mardi 30 avril 2019

African School of Economics



La référence pour la promotion de l’innovation technologique et le développement économique

(Le chemin vers un leadership novateur)

Depuis quelques années, une université fait des merveilles dans la formation de hauts cadres dans des secteurs clefs du développement du Continent noir. Il s’agit de l’African School of Economics du Professeur Léonard Wantchékon, Economiste émérite, membre de l’Académie Américaine, il a enseigné à l’université de Yale et continue d’enseigner dans la prestigieuse université de Princeton aux Etats-Unis. Il a aussi enseigné les sciences politiques et l’économie à l’université de New York. Très attaché à son pays le Bénin et à sa culture, il l’a doté d’une université qui forme des cadres en Afrique. Il est un grand soutien de la culture et des artistes de son pays notamment de la Troupe les 3L Ifèdé. Découvrons ensemble l’Ecole Africaine d’Economie. 

Basée dans la Commune d’Abomey-Calavi, l’African School of Economics est devenue en quelques années seulement la référence en matière de formation des cadres compétents de tout un Continent. Prestigieuse dans le savoir qu’elle dispense à ses apprenants, l’Ecole Africaine d’Economie (African School of Economics ASE), est devenue le carrefour incontournable de la formation des cadres africains, pour la promotion de l’innovation technologique et le développement économique. Et c’est grâce à la vision de l’homme qui l’a fondée. Ce patriote hors pair, qui malgré tout ce qu’il a, se fait petit en pensant à la relève et instaurant un cadre convivial d’acquisition du savoir. Le Professeur Léonard Wantchékon, soutien inconditionnel de la Troupe les 3L Ifèdé, a pensé à tout pour une formation de qualité dans cette école. Il a été pour beaucoup dans ce déplacement de la Troupe en terre américaine à New Orléans. 
 
Le Professeur Léonard Wantchékon Fondateur et Président de l'ASE
L’ASE propose quatre programmes d’études supérieures au niveau de la maîtrise que sont : Master en mathématiques, économie et statistiques (MMES) ; Master en administration des affaires (MBA) ; Master en études de développement (MDS) et Master en administration publique (MPA). Il existe également une formation des cadres et un Doctorat programme en économie. Il faut rappeler que l’ASE est l’extension de l’Institut de Recherche Empirique en Economie Politique (IREEP), fondé en 2004 par le Professeur Wantchékon, en une université panafricaine à part entière.   

Pour le compte de l’année académique 2015-2016, 95 étudiants provenant de 15 différents pays africains se sont inscrits à l’ASE ; avec 71 en MMES et 24 en MBA. Ces données ont évolué depuis avec un nombre plus important d’étudiants inscrits dans tous les programmes d’études de l’ASE. A l’ASE, ce sont des enseignants (19) rompus à la tâche qui dispensent les cours. Ils proviennent des meilleures universités américaines, canadiennes et européennes. 

Patrick Hervé YOBODE
 
Des étudiants de l'ASE en travaux de groupe
Buts

L'African School of Economics combine les racines africaines avec une perspective globale et nous sommes impatients de respecter nos engagements en poursuivant l'excellence dans les aspects suivants:
-          Fournir à nos étudiants une formation supérieure dans leurs domaines d'études choisis; Une éducation bien équilibrée qui nourrit leur créativité, leur pensée critique, leurs perspectives mondiales et leur sensibilisation culturelle; Et une vie sur le campus qui les prépare à être des leaders communautaires et des apprenants permanents.

-          Être une institution de premier plan pour la recherche et l'étude de troisième cycle, poursuivre des connaissances dans les domaines fondamentaux et appliqués et collaborer étroitement avec les agences gouvernementales, les entreprises et l'industrie pour promouvoir l'innovation technologique et le développement économique.

-          Fournir un environnement ouvert propice à l'échange de connaissances, de vues et d'idées novatrices parmi les étudiants, les professeurs, le personnel et les chercheurs invités du monde entier, avec des milieux diversifiés et des réalisations exceptionnelles en matière d'enseignement et de recherche.

