis, c’est grâce au vodoun Thron Kpéto Déka Alafia que j’ai reçu voici plus de 40 ans en arrière. C’est le vodoun Thron, Papa Kounmanini Koundé qui m’a d’ailleurs permis de réaliser tous mes projets. « C’est pour cela que je dis souvent, les vodounons que nous constituons devront être des sages puisque nous sommes des prêtres » dixit Hounnongan Sènou Tito Dah Aho Ayiouwè Gbègnon. Tous les dimanches, il célèbre une messe endogène de Thron Kpéto Déka Alafia à son domicile à Djidjè. 

Aujourd’hui, ils sont une force incommensurable, puisque les plus nombreux (les prêtres du Thron Kpéto Déka Alafia), de nos jours parlant de congrégations religieuses au Bénin et ils font beaucoup pour cette Nation en matière de prières. Hounnongan Sènou Tito Dah Aho Ayiouwè Gbègnon et ses pairs prient tous les jours pour la paix au Bénin.

Pour lui, la culture endogène se porte plus ou moins bien au Bénin. Mais ce qu’il déplore est que ce qui est à César n’est souvent pas donné à César. C’est pourquoi Hounnongan Sènou Tito Dah Aho Ayiouwè Gbègnon invite les gouvernants de ce pays à laisser ce qui est à César à César. Pour illustrer ses propos, il a fait allusion au marché Saint Michel autrefois appelé Lègbahito. Le nom Dantokpa qui selon lui, a failli être changé entre temps. «C’est pour dire qu’il faut laisser les choses telles qu’elles étaient auparavant. Tout cela joue pour l’évolution des choses», suggère t-il. Il renchérit en ces termes : «La religion vodoun n’est pas aussi diabolique que vous le pensez. C’est comme les dix commandements de Dieu. Tu le respectes et tu es en paix».

A toute la population du Bénin, il souhaite beaucoup de paix du cœur. « J’ai placé l’élection présidentielle de 2016 sous le signe de la paix, car elle permet à tout un chacun de se développer. Quand on a la paix, on peut réaliser beaucoup de choses. C’est dans ce cadre que j’ai préféré les placés sous le signe de la paix », nous confie-t-il.


Patrick Hervé YOBODE

dimanche 15 novembre 2015

Célébration de leur dixième anniversaire d’existence

La Chorale des enfants Sainte Rita de Cascia de Womey Sodo donne un concert époustouflant

Le samedi 14 novembre 2015, la communauté chrétienne catholique de Womey en général et celle de la Chapelle Saint Daniel Comboni de Sodo en particulier était en fête. Sortie de terre, il y a une douzaine d’années, la chorale des enfants Sainte Rita de Cascia est née sur cette chapelle, voici juste dix ans. Et c’est toutes ces années au service de l’Eglise pour la gloire de Dieu que les enfants en complicité avec leurs parents et le Couple Kinlodon, le couple parrain ont commémoré. C’était un show époustouflant et une organisation réussie qui ont qualifié cette célébration.

Ils étaient venus nombreux les fidèles de la chapelle Saint Daniel Comboni de Sodo ainsi que ceux de la paroisse Saint Benoît de Womey. Ce faisant, ils répondaient à l’appel des enfants de la chorale Sainte Rita de Cascia qui commémoraient les dix années de la naissance de leur chorale sur la chapelle Saint Daniel Comboni de Sodo. Pour l’occasion, les parents des enfants composant la chorale, ont assisté Léonard Kinlodon et son épouse ; le couple parrain. Ils ont su mettre les petits plats dans les grands pour la réussite d’une célébration longtemps attendue.

D’entrée, c’est le Curé de la Paroisse Saint Benoît de Womey dont Saint Daniel Comboni est une station, le Père Anicet Zohoun, qui prendra possession du microphone pour la prière d’ouverture. Ensuite, les enfants à travers un sketch ont fait passer un message poignant d’union pour la construction de leur chapelle. Pour eux les adultes se doivent de se donner les mains,  ils doivent travailler dans la concorde et la compréhension mutuelles afin que Saint Daniel Comboni de Sodo, devienne également une Paroisse. A leur suite, le groupe de chorégraphie Assigbalo Tué est allé bouger le public sous les mélodies appréciées de Tata Olouwa Kèmy.
Les enfants de la Chorale Sainte Rita de Cascia dansant du bon Gogbahoun

