vendredi 28 février 2020

Concours international de musique ‘’Écoute un Monde en Musique’’

Le Bénin honoré à travers Audrey Amoussouvi et Bénin Révélation Stars

(Reçu en audience, Tony Yambodè est allé présenter au DG FAC celle qui a révélé le Bénin)

Le Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture, Gilbert Déou Malè a reçu en audience ce vendredi 28 février 2020, une équipe de Bénin Révélation Stars avec à sa tête Tony Yambodè. L’objectif était d'aller entretenir l’autorité sur le deuxième prix que venait de remporter la jeune et talentueuse Audrey Amoussouvi, sur le concours international de musique ‘’Écoute un Monde en Musique’’ organisé par Les Femmes Leaders Mondiales de Monaco (FLMM) ; mais également solliciter l'appui du Fonds des Arts et de la Culture afin que Audrey puisse se déplacer sur la France pour aller chercher ce prix, qui se remettra en avril lors d'une soirée de prestations. Comme à son habitude et en connaisseur du milieu artistique, le Directeur Général du FAC, sait apprécier ce qui révèle vraiment le Bénin. Il a promis remonter l’information au niveau de son Ministre de tutelle afin que Audrey Amoussouvi qui a honoré le Bénin aille chercher son prix. 

Sur une idée originale de sa Présidente, Chantal Ravera l’Association Femmes Leaders Mondiales de Monaco a organisé un concours international de musique. Dénommé ‘’Écoute un Monde en Musique’’, ce concours se déroulait autour d'un thème lié aux maladies cardio-vasculaires qui tuent en majorité des femmes dans le monde entier. Les participants devraient à travers une composition de trois (03) minutes, parler aux femmes, leurs dire les comportements qu'elles doivent adopter, moralement, émotionnellement, alimentairement, etc. pour baisser le risque de mortalité et éviter d’être victimes en ce qui concerne ces maladies.
De g.d Patrick H. Yobodè, le DG FAC, Audrey Amoussouvi et Tony Yambodè à l'issue des echanges

Des jeunes gens d'une trentaine de pays dont la France, l’Afrique du Sud, la Birmanie, l’Algérie, la Corée du Sud, le Japon, le Guatemala, la Macédoine, l’Uruguay, le Kazakhstan, la Croatie, la Tunisie, le Bénin, etc. de moins de 25 ans s’étaient lancés à l'assaut dudit concours. Les créations musicales ayant été reçues par l’Association Femmes Leaders Mondiales de Monaco, ont été de façon anonyme soumises à un jury composé de sept (07) experts, chacune représentée par un numéro. Les votes de ces experts ont été comptabilisés et validés par l’Académie de Musique Rainier III de Monaco. À l'issue donc de la délibération, Audrey Amoussouvi décroche la deuxième place et doit se rendre en France pour aller chercher son prix. 

C'est donc de tout ça que Tony Yambodè qui a présenté Audrey à ce concours est allé discuter avec Gilbert Déou Malè. Il faut dire que Audrey Amoussouvi avait déjà pris part à la troisième édition de Bénin Révélation Stars en 2015 où elle se hissait à la troisième place. C'est dire que cette compétition qui chaque année descend dans les villages pour détecter les jeunes talents en vue de les révéler au grand public, constitue une véritable école de musique au Bénin. Et ce prix qu'a décroché Audrey Amoussouvi est à mettre à l'actif de Tony Yambodè qui fait un suivi de tous les jeunes qui ont pris part aux différentes éditions de Bénin Révélation Stars. 

Ayant révélé le Bénin devant des nations dont le potentiel musical est reconnu, Audrey Amoussouvi a été félicitée par le DG FAC, qui avoue : ‘«lorsque nous parlons de la détection et de la promotion des talents, Audrey est un exemple patent, car elle a pris part à Bénin Révélation Stars en 2015, 3ème elle a toujours continué par travailler, par renforcer ses capacités et c'est ce qui lui a valu cette deuxième place sur un concours mondial».

Pour finir, il a fait des propositions à Tony ainsi que la lauréate Audrey Amoussouvi, afin que la Destination Bénin soit bien vendue sur la soirée de gala de cet événement international, placé sous le haut patronage de S.A.S le Prince Albert II de Monaco et de S.A.S la Princesse Stéphanie, Présidente d’honneur des Femmes Leaders Mondiales de Monaco.

