mardi 30 juillet 2013

Lancement de l’album ‘’Evolution’’ de Kèmy


Le public béninois honore Tata Oluwakèmy

Le dimanche 28 juillet dernier, la talentueuse Oluwakèmy,  artiste de la musique moderne et de variété béninoise, procédait à la sortie officielle de son 4ème opus. L’événement qui se déroulait au Palais des sports de Kouhounou était de taille. Et pour cause, le public béninois et les ressortissants de plusieurs autres pays, ont répondu massivement à l’appel de l’artiste. Une cérémonie de lancement pas comme les autres, qui s’était déroulée, sous l’égide du maire de Ouidah Sévérin Adjovi. Plusieurs artistes, mélomanes et autres acteurs culturels étaient de la partie pour soutenir Kèmy.

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » dit l’adage. Ceci cadre bien et se justifie par rapport à certaines personnes, qui ayant acquis des expériences dans leur domaine d’intervention, ont de la valeur aux yeux de leurs congénères. C’est donc ce qui s’était produit ce dimanche au Palais des sports de Kouhounou où Tata Oluwakèmy, à l’état civil Noellie Adotin, lançait son tout nouveau chef-d’œuvre. Baptisé ‘’Evolution’’, cet opus de Kèmy constitue une source intarissable d’inspiration, de messages, de conseils et des bons comportements  à avoir, aussi bien pour les femmes que pour les hommes.  Placé sous le parrainage du maire de la ville de Ouidah, Sévérin Adjovi, la cérémonie officielle de la sortie de cet album aura drainé du monde.  De la salle au dehors et même sur l’esplanade intérieure, les usagers du stade de l’amitié pour une soirée, n’avait que d’yeux pour Tata Oluwakèmy. Un opus de 15 titres, qui aborde des thématiques d’actualité et qui enseigne aux bonnes mœurs.  Comme exemple, le titre phare,  ‘’Evolution’’, invite chacun et tous à oublier les vicissitudes de la vie et à compter sur Dieu, car avec lui tout est possible. ‘’J’aime mon mari’’,  pour les femmes qui jalousent trop et qui ont perdu goût à la vie de couple, à cause des comportements de leur époux.  ‘’Hodè’’ qui invite  à la prière, à la méditation et à une forte dévotion dans la foi. C’est également ce titre qui invite les chrétiens à cesser les mensonges, les médisances et autres commérages et se consacrer à ce qui les a conduits à l’Eglise. ‘’Femme africaine’’ qui est une invite aux femmes noires, qui doivent s’armer de courage et d’espoir afin de travailler, d’aider leur mari pour le meilleur dans les foyers. ‘’Maman’’ qui rend un vibrant hommage à toutes ces braves dames qui nous ont donné la vie et par ricochet à sa maman chérie, Mme Eugénie  Adotin née Sinhouzossa. ‘’Minanmavo’’, là c’est un message, un avertissement aux kpakpato, les calomniateurs qui passent le claire de leur vie à médire des autres. Ceux qui même tranquille dans les 4 murs de votre maison vont jusqu’à vous chercher, histoire, juste de vous créer des ennuis. Bref, c’est un opus qui confirme davantage, le talent incommensurable de l’artiste dont il est question. Tata Oluwakèmy, qui malgré tout ce qui se dit d’elle tient une Aura assez impressionnante au sein des populations béninoises.

Salle comble pour une artiste pourtant très controversée


Il y a longtemps que nous avons assisté à un tel carton. Pour inédit, le concert live de lancement du quatrième album de Kèmy l’aura été. Seulement, elle a atteint un seuil qu’il serait difficile pour tout un parterre d’artistes d’atteindre. Parvenir à remplir la salle du Palais des sports de Kouhounou, ce n’est pas donné à tout le monde, mais également très loin d’être du pain béni. Il faillait voir, la foultitude de gens qui dans la salle, manquait de place même pour juste poser leurs deux pieds. Des gens assis à même le sol, qui suivaient avec attention l’artiste et qui se trémoussaient. Pie encore, ceux qui attendaient à l’entrée, au dehors, sur l’esplanade et qui espéraient avoir accès à la salle, juste pour voir Kèmy en action, dépassaient alors ceux qui manquaient de place à l’intérieur. Nous avons même vu des blanches, qui n’ayant pas eu de place et assises à même le sol dansaient sur les mélodies envoutantes de la star du moment. Ce qui prouve que, bien que controversée, Oluwakèmy a une popularité que beaucoup d’artistes recherchent aujourd’hui.  Bien que critiquée, elle accroche le plus grand nombre de béninois de part ses chansons et les messages qui y sont contenus. Elle a su éclairer la lanterne des béninois par rapport à sa situation matrimoniale, qui constitue jusque là, la goute d’eau qui fait souvent déborder le vase. « Je voudrais vous dire, que Kèmy, je ne suis pas mariée, je n’ai jamais été sous le toit d’un homme. Une femme mariée, c’est celle qui à l’Eglise ou à la mairie accepte avec une alliance au doigt épouser un homme. Moi je n’ai pas encore une bague au doigt, mais en bonne chrétienne, je marierai, car je ne suis pas encore trop âgée, et ma préoccupation ces derniers temps, c’est comment faire pour plaire à vous charmant public qui constituez mon premier mari », a-t-elle lâché. Somme toute, elle a donné un concert live inoubliable et sans pareil.

Miss Bénin 2013/Présentation des Candidates


Découvrons la Miss Zou 2013

Le département du Zou est tout naturellement celui par lequel nous mettons un terme à ce zoom sur les concurrentes à l’élection de Miss Bénin 2013. Celle qui aura la lourde mission, d’aller décrocher la prestigieuse couronne pour le Zou est une belle jeune fille, comme les autres candidates.

Elle s’appelle Mlle Gnanguènon Guéssé Bernice Mègnissè et elle est consciente de la tâche à elle confiée par tout un département. Originaire de la Cité des Houégbadjavi, donc du Zou, cette jeune fille tient une carrure semblable à celle des Amazones, qui aux côtés de ses ancêtres les rois avaient vaillamment défendu la mère Patrie. C’est en véritable amazone que Bernice va à la conquête de la couronne de Miss Bénin. Les autres concurrentes ne l’effraient pas, car elle compte sur sa beauté physique et intellectuelle pour le damer le pion. D’un teint noir bronzé et avec ses formes de nymphe, Miss Zou 2013 est très fière d’être béninoise et d’appartenir à la ville historique Abomey. Elle a la hargne de défendre les couleurs de son département avec abnégation. Mlle Gnanguènon Guéssé Bernice Mègnissè est étudiante en 2ème année en Administration générale et territoriale. Du haut de ses 1mètre 71, elle aime la musique, la lecture et le sport et les pratique lorsqu’elle n’a rien à faire. Bonne chance à elle au soir du 17 Août prochain. 