C’est alors que le présentateur de la soirée invite les uns et les autres à faire une ovation hors du commun, aux enfants de la chorale Sainte Rita de Cascia pour leur premier tableau. Un premier passage au cours duquel, les enfants ont émerveillé et faisant découvrir leur talent. De la musique moderne pour glorifier et magnifier Dieu, mais également pour reconnaitre à nos mamans, les femmes leur place de choix dans la société, surtout la femme noire, la femme africaine. Pour leurs dix ans d’existence, les enfants étaient en studio d’où ils ont sortir un album de 5 titres. C’est cet opus qui sera vendu à l’américaine juste après le premier tableau. Sur son titre culte, ‘’Minan Yiéé Loo’’, le chantre de l’Eternel, Rigobert Ahinadjè a fait remonter le public dans le temps.

C’est au cours de leur deuxième passage que les enfants ont plus émerveillé. Différents rythmes de la musique traditionnelle savamment orchestrés pour mettre le public en délire. Du Kaka, au Gogbahoun en passant par du Gangan, du Agbotchébou, du Tchingoumè, etc. les enfants ont chanté Dieu, ils ont dansé et faire danser le public. Le concert a pris fin tard dans la nuit, tant le public en voulait encore et tant les enfants de la chorale Sainte Rita de Cascia étaient au point. Rappelons que le dimanche 15 novembre, ils ont convié leurs parents et amis à partager avec eux un repas.

Très sidérés par la prestation des enfants, l’Aumônier Diocésain de l’Enfance missionnaire, le Père Léandre Dègbègnon et son adjoint, le Père Frédéric Viadénou chargé de la musique sacrée, ont convié les protégés de Sainte Rita de Cascia au grand concert Justice, Réconciliation et Paix du samedi 21 novembre prochain en la Paroisse Saint Michel de Cotonou.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 10 novembre 2015

Dans le cadre de la célébration de son 15ème anniversaire d’animation radio

Victorien Azondoté alias Dr Vazo lance la 1ère édition de la Coupe de conte, proverbes et devinettes

Animateur émérite en langue nationale sur la fréquence 95.7, la Radio Planète, Victorien Azondoté, plus connu sous son pseudonyme de Docteur Vazo, tient un événement majeur dans la promotion de la culture et de nos valeurs ancestrales. En effet, à l’occasion de la célébration de ses quinze ans d’animation radio, l’homme a voulu donner corps à l’une de ses émissions phare, qui se mute en compétition sur les antennes de ladite radio. Lancée depuis le mois dernier, la Coupe Média Culture, connaitra son épilogue courant la première quinzaine du mois de décembre.

Ils étaient jadis des canaux qui permettaient à nos ancêtres de raconter les épopées de leurs pères. A travers les contes, les proverbes et les devinettes, qui étaient des moyens sûrs de communications, de connaissances de la société, de l’Homme, de soi même, de la nature, etc. ils communiquaient. Dans un monde où ces canaux de communications ne sont plus pris en compte par la génération montante, il urge d’opérer un retour en arrière, histoire, de les reconsidérer et d’asseoir leur promotion.
Un soir de Conte sous l'arbre à palabre

C’est sans aucun doute, ce qu’a compris Victorien Azondoté alias Docteur Vazo en initiant depuis plusieurs années déjà, une émission qui a conquis les cœurs et fidélisé les auditeurs. Et c’est justement dans le cadre de la commémoration de ses 15 ans d’animation, qu’il a transformé ladite émission en compétition pour la promotion du Conte, des Proverbes et des Devinettes ; mais aussi pour voir combien sont encore les béninois qui tiennent compte de ces canaux essentiels de connaissances et de savoirs. Depuis quelques semaines et ce chaque vendredi, les auditeurs de la Radio Planète prennent le rendez-vous et constituent le jury, qui évalue ceux qui sont en compétition.