Patrick Hervé YOBODE

mercredi 26 février 2020

Acte 3 de la formation des européens aux rythmes et danses de nos terroirs

Jean Gnonlonfoun promeut avec détermination la vente de la Destination Bénin

(S'inscrivant pleinement dans le PAG, le gouvernement doit accompagner ce digne fils du 229)

Comme il est désormais de coutume avec Jean Gnonlonfoun alias Ejaspapa, artiste polyvalent, multidimensionnel et véritable touche à tout ; la troisième édition de l'atelier de formation des européens aux rythmes et danses béninois, se déroule depuis deux semaines déjà. Chaque jour donc sur l’immeuble juste avant la pharmacie Salem au quartier Agla, en quittant le carrefour Adjaha pour celui de Godomey magasin à Cotonou, une dizaine d’européens notamment des belges et une vingtaine de béninois reçoivent des formations. Si les belges sont des professionnels de la musique qui sont là pour l’apprentissage de rythmes et danses béninois, les béninois reçoivent quand à eux, une formation en lutherie et des cours de formation théorique en musique. Une descente qui chaque année est ponctuée de visites touristiques à travers le Bénin pour la promotion du tourisme et la vente de la Destination Bénin, une vision claire et chère au Président Talon.

Après une première édition en 2018 avec à la clef les rythmes Tchingounmin de Savalou et le Massègohoun de Porto-Novo, que les apprenants ont définitivement assimilé au cours de la deuxième édition en 2019, et qui lançait le rythme Kaka, Jean Gnonlonfoun plus connu sous le pseudonyme de Ejaspapa, est encore au bercail avec 8 professionnels de la musique. Des européens qui apprennent à jouer nos instruments locaux de musique et qui à la fin de l’atelier de formation exécutent eux-mêmes ces rythmes à la perfection. Cette année 2020, c'est le rythme Kaka, rythme de prédilection de l'homme orchestre Sagbohan Danialou qui est à l’honneur. Ce rythme a été refait parce que plus amplement développé sur cet acte 3. C'est ce qui justifie le son du tam-tam (Kpaxwhlè), les castagnettes, les battement des mains, tout ceci rythmé par le gong ; et qui attire l’attention des usagers du tronçon Fidjrossè Adjahagon-carrefour Godomey magasin, puisque venant de l'annexe de l’immeuble carrelé juste avant la pharmacie Salem.
Une vue des professionnels européens en pleins dans l'exécution du Kaka

Rien ne pouvait laisser croire que ceux qui exécutent le rythme Kaka sont des européens, pourtant c'est vrai et c'est l’alchimie entre les talents, entre les cultures qui donne ce résultat. Un acquis à mettre à l'actif de Jean Gnonlonfoun alias Ejaspapa, qui depuis plus d'une décennie formait les européens à la pratique des rythmes et danses béninois. Seulement depuis trois ans, il a pensé qu'il serait judicieux d'emmener ces européens à la source. Cette idée vise un double objectif. Permettre à ces professionnels de la musique chez lesquels, toutes les conditions sont réunies pour développer des projets autour de sonorités béninoises, afin de mieux faire parler et faire connaître le Bénin à l’international musicalement parlant. Aussi et c'est pour cela que l’accompagnement du gouvernement est nécessaire, la vente de la Destination Bénin ; puisque ce projet que porte Ejaspapa est un projet hautement touristique. La belle preuve, chaque année c'est plusieurs sites touristiques qui sont visités par ces européens. Et pour donner l’essentiel aux professionnels européens, Ejaspapa ne se contente pas de faire le connaisseur absolu, il s'entoure de plusieurs de ses frères béninois, percussionnistes, chanteurs et danseurs afin que les apprenants soient réellement imprégnés de la formation.

Le projet de Ejaspapa un plus pour la vente de la Destination Bénin.
Ejaspapa

Ils ont au total trois semaines voire un peu plus à passer sur le sol béninois. Et pendant cette période à part la formation qui leurs prend une bonne semaine, tout le reste du temps est consacré au tourisme. Avec un circuit touristique bien définit par le fils du terroir Jean Gnonlonfoun, ces européens découvrent les merveilles du Bénin. Ils ont déjà visité la Venise africaine, la Cité Lacustre de Ganvié. Ce mercredi, ils seront à Porto-Novo et notamment à Dowa chez Sagbohan Danialou histoire de lui faire voir leur manière de jouer du Kaka. Demain jeudi 27 février, ils auront à visiter une partie de Ouidah avant d'aller découvrir Kpomassè où dans la soirée une sortie des revenants est prévue pour eux. Le jour suivant et dans la matinée, c'est sur la Porte du non retour qu’ils mettront le cap, avant d'aller se reposer, puisque la journée du samedi sera faite de la restitution de tout ce qu'ils ont appris sur le rythme Kaka. C'est au cours de la même journée que la vingtaine de musiciens béninois ayant été formés dans la lutherie et les cours de formation théorique en musique, démontreront face au public ce qu’ils ont retenu des cours à eux donnés par ces européens et notamment l’expérimenté Saxophoniste-Compositeur Luc Mishalle.