Participation du Bénin au ‘’New Orleans Jazz’’ and ‘’Heritage Festival’’



Les 3L Ifèdé déjà en terre américaine

(Une bonne vingtaine de danses de nos couvents pour émerveiller le monde)

Ils sont 13 membres de la Troupe de Danses Traditionnelles les 3L Ifèdé à prendre départ de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin, pour aller défendre les couleurs nationales. Avec à leur tête le Directeur de la Troupe Eric Orphée Gnikpo et Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo, c’est avec un sentiment de fierté qui se dégageait de leurs visages. Ils ont conscience, qu’ils représentent un petit pays certes, mais culturellement le plus dense en Afrique et pourquoi pas du monde. C’était ce dimanche 28 avril 2019 en soirée que leur vol a décollé. 

Tous enchantés, le visage rayonnant de fierté, les 13 ambassadeurs qui représentent le Bénin dans le cadre du cinquantième anniversaire de la ‘’New Orleans Jazz’’ and ‘’Heritage Festival’’ ont pris départ ce dimanche 28 avril en soirée de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Bien endimanchés et drapés dans un ensemble fait d’une liquette et des pantalons d’une blancheur extraordinaire, sur lequel il est déposé un boubou communément appelé Agbada vert assorti d’une broderie à la béninoise et magnifiquement bien faite. Ils étaient tous femmes comme hommes coiffés d’un chapeau blanc tirant sur la couleur beige et tamponné  3L Ifèdé. 
 
Les 3L Ifèdé quelques heures avant leur départ
Dans la joie et animé du sentiment de porter la lourde mission de représenter leur pays, ils ont fièrement exhibé les drapeaux du Bénin et des Etats-Unis. Au menu de leurs prestations en terre américaine, une bonne vingtaine de danses de nos couvents, pour honorer le Bénin qui est reconnu comme le berceau du Vodoun à travers le monde. Le riche répertoire de danses cérémonielles du Bénin, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest sera revisité au pays de l’Oncle Sam. Avant leur départ, Eric Orphée Gnikpo le Directeur de la Troupe les 3L Ifèdé et Sakpata Zogbo nous ont confié leurs impressions. 

Patrick Hervé YOBODE

Les impressions

Eric Orphée Gnikpo : « Nous sommes très fiers aujourd’hui de porter haut les couleurs nationales »

Il faudrait d’abord vous remercier pour votre présence. C’est ce que nous avons toujours souhaité. Nous avons toujours voulu d’une presse culturelle d’investigation. Nous savons tous que cet événement est de taille et vous n’avez quand même pas attendu qu’on vous appelle ; vous êtes venus spontanément. Cela nous va droit au cœur et c’est la preuve qu’au Bénin, on a des journalistes culturels d’investigation. 

C’est un sentiment de joie qui m’anime et qui anime toute l’équipe d’ailleurs, nous sommes très fiers aujourd’hui de porter haut les couleurs nationales. Au-delà de ma personne et au-delà de la personne morale des 3L Ifèdé, c’est d’abord le Bénin qui est ainsi représenté. Donc c’est une fierté pour nous de porter le drapeau national. En matière de danses, vous n’êtes pas sans savoir, que nous avons une nation assez riche. Moi je dirai qu’en Afrique, le Bénin est numéro 1 en matière de danses patrimoniales. Nous sommes inégalables, nous en avons à foison et donc nous avons essayé dans cette panoplie de danses ; de concocter une bonne vingtaine, puisque nous jouons sur de grands podiums. Nous avons des spectacles de 45 minutes donc au total sept (07) spectacles. C’est du fort et du lourd et donc que vous soyez du Nord, du Centre, du Sud, de l’Est et de l’Ouest, vous aurez une danse de chez vous à New Orleans avec les 3L Ifèdé. 
 