Bénin révélation star 1ère édition


12 concurrents passent le premier cap

Le mercredi 24 juillet dernier, les concurrents engagés dans la première édition de Bénin révélation star s’affrontaient. C’était à  l’Espace culturel Mayton promo dont  le directeur n’est autre que Tony Yambodè. Promoteur culturel engagé, il est l’initiateur du festival international de théâtre des lycées et collèges du Bénin (Fithélicob) et de Bénin révélation star, qui se donne comme ambition, de permettre aux jeunes gens de se faire découvrir. Le jury composé des hommes avertis du domaine à fait son choix et 12 concurrents ont pu tirer leur épingle du jeu.

Les 12 concurrents qui s'affronteront lors du 1er Prime
Le mois d’Août connaitra le premier prime de Bénin révélation star. Pour en arriver là, il faudra d’abord connaitre les concurrents qui s’affronteront. C’est donc pour dégager les meilleurs parmi les bons, que la trentaine de jeunes qui se sont inscrits, est allée au charbon. A l’espace culturel Mayton promo, le mercredi dernier, c’était en même une belle fête culturelle, une compétition de détection de talents mais également une classe d’apprentissage du donner et du recevoir. Devant un jury hautement qualifié et fin connaisseur de la culture et de la chose musicale, le droit n’était à l’erreur.  Il s’agissait du président du Bureau export de la musique africaine (Bema), Eric Gbèha grand musicologue, de Luc Aimé Dansou, journaliste culturel et manager d’artistes et de l’artiste très calme mais également très talentueux et fin connaisseur de la musique, Habib Dakpogan. Ce fut devant ceux là que les candidats s’étaient jetés à l’eau. Le jury avertis et amoureux de la chose et qui sait que l’avenir musical du Bénin doit se préparer dès maintenant, alternait, remarques, corrections et exercices. Tout ceci pour permettre aux jeunes gens de cerner, le monde dans lequel ils veulent faire leur entrée. Une compétition plaisante, qui a retenu l’attention du public.  Il faillait pour chaque candidat de prester sur une chanson, d’un artiste béninois ou étranger connu. Les critères de notation prenaient en compte, l’attitude sur scène, la performance et la beauté vocale, le charisme et l’habillement de l’artiste et la communication du candidat avec son public. Les bases étant clairement définies, chacun des concurrents a sélectionné son numéro d’ordre de passage, après cela les choses sérieuses pouvaient commencer. De Zéynab à Sèssimè, de John Arcadius à aux frères jumeaux Peter and Paul (P-Square), en passant par Alèkpéhanhou, jusqu’à Florent Pagny, plusieurs grands de la musique du monde ont été interprétés. Cette étape, ne s’était pas déroulée, sans émotion, angoisse, stress et la rage de vaincre.  C’est à l’issue de cette succession des concurrents, que le jury entama ses calcules. Après l’intermède musicale l’orchestre de l’ensemble artistique et culturel des étudiants, placé a été faite à la délibération. Ainsi, Rosalie Minawadé se classe 1ère avec une moyenne de 63 sur 100, Ménélik Kokou est 2ème avec 60 points, Carlos Dégbé est 3ème avec 56 points, Godson Missinhoun prend la 4ème place avec 55.50, Eléonore Fadjègbé se hissait à la 5ème place avec 55 points, Mireille Anani se classe 6ème, Sergio Adogoni prend la 7ème place, Romaric Soton est 7ème exc. tandis  qu’Olivier Kanlissou se voyait attribuer la 9ème place, Gracias Migan s’adjugeait la 10ème et Fifamè Donhissou prenait la 11ème loge, elle est talonnée de près par Jacques Toboko, qui totalise 40.50. Voilà donc les 12 concurrents qui se croiseront lors du premier prime prévu pour le mois prochain, ils seront toujours notés par rapport à leur prestation.

1ère édition du festival culturel de l’université


Le tandem Brice Sinsin et Eléonore Yayi L. place l’Uac au cœur de la culture

Le campus de l’université d’Abomey était en effervescence le vendredi dernier. La raison était simple, la promotion de la culture et la célébration de nos valeurs culturelles endogènes aux détours d’un festival universitaire. Dénommé, Festival culturel de l’université d’Abomey-Calavi (Fesc-Uac), la 1ère édition a été lancée par l’autorité rectorale Brice Sinsin et la Directrice du Cous-Ac Eléonore Yayi Ladékan.


Il y a longtemps que les peuples qui ont compris que la culture est le socle du développement. Les pays surtout africains se doivent alors de faire la promotion de leur patrimoine culturel et aller vers ce développement tant attendu. C’est justement cette équation que tentent de résoudre, le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, la directrice du centre des œuvres universitaires et sociales et leurs staffs.  Ils  ont initié en effet, ce festival qui se donne comme ambition la promotion de la culture pour un campus pluridimensionnel. C’est justement pour cette raison que ce festival se déroule autour du thème : « Acteurs universitaires, Culture et Développement ». Devant un public composé, d’étudiants, de professeurs, de culturels et autres, les deux personnalités assistées par le secrétaire général Léon Bio Bigou et deux représentants de l’Etat du Tchad, ont procédé au lancement d’un festival qui pour quelques heures aura démontré que le Bénin, de son plus haut lieu de savoir et avec ses étudiants, pourra avec sa culture conquérir le monde. L’initiative est louable et a reçu l’assentiment de toute la communauté universitaire, car si les pays producteurs de pétrole investissent des sommes faramineuses dans l’éducation de la jeune, seul gage de développement, le Bénin quant à lui, n’aura rien à perdre que de se baser sur cette immense richesse culturelle pour asseoir sa notoriété. Ayant pour objectif de placer les membres de la communauté universitaire au cœur de la culture, ce festival a mobilisé vraiment du monde. Tout le Bénin se retrouvait à travers un festival sur le campus d’Abomey-Calavi. Les rythmes, chants et danses du pays, comme s’ils s’étaient donnés rendez-vous, résonnaient pour le plaisir des, sens. Du têkê au Tipenti, en passant par le Sinsinnou, le théâtre, le Akonhoun d’Abomey, le Zangbéto et le Kpodjiguèguè, des Xwla et Xwéla, etc. ont pendant quelques heures magnifié la culture béninoise. Vue son ampleur et l’engouement qu’il a suscité, le festival selon les autorités du campus, se déroulera les années à venir pendant trois jours, notamment vers la fin du mois de juillet. C’est toujours pour mettre l’université d’Abomey-Calavi sur orbite que Brice Sinsin et son staff innovent. Pour une université proactive, réactive ouverte sur le monde et résolument au service du développement du Bénin, l’une de ses réformes était le téléthon. Il a profité de l’occasion du lancement de ce festival pour en appeler aux parents d’étudiants, les cadres qui ont pris par ce lieu de savoir, les étudiants et toutes les bonnes volontés à l’accompagner dans sa vision de bâtir le campus. Si le Tchad avec son pétrole a investi 400 milliards de F CFA dans l’éducation universitaire, la Côte d’Ivoire avec son Cacao 110 milliards, les béninois qui n’ont rien de tout cela doivent recentrer le débat sur eux-mêmes et se serrer les coudes pour aller de l’avant. A la fin de la cérémonie, les étudiants ont offert un poster dessiné, de M. Brice Sinsin, réalisé par un des leurs au Recteur.

jeudi 25 juillet 2013

‘’Tout est blanc’’


Une pièce chorégraphique qui invite les femmes à s’affranchir

Marguerite Salvy dans le texte de Céline Coyac
Le samedi dernier, sous la paillote de l’Insttitut français de Cotonou, le public était convié à un spectacle de danse pas comme les autres. Marguerite Salvy interprétait la pièce de Céline Coyac, qui aborde la femme et les chemins de sa vie. C’était l’extase.



