samedi 29 juin 2013

Les obsèques de GG Vikey en image


 Nous reviendrons beaucoup plus en détail sur la cérémonie d'hommage rendu à l'illustre disparu par toute la nation béninoise et l'Afrique entière.




Robert Dossou ex pdt Cour Constitutionnelle

Eric Totah SGM ministère de la Culture

Ba Flora l'Amazone et Vivi l'Inter 

El Maestro Jospinto et Houans Tiéno


Gbéssi Zolawadji artiste de la musique traditionnelle


Simplice Béhanzin et Jean-Pierre Zinko (Cie Wobaho)


La salle rouge du Palais des Congrès de Cotonou débordée

M. Espoir Gustave Quénum Opérateur économique

Patrice Ahouloumè Promoteur CONAVAB Inter

El Régo ancienne gloire de la musique béninoise

Valentin Djènontin ancien Ministre de la Culture 


Christiane Gbénou fille de GG Vikey

Jean-Michel Abimbola Ministre de la Culture

Pascal Irénée Koupaki 1er Ministre du Bénin


Animation artistique et culturelle pour rendre hommage à GG Vikey

jeudi 27 juin 2013

Entretien avec Etienne Arèmon


“Par ce festival, nous pensons quand même ramener les jeunes à s’intéresser à l’écriture et la lecture”.

Etienne Arèmon Promoteur FFPJ
Il est artiste plasticien et promoteur d’une des compétitions culturelles d’avenir. Etienne Arèmon, est le président de l’association africaine des arts et de la culture (AFRAC), qui organise le festival francophone de la poésie des jeunes. Cette deuxième édition est placée sous le haut patronage du ministre Jean-Michel Abimbola de la culture et sous le parrainage de Brice Chanhoun Chef du 12ème arrondissement. Cette édition dont la délibération se tiendra en Août prochain, fait courir l’homme dans tous les sens. Vu qu’au Bénin de telles initiatives ne reçoivent le soutien de personne.  Il a bien voulu se prêter à nos questions et voici la quintessence de ce qu’il nous a livré.

Vous êtes le promoteur du festival francophone de la poésie des jeunes, qu’est-ce qui soutend cette manifestation culturelle ?

D’abord, c’est un festival de jeune. Nous avons constaté qu’il y a quelque chose qui est entrain de déserter le forum, parce qu’en notre temps, les élèves et étudiants avaient au moins le temps de lire les poèmes, beaucoup de livres. Mais aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas. Donc on s’est dit qu’il faillait une initiative qui ramène les jeunes à la lecture. C’est pourquoi nous avons initié ce festival, qui d’ailleurs s’organise dans presque tous les pays francophones. Au Canada un peu partout, au Bénin c’est nous qui le faisons, sauf que chacun l’organise à sa manière en tenant compte des réalités de chez lui.

Combien d’édition vous tenez cette année ?

Nous sommes tout jeune et nous sommes à notre deuxième édition. La première édition s’était déroulée en 2011, en 2012 on n’a pas pu l’organiser pour des raisons indépendantes de notre volonté. Mais cette année, nous avons voulu continuer le combat. Le festival s’organise sous forme d’un concours autour d’une thématique. L’édition passée avait pour thème : ‘’Culture et Identité’’, pour cette édition, nous avons arrêté comme thème : ‘’Le Bénin et ses figure emblématique’’.  L’objectif, est de renvoyer les jeunes vers l’histoire, d’aller fouiller, chercher ces figures emblématiques de notre pays, que ce soit sur le plan politique, culturelle etc.  histoire de chanter un peu l’éloge de ceux qui font de notre pays ce qu’il est aujourd’hui. Donc cette 2ème édition a été lancée depuis le25 avril dernier, dans les établissements secondaires et universitaires.

Les présélectionnés sont-ils déjà connus ?

Nous sommes à cette étape, puisque la date limite de dépôt des œuvres était le 15 juin. Donc la tournée de collecte des œuvres est entamée, nous sillonnons déjà les départements, nos bureaux de relais. Ce n’est qu’après cela que nous allons transmettre les copies au jury et le jury de cette édition a pour président le professeur Jean-Marc Aurèle Afoutou. C’est ce jury qui se chargera de la sélection.

La délibération a lieu quand et comment ?

C’était initialement prévu pour le 26 juillet, mais compte tenue des activités liées à la fête de l’Indépendance, on a préféré reporter cela dans la deuxième quinzaine du mois d’Août. La délibération aura lieu au Centre culturel chinois.

Dites-nous franchement, un festival francophone de la poésie des jeunes, qu’est-ce que cela peut apporter aux jeunes, qui davantage oublient le livre au profit de l’internet, votre festival, est-ce un stimulant pour renvoyer les jeunes à la lecture ?

Je crois que oui. C’est vrai que l’internet est là pour faciliter les choses. Seulement, n’oublions pas une chose, aujourd’hui pour envoyer un message via le téléphone mobile, les jeunes ont pris l’habitude de couper les mots, si la personne qui reçoit le message n’est pas sur la même longueur d’onde que l’envoyeur, il ne peut pas comprendre ce que vous avez écris. Finalement, tout le monde a pris cette habitude, on ne peut plus écrire un mot complet.  Or la poésie, c’est quelque chose de formidable,  c’est de là qu’est sortie ce que nous appelons aujourd’hui le Slam. Donc c’est important et nous croyons qu’en le faisant nous allons quand même ramener les jeunes à s’intéresser à l’écriture et la lecture.