Après la première manche, les auditeurs ont validé quatre (04) concurrents qui s’apprêtent déjà à s’affronter au cours de la seconde manche de la Coupe Média Culture (Comec). C’est donc tout naturellement que Dame Sidonie Settin sera face à Crespin Avléka le vendredi 13 novembre prochain et une semaine après, le vendredi 20 novembre, Jean Akodjènou Kiki sera aux prises avec Nicaise Ahovèha. C’est à l’issue de ces deux face à face que les finalistes de cette première édition de la Comec, seront connus. En ce qui concerne les concurrents dans les deux autres catégories, à savoir, les Proverbes et les Devinettes, Dorothée Ahouè, Dieudonné Fagbohoun et André Tollinou sont en passe d’être qualifiées, car leurs proverbes et devinettes, n’ont pas jusque là trouvé de réponses convaincantes.

Il faut rappeler que la finale se déroulera sur l’esplanade de la Radio Planète au quartier Gbégamey à Cotonou, sous le haut parrainage du président de AJA Ong, Hugues Akpo et du Prêtre du Fâ David Koffi Aza. Plusieurs artistes seront de la partie pour assurer la partie ambiance. Il s’agit de Johnny Ahossi, de Gbéssi Zolawadji, de Gansou Nestor alias Gbégnon, de Caïman, de Honoré Avolonto, de Liss Mouss, etc.


Patrick Hervé YOBODE

dimanche 8 novembre 2015

EN PRELUDE A LA PREMIERE EDITION DE LA FETE IGBO AU BENIN

Ebuka Josephat Onunkwo chez  le roi Kpodégbé

Sa majesté Ebuka Josephat Onunkwo, Eze Igbo du Bénin a rendu visite le dimanche 1er novembre 2015 à son collègue roi d’Allada, sa majesté Kpodégbé Toyi  Djigla, Président du Haut Conseil des Rois du Bénin (HCRB). Objectif, l’inviter à prendre part le 5 décembre prochain à la première édition de la grande fête de la communauté Igbo résident au Bénin.
Leurs Majestés Ebuka Josephat Onunkwo et Toyi Djigla Kpodégbé

Accompagné d’une forte délégation, sa majesté Ebuka Josephat Onunkwo a été reçu au palais royal d’Allada par son homologue sa majesté Toyi Djigla Kpodégbé. Une rencontre au cours de laquelle Eze Igbo du Bénin a remis officiellement au roi d’Allada, Président du Haut Conseil des Rois du Bénin (HCRB), l’invitation pour honorer de sa présence la première édition  de la fête de la  communauté Igbo au Bénin. La solennité de la visite a été  propice  pour les deux rois,  afin d’évoquer les questions non seulement liées au renforcement des liens d’amitié entre le peuple béninois et celui du Nigéria, mais aussi à la  consolidation des relations qui  existent entre les deux chefferies. 

De son retour à Cotonou, Sa majesté Ebuka Josephat Onunkwo n’est pas resté indifférent face à l’incendie gigantesque qui a plongé plusieurs usagers du marché Dantokpa dans la détresse. Parmi les victimes figurent des commerçants Igbo. Très touché par la situation, Eze Igbo du Bénin, connu pour son sens humanitaire, n’a pas tardé à voler au secours de ses frères en détresse. Sa majesté Ebuka Josephat Onunkwo a offert une enveloppe financière très conséquente pour soulager leur peine en attendant un soutien plus adéquat. Très préoccupé par le drame et vu l’ampleur des dégats, Sa majesté Ebuka Josephat Onunkwo ne pouvait resté insensible, même au cri de détresse des femmes béninoises. Il a promptement joint l’utile à l’agréable en faisant parler son coeur à travers un geste de solidarité. En effet, outre les commerçants Igbo, certaines victimes béninoises ont été également soutenues financièrement. 
Sa Majesté Ebuka Josephat Onunkwo apportant son soutien aux femmes sinistrées de Dantokpa

Par cette occasion, Eze Igbo du Bénin a adressé ses sincères remerciments au Chef de l’Etat Boni Yayi pour son assistance aux victimes et surtout sa détermination à reloger au plus vite les  femmes et les hommes qui ont tous perdu après avoir subi, impussant à la furie de l’incendie ravageur.  Il faut rappeler la communauté Igbo résident au Bénin sera en fête le 5 décembre prochain


Patrick Hervé YOBODE

lundi 2 novembre 2015

Pour la paix et la quiétude légendaires du Bénin

 Hounnongan Adankanlin suggère un tête à tête entre Talon et Yayi

(Dada Vognon Adidékon, Rabbi Tan et Prophète Gbènon appellent à la retenue)