‘’Tout est blanc’’, ainsi s’intitule la pièce chorégraphique de Céline Coyac Attindéhou, qui a tenu le public de l’Institut français en haleine. C’est un texte qui présente le trajet d’une femme en quête de son identité, les méandres par lesquelles elle est obligée de passer jusqu’à la libération. Une invite aux femmes en quête d’émancipation ou qui ont envie de s’affranchir. ‘’Tout est blanc’’, c’est un parcours initiatrique et une introspection. Le public métissé de l’Institut français de Cotonou qui a suivi avec attention, ce spectacle de danse était visiblement ému et à la fois conquis. Une pièce écrite en 2008, dont Céline Coyac ne croyait pas qu’elle allait un jour prendre corps. Le titre  ‘’Tout est blanc’’ relate beaucoup de choses à la fois. La naissance, le deuil, la joie, le mariage, etc. sont autant de facettes de la vie de l’homme que cette pièce aborde. Raison pour laquelle des images par séquences s’insérraient  dans la scénographie pour montrer la rareté de ce spectacle et tout ce qu’il contient de pittoresque. Lorsque d’ailleurs la couleur blanche se laisse tourner très vite, toutes les autres couleurs se laissent apercevoir avant de laisser encore place à la couleur blanche, couleur universelle. Des images, de souvenirs, des choses qui coexisteraient avec le passage en live de la danseuse. En somme, le morcellement de l’adolescence, une étape de la vie au cours de laquelle on ne arrive toujours pas à trouver l’unité de soi même. Un projet sur lequel, Marguerite Salvy, issue de la même école que Céline Coyac est intervenue après leur rencontre fortuite au Bénin. La scénographie et la technique ont été l’œuvre de Julien Bonelli, Anthony Barreri était le vidéaste, sans oublier la collaboration de Sophie Négrier et Maëva Poli. ‘’Tout est blanc’’, « Passe devant une image différente de moi-même à chaque coup de miroir, n’ai pas le corps que je suis, suis faite pas comme ça » 

Entretien avec Olouwa Kèmy en prélude à la sortie de son 4ème album


‘’Je convie les populations béninoises à un concert inédit de lancement ce dimanche ’’

Originaire Du plateau d’Abomey et fille de Théophile Adotin et d’Eugénie Sinhouzossa, Noëllie Olouwakèmy Adotin est une artiste dont le talent et la renommée ont dépassé les frontières du Bénin. Tata Olouwa Kèmy, native de Zahla, est devenue au fil du temps une icône dans la musique moderne béninoise, confirmant le talent que les observateurs avaient déjà décelé en elle à la sortie de son premier album « Ma destinée » en 2006. Avec son deuxième opus « Ainsi va la vie » sorti en 2007, et le troisième « Confirmation » en 2009, Kèmy s’active pour le lancement ce dimanche de son 4ème album baptisé « Evolution ». Elle s’est confiée à votre journal, lisez ici la quintessence de ce qu’elle a dit.
Tata Olouwa Kèmy a coeur ouvert

Qu’est-ce qui a amené Kèmy à la musique ?

J’ai été choriste depuis mon enfance dans l’église du christianisme céleste. J’ai intégré la chorale à l’âge de 7 ans. Je chantais déjà à cette époque et les maîtres chœurs exigeaient que chaque choriste compose des chansons. Donc c’est comme ça que j’ai commencé la musique.

Est-ce seulement la chorale qui t’a donné le goût et cette passion que tu as pour la musique ou il y a autres choses ?

Non, je ne peux pas dire ça, parce qu’à un moment donné, j’ai commencé par sérieusement envisager imiter les grandes vedettes et sortir aussi à la télé. Mais ma maman s’y opposait parce qu’il n’avait personne devant, ni grande sœur, ni grand frère, ni oncle, ni tante pour m’épauler dans ce rêve que je nourrissais. Ce fut Monsieur Robert Zomanlèto qui avait un studio à Bohicon, qui me proposa de réaliser un son chez lui. C’est donc comme ça qu’il m’a fait au moins huit morceaux. Mais bien avant ça, j’étais dans un groupe de chorégraphie, Combo Race de Bohicon au sein de laquelle je faisais déjà des interprétations et autres. Après la réalisation des huit titres chez M. Zomanlèto, je m’étais lancée à la recherche d’un producteur, mais personne ne voulait me produire. Avec la chance, j’étais tombée sur Monsieur Espérat Henry Gauthé de BVT-CIA, qui a mis les petits plats dans les grands pour sortir mon premier album ‘’Ma destinée’’, dont le titre phare était « Bonjour Chéri ».

Vue l’échelonnage dans la  sortie de tes œuvres, le public aurait envie de savoir, ce qui t’inspire, qu’elles sont les muses qui te donnent l’inspiration ?

Les muses m’inspirent sur beaucoup de thèmes d’actualité. Parfois, j’aime chanter la femme, je chante aussi l’amour, mais les femmes aiment bien ce que je chante pour elles. Les hommes aussi aiment quand Kèmy chante l’amour. Mis à part ces thèmes, je chante aussi, le Bénin mon pays et les vicissitudes de la vie.

Comment et où se déroulera alors la cérémonie de lancement de ton prochain opus ?

D’abord le lancement de cet album est prévu pour le 28 juillet à partir de 16 heures au Palais des sports de Kouhounou. Je l’ai placé sous le parrainage de Sévérin Adjovi. C’est un album de 15 titres, une auto production qui m’a coûtée chère, mais le jeu en vaut la chandelle, car c’est un produit de qualité.

Que peut-on retenir des thèmes développés sur ce nouvel opus ?

Le titre phare qui a donné son nom à l’album est « Evolution ». Sur cet opus, j’ai chanté Dieu, la femme à travers le titre « Gnonnou », j’exhorte les chrétiens à la prière à travers « Hodè », parce qu’il y en a quand ils viennent à l’Eglise, c’est juste pour parler des autres, entretenir les commérages quoi. Après ce titre là, il y a « J’aime mon mari », mais ce n’est pas parce que Kèmy est mariée, je ne le suis pas. Mais je sais, qu’il y a des femmes qui ont besoin de ça pour leur mari, aussi bien que les hommes. « Femme africaine » qui encourage toutes les femmes à travailler, à s’armer de courage et d’espoir pour aider leur mari dans leur foyer. Il y a entre autres titres, « Maman », « Minanmavo » pour dire aux jaloux, ceux qui, même dans mon silence, vont jusqu’à me chercher, me provoquer, me donner de la peine et des soucis de me coller la paix.

Sur cet opus plusieurs thématiques sont abordées, mais qu’est-ce que Kèmy met dans Evolution ?