De quoi se composent les prix de cette édition ?

Il y a d’abord les trophées pour les cinq meilleurs que le jury dégagera, ils recevront le Prix national de l’excellence poétique à la base (NEPOB),  des ordinateurs Lap-Tops ou  de bureau, des enveloppes financières  et des lots de consolation.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

mardi 25 juin 2013

Le programme des obsèques du monument GG Vickey dévoilé


Le programme des obsèques du monument GG Vickey dévoilé

Le vendredi 28 juin prochain, sera inhumé l’incommensurable GG Vickey. L’annonce  a été faite au cours d’une conférence de presse donnée par le comité chargé des obsèques de l’illustre disparu. Composé de Patrick Idohou, directeur de la promotion artistique et culturelle, de plusieurs artistes et des membres de la famille Gbénou, ce comité a réunis les journalistes culturels au tour du sujet. C’était le vendredi dernier à la salle des conférences du ministère.

Enlevé à  l’affection des siens et du peuple le mercredi 15 mai dernier, Gustave Gbénou Vickey alias GG Vickey, sera conduit à sa dernière demeure ce 28 juin. Le programme des obsèques du Gentleman  Vickey a été rendu public à travers une conférence de presse. Composé des membres de sa famille, des cadres du ministère de la culture et des artistes, ce comité est entrain de mettre les bouchées doubles pour des hommages dignes et à la hauteur du désormais regretté GG Vickey. Avec à sa tête Patrick Idohou, DPAC et Vincent Ahéhéhinnou comme organisateur, le comité a concocté un programme, bien détaillé pour l’inhumation du monument. Au cours de cette conférence de presse, le comité d’organisation est revenu, sur la biographie de l’homme, sa vie et son parcours. En seulement 10 ans de carrière artistique, celui qui aura marqué tous les esprits et sur plusieurs générations,  recevra les hommages de la nation au palais des congrès de Cotonou. Le premier directeur général noir de la Loterie  nationale sera inhumé chez lui, à la résidence GG Vickey à Calavi Arkonville. Pour l’immortaliser à jamais, le comité d’organisation en commun n’accord avec le ministre de la culture et le gouvernement, projettent donner son nom, à une rue soit à Athiémé, à Bopa chez lui ou à Cotonou. Une statue géante est également prévue, toujours pour un hommage mérité au Baobab GG Vickey. Les hommages ont d’ailleurs commencé, car la fête de la musique du 21 juin dernier était placée sous le signe de l’immortalisation de l’homme. Enfin, pour ce qu’il aura été pour le Bénin, l’Afrique et le monde entier, beaucoup d’artistes étrangers, de plusieurs pays se sont annoncés pour être de la partie. Lisez ici le programme détaillé des obsèques du Gentleman Vickey.

Cérémonie officielle d’hommage à feu Gustave Gbénou Vickey alias GG Vickey
Programme
Jeudi 27 juin 2013
16h 00 : retrait du corps à la morgue Proci
17h 00 : accueil du cortège funèbre au goudron d’Arkonville à Abomey-Calavi par les troupes de ballets et animations
19h 00 : chapelle ardente au domicile du défunt, résidence GG Vickey à Arkonville/ Abomey-Calavi
20h 00 :
-  veillée de prières et de chants suivi de recueillement au domicile du défunt, résidence GG Vickey à Arkonville/ Abomey-Calavi
- veillée de prières et de chants au domicile de feu André Dodoo à Bopa (Quartier Gbédji)
- veillée de prières et de chants dans la maison familiale à Atcoutoé (Athiémé)
22h 00 : veillée artistique au domicile du défunt à la résidence GG Vickey  (Arkonville/ Abomey-Calavi
Vendredi 28 juin 2013
08h  00 : levée du corps au domicile du défunt à la résidence GG Vickey (Arkonville/ Abomey-Calavi)
09 00 h : messe corps présent en l’Eglise Saint Jean-Baptiste de Cotonou
11h 00 : hommage de la nation au Palais des Congrès (salle rouge)
13h 00 : départ pour le domicile du défunt à la résidence GG Vickey (Arkonville/ Abomey-Calavi)
14h 00 :
-          inhumation au domicile du défunt
-          Animation artistique.

Miss Bénin 2013/ Présentation des candidates


Nadia Kingbo de l’Atacora

Comme annoncée dans les
colonnes de votre journal, nous renouons avec la présentation des charmantes demoiselles qui se disputeront la couronne de Miss Bénin 2013. Cette semaine, nous vous proposons de lire les portraits des candidates de l’Atacora, de l’Atlantique et du Borgou.