Patrick Hervé YOBODE

Mois de l’Histoire des Noirs en Afrique

Mélina Seymour porte flambeau d'une initiative noble

(Le gouvernement du Président Patrice Talon doit s'y impliquer)

Depuis le 1er février 2020 se déroule au Bénin et plus précisément dans la Commune d’Abomey-Calavi, une célébration jamais vu au Bénin et en Afrique. Il s'agit du Mois de l’Histoire des Noires en Afrique (MHNA), qui émane de « la Semaine de l’Histoire des Nègres », créée par l’historien, journaliste et auteur, Carter Godwin Woodson. Toujours dans le souci de mettre plus de lumières sur la vie et les œuvres des noires, des réflexions ont été menées et cette initiative est devenue le Mois de l’Histoire des Noirs et la première édition fût célébrée en février 1970. 50 ans après les États-Unis, cette commémoration reconnue par des pays comme le Canada et le Royaume-Uni est emmenée en Afrique et notamment au Bénin la Terre sacrée des afro-descendants, par Mélina Seymour, une afro-descendante choisie par les ancêtres pour porter ce projet. Autour du thème ‘’Apport du Continent africain et des afro-descendants dans l’économie mondiale’’ ; plusieurs communications, conférences-débats et autres activités ont jalonnées ce mois de célébration des noirs, avec ce dimanche une communication de Hounnongan Hossou Adankanlin de Tokan Tokpamè sur les Vodoun, le Fâ et l’horoscope. 
Mélina Seymour

Reconnue par les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni, le Mois de l’Histoire des Noirs est désormais célébrée dans une dizaine de pays en Afrique. La commémoration au niveau du Bénin placée sous le haut patronage de Georges Bada, maire de la Commune d’Abomey-Calavi, l’initiative de Carter Godwin Woodson est portée en Afrique par Mélina Seymour Fondatrice et Promotion d’Africa Monde. Cette ONG qui conduit le Mois de l’Histoire des Noirs en Afrique (MHNA) et basée dans la Zopah au quartier Arconville à Abomey-Calavi, entend susciter des échanges constructifs ; mais surtout poser des actes concrets pour les années futures. Être unis, prendre conscience de qui nous sommes, travailler collectivement, favoriser la coopération économique, avoir un but clair, être créatif et avoir la foi. 
Hounnongan Hossou Adankanlin lors de sa communication

Avec Mélina Seymour, il y a des afro-descendants comme elle qui ayant vu l’importance de cette initiative la soutiennent. Avec leurs propres revenus, ils ont mis la main à la poche, ils ont acheté des billets d’avions aller-retour et ont laissé tout ce qu'ils font pour être à ses côtés pendant tous ces jours. Ils sont : Corinne Mancé Caster, Agrégée d’espagnol, Docteur en science du langage, Professeur d’universités en linguistique hispanique, elle est la marraine. Benjamin Moïse alias Benzo, Enseignant, Conteur et Musicien ; Marie-France Massembo, Auteure et Artiste et pleins d'autres frères et sœurs afro-descendants. Avec un programme très alléchant, fait de village économique et touristique du MHNA, une exposition permanente du MHNA, des conférences sur l’histoire et perspectives de la monnaie en Afrique francophone, cohabitation religieuse en Afrique, cas du Bénin, ‘’les humanités africaines et leurs souches : quelles perspectives pour le développement du monde ?’’, ‘’Vodoun et traite négrière : de la déportation au retour aux sources en passant par la résistance’’, ‘’retour des afro-descendants en Afrique : Quel programme pour les accueillir ?’’. Des ateliers pédagogiques comme : ‘’Connaitre l’histoire de l’Afrique et des Afro-descendants de la Caraïbe'', des visites de sites historiques et touristiques, etc. 
Une partie de l'assistance avec les afro-descendants au premier rang

Ce dimanche Hounnongan Hossou Adankanlin de Tokan Tokpamè est allé parler des divinités du panthéon africain et notamment béninois. Un accent particulier a été mis sur les signes du Fâ à travers une communication qui avait pour thème : ‘’Les signes du Fâ et comportement à avoir dans la société africaine’’. Une communication qui a connu la participation des chercheurs, des socio-anthropologues, des universitaires, des artistes toutes catégories confondues. À travers un exposé clair et précis, Hounnongan Hossou Adankanlin a convaincu un auditoire resté attentif pendant son intervention. Plusieurs questions d’éclaircissements ont été posées et qui ont reçu des réponses du haut dignitaire. L’attention portée à cette communication démontre l’attachement des africains aux valeurs africaines, malgré une Afrique qui est de jours en jour envahie par les religions importées. 
Hounnongan Hossou Adankanlin de Tokan Tokpamè