Le tandem Eric Orphée Gnikpo et Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo
Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo : « Le ministre Oswald Homéky n’a aucun amour pour la Culture et ne croit pas en ce que font les artistes que nous sommes »

 Je suis prêt à offrir un beau spectacle  au public américain. La base de notre spectacle c’est la danse de Vodoun, parce que notre pays le Bénin est basé sur le Vodoun. Nous sommes nés dans le Vodoun, on vit du Vodoun. On veut aller vendre notre pays de Vodoun ; montrer comment les Vodoun font du bien, puisque les Vodoun ne sont pas là pour faire du mal. On va leur parler du Vodoun, parce que nous artistes, nous sommes des messagers, nous sommes là pour vendre notre pays, faire voir le pays. Remarquez vous-mêmes par cet exemple que je donne le paradoxe, aujourd’hui c’est le Togo qui vend Ganvié alors que Ganvié est au Bénin. Donc nous on a monté une danse que nous avons appelé ‘’Atti’’ pour montrer aux américains, que notre pays c’est un pays culturellement riche. Ils connaissent déjà le Zangbéto, mais le Zangbéto sera encore à New Orleans avec les 3L Ifèdé. Nous avons assez de surprises pour le public américain et les festivaliers.

Je vous remercie et je me dois de remercier le Directeur du Fonds des Arts et de la Culture qui a cru en nous, en ce que nous sommes entrain de faire et cela est très important. Si nous avons un ministre [Oswald Homéky] qui n’aime pas la culture, qui ne croit pas en nous, il y a des problèmes qui se posent. Et c’est à ça que le Bénin est confronté, juste parce que le ministre ne croit pas en ce que nous sommes entrain de faire. Les culturels font un travail énorme, ce que les sportifs ne pourront jamais faire. En Italie, nous avons été médaillés d’or, mais tout l’honneur que nous avons reçu, a été le passage par le salon d’honneur de l’aéroport de Cotonou. Alors que les artistes sont les meilleurs des meilleurs pour valoriser et vendre le pays.

Aujourd’hui, nous allons aux Etats-Unis à New Orleans pour donner des prestations aux côtés de 35 pays, que je vous rassure, nous allons émerveiller sur scène. Je remercie tous les béninois et le Président de la République à qui je demande humblement d’avoir confiance aux artistes. Je le remercie pour avoir laissé le Fonds des Arts et de la Culture pour accompagner les artistes, parce que sans ça, sans un soutien pour la culture ses acteurs ne peuvent pas vivre. Je remercie, tous les acteurs culturels, les administrateurs du Fonds, les Directeurs techniques du ministère de la culture, mais je ne suis pas prêt pour remercier le ministre parce que nous n’avons pas du tout son soutien dans la Culture.

Les Didascalies du Monde



Géovanni Houansou  promeut toute la chaine du théâtre

Le prix Découverte RFI Théâtre 2018, Géovanni Houansou Directeur de l’Association SUDCREA a réfléchi et mis en branle depuis fin 2017, un dispositif  pour booster la création et maintenir les acteurs en activité. Il s’agit du projet les Didascalies du Monde qu’il a démarré en fin 2018 et connait en cette année, sa seconde phase. Chaque mois, un texte d’un auteur dramatique contemporain du Bénin et d’ailleurs est lu, par des acteurs-lecteurs devant un public varié. Et pour le compte de 2019, c’est l’auditorium de l’Institut français de Cotonou qui permis de découvrir, ce mercredi 24 avril, le texte ‘’Démocratie chez les Grenouilles’’ de Jérôme Tossavi.

Créées dans le but de faire entendre et découvrir les textes d’auteurs dramatiques contemporains d’ici et d’ailleurs, les Didascalies du Monde, est un projet porté par l’Association SUDCREA de Géovanni Houansou. L’aventure 2019 de ce projet qui promeut tous les compartiments du théâtre, a été lancée le mercredi 24 avril 2019. Au cœur de cette soirée de lecture, le texte en chantier ‘’Démocratie chez les Grenouilles’’ de Jérôme Tossavi ; un autre jeune écrivain, auteur, dramaturge béninois. Le manque de créations pour faute de moyens ; la perte de dynamique au niveau de la création artistique et la régression perceptible des talents ; le désir de maintenir les acteurs en activité et celui de faire la promotion des auteurs béninois, européens et autres ; ont poussé le Prix Découverte RFI Théâtre 2018, Géovanni Houansou d’initier les Didascalies du Monde. 