Elue Miss Atacora à l’issue d’une compétition âprement disputée, celle qui a la fierté de défendre la beauté qui nous provient des collines de Natitingou est âgée de 23 ans. Souriante et remplie de vie, Nadia Kingbo est étudiante en management des ressources humaines. Son nez épaté rappelle aisément son appartenance au vieux continent et plus précisément à la Terre de Bèhanzin, de Bio Guéra, Kaba etc. Son tient noir, uniforme, démontre que Nadia est fière de sa peau noire. Avec une taille de 1mètre 75 ; Nadia Kingbo est assurée que la couronne de Miss Bénin 2013, au soir du 17 Août atterrira dans le département de l’Atacora. Seulement, la phase départementale est  complètement différente de la compétition elle-même, Nadia aura-t-elle cette chance, vu que ces onze autres concurrentes, sont toutes aussi dévouées et aussi belles comme elle. Tous les regards des ressortissants de l’Atacora sont braqués donc en sa direction. Voyage et lecture, sont les principaux loisirs qui occupent notre candidate Nadia Kingbo, lorsqu’elle ne fait rien de concret avec son temps. On ne peut que lui souhaiter bonne chance, car le comité dirigé par Fortuné Dégbègni s’affaire.

Entretien avec le promoteur du festival Hanlissa


’Le festival Hanlissa se tiendra les 24 et 25 Août à Bohicon et à Cotonou, mais il n’y a toujours pas de soutien’’


L’émission la plus suivie ces dernières années au Bénin est incontestablement celle qu’a initié avec beaucoup de réflexions, Aubin Akpohounkè. Dénommée Hanlissa, l’émission draine du monde devant les écrans de la télévision Canal 3 Bénin. Depuis l’année dernière, l’animateur de cette émission a bien voulu lui donner une autre dimension. Désormais après l’expérience combien réussie de la première édition, l’émission Hanlissa devient le festival Hanlissa et se déroulera chaque année. Pour le compte de 2013, ce festival est prévu pour ce tenir, le 24 Août à Bohicon et le 25 du même mois à Cotonou. Seulement, les moyens font défaut et les sponsors et mécènes ne répondent pas encore à l’appel de ce digne fils de notre patrie. Nous sommes allés à sa rencontre et avec une envie mélangée à de la colère, il s’est prêté à nos questions. Lisez plutôt.

Bonjour Aubin Akpohounkè, comment est-ce que vous vous portez ?

Bonjour, ça va bien chez moi et je l’espère chez vous aussi.

Alors est-ce que, par rapport à ce qu’on a vu l’année dernière, le festival Hanlissa se tiendra  en 2013?

Ecoutez, le festival Hanlissa doit se tenir, parce que c’est une initiative que les béninois ont adoptée et il ne faudrait pas que je manque au rendez-vous de son organisation. Je suis entrain de me préparer pour une fois encore leur montrer que nos artistes de la musique traditionnelle sont capables et qu’ils sont toujours forts pour tenir ce pays par les messages qu’ils ont l’habitude de véhiculer dans leurs chansons. Donc le festival Hanlissa se tient cette année et il n’y a rien qui puisse bloquer sa réalisation en 2013.

Peut-on alors avoir une idée de la date arrêtée pour sa tenue ?

Le festival est prévu pour se dérouler à Cotonou, le 25 Août prochain, mais avant à Bohicon le 24 du même mois. Mais c’est bien sûr à compter avec les partenaires et sponsors. S’ils nous accompagnent ont pourra alors organiser le festival dans ces deux villes. Dans le cas échéant on sera verra obliger de ne réaliser que l’édition à Cotonou. Mais une chose est sure, c’est que le public découvrira un parterre impressionnant d’artistes, de la musique traditionnelle, comme c’était déjà le cas lors de la 1ère édition. Un plateau de richesse culturelle béninoise, rien que des artistes béninois, de la musique traditionnelle béninoise et quand ça va commencer à 10 heures, ce ne serait que très tard dans la nuit que le festival prendra fin. Cette année, tout est entrain d’être bien organisé pour que les ratées observées au cours de l’édition de 2012, ne s’observent plus.  Donc le public ne sera pas déçu et je suis sûr qu’ils vont davantage aimer l’émission Hanlissa à travers  le festival Hanlissa.

On apprend qu’au lieu d’une journée comme c’était le cas en 2012, le festival s’étendra cette année sur une semaine, est-ce une réalité ?

Ça ne peut pas s’étendre sur une semaine, parce que vous devez savoir que jusqu’à présent, il n’y a pas encore de sponsors.  Pour le moment nous volons de nos propres ailes. Une fois encore se pose donc l’épineuse question de soutien à la promotion de ce qui est de chez nous. Notre culture, ne dit pas grand-chose à certaine personnes qui ont les moyens et qui peuvent, accompagner les promoteurs pour beaucoup plus de visibilité à l’identité culturelle du Bénin, sauf que très peu de personnes y mettent les mains à la poche quand il s’agit de la culture. Ils préfèrent mettre de gros moyens à la disposition des organisations et événements politiques. On avait bien voulu étendre le festival sur une semaine, mais parce que les moyens ni sont pas, nous ne pourrons pas prendre ce risque, ne pas pouvoir réussir  et le regretter après.

A la 1ère édition, on a vu de grands noms de la musique béninoise, tels Hoonon Houlovo, Gbèmanwonmèdé etc. qui sont ceux qui seront sur cette deuxième édition ?

Gbèmanwonmèdé revient cette année, parce que l’année dernière son état de santé ne lui avait pas permis de prester. Alokpon, Gansou Nestor alias Gbégnon, Papa Ayikpétodji de Ouidah, Ezin Gangnon, Kalamoulaye et si les moyens nous le permettent, un vieux de la musique traditionnelle du septentrion, qui a beaucoup fait,  Félix Didolanvi alias le Pêcheur, Jean Nouveauté, en tout cas il y en aura de trop, pour le plaisir de ceux qui adorent l’émission et le festival Hanlissa. Et les béninois ne seront pas ennuyés une seule minute, car c’est vraiment des hommes pétris de connaissances et matière de musique traditionnelle qu’ils découvriront. Donc au total, une vingtaine d’artistes de la musique traditionnelle, que nous avons l’habitude d’entendre et d’écouter.

