vendredi 13 décembre 2013

Décès du fils ainé de Sagbohan Danialou

Djibril Sagbohan la relève du père n’est plus

C’est alors que son père Sagbohan Danialou qui lutte encore contre la mort, se préparait à commémorer ses 61 ans d’existence que le drame s’abbat sur lui. Le Hagbè National était lui-même aux commandes lorsque son fils ainé, se plaignant de douleurs au ventre est apparu. Voulant alors s’occuper de son enfant le père alla sortir une potion qui devait le soulager. Il lui sert un verre, fait de même à son chargé à la communication, El Pidio de Souza avant d’en consommer lui-même. La suite tous les trois quelques minutes plus tard se plaignaient de douleurs atroce. Conduits à l’hôpital El Fatheh de Porto-Novo, le fils rendra l’âme. Sagbohan Danialou et son C Com sont dans un état critique au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoucou Maga de Cotonou (CNHU-HKM) de Cotonou.
 

Djibril Sagbohan

C’est suite à une intoxication alimentaire, que l’homme orchestre à subi un coup dur. La perte de son fils ainé, Djibril Sagbohan, qui pendant des années aura tout appris à ses côtes pour que son héritage musical soit assuré. Agé de la trentaine environ, Djibril Sagbohan avait mis sur le marché des disques, son premier album en 2011. Il programmait la sortie de son second opus entre janvier et février 2014, mais le destin en a décidé autrement. Marié à une Peuhle du Niger, il est père de deux enfants et sa femme attend actuellement son troisième bébé. ce jeudi 12 décembre 2013. Il est 18 heures 05 minutes. La devanture du Service des Urgences est remplie de monde. Mais, c’est une foule particulière. Il s’agit des artistes de toutes catégories confondues. Ils sont tous venus soutenir leur pair, Sagbohan Danialou qui venait d’y être admis avec son chargé de communication, El Pidio de Souza. Mais aucun d’eux ne sait réellement ce que vit Sagbohan Danialou. Toutefois, au-delà de ces artistes promptement mobilisés, il y a les proches. Parmi ceux-ci, Richmir Totah, son manager avec qui il devrait célébrer ce jeudi même, son 61ème. Après moult vaines tentatives engagées envers lui pour en savoir plus sur les circonstances du drame qui s’est abattu sur l’artiste, il a fini  par avouer  les causes réelles des ennuis sanitaires de  son protégé, Sagbohan Danialou. Selon ses confidences,  en effet, Sagbohan Danialou se préparait à son domicile pour célébrer son anniversaire passé mercredi dernier. Il a différé la fête pour ce jeudi parce qu’il a l’habitude de vivre ces instants de bonheur avec son manager, Richmir Totah qui célèbre lui, son anniversaire le 12 décembre de chaque année. « C’est Sagbohan lui-même qui faisait la cuisine et je devrais le rejoindre pour que la fête puisse commencer », a précisé Richmir Totah. Mais c’est bien sûr sans compter avec le drame qui allait s’abattre sur lui.
Djibril Sagbohan
Selon les confidences reçues, l’homme-orchestre était dans les préparatifs de son anniversaire quand son fils, Djibril Sagbohan, celui-là qui est appelé à lui succéder  arriva avec des plaintes. « Djibril, à son arrivée, se plaignait de douleurs atroces. Il a dit à son père qu’il n’allait pas bien du tout ». Selon les informations reçues d’autres sources supposées bien informées, le fils aurait été victime du gris-gris appelé «tchakatou »». Et c’est justement par là que survint le malheur. « J’ai une potion ici. Ça t’aidera à calmer ton mal », a répondu Sagbohan Danialou à son fils, selon les explications données par le manager. C’est ainsi qu’il sort la potion, une tisane en bouteille qu’il sert dans un verre à boire à son fils Djibril, à son chargé de communication, El Pidio de Souza avant de se servir lui-même. C’est ainsi que tous les trois ont commencé par sentir d’atroces douleurs au ventre. Ils ont alors été quelques minutes plus tard évacués sur l’hôpital musulman El Fateh où Djibril Sagbohan a rendu, sur le champ, le tablier de la vie. Dépassés par la gravité de l’état de santé des deux autres survivants (Sagbohan Danialou et son chargé de communication, El Pidio de Souza), les médecins d’El Fateh ont dû  les transporter au Centre hospitalier départemental de l’Ouémé-Plateau afin qu’ils puissent recevoir des soins adéquats. Mais là encore, les deux malades ne seront pas soignés. Il a été donc décidé qu’ils soient évacués sur le Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoucou Maga (CNHU) de Cotonou qui a les équipements qui conviennent en vue d’une meilleure prise en charge médicale. L’hôpital de Porto-Novo ne disposant pas d’ambulance, ils ont dû faire appel à celle de l’hôpital El Fateh pour les évacuer.

Quant à Sagbohan Danialou et El Pidio de Souza les médecins-traitants rassurent

Danialou Sagbohan, plus de peur que de Mal

Une fois admis aux Urgences du CNHU, Sagbohan et El Pidio de Souza ont bénéficié d’une forte mobilisation des médecins. En tête du collège de médecins, le Directeur général du CNHU, le professeur Idrissou Abdoulaye qui est d’ailleurs le gendre de l’illustre artiste. Pour mieux se concentrer sur  l’homme, l’accès à la salle a été strictement interdit à tout visiteur. Après quelques minutes, ils ont été transférés au service de Réanimation pour subir certains examens. « Moi, je ne sais pas pourquoi les gens s’affolent. Sagbohan n’est plus en danger. Il est hors de danger », a rassuré  un des médecins-traitants lorsqu’il remettait à son manager, Richmir Totah,  une ordonnance médicale. « Nous avons essayé d’arrêter la progression du poison dans ses organes vitaux, à savoir les reins, le foie et le cœur. En attendant que les analyses ne sortent pour nous éclairer sur ce qui se passe réellement dans son corps, c’est la précaution que nous avons prise pour le mettre hors de danger et il parle même », a expliqué le même médecin-traitant qui a requis l’anonymat. Aux dernières nouvelles, selon les informations que nous avons reçues après 00 heure, les « médecins ont réussi à isoler l’élément toxique de son corps ». C’est l’assurance donnée à son manager qui est resté toute la nuit à son chevet.

 
El Pidio de Souza Chargé à la Communication du monument Danialou Sagbohan

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