La situation sociopolitique est précaire et trop délétère actuellement au Bénin. Chacun se renferme sur lui-même et l’atmosphère dégage une odeur qui reflète la tension. Tout ceci parce que la présidentielle de 2016 s’approche à grand pas et chacun affute ses armes. Parmi les potentiels candidats, l’homme d’affaire béninois Patrice Talon. Seulement au cours de la semaine écoulée, deux conseils des ministres ont ressuscité les anciens dossiers dits de malversations, ou les dossiers dans lesquels le président Boni Yayi avait officiellement pardonné son frère Talon. L’homme d’affaire et potentiel candidat à la présidentielle de 2016, devrait être encore jugé. Serait-ce pour l’empêcher de se présenter en 2016 ? La question se pose et suscite d’ailleurs un branle-bas dans le rang de ses partisans qui disent, n’attendre que ces moments pour violemment réagir. Etant informés de ce qui se passe dans leur pays, les dignitaires de la religion endogène sont sortis de leur mutisme pour appeler tout le monde à la retenue. Hounnongan Adankanlin, Dada Vognon Adidékon roi d’Assanté, Rabbi Tan, Prophète Gbènon en appel à la fibre patriotique de Yayi et de Talon, mais également des populations, pour « qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots ».

Hounnongan Adankanlin de Tokan Tokpamey à Abomey-Calavi : je salue Patrice Talon et lui dit bonne arrivée au bercail. Le Bénin c’est la terre de ses ancêtres et il est revenu, nous l’avons accepté, les populations l’ont accepté et toutes les divinités l’ont également accepté. Il reste maintenant à rechercher à tout prix la paix. Qu’il vous souvienne ici que le père de la Nation, le président Yayi Boni, avait publiquement déclaré, qu’il a pardonné à Talon. La presse dans son ensemble en avait fait son chou gras. Maintenant l’homme d’affaire est revenu, et les problèmes recommencent. Le président tient deux conseils des ministres où des dossiers contre Patrice Talon ont refait surface.


Des dossiers qui sont déjà transmis au procureur de la république, si nous nous en tenons aux informations relayées par la presse nationale. Très sincèrement je dis au président de la république, le Docteur Thomas Boni Yayi, que les populations ne veulent pas ça, nous autres dignitaires et garants de la religion endogène nous ne voulons pas ça. Nous voulons la paix, que la quiétude règne dans notre pays et que chacun œuvre pour cela. Je demande aussi à Talon, qu’après tout ce qui s’est passé, la première des choses qu’il devrait faire à sa descente était de demander une audience pour rencontrer le président. Parce que jusqu’à demain Yayi est le président de tout le Bénin. Et un enfant n’a jamais raison devant son père. Ils doivent se voir en tête à tête, parler, se vider et se comprendre. Qu’est-ce qui prouve qu’après cette démarche,  Yayi ne va pas le soutenir encore ?

Il faut à tout prix éviter l’égoïsme, il faut oublier le passé, pardonner réellement du fond du cœur et ne pas céder à l’affrontement. Je le dis parce que le Tofâ ne l’oubliez pas avait révélé ‘’Abla Bogbé’’, qui est un signe de grandes disputes, d’affrontement entre les enfants d’une même mère ou d’une même Nation, des enfants haut placés. Hors que quand les éléphants se battent, ce sont les herbes qui souffrent. Patrice Talon doit se faire humble et aller rencontrer Boni Yayi en audience. Le Tofâ du 10 janvier 2015, aussi révélait un signe de désaccord et d’affrontement ‘’Wlin don Sa’’. Il faut donc à tout prix rechercher la paix pour le bonheur de ce pays.

Le Bénin est un pays bénit où nos ancêtres les rois, avaient déjà dit qu’aucune guerre ne viendra nous envahir. Que le pardon de Boni Yayi envers son frère Patrice Talon, soit un pardon réel.

Rabbi Tan Visionnaire et Astrologue à Godomey: d’abord je rassure les béninois que tout ce déroulera comme d’habitude. Il n’y aura rien de grave. Il peut y avoir de la tension entre deux amis, ça arrive, seulement nous allons demander aux uns et aux autres de garder leur calme, parce qu’en voulant trop tirer, ça finit par se casser. Et quand ça se casse, c’est vraiment difficile de rattacher ou de souder. Même si on parvient à rattacher ou à souder, ça ne donne plus la forme initiale. Je le dis parce que récemment le président Boni Yayi a ressorti certains dossiers contre son frère Talon, qu’il a dit lui-même avoir pardonné. La paix est une denrée rare et notre père à tous, le président Mathieu Kérékou, nous a déjà donné la preuve.