Evolution parce que, je suis restée forte et égale à moi-même, malgré tout ce que les gens racontent sur moi, car avec le courage je peux vaincre et déplacer des montagnes. C’est pour cette raison que j’ai décidé que même si les gens  parlent mal de moi, même s’ils me critiquent, je sais où j’ai quitté et où je vais, donc aujourd’hui c’est « Evolution » quel que soit ce qui va se passer. Je dois évoluer au nom de Jésus ça doit aller.

Ces mêmes racontars disent que Kèmy ne reflète pas exactement ce qu’elle exprime dans ses 
chansons, que leurs réponds-tu ?

J’ai remarqué que les béninois ont mal compris ma situation. Jamais dans ma vie je n’ai été mariée, ni en couple. J’ai juste eu des amis et des copains, mais ils prennent cela comme si j’étais mariée. Mais je les rassure que ce n’est pas parce que je suis mariée que je dis tout ça, non Olouwa Kèmy n’est pas mariée. Je suis encore une femme célibataire et lorsque je chante tout ça, c’est que j’envisage quelque chose, je sais que je dois me marier. C’est ce que les gens n’ont pas compris, ils me prennent comme une femme mariée, mais le mariage c’est quand on a une bague au doigt. Ils disent que quand Kèmy se marie elle divorce hors c’est le contraire.

Par rapport à ce côté de ta vie, la cassure avec Assane S@s a fait le tour du Bénin et ce dernier a donné une interview  a ‘’Azaro Mag’’ dans laquelle il disait que tu l’aurais quitté pour de l’argent, est-ce vrai ?

Assane S@s, moi je ne veux pas le condamner, juste parce que tout ce que Dieu fait est bon, tout est grâce. Je dirai tout simplement que si Assane S@s n’était pas venu dans ma vie pour réparer quelque chose, Dieu n’allait pas le faire passer par là. De même, si moi aussi il n’était pas dans le plan de Dieu que je répare quelque chose dans sa vie, notre rencontre n’aurait pas été possible. Donc je voudrais faire comprendre aux gens qu’Assane S@s et moi on ne s’est jamais marié. On sortait simplement, mais si aujourd’hui lui, il dit qu’on ne sort plus, c’est qu’il a dit ça, moi je ne sais pas tout ce qu’il raconte en ville. Tout ce que je sais, c’est que Dieu a favorisé cette rencontre pour chacun dans la vie de l’autre répare quelque chose.

Papa et maman vivent-ils encore ?

Oui ils sont tous les deux en vie. Mon père je l’ai connu à l’âge de 21 ans, c’est plutôt avec maman que j’ai passé le clair de ma vie jusque là. On a souffert ensemble les méfaits de la vie et de la misère. Mais grâce à Dieu, tout s’est amélioré aujourd’hui. Maman je l’ai emmenée ici et elle  vit avec moi à Cotonou.

Alors mot à l’endroit du public par rapport au concert de lancement du dimanche 28 juillet ?

D’abord je remercie le parrain de l’événement Sévérin Adjovi maire de la Commune Ouidah, qui n’a pas hésité à accepter me parrainer pour la sortie de cet opus. Je demanderai au public de ne pas écouté les ont dit, d’appeler le numéro de Kèmy et d’entendre la vraie version de tout ce qui m’arrive. Je les invite alors à faire massivement le déplacement du Palais des sports pour me soutenir, parce que c’est de leur soutien dont j’ai besoin maintenant.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE





    

lundi 22 juillet 2013

Promotion des valeurs artistiques et culturelles

‘’Rencontre des Génies’’ l’initiative qui suscite de l’engouement

Promouvoir la culture béninoise dans sa grande diversité, sans trop se soucier des frontières et autres barrières, telle est la mission que s’est assignée, Ataro Promo. Jeune maison de promotion et de production artistique et culturelle, Ataro Promo ambitionne révolutionner le monde culturel. Après des années de réflexion, une initiative louable a vu le jour sous sa bannière. Il s’agit du festival ‘’Rencontre des Génies, qui, cette année est à sa 1ère édition.
Romain Atakoun Dossou-Yovo PDG Ataro Promo

Dans sa grande diversité, la culture béninoise, pour sa promotion ne peut pas seulement compter sur des initiatives étatiques. Raison pour laquelle, des particuliers ce sont lancés depuis des décennies dans la promotion de la culture pour plus de visibilité à notre patrimoine culturel. Des initiatives dans ce sens ne font pas défaut. Mais entre autres initiatives, ‘’Rencontre des Génies’’ est plus ancrée des nos réalités endogènes. Ataro Promo est donc né pour corriger beaucoup de choses et bouleverser l’ordre des choses établies en la matière. Dirigé par Romain Atakoun Dossou-Yovo, alias Ataro Atakoun Yèhoué, cette structure donne de la valeur à la culture et à la musique traditionnelle béninoise, sans oublier nos valeurs endogènes, tout ceci à travers les artistes. C’est ce qui motive et rassemble depuis trois semaines déjà les populations de la commune d’Abomey-Calavi et environs. En effet, ‘’Rencontre des Génies’’, c’est tous les week-ends et pour le compte du samedi dernier, Soépi Tofa, Aïssè Junior, Pédano et Sèmèvo Aïnon d’Agonlin Covè soutenu par les danseurs du ballet national, ont fait vibrer les foules. Le 1er est un jeune qui a de l’avenir, il pratique du Blékété, du zandro et d’autres rythmes du Sud-ouest du Bénin. Le second a choisi lui, de faire valoir un rythme de la cour royale d’Abomey, le Zinli, qu’il exécute avec dextérité. Le troisième est aussi talentueux que les autres mais intervient dans le tradi moderne. Le clou de la soirée était Sèmèvo Aïnon qui avec du toba hanyé, du tchinkounmey et du lomba a ébloui le public qui a fait le déplacement, démontrant que  ‘’Rencontre des Génies’’ est une initiative salutaire qui met les artistes sur orbite. Pour l’heure, Ataro Promo qui roule sur fonds propre a grand besoin de soutiens de toutes natures et serait heureux des partenariats sérieux avec des structures intervenant dans le  secteur pour le meilleur de la Culture.

Miss Bénin 2013/Présentation des Candidates


Gertrude N. Dossa de l’Ouémé

Le département de l’Ouémé, pour le compte de l’élection de la plus belle fille du Bénin édition 2013, a envoyé une charmante demoiselle. Elle compte se lancer dans le défi pour ravir la couronne aux onze autres concurrentes. Fortuné Dégbègni et tout son staff quant à eux s’affairent pour une soirée de rêve le 17 Août prochain.