Alors selon vous Aubin Akpohounkè, culturel imprégné des réalités du milieu culturel, qu’est-ce qui peut justifier le manque criard de volonté de soutenir les initiatives de promotion de la musique traditionnelle ?

Est-ce que moi je peux le dire exactement. Je ne peux pas le dire, parce que ce sont ceux là qui n’aiment pas soutenir ces genres d’initiatives qui pourront nous le dire réellement ce qui motive leur comportement vis-à-vis de leur propre culture. Mais je vais dire et ce n’est pas que je les insulte, mais il y a certaines personnes qui sont des acculturées. Sinon, il faut voir et on connait des noms hein, comme un certain Tchèkpo, qui va appeler des artistes ivoiriens afin que ces derniers lui réalisent des sons, alors que chez lui son propre frère est artiste, il ne le soutien pas, il ne lui demande pas de chanter pour lui et c’est les ivoiriens il va appeler. Voyez –vous-même, donc de là moi je peux dire que ces genres de personnes sont des acculturées. Il est vrai que chacun à sa passion à lui, mais quand même il faut que nous soutenons ce qui vient de chez nous, ce qui est pour nous. Si vous ne soutenez pas vos frères, c’est les autres qui le feront à votre place ? Les ivoiriens ont déjà appelé combien d’artistes béninois pour  qu’ils aillent chanter pour eux ?  Il faut réfléchir à ces choses là. Regarder par exemple Ernest Adjovi, le Monsieur des Kora là, il va nous appeler Akon pour qu’il vienne chanter ici, le Pape vient et on appelle Papa Wemba, parce que c’est le Pape qui arrive, il faut forcément beaucoup de papes. C’est vraiment bizarre et moi je ne parviens pas m’expliquer ce manque criard de volonté de soutenir la culture et ce qui est vraiment de chez nous. Je ne sais pas si ces personnes pensent qu’en soutenant leurs frères ils viendront à leur niveau, c’est quand même incompréhensible. Il faut  qu’ils reviennent à la réalité, d’ailleurs les chansons que les ivoiriens réalisent pour Lino Diffusion là, il croit que c’est des chansons ces idioties là ? Alors que ses frères d’ici n’ont même pas besoin de grands moyens pour lui faire de très belles chansons. Donc je crois que c’’est de l’acculturation. Moi je suis béninois et je mourrai béninois, et je vais toujours œuvrer pour la promotion de la culture béninoise.

Alors vue le manque de soutien pour l’initiative, ne voyez-vous pas qu’il faut désormais l’organiser en biennale ?

Vous n’êtes pas sans savoir que je travaille avec les vieux de la musique béninoise. Donc si je mets le festival en biennale, qui connait le destin de l’autre. Car ceux à qui tu veux faire la promotion, ceux là que tu veux montrer sont déjà vieux et ils ne sont ni des pierres pour ne pas mourir. Alors lorsqu’on a encore la force de la faire il faut le faire.  Comme je suis encore là, je le ferai toujours même si les moyens sont maigres, mais s’il y a des gens qui veulent m’aider, ils sont encore les bienvenus.

Un dernier mot à l’endroit de ceux qui vous ont accompagné lors de la 1ère édition ?

Je vais d’abord les remercier et leur dire de toujours rester à mes côtés. Moi je ne vais les décevoir, tant qu’ils seront là pour la culture. C’est vrai qu’il y a certaines personnes qui prennent leurs sous pour ne rien faire, mais chez moi ça ne sera jamais pareil. Car moi je voudrais noter mon passage à la culture, alors qu’ils aient confiance et qu’ils continuent de me soutenir.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE


  



Présentation de l’album ‘’Hongan’’


Don Métok séduit les foule comme à l’accoutumé.

C’est devant des personnes averties en matière
de musique de bonne qualité répondant aux normes requises sur le plan international que Don Métok de son vrai nom Ignace Sourou Mètokin a presté. Un concert live de présentation d’album qui marque, le lancement de la saison artistique 2013 de Guru Records. A travers sa prestation, Don Métok démontre à la face du monde qu’il est un talent sûr et confirmé, un produit de cette industrialisation que souhaite le Cbm. Concocté et enregistré de main de maître dans les studios Guru Records de Prospère Gogoyi Akouègnon, l’album ‘’Hongan’’, le dernier de Don Métok a donc été présenté au public , le vendredi 07 juin dernier à la piscine du Bénin Marina Hôtel de Cotonou. Un opus de 17 titres réalisé selon les règles de l’art, un produit maison, avec un certain Prospère G. Akouègnon, qui,  depuis quelques années s’est résolument tourné vers le chemin de la professionnalisation de la musique et qui est à la recherche permanente de la qualité. Don Métok avec ‘’Hongan’’ a comme à l’accoutumé ébloui et impressionné, les personnalités toutes catégories confondues. De la joie, à la tristesse, de l’amour à la méchanceté en passant par la haine, ‘’Hongan’’ aborde toutes les facettes de la vie au quotidien. Un opus dont-on peut le dire sans se tromper, qui sera distribué gratuitement vue le prix auquel GAP production compte le céder. Il importe alors que les béninois s’en procure pour savourer de la musique de qualité, mais surtout de l’original.