Patrick Hervé YOBODE


Promotion et développement du Tourisme

Le contenu des créations artistiques au cœur d'une assise

(Acteurs culturels et cultuels ont jeté les bases pour des actions concrètes en faveur du Tourisme)

La salle VIP du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, (MTCA) a servi de cadre ce jeudi 20 février 2020 à une assise qui a réuni des acteurs culturels et cultuels autour d'un thème très évocateur pour le développement du Tourisme. Après des constats et épousant la vision du Chef de l'État pour ce secteur, le Professeur David Koffi Aza et le Conseil National des Cultes Endogènes du Bénin (CoNaCeB), ont fait appel à la Fédération des Associations de Musiciens Traditionnels du Bénin et son Président Hounti Kiki, pour une concertation entre artistes et acteurs des religions endogènes. Autour du thème : ''Transposition de la culture Vodoun dans les Créations Artistiques : Problèmes et Perspectives des limites à ne pas franchir'', ils ont jeté les bases qui permettront de trouver des réponses adéquates afin de promouvoir et de développer le Tourisme religieux. 

Sous la houlette du Professeur David Koffi Aza, Président du Conseil National des Cultes Endogènes du Bénin (CoNaCeB) et Hounti Kiki Président de la Fédération des Associations de Musiciens Traditionnels du Bénin, plusieurs artistes ; instrumentistes, danseurs, auteurs, compositeurs-chanteurs, etc. et les dignitaires de plusieurs ordres ont massivement répondu à l’appel lancé. 
Le secrétariat à cette assise

Ensemble et en deux heures d’horloge, ils ont mené de profondes réflexions sur le thème qui a été annoncé en ouverture de la séance. Un cadre de concertation qui permettra de voir comme l’indique le thème : ''Transposition de la culture Vodoun dans les Créations Artistiques : Problèmes et Perspectives des limites à ne pas franchir'' ; ce que les artistes toutes catégories confondues peuvent révéler dans leurs productions parlant des Vodoun et des connaissances ancestrales, pour attirer les touristes ; ce qui doit leurs être révélé lorsqu'ils viennent chez nous et enfin, ce qui devrait rester secrets de couvents. 
Cette assise se justifie par le fait que le Président de la République Patrice Talon a une noble ambition de redorer le blason des cultes et cultures endogènes, pour en faire un véritable instrument de développement du Bénin. 

Ce point très cher au Président et inscrit au Programme d’Actions du Gouvernement (PAG), vise notamment la promotion du Tourisme par le truchement des valeurs traditionnelles béninoises. Seulement, si beaucoup d'efforts sont déployés par les autorités et les vrais acteurs des cultes endogène pour valoriser ce secteur et en faire un puissant vecteur qui va redynamiser notre tourisme ; certains artistes dénigrent nos pratiques ancestrales. Ce faisant, ils ne rendent aucun service à la vision du Chef de l'État, puisque l'image attrayante qu’il est souhaitable de donner au Vodoun à l’extérieur du pays pour amorcer un réel développement du tourisme religieux est fortement compromise. D'un autre côté, les artistes initiés qui sont censés faire la promotion des valeurs endogènes du Bénin, le font mal ou pas assez ou simplement franchissent les limites du tolérable, parce que trop souvent mal renseignés. 
Une partielle des acteurs culturels présents

Il était donc très urgent de trouver le juste milieu et qu'une union sacrée se fasse autour de ces valeurs pour la vente de la Destination Bénin. Avec le thème : ''Transposition de la culture Vodoun dans les Créations Artistiques : Problèmes et Perspectives des limites à ne pas franchir'', le CoNaCeB et la Fédération des Associations de Musiciens Traditionnels du Bénin entendent, prioriser le dialogue Inter Religieux dans les productions artistiques pour que, à défaut de valoriser les religions endogènes, il soit tout au moins évité les propos  et comportements injurieux et dénigrants à leur égard. Il est également souhaité que les artistes désireux de valoriser le secteur par l’expertise du CoNaCeB, accèdent aux informations de qualité et que les œuvres artistiques valorisant les religions endogènes tant sur le plan national qu'à l’extérieur du pays seront promues. 

Les propositions faites par les acteurs culturels et cultuels présents ont été appuyées par les cadres du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, que sont : Paul Akogni, Directeur du Patrimoine Culturel, Bertrand Adjovi, Directeur du Développement du Tourisme et Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble Artistique National. 

Patrick Hervé YOBODE