Gertrude Nadia Dossa, c’est elle qui aura la lourde responsabilité de porter le flambeau du département de l’Ouémé. Agée de 23 années, elle est pleine de vi, sa grâce et sa beauté captivantes vous saisissent au premier regard. Elégante, belle à l’allure de la gazelle ou de la biche, Mlle Gertrude Nadia Dossa a un teint naturellement cuivré. Sa démarche et sa carrure reflète, la beauté hors pair qui caractérise la femme noire africaine. Avec un visage rond, qui laisse découvrir un sourire attirant mais contrôlé, Gertrude Nadia Dossa, tient une forme de nymphe. Du haut de ses 1 mètre 70, l’étudiante en communication d’entreprise est sans aucun doute l’une des plus belles filles de cette édition de Miss Bénin. Le département de l’Ouémé peut se targuer alors d’avoir élue une très belle représentante, qui brillamment défendra ses couleurs le samedi 17 Août prochain à la salle rouge du Palais des congrès.  Son charme physique ne saurait cacher ses potentialités intellectuelles qui, aussi, constitueront un atout pour elle dans la course à la couronne de Miss Bénin. En dehors de ses études et de toutes autres préoccupations majeures, Gertrude Nadia Dossa s’adonne à la lecture et au voyage, ses loisirs préférés.

jeudi 18 juillet 2013

Exposition à Ouidah


Le Musée historique accueille 40 œuvres de Pierre Verger

Le Musée historique de Ouidah ou encore Fort Portugais accueille à compter de ce jour t, une quarantaine de photographies de l’ethnologue et historien Pierre Fatoumbi Verger. En effet, les photographies de ce chercheur et photographe hors pair, qui y étaient se sont dégradées avec l’usure du temps. Les ambassadeurs du Brésil, de la  France,  le ministère de la culture ont donc pensé les renouveler pour maintenir la mémoire de l’histoire pour les générations futures. Ceci fait suite à l’exposition de ces mêmes œuvres à l’espace Joseph Kpobli de l’Institut français du Bénin du 09 au 16 juillet derniers.       

La consultation du Fâ au Brésil et au Bénin
Renouveler les photographies du Musée qui par le temps se sont abimées. Telle est l’initiative des ambassadeurs du Brésil et de la France près le Bénin, du ministère de la Culture du Bénin et de la directrice du Musée. 40 photographies édifiantes qui rapportent les similitudes qui existent entre la culture et les pratiques de certains rites entre le Bénin et le Brésil. Celui dont les œuvres suscitent toujours la curiosité, a été un grand ethnologue, historien français ayant étudié la civilisation dahoméenne avec amour et attention. Il sera initié au Fâ et consacré Babalawo, c’est-à-dire garant des secrets de la traditions, les yeux du roi, c’était à Kétou au Dahomey en 1952. Ce qu’il aura été pour le Bénin, même ses propres fils chercheurs, ethnologues et autres historiens ne le sont pas pour ce pays qui quand même compte sur eux pour se bâtir. Raison pour laquelle, 40 de ses photographies ont été offertes par l’ambassadeur du Brésil près le Bénin, en remplacement des anciennes, pour la mémoire de l’histoire béninoise. 40 photographies dont 27 paires qui reflètent comment nos pratiques et coutumes ancestrales considérées ici comme à la solde du diable et délaissées au Bénin auraient permis aux nôtres vendus, d’exister, de restaurer leur dignité et leur humanité. Des photographies qui montrent que du côté de la religion endogène entre le Bénin et le Brésil notamment Salvador-de-Bahia, la similitude est grande. Elles constituent pour l’histoire et les générations à venir des perles rares qui retrace le passé et la civilisation dahoméenne en particulier et africaine en général.


Biographie sommaire de Pierre Fatoumbi Verger proposée par André Jolly.

Pierre F. Verger ‘’Le messager’’ 1902-1996

Né dans une famille parisienne bourgeoise, Pierre Verger renonce à son milieu à l’âge de 30 ans. Muni de son inséparable appareil photo, il parcourt durant 15 ans, plus de 30 pays à travers le monde dans des conditions parfois très précaires. Reporter occasionnel, photographe bénévole au Musée d’Ethnographie à Paris et co-fondateur de l’agence Alliance-Photo, Pierre Verger est avant tout un homme libre dont les clichés résultent du plaisir et de l’humeur vagabonde. (‘’C’est peut-être le seul homme libre que je connaisse ‘’ a dit de lui Théodore Monod). En 1946, il arrive à Salvador-de-Bahia et s’enthousiasme en découvrant un Brésil africain. ‘’Je me sentais un des leurs, recherchant mes origines dans une Afrique que je connaissais à peine, mais tout de même un peu par rapport à eux qui ne la connaissaient pas du tout mais en perpétuaient la culture à travers leurs cultes’’. Il se fixe à Salvador d’où pendant plus de 30 ans, il fera presque annuellement, des navettes en sa ville d’adoption, le Nigeria et le Dahomey où il sera initié au culte des Yorouba et au Fâ.
Pierre Fatoumbi Verger abandonne progressivement la photo dans les années 1950, pour se lancer dans l’écriture et devient ethnologue et historien, au gré des circonstances. « Flux et reflux, de la traite des nègres entre le Golfe du Bénin et la Baie de tous les Saints » sa thèse de doctorat publiée en 1968, est un ouvrage de référence pour l’histoire du Brésil et du Bénin. De passage au Bénin, la même année, il sera l’initiateur du Musée de Ouidah, avec l’appui de l’ambassadeur de France. Lors de la création de ce Musée, afin de démontrer les influences réciproques dans les pratiques cultuelles et dans la vie quotidienne entre le Bénin et Bahia, il fait don d’une série de photographies mettant en évidence cette parenté. Ses relations fraternelles avec les lieux de cultes au Bénin et au Brésil lui valurent le surnom de « Messager entre deux monde ». Pierre Fatoumbi Verger sera un observateur rigoureux et extrêmement respectueux  (il ne révéla jamais le contenu des connaissances secrètes acquises) des cultes pratiqués des deux côtés de l’Atlantique, de leurs rapports et de leurs différences. Il vivait en symbiose avec ses frères noirs aussi bien au Bénin qu’au Brésil, ce qui fera dire à Roger Bastide : ‘’La connaissance cher Pierre Verger est le fruit de l’amour et de la communion’’.

Miss Bénin 2013/Présentation des Candidates


A la découverte de Miss Mono

Le département du Mono sera bel et bien représenté à l’élection de la plus belle fille du Bénin. Miss Bénin 2013, qui s’annonce cette année très relevée, connait la participation de 12 belles prétendantes à la couronne. La concurrence serait alors âpre et très rude. C’est dans cette atmosphère que Miss Mono ira défiée les représentantes des onze autres départements.