Géovanni Houansou et Jérôme Tossavi à la fin de la lecture

Ecrivain, auteur, dramaturge et acteur lui-même, il a promu en 2018 une bonne douzaine d’auteurs africains et européens à travers ce projet et compte en faire davantage cette année. Pour ce projet qui réunit des auteurs, des metteurs en scène et des acteurs, permet aux premiers d’entendre des textes de leurs collègues d’ailleurs et de faire lire leurs textes donc d’être promus, puisque les textes d’auteurs ne sont pas souvent édités. En ce qui concerne le metteur en scène, il est confronté à un exercice qui est à mi-chemin entre la lecture simple et la lecture mise en scène. Du coup il est éveillé et ne perdra pas tous les réflexes de la mise en scène. L’acteur quant à lui travaille tout le temps à mettre de nouveaux textes en bouche, ce qui améliore sa capacité à lire. Il faut dire que la première qualité d’un acteur qui veut réellement se donner aux scènes de savoir lire correctement. Les Didascalies améliorent sa capacité de lecture mais aussi son dynamisme, puisqu’il est quotidiennement dans l’activité.

Et c’est ce à quoi le public composé d’auteurs, de critiques, d’acteurs, d’éditeurs, de programmeurs a assisté le mercredi 24 avril 2019 à l’auditorium de l’Institut français de Cotonou. C’est Jérôme Tossavi qui a été mis en avant. Cette énorme opportunité de promotion lui a été offerte par Géovanni Houansou. Et c’est son texte en chantier ‘’Démocratie chez les Grenouilles’’ avec lequel, il a été sélectionné pour une résidence d’écriture à Conakry en Guinée qui a été lu. Par de jeunes gens, collégiens, étudiants, journalistes notamment la lecture a été présentée avec un style à cheval entre la lecture simple et celle qui s’investie par un début de jeu d’acteur. Un texte qui décline les rapports entre les humains et leur espace d’habitation, les règles qui régissent le vivre ensemble et en communauté, la corruption et autres fléaux qui minent la race humaine. A la fin, un échange à bâtons rompus a été enclenché entre l’auteur et le public. 
 
Des acteurs-lecteurs à l’œuvre
C’est l’un des objectifs des Didascalies du Monde qui  seront sanctionnées par un festival de textes et où plusieurs extraits d’auteurs seront lus devant un public impliquant les jeunes scolaires. Rendez-vous le mois prochain pour la promotion d’un autre auteur.
 
d'autres acteurs-lecteurs en plein dans la lecture
Patrick Hervé YOBODE

mercredi 24 avril 2019

Élections Législatives du 28 avril 2019

Stan Tohon avait déjà prophétisé le Bloc contre Bloc

( Le Papi Grandé appelle néanmoins le peuple à sortir massivement pour aller voter  dans la paix )

Le Centre Culturel Stan Tohon de Hêvié au quartier Hounzounmey a servi de cadre à une conférence de presse ce mardi 23 avril 2019. L’objectif était de procéder au lancement du dernier single du Monument de la musique béninoise, le Roi du Tchink System trop tôt arraché à notre affection. Comme un prophète, un devin, Stan  Mohamed Ibitosh Tohon avec son don de prémonition avait déjà deviné les intentions du Président de la République et des politiques. Ce single qui parle de Bloc contre Bloc nous dit tout sur les législatives du 28 avril prochain. Comme à son habitude, le Roi du Tchink System appelle à la paix, invite le peuple à aller voter dans le calme et sans provocations. Ce single a été présenté à la presse par son Association le Groupement Africain des Artistes pour la Paix et la Concorde (GRAAPAC), qui organise ce vendredi un géant concert autour de la paix à Hêvié.

Il est de ses habitudes de prôner la paix et la non violence à l’approche de chaque élection. Sauf que cette fois-ci il aurait avec un don prémonitoire sans pareil et la prophétie qui caractérise les artistes de sa trempe, peint ce que seront les législatives du 28 avril 2019. Les mêmes camps qui s’affrontent, le match amical. C’est ce que le Baobab de la musique béninoise Stan Tohon, appelle ‘’Bloc contre Bloc’’. 

Le corps électoral n’était même pas encore convoqué, personne ne savait encore la date à laquelle les législatives allaient se tenir, mais le Papi Grandé lui, avait déjà deviné les réelles intentions de Patrice Talon. Il savait qu'aucun parti de l’opposition ne prendrait part à ces législatives. Et il avait prophétisé le match amical qui oppose les deux camps qui soutiennent le Président de la République. ‘’Bloc contre Bloc’’ voilà le titre de son dernier single qu'il a achevé avant de prendre le départ pour son check-up dans l’hexagone. Malheureusement le Roi ne reviendra pas vivant. 