Miss Bénin 2013/Présentation des candidates


A la découverte de Merlène Alassane  de l’Alibori



Miss Bénin 2013, cette soirée de la célébration de la femme béninoise à travers sa beauté se déroulera le samedi 17 Août prochain.  Après  donc les phases départementales, le Comité d’organisation de l’association culturelle Miss Bénin, que dirige Fortuné Dégbègni, est à pied d’œuvre pour la tenue à bonne date de  cette élection. Qui sont-elles ? Zoom sur les douze prétendantes à la couronne… Miss Alibori est à l’honneur pour débuter cette série de portraits des plus belles femmes du Bénin.      

Celle qui aura donc la lourde tâche de représenter ce département de la partie septentrionale du pays est une élève de classe de terminale. Merlène Alassane, a été victorieusement désigné Miss Alibori à par le jury mis en place, par l’association culturelle Miss Bénin (ACMB). C’était à l’issue de la compétition éliminatoire de ce département. Elle a mis aux prises de charmantes demoiselles, toutes décidées à être à la phase finale pour s’adjuger la couronne de Miss Bénin.  Elle a un teint noir d’ébène et se dit très fière de la couleur de sa peau. Du haut de ces 1mètre 77, Merlène Alassane est âgée de 19 ans. A ses heures perdues, elle aime s’adonner à la danse ou à la promenade. Elle se dit confiante pour ramener la couronne de Miss Bénin dans son département d’origine, pour selon elle prouver qu’à l’instar de Miss Bénin 2011, Mlle Sourokou, le département de l’Alibori regorge de très belles filles. Ce jour, Merlène Alassane serait entrain d’en découdre avec les dernières épreuves du Baccalauréat session de juin 2013, avant de se mesurer aux onze autres concurrentes. Bonne chance à notre candidate à ces  deux épreuves.