La tâche ne lui sera pas aisée, car devant des concurrentes dévouées et décidées. Comptant sur leur beauté et leurs capacités linguistiques, chacune des prétendantes se dit fière et vouloir remporter la couronne de Miss Bénin 2013. Les yeux des ressortissants du département du Mono sont braqués sur leur sœur qui à la lourde tâche de porter leur flambeau. Elle, c’est Mlle Nadia Tossou, étudiante en Géographie à l’université d’Abomey-Calavi. Avec un teint naturellement bronzé, cette africaine jouera de son charme pour s’adjuger la couronne tant convoitée.  Avec un sourire en coin des lèvres et une rondeur à l’africaine Miss Mono 2013, voudrait se donner à fond pour ramener la couronne au soir du 1 Août sur ses terres dans le Mono. Agée de 23 ans avec une taille d’1 mètre 71, elle rassure quant à ses capacités intellectuelles qui feront, elle est sure la différence. Pour passer de bons moments de repos, elle s’adonne au sport et au voyage, ce sont ces deux choses qui lui font plaisir.

lundi 15 juillet 2013

Affaire Tentative d’Empoisonnement et de Coup d’Etat



Pour la Paix, l’Evangéliste John MIGAN propose à Boni Yayi le Pardon


(La Paix : Matrice du Bien-être et de l’Emergence de la Patrie)


« … Cherchez la paix de la ville [de la patrie] … et priez l’Eternel pour elle ; car dans sa paix sera votre paix [ou prospérité parfaite]. » (Jérémie 29:7, Darby)

L'Evangéliste John MIGAN
En tant que serviteur de Dieu, conformément à notre vocation de sel et de lumière de la nation, il s’avère impérieux de parler de la situation sociopolitique qui y a cours dans ces derniers temps.
Dans la vérité, il n’existe pas de relation interhumaine qui soit exempte de conflits, de frustration ou de divergence. Ces choses ont d’ailleurs pour vocation de découvrir nos limites, de nous rendre plus sociable et humble.

« Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » (Colossiens 3:13)

Ces situations parfois très blessantes nous évaluent : moralement, mentalement, psychologiquement. Nous sommes  ainsi évalués soit pour l’ascension soit pour la disgrâce. Vertus, autorités et influence morale, avec leurs conséquences fâcheuses ou heureuses, viennent couronner nos guéguerres, conflits d’intérêts etc.

« Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres [ou travaille surtout pour le bien-être de la patrie]. » (Philippiens 2:4)

Les grands hommes sont ainsi révélés et immortalisés. Les personnes en conflit deviennent des héros ou des monstres, dont se souviendront l’histoire et les générations à venir. Dans notre patrie, le Bénin, nous assistons depuis un moment au déchirement de trois de ses illustres fils. Les premiers étant Patrice Talon et Olivier Boco, tous deux étant des opérateurs économiques qui ne sont plus à présenter. Le dernier, est quand à lui à la tête du pays, il s’agit de Boni Yayi. Nous voudrions nous adresser en premier à notre compatriote, chef de l’exécutif, son Excellence Boni Yayi :

Excellence Monsieur le Président de la République,

Que le Seigneur vous bénisse !
Vos efforts pour le bien-être des Béninois n’est plus à démontrer.
Fasse Dieu, que votre nom demeure parmi les plus distingués de l’histoire des dirigeants de ce monde !
Que Dieu vous conduise par Sa sagesse, afin que votre nom et celui du Bénin, demeurent en bénédiction au sein du concert des nations !
Que le Seigneur vous aide, afin que vous n’abdiquiez pas devant les épreuves et les défis inhérents à votre condition d’homme, et à votre responsabilité de chef de l’exécutif. Que L’ETERNEL DIEU qui vous a toujours protégé, vous protégera.

Notre démarche s’inscrit dans la dynamique de la paix, de l’unité et de la concorde, dont vous êtes le fidèle prédicateur. Il est bien entendu que nous n’envisageons pas de paix et de concorde sans la vérité et la justice. Cependant, si la vérité et la justice ne sont pas bien marinées dans l’amour et la miséricorde, ne risquons-nous pas d’entacher les belles pages de l’histoire de notre émergence en plein chantier ?
Nous disons oui pour la justice impartiale et restauratrice de la dignité humaine et du tissu social. Vos concitoyens suivent de près cette affaire qui vous oppose à vos frères (Patrice Talon et Olivier Boco).

« Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » (Matthieu 6:14-15)

Nous saluons la façon dont vous avez géré l’issue de l’affaire qui vous avait opposé à votre compatriote Lionel AGBO. Le pardon que vous lui avez accordé a été un véritable coup d’éclat. La gestion intelligente de cette affaire prouve bien votre détermination à laisser un héritage moral, éthique et patriotique, digne d’un Béninois Nouveau. Malgré cet acte intelligent et sage, digne d’un chef d’Etat qui veut la paix et la prospérité des siens, plusieurs cependant ne l’ont pas bien accueilli. Sachez que nous sommes dans un monde où le mal est appelé bien, et le bien qualifié de mal :

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et qui se croient intelligents ! » (Esaïe 5:20-21)

Vous êtes comme vous le savez, un leader respecté sur tout le continent. Nous en sommes fiers, et aspirons de tout notre cœur à voir cette position, ces honneurs et ces exploits, qui sont les vôtres, être préservés et consolidés. Nelson Mandela est devenu une icône mondiale non pas à cause de ses longues années passées en prison ; mais plutôt à cause du pardon qu’il a accordé à ses ancien bourreaux. Il alla plus loin en devenant le défenseur de la cause de ces derniers. Nous pensons que ce que vous avez fait dans l’affaire Lionel AGBO vous inspirera pour ces cas-ci.

Que cette affaire ne vienne pas vous écarter du but : le Bénin émergent et prospère. Il est important de ne laisser aucune chose (crise, désaccord, conflit etc.), détourner votre regard de la « Vision ». Que l’inexplicable et le pénible soit changé en bien, aussi bien pour vous-même que pour toute la nation béninoise. Jésus, la Vérité faite chair, fut condamné à mort, et cela à tort par la justice romaine. Toutefois, c’est en Sa mort qu’Il a obtenu la plus grande victoire, qui nous donne la Vie Eternelle. Sur la croix Il a crié : « Père pardonne-leur … » (Luc 23:34).

Monsieur le Président,
Nous vous invitons avec beaucoup de respect à pardonner aux frères et compatriotes, Patrice Talon et Olivier Boco. Et au cas où il y aurait d’autres personnes qui vous auraient fait du tort, nous vous invitons également à leur accorder votre pardon.

Nous prenons position pour l’aspiration de nous tous : la paix et la naissance du Bénin Nouveau. Les guerres sont souvent parties des conflits entre deux personnes, qui s’étendent ensuite aux familles, aux clans, aux tribus puis embrasent toute la patrie. Connaissant votre de vision patriotique très avancée, nous savons fort bien, que là n’est pas votre but. La guerre est spécialiste en avortement d’émergence nationale. Le Seigneur vous donne une autre occasion de vous illustrer de fort belle manière. L’après-vous est ce qui révèlera véritablement l’impact de votre leadership :

« Le Dieu d’Israël a parlé, le protecteur d’Israël m’a déclaré : Le roi qui gouverne les hommes avec justice et se soumet à Dieu pour les diriger est pareil au soleil qui se lève, lumineux, dans un ciel matinal sans nuage. A la chaleur de ses rayons, après la pluie, la verdure sort de terre. » (2 Samuel 23:3-4, Français Courant)




A nos frères Patrice Talon et Olivier Boco,

Nous invitons également nos bien-aimés frères et compatriotes : Patrice Talon et Olivier Boco, à faire preuve d’humilité et d’intelligence constructive pour notre patrie. Nous souhaiterions les revoir parmi nous. Cependant, ils doivent faire preuve d’humilité et de respect à l’égard de la nation, de leurs compatriotes béninois, et enfin à l’égard de leur président et frère, son Excellence Yayi Boni.