Dans cette chanson, le Roi du Tchink System invite le peuple béninois à sortir massivement, dans la paix et le calme pour accomplir son devoir citoyen. Il appelle Mahou Sègbo Lissa à sauver le Bénin comme il sait le faire. Car dit-il : « chaque période d’élections au Bénin est marquée par de vives tensions, une atmosphère très délétère, qui frisent une menace certaine de la paix et de la démocratie, mais par finir, les béninois dotés de bon sens et d'un esprit patriotique et de paix, finissent toujours par se comprendre en lavant le linge sale en famille ». Selon lui, le peuple béninois vote toujours dans la paix quelle que soit la tension, mais est toujours laissé pour compte au dernier moment. « Le béninois n'est pas bon, nous sommes mauvais, mais notre animosité ne nous conduit jamais à la dérive. Pas d’insultes, pas de provocations, rien qui constitue la goûte d'eau qui fera déborder le vase, car entre béninois on ne sait pas s'entretuer. Que les politiciens candidats proposent au peuple des arguments solides et des projets de société qui participe au développement de ce pays », conseille le Papi Grandé dans son tout dernier single.
Rodéric Dèdègnonhou et Kadija Ghak

Ils étaient Kadija Ghak son épouse, Rodéric Dèdègnonhou, Responsable Médias du GRAAPAC, Marcel Padey, Musicologue membre du Groupement qui a mixé le présent single, Adjos, Attikpahoun, etc. et c'est à eux que revienne la lourde tâche de pérenniser les acquis du Monument Stan Tohon à travers le GRAAPAC. Ce groupement initie d’ailleurs un géant concert pour sensibiliser les populations de Hêvié sur l’importance de la paix au Bénin. Dénommé ‘’La caravane musicale du GRAAPAC, ce concert se tiendra ce vendredi 26 avril 2019 au Centre Artistique et Culturel Stan Tohon de Hêvié. Plusieurs artistes de l’écurie du Roi et surtout ses fils et filles spirituels sont attendus sur ce concert. D'autres actions suivront pour la pérennisation des acquis du Papi Grandé. 

Pour l'heure, ‘’Bloc contre Bloc’’ ce single, la dernière chanson du Roi du Tchink System avant sa mort est à écouter sans modération. 

Patrick Hervé YOBODE




samedi 20 avril 2019

50ème anniversaire de ‘’New Orleans Jazz'' and ‘’Heritage Festival'' aux USA

3L Ifèdé porte étendard des danses patrimoniales du Benin

(Orphée Gnikpo, Sakpata Zogbo et d’autres combattants culturels pour vendre la destination Bénin)


L’information a été donnée le vendredi 19 avril 2019 dernier par le Directeur de la Troupe de Danses 3L Ifèdé, Éric Orphée Gnikpo, à travers un point de presse qui a eu pour cadre les locaux de la Fédération Nationale de Théâtre (FENAT). Entouré pour l’occasion par Oscar Allossè et Léon Hounyè, il a expliqué aux journalistes présents, les critères pointus de sélection, la programmation arrêtée pour vendre la destination Bénin ainsi que le nombre d’artistes qui seront aux États-Unis. 

Ils seront 13 soldats de la Culture béninoise qui à travers la Troupe de Danses traditionnelles les 3L Ifèdé, qui iront défendre les couleurs du Bénin à la Louisiane au 50ème anniversaire de ‘’New Orleans Jazz'' and ‘’Heritage Festival'' aux États-Unis. Du 28 avril au 07 mai 2019 les 3L Ifèdé seront donc au cœur de ce festival qui se déroule en deux volets. Il faut dire que comme l’indique sa dénomination, le ‘’New Orleans Jazz'' and ‘’Heritage Festival’’ a sa partie typiquement Jazz et l’autre qui débute un peu plus tard et qui fait la promotion des patrimoines culturels des pays participants. Une lourde mission en perspective, mais qui n’inquiète nullement Éric Orphée Gnikpo et les 3L Ifèdé, soutenus pour ce voyage, par l'État béninois à travers le Fonds des Arts et de la Culture (FAC). 