Symposium sur structuration de la filière musique
Le gouvernement doit s’approprier les recommandations du rapport final
Du 05 au 08 juin derniers, Cotonou abritait un symposium international, qui avait pour thème central : structuration de la filière musique. Un symposium qui a fait débarquer sur la mégalopole béninoise, la crème d’experts qui maîtrisent le monde musical et les normes qui conduisent vers la professionnalisation de cette filière. Organisé par le Conseil béninois de la musique que dirige Prospère Akouègnon Gogoyi président des studios Guru Records, le symposium a accouché des recommandations. L’Etat béninois doit s’approprier  ces recommandations à travers son ministère de la culture afin que la musique qui est un secteur vital pour l’économie nationale, se professionnalise.  Décortiquons ensemble les nobles résolutions du rapport final.
0. I. INITIATIVE, ORGANISATION, REALISATION
Cotonou, Capitale de la République du Bénin a abrité du 05 au 06 Juin 2013, le Symposium International sur le thème «  Structuration de la Filière Musique au Bénin. » 
Organisé par le Conseil Béninois de la Musique  (CBM),  sous les auspices du Conseil Africain de la Musique (CAM) et du Conseil International de la Musique (CIM), les travaux du symposium de Cotonou ont été placés sous la présidence effective de l’Etat et du Gouvernement de la République du Bénin, représentés par M. Jean–Michel ABIMBOLA, Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme.
A cette occasion, Cotonou a  mobilisé des personnalités de marque, venues de la France,  du Congo Brazzaville, de la République Démocratique du Congo, du Cameroun, du Mozambique et bien entendu du pays hôte, le Bénin pour animer et faire entendre leurs voix autour de la thématique choisie.
La  cérémonie d’ouverture était placée sous le haut patronage de  M Jean-Michel ABIMBOLA, Ministre béninois de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme. La présence de membres du Gouvernement, de hauts responsables des Institutions Internationales de Recherche ou de Coordination des Politiques Culturelles ainsi que celle d’un Parlementaire congolais, en ont rehaussé l’éclat et  le retentissement.
Toutes ces personnalités étaient entourées des acteurs, opérateurs et des professionnels du monde de la  culture et de la musique.
La phase protocolaire a été ponctuée par  (05) cinq discours :
                -Le mot de bienvenue de M. le Président du Conseil Béninois de la musique ; 
Le discours de M le Directeur de l’OCPA (Observatoire des Politiques Culturelles), Président du CAM (Conseil Africain de la Musique)
                -Le mot de circonstance de Mme SILJA FISCHER, Secrétaire Générale du CIM (Conseil International de la Musique) ;
                -Le discours du CAPPED
                -Le discours de M. le Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme.
Les travaux se sont déroulés dans une atmosphère chaleureuse et  conviviale.
I. Déroulement des travaux
Sur (28) vingt huit communications inscrites à l’ordre du jour, (24) vingt quatre ont été effectivement délivrées. Soit un pourcentage de ce qui atteste  de l’intérêt que les uns et les autres attachent à l’avenir de la musique béninoise  et de l’écho favorable que le thème du symposium a trouvé auprès des experts et des représentants de la filière musicale béninoise.
Les communications  ont été regroupées autour de deux axes principaux :
Axe n°1. Les politiques de développement de l’industrie musicale
Axe n°2. L’état des lieux de la filière musique au Bénin
Les participants au symposium international du Bénin ont constaté que les deux grands axes qui structurent les communications s’éclairent réciproquement. C’est- à –dire qu’en examinant ce qui s’est fait jusqu’ici et en s’informant sur ce qui aurait dû se faire ou ce qui devrait être fait, le symposium a permis de recenser les atouts, de relever les insuffisances du système ou des usages et d’envisager des actions de remédiation en terme de perspectives ou de nouveaux objectifs à atteindre à moyen et à long terme pour la rentabilité et le rayonnement de l’industrie musicale nationale.
Les exposés en séance plénière ont été organisés en quatre sessions clôturée chacune par des débats.
Axe n°1. Les politiques de développent de l’industrie musicale
1.1. Les cinq droits fondamentaux de la musique proclamés par le Conseil International de la Musique (Socle idéologique à tenir en compte dans l’élaboration et l mise en œuvre du cadre politique et juridique)
1.2. Politiques des Etats africains pour une industrie musicale africaine productive et participative (Objectif général)
1.3. Politique de mise en œuvre pour une industrie créatrice de richesses
1.4. Politique pour une industrie musicale rentable
1.5. Politique de mise en œuvre pour (de) l’auto-emploi des jeunes dans l’industrie musicale pour une création des richesses (Politique socioéconomique à Moyen terme)
1.6. Stratégie de mise en œuvre des événements pour une promotion active des musiques (Evénements et  lieux et moments de l’expression musicale)
1.7. Politique de financement des projets musicaux (Politique d’encadrement ou d’accompagnement)
1.8. Dispositions légales pour la commercialisation, la diffusion, la promotion, des œuvres et des spectacles musicaux au Bénin (Peut servir de transition, pour monter le lien entre les politiques et leur application ou son absence)
Axe n°2. L’état des lieux de la filière musique au Bénin
L’état des lieux a fait ressortir un diagnostic sans complaisance. Il  a permis de recenser les atouts ou les   acquis, de relever les faiblesses  ou les insuffisances et de dessiner des perspectives ou d’indiquer des orientations en vue de combler  les lacunes et de relever les défis.
2.1. Musique et tradition : impact sur les industries créatives en Afrique
2.2. Musique traditionnelle : techniques de composition (Acquis venus du fonds des âges : une exigence de tous les temps)
2.3. La circulation des artistes musiciens béninois au Bénin et à l’extérieur
2.4. Festival et circulation des artistes et des œuvres
2.5. Management et circulation des artistes béninois au niveau local et sous régional  (Mobilisation et mobilité des artistes et des œuvres)
2.6. Compréhension de la notion de « profession musicale » : cas du Bénin
2.7. Différents corps des métiers de la musique
2.8. Femme, musique et développement (Professionnalisation et formation)
2.9. Les TV et l’industrie musicale
2.10. Rôle des radios dans la chaîne de l’industrie musicale
2.11. FOMECA. (Circulation des artistes et rôle des TIC)
2.12. Code IRSC.
Dans les détails,
Cinq (05) communications sur les politiques ont été prononcées. Elles visaient à poser la problématique générale du thème du symposium : « Structuration de la Filière Musique au Bénin »
-L’exposé de Mme Silja FISCHER. En sa qualité de Secrétaire Générale du Conseil International de la Musique (CIM) ; Mme Silja FISCHER  a axé sa réflexion sur les (05) Droits musicaux  défendus par cette ONG internationale, partenaire officiel de l’UNESCO tout en soulignant la nécessité de professionnalisation et de distribution des responsabilités dans la filière musicale.
L’intervention du représentant du BUBEDRA portant sur  les « Dispositions légales pour la commercialisation, la diffusion, la promotion des œuvres et des spectacles musicaux au Bénin » a révélé que le cadre juridique devant assurer la défense et la protection des droits des artistes musiciens au Bénin nécessite des améliorations.
-Le Pr. Lupwishi MBUYAMBA a passé en revue « les politiques des Etats africains pour une industrie musicale africaine productive et créative ». Ces politiques musicales en particulier a rappelé l’orateur, constituent et demeurent une préoccupation majeure de l’Union Africaine. Elles s’inscrivent de ce fait dans le programme et dans le projet général des politiques des industries culturelles » des pays membres de l’UA, socle de la Renaissance culturelle Africaine et levier de développement des Etats et du Continent. C’est la même vision que partagent  Mohamed MADOUGOU  parlant de la « Politique de mise en œuvre pour une industrie créative de richesses », Dohou.V. BANKOLE, de la «  Politique pour une industrie musicale rentable » et Patrick IDOHOU (DPAC) insistant particulièrement sur la « Stratégie de mise en œuvre des événements » pour une promotion active des musiques c'est-à-dire de la nécessité de créer des espaces et des occasions de l’expression musicale comme source de revenus.
-Les deux dernières communications de la série portant sur Les politiques de développement de l’industrie musicale au Bénin de  M. Blaise TCHETCHAO (DFAC) sur la « Politique de financement des projets musicaux » et de Mohamed MADOUGOU sur la «  Politique de mise en œuvre pour (de)  l’auto-emploi des jeunes dans l’industrie musicale pour une création de richesses » posent le problème de l’encadrement, de l’accompagnement et de la libéralisation de la filière musicale. Toute chose qui sort l’artiste musicien du système de l’assistanat pour en faire un entrepreneur économique.
(11) onze communications sur l’état des lieux de la filière musique au Bénin
L’exposé de M. le Professeur Charles BINAM BIKOÏ (CERDOTOLA) « Musique et tradition : impact sur les industries créatives en Afrique » qui a rappelé qu’il existe des acquis et formulé le vœu   que les artistes béninois s’abreuvent  à la source de leur  tradition  et  leur patrimoine musical,  comme singularité enrichissante de la diversité et de l’humanité.                
-L’exposé de Alekpéhanhou (Anice Pépé) sur la « Musique traditionnelle : techniques de composition » a mis l’accent sur la nécessité de la  formation. La musique traditionnelle béninoise et africaine étant caractérisée  par son exigence de  composition qui   fait d’elle « une belle construction architecturale sonore ».
-Les exposés de M. ALLI WASSI SISSI sur : « La circulation des artistes musiciens béninois au Bénin et à l’extérieur », de M. Luc YATCHOKEU : sur  les «  Festivals et circulation des artistes et des œuvres », de Serge OLOGOUDOU : sur le  « Management et circulation des artistes béninois au niveau local et sous régional  (Mobilisation et mobilité des artistes et des œuvres) comme celui  de  M. MBUETANI Madiela du FEMOCA  manager des Festivals des Musiques Originaires du Continent Africain, ont posé le problème de la mobilisation et de la mobilité des artistes musiciens et des œuvres, notamment le rôle des TIC dans la circulation des œuvres.
Quant aux interventions de Eric TOMPSON : sur  la « Compréhension de la notion de « profession musicale » : cas du Bénin, Hugues ONDAYE : sur  les  « Différents corps du métier de la musique » et de SENA Joy sur le problème de l’intégration de la femme comme acteur  de développement des industries musicales, elles posent le problème de la formation ,de la professionnalisation  des acteurs de la filière musicale ainsi que celui de la résistance des mentalités aux changements imposés par la modernité.
Les (03) trois derniers exposés de cette rubrique sur l’état des lieux de la filière musique, délivrés par Léonce ADILEHOU sur «  Les TV et l’industrie musicale », Hervé RIESEN : sur le « Rôle des radios dans la chaîne de l’industrie musicale » et  de M Eric GBEHA : sur le « Code ISRC » ont donné lieu à une réflexion sur la place et le rôle des médias  comme outils ou comme facteurs de développement des industries musicales et au delà, posé le problème du retard de l’Afrique et donc du Bénin à prendre place dans le train de la révolution Technologique. (TIC)
II. LES DEBATS.
Placés sous  la présidence alternativement des Professeurs Charles BINAM BIKOÏ et Lupwishi MBUYAMBA, qui en ont précisé  les orientations,  03 points communs ont émergé des discussions, qui pourront par ailleurs nourrir les recommandations à savoir : 
-Les acquis ;
-Les faiblesses ;
-Les défis à relever.
II.1. Les acquis
Au chapitre des acquis :
-Les musiques traditionnelles africaines existent ;
-La filière musicale béninoise existe mais fonctionne de manière très désorganisée et insatisfaisante ;
-L’Etat et le Gouvernement de la République soutiennent, encadrent et accompagnent les acteurs du secteur de la culture et de la musique. La suite dans nos prochaines parutions.
II.2. Les faiblesses
Au chapitre des faiblesses :
-Le poids des pesanteurs culturelles (stéréotypes infamants et infériorisant) liés au statut de l’artiste en général ou à l’intégration ou l’acceptation de la femme comme artiste et agent de développement culturel ; la déconsidération ou la méconnaissance de la musique comme entreprise de production artistique et économique par les décideurs politiques et les financiers.
-L’absence ou faiblesse de formation  des intervenants qui se recrutent sur le tas ;
-L’absence de professionnalisme et de professionnalisation, liée à l’insuffisance des institutions de formation ;
-L’absence de coordination des actions et des activités des différents acteurs de  la chaîne de production des industries culturelles que l’égoïsme et le mercantilisme opposent malheureusement.
-L’absence ou la faiblesse des financements, liée à une faillite au niveau de l’organisation et de la structuration du secteur musical comme producteur de valeur ajoutée ;
-La sous information des acteurs de la chaîne musicale  quant à l’existence  des fonds d’aide  nationaux et internationaux disponibles
-La piraterie
-L’absence d’application de la législation  en matière de protection et de défense des droits d’auteur;
-Les obstacles à la mobilisation et à la mobilité des artistes au plan national et sous- régional et international