« Si tu es en procès avec quelqu’un, dépêche-toi de te mettre d’accord avec lui pendant que vous êtes encore en chemin. Tu éviteras ainsi que ton adversaire ne te livre au juge, que le juge ne te remette à la police et qu’on ne te jette en prison. Je te le déclare, c’est la vérité : tu ne sortiras pas de là tant que tu n’auras pas payé ta dette jusqu’au dernier centime. » (Matthieu 5:25-26, Français Courant)

Chers frères, souvenez-vous des moments agréables que vous avez passez ensemble avec votre frère, le président Yayi Boni. En ces jours-là, nuls parmi vos compatriotes, que vous préparez peut-être sans le savoir à s’affronter, ne comptaient pas autant, ce que vous leur faites croire maintenant. Il vous revient de tout faire pour consolider la cohésion sociale de votre pays.

A présent, nous vous recommandons de démontrer votre amour pour eux, et votre attachement à Dieu en les aidant, à éviter de s’affronter et de s’entretuer, pour des intérêts qui ne sont pas les leurs. Ont-ils vraiment été l’objet de votre attention ? Aimez-vous votre patrie ? Alors, vos propos et vos actions doivent vous conduire à la paix avec votre frère et président, Yayi Boni. Nous n’ignorons pas votre rôle et vos œuvres dans l’économie de notre pays. Puisse vos actions contribuent à son développement, et aboutissent au bien-être de la patrie des cerveaux, le Bénin.

Nous en avons assez qu’on parle de notre beau pays dans les médias internationaux en des termes peu élogieux. Alors, nous vous prions de vous entendre avec votre frère, avec qui vous êtes en procès, afin que cesse les propos désobligeants et irrespectueux, qui déshonorent la mère patrie. Il nous revient de veiller à ne pas dénuder d’aucune manière notre mère patrie, le Bénin !

« Voici, oh ! Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! […] Car c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction, la vie, pour l’éternité. » (Psaumes 133:1, 3)

Aux pasteurs, prêtres, rois et chefs coutumier,

Nous voudrions en appeler à la sagesse des pasteurs, prêtres, rois et chefs coutumiers, pour le règlement des différents qui ont surgi entre leurs enfants : Yayi Boni, Patrice Talon et Olivier Boco. Car il s’agit de nous, de notre dignité et de notre mère patrie, le Bénin. Les Béninois ont beaucoup à donner au monde.

« Dans les vieillards se trouve la sagesse, et dans une longue vie l’intelligence. En Dieu résident la sagesse et la puissance. […] Il [Dieu] possède la force et la prudence ; Il maîtrise celui qui s’égare ou fait égarer les autres. » (Job 12:12, 16)

Ni des intérêts personnels ni les élections présidentielles de 2016 ni aucune influence étrangère, ne devraient nous amener à faire économie de vérité et d’amour dans cette affaire. Nous devons tous œuvrer pour notre pays le Bénin, pour nos enfants et pour les générations à venir.
En effet n’est-ce pas une honte que d’amener les affaires des nôtres sur la scène internationale ? N’y a-t-il pas de fils et de filles de notre grand Bénin capable de trancher de façon fraternelle ce genre de différent ? Ne sommes-nous pas en train de tourner en dérision notre peuple avec ses saines valeurs éthiques et morales multiséculaires ?

« N’y a-t-il point de baume en Galaad [ou de solution made in Bénin] ? N’y a-t-il point de médecin [prophète, sage etc.] ? Pourquoi donc la guérison de la fille [des fils et filles] de mon peuple [le Bénin] ne s’opère-t-elle pas ? » (Jérémie 8:22)

Nous avons besoin de connaître la vérité, mais seulement dans le but de consolider notre unité, d’affermir notre fraternité, afin de travailler dans la paix, pour l’édification de notre patrie le Bénin.

Nous voulons rappeler aux parties en conflits, que ce procès se terminera par la victoire des Béninois sur l’esprit de division et du ralentissement de notre marche, vers la prospérité et l’émergence. La paix, l’unité et le bonheur de tous les Béninois et des générations à venir, sanctionneront cette affaire. Donc, il ne faudrait pas s’attendre à des cris de victoire d’un camp, mais des cris de repentance, de réconciliation, qui nous permettront de nous remettre intelligemment au travail, pour la construction de notre pays.

« Abner appelle Joab et dit : ‘‘Est-ce que nous allons toujours nous faire la guerre ? Cette affaire va mal finir, tu ne sais donc pas cela ? Qu’est-ce que tu attends pour commander à tes soldats de ne plus poursuivre leurs frères ?’’ » (2 Samuel 2:26, Parole de Vie)

Qui bono ? A qui profite cette division ? Que voulons-nous léguer à nos enfants et aux générations futures ? Alors, à nos trois frères : Yayi Boni, Patrice Talon et Olivier Boco, puisse la grâce du Dieu Tout-Puissant, vous aider à vous étreindre à nouveau avec amour, respect, humilité et vérité. N’oubliez jamais que, le verdict des tribunaux ne peut nullement vous combler autant que celui de Dieu, qui veut que nous nous pardonnions réciproquement, et nous aimions. Nous, vos compatriotes béninois vous aimons beaucoup !

Que Dieu vous bénisse !

John MIGAN
Evangéliste et Chantre de l’Eternel










Miss Bénin 2013/Présentation des Candidates


Découvrons la Miss Littoral 2013

Le département du Littoral, ne restera pas en marge de la célébration de la beauté de la femme béninoise. L’élection de Miss Bénin événement de taille, regroupe les plus belles filles de la République. Prévue pour le 17 Août prochain, cette élection fait monter déjà l’adrénaline et déchaine les passions. Pour le compte du département du Littoral, la candidate qui défendra ses couleurs est aussi belle que les autres filles.

Elle a nom, Nadine Loko, d’apparence très calme, mais très belle et très joviale.  Avec un teint bronzé, la belle demoiselle qui représente le département du Littoral, aura fort à faire devant la rage de vaincre de ses concurrentes. Toutes décidées à emporter la couronne de Miss Bénin dans chacun son département, la compétition sera âprement disputée. Miss Nadine Loko du Littoral, est très sure d’être élue Miss Bénin 2013 au soir du 17 Août. Avec un sourire attirant, elle n’a pas peur des défis. Du haut de ses 1 mètre 68, l’étudiante en année de licence, est âgée de 21 ans. Elle est très fière de pouvoir représenter le Littoral pour démontrer de quoi elle est capable. Lorsque Miss Littoral 2013 ne fait rien de sérieux, elle s’adonne au cinéma et à la musique.

Entretien avec Tony Yambodè Promoteur de Bénin Révélation Stars


‘’Le premier casting prévu pour le 24 juillet, annoncera les couleurs d’un événement culturel de taille’’

Bénin Révélation Stars,  c’est la nouvelle trouvaille de Tony Yambodè pour la promotion de la culture et des talents émergeants. Ayant mené la barque de festival international itinérant du théâtre des lycées et collèges du Bénin, pendant plus d’une décennie déjà, le jeune promoteur, se donne d’autres défis. C’est en prélude à la première édition de ce nouveau creuset de promotion des jeunes qui s’adonnent à la chose culturelle que nous sommes allés à sa rencontre. A l’espace Mayton Promo, son centre culturel qui donne la possibilité aux créateurs de diffuser leurs œuvres, Toni Yambodè, nous explique ce que sera Bénin Révélation Stars 2013.