Vous avez remarqué, il est lui partie en paix parce que ce jour il y eut une légère pluie, ce qui veut dire qu’il est parti en paix. Il nous a laissé une paix que nous devons tout faire pour cultiver chaque jour. Le président Boni Yayi qui a le pouvoir dans la main est un homme de paix, qui œuvre pour la paix. Sinon si depuis sous son mandat il n’y a pas encore la guerre, ce n’est pas maintenant où il est entrain de finir en paix, qu’il va foutre le bordel. Je rassure encore une fois les béninois, que rien ne se passera de grave. Je rappelle aussi que les fins de mandats et l’approche de chaque présidentielle, ont toujours été mouvementées. Rappelez-vous en 2006 à l’avènement de Yayi lui-même. Que les béninois gardent leur calme.

Prophète Gbènon de Womey : moi je crois sincèrement que la politique chez nous est trop compliquée. Et je vous le dis aussi sincèrement, il ne faut pas qu’ils conduisent notre chère Patrie à une guerre civile. Quand on les observe bien on sent qu’ils nous préparent un vilain coup. Moi je ne sais pas pourquoi, ils ne peuvent pas s’entendre. L’un est président, l’autre est un grand homme d’affaire ils sont des dinosaures pour ce pays. On a aussi vu le pardon du président Yayi dans ce pays, et maintenant pourquoi encore vouloir assigner Talon en justice ? Est-ce parce qu’il s’annonce pour se présenter à la prochaine présidentielle ? Ils sont les seuls à le savoir.

Mais lorsqu’on voit aujourd’hui les réalités sont là, bon nombres de béninois suivent Talon. Et lorsque ses ennuis judiciaires vont commencer, ou que Yayi l’empêchera de se présenter pour cette élection, ce serait du feu à la poudre. Ça va péter et c’est la guerre civile. Que chacun sache raison garder et que le président Boni Yayi ramène la balle à terre et que Talon aussi fasse preuve d’humilité. A la population je demande sincèrement de ne pas se mêler de ces histoires entre copains.

Dada Vognon Adidékon roi de Mahi Assanté : c’est à Dieu, aux Mânes de nos ancêtres et aux Vodoun que revient la gloire. C’est Dieu qui a créé son monde et qui sait l’heure qu’il faudra pour chaque chose. N’eut été Dieu, Talon ne devrait même pas survécu à la spirale d’affaires pour nous revenir en entier aujourd’hui.  Nous disons donc à Yayi Boni que le pardon qui ne vient pas du fond du cœur, le pardon à la bouche ou jeté à la figure des gens pour tromper les hommes n’est pas un pardon. S’il dit avoir pardonné, pourquoi il revient aujourd’hui sur ces affaires. Nous avons vu qu’il n’avait pas réellement pardonné. Mais Dieu et les divinités ont vu tout ce qu’il manigançait contre son frère et ami Patrice Talon. A ce dernier je demande qu’il se réveille, qu’il se prenne en charge et qu’il s’accroche à nos réalités d’ici.


Il faut qu’il sache quoi dire, quoi faire, comment parler et comment se comporter entre les hommes. Il a la chance que Yayi ait révélée, ses vraies intentions. Nous en appelons à la communauté internationale, les amis de Talon dans ces pays qui le soutiennent de parler à Yayi, pour que le Bénin ne s’embrase pas. C’est ici le lieu de tirer un coup de chapeau au Général Mathieu Kérékou, homme de paix, qui a le vrai sens du pardon. Nous savons tous ce qu’il a subi ici, on lui jeté la pierre, insulté. Pourtant il a pardon, un vrai pardon et a demandé pardon aussi. Paix éternelle à ce grand fils du Bénin. Yayi Boni doit aller à son école, il doit savoir que le Bénin est un pays de paix. Yayi doit cultiver la paix et oublier les dossiers contre Talon. Il ne doit pas passer pour le destructeur et le fauteur de troubles.