Le ‘’New Orleans Jazz'' and ‘’Heritage Festival’’ est un événement culturel d’envergure et de portée internationale, pour ne pas dire que c'est tout simplement le plus grand événement culturel au monde. Vue son importance, sa portée et son niveau organisationnel, la sélection est corsée et très pointue à chaque édition. 2019 ne déroge pas à cette règle et ce fait plus particulièrement l’année où la sélection a été plus rigoureuse. Chose normale, car il s’agit de l’édition qui marque le 50ème anniversaire de cette grande manifestation culturelle. 
Éric Orphée Gnikpo entouré de Sakpata Zogbo à gauche et Oscar Allossè à droite

Les improvisations, les jeux de couloirs et autres pratiques qui n'avancent pas, n’étant pas des habitudes des blancs et notamment des américains, la Troupe de Danses traditionnelles les 3L Ifèdé, y sont pour  le talent qu'on reconnait à ce groupe dirigé par le combattant E. Orphée Gnikpo, mais surtout grâce aux efforts, sacrifices et la persévérance dans le  travail. Pour tenir son rang et ne pas aller faire piètre figure au pays de l’Oncle Sam, Éric Orphée Gnikpo, Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo et les onze autres soldats ont du pain sur la planche. Les jours qui se lèveront jusqu’au 28 avril ne seront pas de tout repos. De jours comme de nuits, ils seront dans le travail, les répétitions s'enchaineront pour laisser place à une très bonne représentation du Bénin. 

Quelle programmation pour vendre la destination Bénin ?

Pour impacter le 50ème anniversaire de ‘’New Orleans Jazz'' and ‘’Heritage Festival’’ le Directeur de la Troupe de Danses traditionnelles les 3L Ifèdé et son équipe ont concocté un programme alléchant. Parmi les spectacles qu'ils donneront, il y a naturellement ‘’Wouétché''. Ce spectacle de danse donné pour la première fois à Lomé lors de la Semaine culturelle du Bénin au Togo et brièvement sur la scène de l’édition 2018 du FITHEB au stade Général Mathieu Kérékou, sera dans sa nouvelle version. Le patrimoine immatériel du Bénin sera défendu non seulement avec ‘’Wouétché'', mais aussi avec des danses patrimoniales du Bénin du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. En dehors des danses patrimoniales, les 3L Ifèdé pour la vente de la destination Bénin, participeront à des rencontres professionnelles avec des artistes et  des groupes d’artistes ; ‘’des masters class'' dans des Universités ; des signatures de partenariats artistiques, des échanges avec des programmateurs et autres acteurs de la chaîne de la culture. 

Il faut juste rappeler que le Bénin avait déjà été représenté sur ce festival il y a quelques années, par ‘’Ori Culture'' ; ‘’Gangbé Brass Band'' et Sagbohan Danialou. Bon vent donc aux 3L Ifèdé et que la culture béninoise dans son ensemble et les danses patrimoniales inspirent les centaines de milliers de festivaliers qui seront en Louisiane. 

Patrick Hervé YOBODE


mercredi 10 avril 2019

4ème Congrès Ordinaire de la Fédération des Associations d’Artistes du Bénin


Éric C. A. Thossou succède à Richmir Totah

La salle des conférences de la Fédération Nationale de Théâtre (FENAT) a servi de cadre hier mardi 09 avril 2019 aux travaux du 4ème Congrès Ordinaire de la Fédération des Associations d’Artistes du Bénin (FAABEN). Placé sous le parrainage de Clauvis Agossou PDG de Bethsaleel Finances, ce congrès a réunis des acteurs culturels mandatés par les associations membres de la FAABEN et à jours vis-à-vis des textes qui régissent le fonctionnement de la Fédération. À l'issue des travaux, une bureau de sept membres, dont deux conseillers et conduit par Éric C. A. Thossou plus connu sous son pseudo Éric Thom'Son, a pris les rêne de la Fédération.