Pendant des années, vous avez tenu le Fithélicop avec succès et actuellement vous avez une autre ambition pour la promotion des jeunes talents qui émergent, de qu’elle initiative s’agit-il ?

D’abord, je rectifie, c’était Fithélicop, mais depuis l’édition 2010, c’est devenu Fithélicob, le festival international du théâtre des lycées et collèges du Bénin. Donc l’édition 2013 qui s’était bien déroulée nous a fait parcourir 4 villes du Bénin dont Cotonou, Abomey-Calavi, Parakou et Natitingou. Nous avons reçu au total 15 établissements scolaires. Fithélicob 2013 c’était donc bien déroulée comme je le disais, nous projetons alors impacter en 2014, d’autres villes du Bénin, pourquoi pas accueillir des collèges et lycées d’autres pays, pour assurer le brassage culturel. Pour revenir à la question, je dirai que Bénin révélation Stars est une compétition musicale en live et en acoustique réservée aux béninois dont l’âge est compris entre 18 et 30 ans. Le  22 juin dernier, on a lancé, la phase de dépôt des dossiers. Après le dépôt des dossiers, il y aura un comité qui va siéger et qui aura pour tâche de voir l’éligibilité, de ceux qui ont déposé les dossiers. On procèdera ensuite à un casting pour éliminer des gens. Le premier casting étant prévu pour le 24 juillet, 20 personnes seront retenues pour le second casting. C’est ce dernier casting, qui prendra en compte les meilleurs parmi les bons. Il en restera 12 sélectionnés, qui prendront part à la 1ère édition de Bénin Révélation Stars.

Alors à cette étape, Comment se déroulera la compétition, il y aura-t-il des primes?

Oui. Bénin Révélation Stars, c’est au total 6 primes. Au cours du premier, prévu pour le 28 Août prochain, les 12 candidats seront notés par rapport à leurs prestations. Les deuxième et troisième primes, feront le cumule des points. A la suite de cela, 6 des 12 candidats en lice seront éliminés, les 6 autres prendront part au quart de finale.  A cette étape, 2 seront encore éliminés et les 4 autres chanceux seront en demie finale. Les deux plus chanceux seront à l’issue de la demie finale en finale, pour la consécration de la Star de Bénin Révélation Stars 1ère édition.

Qu’est-ce qui est prévu pour les concurrents à l’issue de la compétition ?

Tous les participants, c’est-à-dire les 12 auront des prix consistants. Pour les 2 premiers, l’association Mayton Promo et l’association des artistes et des amis des arts et de la culture du Bénin, leur produiront chacun un single.

Mis à part ces prix là, qu’est-ce qui sera fait pour l’accompagnement de ces jeunes talents ?

Une fois les singles réalisés, comme nous sommes des promoteurs, nous allons les positionnés sur des événements tant sur le plan national, qu’international. C’est donc ce qu’on peut faire pour les accompagner. Pourquoi, ne pas aller à la réalisation de leur album chacun, c’est un rêve. Puissent les moyens nous accompagner et nous ferons de grandes choses.

Bénin Révélation Stars, c’est juste ça,  il n’y pas autres choses que la distraction ?

Bien évidemment. Bénin Révélation Stars, ce n’est pas que de la distraction, mais c’est aussi des formations, qui seront dispensées, par d’éminentes personnalités du monde culturel. Ces personnes dont un producteur, un artiste et un manager,  qui constituent en même temps le jury, encadreront les jeunes, pour que leur travail soit apprécié du public. En effet, au début de chaque semaine, les candidats tireront au sort les morceaux qu’ils devront interpréter. Avec ces personnes ressources et l’orchestre, ils intégreront ces chansons, pour pouvoir, lors des soirées primes, montrer le travail abattu.

Votre amour pour la culture et sa promotion vous a poussé à créer un espace dédié aux prestations artistiques, parlez-nous de l’espace Mayton Promo ?

Bon l’espace Mayton Promo, basé à Zogbadjè non loin du campus de l’UAC,  a vu le jour le 21 avril 2011 à la 8ème édition de Fithélicop. Mayton Promo parce que les gens créent, mais en dehors de l’Institut français de Cotonou et de Parakou, le Centre culturel chinois, l’espace Tchief, le Yes Papa, il n’y a pas de lieux d’expression artistique. Donc il faut créer de pareils espaces pour permettre aux créateurs de diffuser leurs œuvres.  D’abord, c’est un leitmotiv, ça les motivera à créer, parce qu’ils ont là où diffuser le travail abattu. Donc c’est cette idée qui m’a amenée à créer l’espace Mayton Promo qui comprend deux entités à savoir : le théâtre de verdure et la maison des artistes, qui, faute de moyens est utilisées à d’autres fins pour le moment, mais qui sera effective à la longue. Et puis nous prévoyons dans un futur proche, une bibliothèque, une salle multi média et d’exposition. C’est un peu ça l’espace Mayton Promo.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

Miss Bénin 2013/Présentation des Candidates


Mlle Nathalie Bobou de la Donga

Renouons avec cette série de présentation des candidates à l’élection de la plus belle fille du Bénin, par la représentante du département de la Donga. Le samedi 17 Août prochain, le peuple béninois saura au cours d’une soirée prestigieuse, celle qui sur le plan de la beauté physique et intellectuelle le représentera partout dans le monde. C’est donc à ce concours que la Miss Donga 2013 sera face à une dizaine de filles aussi belles que dévouées.

Elle aura fort à faire face aux représentantes des onze autres départements du pays. Elle c’est Mlle Nathalie Bobou, Miss Donga 2013. Elue de la façon la plus brillante qui soit, elle a fois en ces potentialités, notamment sa beauté de fée et ses aptitudes linguistiques. Pour beauté, ne le nions pas, Mlle Bobou est l’une des plus belles filles qui participent à cette célébration de la beauté de la femme béninoise. Avec son visage rond, sa petite bouche, son nez aussi petit que ses oreilles, Miss Donga 2013 a tout hérité de Dieu son créateur, pour attirer le regard de quiconque. Proportionnellement taillée, elle est sure de damer le pion, à ses concurrentes au soir du 17 Août 2013. Elle n’a pas droit à l’erreur, car le département qu’elle représente est celui là même qui est le détenteur de la couronne de Miss Bénin. C’est donc tout naturellement, qu’elle se dit confiante, d’appartenir à un département, vivier de belles béninoises. Elle promet aux siens, que la couronne de Miss Bénin que porte sa grande sœur de la Donga la Miss Bénin 2012, Fatouma Aboubacar Mamane reviendra au bercail. Elève en classe Terminale, Nathalie Bobou est âgée de 19 ans pour une taille d’1 mètre 73. Musique et sport sont ces principaux hobbies.