Il faut bien que Talon ne s’abandonne pas. Et tous les hommes politiques, doivent revenir à nos réalités endogènes surtout le Fâ qui est un vrai conseiller pour la culture de la paix et la bonne gouvernance. Que chacun prie pour cette Nation afin que la prière de nos ancêtres qui avaient dit qu’aucune guerre n’envahirait le Bénin, soit une réalité.


Patrick Hervé YOBODE

dimanche 1 novembre 2015

Restitution du Festival de danse Yaoïtcha ou Zohiho

Léon Hounyè tient le pari

( La troupe de ballet Totchiya désormais aguerrit pour la promotion de cette danse)

Le samedi 31 Octobre dernier, le quartier Zogbo dans Cotonou et tous les habitants de cette ville ont vécu un événement inédit. La deuxième édition du désormais festival de danse Yaoïtcha avait droit de citer. Pour cette édition qui se voulait celle de la confirmation, Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo, a mis les petits plats dans les grands, pour un festival à la hauteur de ce qui se passait au Ceg Zogbo en 2014. Soutenu par certains acteurs culturels et des mécènes, les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Pour la promotion de la danse du Feu, c’était vraiment du feu à la place Sato de la localité, où petits et grands, artistes et simples spectateurs, se sont sentis fiers d’être béninois.
Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo prononçant son allocution d'ouverture

Ça y est ! c’est fait, malgré les crocs en jambes, Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo a tenu le pari. Il a contre vents et marées tenu la deuxième édition de son initiative qui désormais se fait peau neuve et devient un festival. Cette année, la danse du Feu, n’était plus enseignée aux danseurs en vrac, mais bien sûr aux danseurs d’une troupe sélectionnée, histoire de la perpétuée et de lui redonner ses lettres de noblesse, mais aussi pour permettre à ces troupes de ballet qui ne sont plus en activité de revivre. Le choix a donc été porté sur la troupe Totchiya, dont les danseurs ont acquis les notions de la danse du Feu Yaoïtcha ou Zohiho.
La danse du Feu en question

Afin de permettre aux autorités en charge de la culture, au public et aux autres curieux et amoureux de la danse de découvrir, ce qu’ils ont pu retenir, Léon Hounyè, promoteur du festival, a organisé une journée de restitution. Et c’est la place Sato de Zogbo qui, cette année a été choisie, pour servir de cadre à une telle manifestation. Venus de toutes parts, pour assister à l’événement, le public a répondu massivement à l’appel de Sakpata Zogbo. Les artistes et associations d’artistes, sans oublier le Syndicat d’artiste G 113, qu’il préside et les doyens dans le domaine, tels, Stanislas Dègbo, Oscar Allossè, ou le phénomène des danses béninoises, le monument par qui sont passés la plus part des danseurs professionnels béninois en activité, le célébrissime Adolphe Koffi Alladé ; Marcel Zounnon, le directeur du Ballet national, Patrick Idohou le directeur de la promotion artistique et culturel et pleins d’autres ont marqué de leur présence cette belle fête.
Adolphe Koffi Alladé dans ses oeuvres

Après la partie officielle faite d’allocutions, les choses sérieuses ont pris leur envol. Des prestations d’artistes et puis le clou de la journée. Les danseurs de la troupe de ballet Totchiya ayant assimilé les notions de la danse du Feu ont été invités, à convaincre Adolphe Koffi Alladé. Le précurseur de Yaoïtcha ou Zohiho la danse du Feu, assis et bien concentré a suivi avec une attention particulière la prestation de ses jeunes frères. Sidéré par leur maitrise de la chose, il a pris la parole à la fin pour les bénir à travers des prières, tout en leur prodiguant de sages conseils. Le connaissant, le public de Cotonou s’attendait à quelque chose de sa part. Entré presque en transe, Adolphe Koffi Alladé se souvenant de ses années de jeune danseurs, a replongé la foule dans les souvenirs du bon vieux temps, où lui seul portait plus de 16 canaris bourrés de feu. L’émotion était palpable.

Il convient après ce qui s’était passé à Zogbo le samedi dernier d’inviter les autorités à investir dans ce festival, afin que cette danseur ne se meurt et aussi pour que le public découvre davantage la richesse de notre patrimoine culturel.


Patrick Hervé YOBODE