Créée en 2006 après avoir constaté que les acteurs culturels allaient en rangs dispersés et que les autorités politiques ne croyaient pas trop en eux et au secteur culturel, la Fédération des Associations d’Artistes du Bénin (FAABEN), est à la croisée des chemins. Pendant 13 années et après trois congrès, Richmir Totah et le bureau qu'il a dirigé ont traversé des moments de joies ainsi que des moments ténébreux. De la FAABEN sont sorties des associations, des fédérations et même des confédérations. L’objectif a été en parti atteint, mais il fallait revenir à la case départ et redonner vie à une Fédération qui pendant plusieurs années a été l’interlocutrice directe des acteurs culturels auprès des différents gouvernements qui se sont succédé. C’est ce qu'ont compris les membres de la FAABEN en organisant ce 4ème congrès ordinaire. 
De gauche à droite : Clauvis Agossou, Vincent Ahéhéhinnou et Éric Thossou à l'ouverture des travaux

Redonner vie à la Fédération de laquelle sont issues toutes les associations, fédérations et autres confédérations, qui se dénombrent aujourd’hui dans le secteur culturel. C'est l’objectif ultime qu'ont eu Richmir Totah et son bureau en décidant d'un congrès ordinaire qui décide du renouvellement des instances dirigeantes de la Fédération des Associations d’Artistes du Bénin (FAABEN). Ayant répondu massivement présents à l'appel du bureau, les associations membres de la FAABEN ont mandaté leurs membres qui ont joué leurs partitions dans la survie du premier creuset pensé et initié et qui aura eu le mérite de regrouper les acteurs culturels, pour des actions concertées et en synergie. Un congrès ordinaire qui venait à point nommé et dont les travaux ce sont déroulés dans une ambiance totalement conviviale. L'avenir de la FAABEN se joue avec les sept personnalités du monde culturel qui viennent de prendre ses destinées en mains. 

Sauf que Richmir Totah, le Président sortant aura eu le mérite de pleinement jouer sa partition pour une FAABEN solide. Ce dernier dans son rapport financier et moral, est revenu sur les difficultés rencontrées au cours de l’exercice de ses fonctions et a attiré l’attention des nouveaux membres du bureau sur d’éventuels facteurs qui pourront plomber le fonctionnement de la Fédération. Aussi la FAABEN avait grâce à son lobbying ouvert des chantiers et mener des actions qui ont abouti à des acquis pour la famille des artistes. Au nombres de ces acquis, nous pouvons citer : l'unité d'action retrouvée par les artistes ; la mise en place du milliard culturel ; le statut de l’artiste ; l’épanouissement et la reconnaissance de l’artiste béninois ; les appuis institutionnels aux activités culturelles ; etc. Des résultats qui selon Richmir Totah n'ont pas été obtenus sur un plateau d'or, mais qui sont le fruit d’audaces et luttes à des niveaux données, voire des interdits d'hier braver. 

Au titre des chantiers ouverts, nous pouvons énumérer entre autres : l’organisation de la table ronde sur le financement de la culture, le statut de l’artiste et la convention collective, la création d'un institut des métiers de l'art, le projet de construction du théâtre national, le Fonds d'aide à la culture, la dotation de la commission nationale de lutte contre la piraterie, le Fonds spécial d'appui aux artistes, à loger au BUBEDRA, la dotation du projet pour la promotion de la culture béninoise à l’extérieure, l’assurance maladies des artistes, la mise en application effective de la Charte Culturelle, le FITHEB. 
Les représentants des associations membres de la FAABEN

C'est dire que du boulot attend le nouveau bureau dirigé par Éric Thom,son. Et pour atteindre ses objectifs, ce dernier a déjà trouvé un moyen sûr avec Bethsaleel Finances du parrain de la FAABEN Clauvis Agossou. Plusieurs opportunités s'offrent aux artistes et à la FAABEN dans ce sens. Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions.

Patrick Hervé YOBODE

LE BUREAU DIRECTEUR DE LA MANDATURE 2019-2024

1. Président: Eric C. A. THOSSOU
2. Secrétaire Général: Jean AYADJI
3. Trésorier Général: Mathieu AGOSSEVI
4. Secrétaire à la communication: Gérard AHEMADJI
5. Secrétaire à l'équipement et à l'organisation: Simplice BEHANZIN

CONSEILLERS

1. Conseiller à la gouvernance: Vincent AHEHEINNOU
2. Conseiller au plaidoyer: Hermas GBAGUIDI