II.3. Les défis à relever
Au chapitre des défis.
-La compétition sous-régionale, continentale et internationale reposant sur les exigences de qualité et de professionnalisme des produits et des acteurs du secteur musical béninois
-Les défis d’ordre institutionnel, organisationnel et technologique
III. Les recommandations
III.1. A l’attention du Gouvernement
1.       L’amélioration du cadre juridique en vue de la protection et de la défense des œuvres et des droits des artistes ;
2.       La mise en œuvre rigoureuse du décret sur le statut de l’artiste
3.       La création des structures de formation par niveau depuis le primaire jusqu’au supérieur ainsi que des villages ou des cités de formation musicale pour enfants ;
4.       Le renforcement du fonds d’aide à la culture et la redéfinition des critères d’attribution ;
5.       La coordination des fonds d’aide administrés par différents ministères
6.       La création des conditions nécessaires à la mobilité des artistes sur le territoire national, sous régional et international
7.       Promotion de la compétitivité et de l’innovation et installation des unités de production audio-visuelles (Etat)
8.       Etude de l’introduction d’un quota de contenu béninois sur les radios et TV du pays ;
9.       Amélioration de  l’infrastructure de production et  soutien des structures et des mécanismes de développement ;
10.   Développement des marchés, des festivals internes et sous régionaux.
11.   La mise sur pied d’une coopération  régionale et internationale des programmes tels que le festival et la circulation des œuvres (Etat)

III.2. A l’attention des institutions panafricaines de recherche et de développent culturel
1.                  L’accompagnement des événements festifs par une réflexion scientifique susceptible d’assurer une visibilité et inscription dans la durée ;
2.                  L’accompagnement des institutions de formation pour un renforcement des capacités;
III.3. A l’attention du CIM
Assurer la facilitation des contacts et la mobilisation des partenaires
III.4. A l’attention du CAM
1. L’aide à la création des agences locales chargées d’attribuer les codes ISRC pour les pays africains en général et pour le Bénin en particulier ;
2. L’implication dans le suivi du présent symposium ;
3. Constitution des réseaux professionnels et formulation des stratégies panafricaines (CAM/CERDOTOLA)
4. La création d’un programme dynamique d’information et création d’une bibliothèque musicale (CAM/CIM/FEMOCA)


III.5. A l’attention des acteurs de la filière Musique béninoise
1. S’organiser en réseau solidaire en vue d’une action synergique pour la promotion de la filière musique ;
2. Se soumettre aux exigences d’une formation professionnelle, gage de succès ;
3. S’arrimer à l’évolution technologique et s’initier à la maitrise de l’utilisation des TIC dans la création et la diffusion ;
4. Adhérer aux institutions et réseaux internationaux spécialisés ;
III.6. A l’attention de la filière musicale internationale
1. Charger Monsieur Kevin KLEINMANN de prendre et de nouer des contacts avec Jolla.com sailfisR (Operating System) en vue de la formation des jeunes informaticiens africains dans la création des logiciels et des jeux Africains pour la téléphonie mobile ;
2. Mettre à la disposition des acteurs africains de la filière musicale toutes les informations sur UBUNTU (Operating System) ;
3. Charger le FEMOCA de s’impliquer dans la facilitation de la mobilité des artistes africains dans l’espace Schengen.
III.7. A l’attention du Conseil Béninois de la Musique
1.       Diffuser largement les conclusions de ce Symposium ;
2.       Elaborer une feuille de route à soumettre à l’appréciation du gouvernement
3.       Préparer la mise en œuvre sur le terrain des recommandations de ce Symposium
En définitive et au delà des bonnes  intentions des uns et des autres, les Etats africains, les institutions panafricaines et les autres acteurs de la filière musicale doivent passer à la phase de mise en œuvre des politiques et des actions de développement des industries créatives ou culturelles. La culture étant considérée comme un  four tout et un secteur secondaire par la quasi-totalité des pays ou des Etats africains.

Organisé avec beaucoup de volonté et d’abnégation par Prospère Akouègnon Gogoyi, le symposium de Cotonou aura tenu ses promesses. Avec une trentaine de communications et ayant pour thème central : « La structuration de la filière musique », ces assises avaient le mérites de regrouper des experts de haut rang, pour réfléchir sur les problèmes, les forces et faiblesses, mais aussi le devenir de la filière musique au Bénin. Venus d’un peu partout ils ont mis leurs savoirs et savoir-faire au service de la musique béninoise, afin qu’elle devienne véritablement, cette entreprise de production artistique et économique. Poumon de l’économie dans certains pays, la musique telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui au Bénin, interpelle, les acteurs, les décideurs mais surtout les politiques, qui toujours ont le dernier mot pour faire évoluer toute décision. C’est d’ailleurs pour cela que le gouvernement du Dr Thomas Boni Yayi, doit s’approprier et faire siennes les recommandations issues de ce symposium de taille, qui par ouvre les porte de la professionnalisation de la filière musique au Bénin. On peut dire aisément et sans aucun souci de se tromper, que Prospère Akouègnon Gogoyi a vu juste. Car dans la fougue de devenir, artiste, ceux qui viennent à cet art, ne maitrisent pas forcément ces contours. Le professionnalisme du coup a déserté le forum, laissant place à de l’amateurisme pur et criard. Aussi, la musique béninoise est-elle confrontée à d’énormes difficultés, avec des défis colossaux à relever. Et ce symposium organisé par le Cbm, donne la clé et les moyens nécessaires d’aller vers la professionnalisation, à travers ses résolutions. Raison pour laquelle, le gouvernement du Bénin doit sérieusement se pencher sur les recommandations issues du symposium, pour assurer une musique de qualité avec la touche professionnelle et les normes requises sur le plan international. Le ministre de la culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, à qui le communiqué final du rapport des recommandations, a été transmis, doit agir dès maintenant car les points des  recommandations à l’attention du gouvernement, s’imposent et leur mise en œuvre ne contribuera qu’à faire de la musique cette industrie pourvoyeur de ressources, vendeur et exportateur de culture.
Patrick Hervé YOBODE