jeudi 29 mai 2014

Soirée Paparazzidiak Acte 1

Ulrich Vivance Kpoguè créé un concept qui mélange Stars, mélomanes et fans

Ce vendredi 30 mai 2014, les béninois vivront un événement de taille qui ne s’était jamais réalisé sous nos cieux. Il s’agit de la Soirée Paparazzidiak Acte 1. Un concept de l’enfant du pays, le citoyen du monde,  l’enfant terrible, l’infalsifiable Ulrich Vivance Kpoguè, qui ne vie et ne respire que par le Showbiz. La soirée qui permettra le brassage entre les acteurs culturels à tous les niveaux se déroule au Tabou Lounge Bar de Cotonou Place des Martyrs à 22 heures. Au programme plusieurs séquences très accrocheurs avec des artistes d’ici et d’ailleurs, dont notamment la voix d’or togolaise, le grand Papou, l’autre citoyen du monde. Un concept de classe pour plus de visibilité à la culture et à ses acteurs.
Papou avec sa Guitare et Ulrich V. Kpoguè concepteur des soirées Paparazzidiak


Tirée de ce qui se fait de mieux en Côte d’Ivoire, les Soirées Paparazzidiak qui connaitront leur premier Acte ce jour, ont subi un toilettage de fond par l’inoxydable Ulrich Vivance Kpoguè. Importé donc de la terre des éléphants, par le Boss de Paparazzi Magazine, un magazine qui aura consacré plus de 5 ans déjà au monde du Showbiz africain et à ses acteurs, le concept se donne des envies de bouleverser l’ordre des choses établies. C’est tout sauf une fausse promotion de la culture et des musiques africaines. C’est une plateforme de rencontres à caractère festif, avec pour spécialité un appel à une communauté sans cesse grandissante et changeante. C’est donc des concepteurs qui invitent leurs amis, qui à leur tour invitent des amis et la chaîne n’aura pas de fin. Les Soirées Paparazzidiak, c’est un ensemble de tout, c’est un style, un décor, une tenue. Des photographes, des caméras, des honneurs, du bonheur et de la joie pour tous, tout ceci sur Tapis rouge. Tout le monde sans exception devra se sentir « Star », devra aller au contact de l’autre, devra danser avec l’autre, devra manger avec l’autre. L’échange, le rapprochement et le bien être restent les maîtres mots des soirées ‘’Paparazzidiak. Premier événement ‘’
Tapis Rouge’’, de rencontres, d'opportunité d'affaires à Cotonou, les participants viennent découvrir tout en faisant  ‘’UN’’ avec leurs idoles et leurs fans. Cadre de rencontres, d’échanges et de découvertes par essence, les Soirées Paparazzidiak, sont une occasion unique, pour valoriser chaque invité  en lui permettant de se vendre et de vivre une soirée dans la peau d'une star. Sur place plusieurs personnalités et des célébrités, avec plus de 10 artistes d’ici et d’ailleurs invités, des défiles de mode, des jeux et plein d'autres. Au menu : Séance de shooting - Bouffe party - Jeux-Tombola - Défilé de lingerie fine - Rencontres spontanées - Sexynini party - Conseils du sage - Prestations d’artistes - Mix dj party. Pour l’Acte 1 plusieurs artistes dont notamment Charly Charles du Bénin et la voix d’or du Togo Papou. Les Soirées Paparazzidiak ne sont autres qu’une idée originale  d’Ulrich Vivance Kpoguè pour Paparazzi Magazine et Vivance productions. Prenez donc le RDV de tout à l’heure.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 20 mai 2014

Fulgurante expansion de la musique urbaine en Afrique


 Quelle place pour la musique et les artistes béninois

La musique béninoise traverse une période de léthargie qui ne dit pas son nom. Chaque jour que Dieu fait les annales de la musique et de la culture enregistre un nouvel artiste de la musique. Mais malgré cet état de chose, il est un constat amer que de savoir qu’aucun des artistes ne sont à la hauteur de ce qui se fait sous d’autres cieux. Depuis le décès prématuré du seul concept vraiment béninois, le Soyoyo, plusieurs artistes ont tenté de trouver des astuces pour tenir dans le temps. Ainsi a-t-on enregistré le Zékédé, le Soyoyo Zékédé, le Zékponmankpon et pour finir le Noudjihou. Chose bizarre aucun de ces concepts n’a pris et aucun n’a jamais pu réellement concurrencer le Cooligatché togolais du duo Barabas et Master Just ou le Azonto du Ghana et du Nigéria. Mis à part la musique traditionnelle et celle moderne d’inspiration traditionnelle, on n’a du mal, mais alors très mal à situer le Bénin dans un concept musical. A quoi serait due une telle absence qui se fait sentir sur le continent ? Quelles en seraient les causes et les conséquences ? Nous essayerons de voir les freins qui empêchent la musique de tout un pays de réellement décoller.  
Osons réveiller le chat qui dort

Contexte actuel du showbiz béninois

Ils sont pleins, chacun se défend vaille que vaille, peut-être contre vents et marrées, pour se faire un nom. Le secteur musical béninois lui-même est en vogue ces derniers temps. Il connait une ébullition fantastique, mais paradoxalement n’accroche vraiment personne. Ils sont Willy Mignon, Assido, Olouwa Kèmy, Pélagie la Vibreuse, Tata Sèna Noble, H-Ley, Dègnon qui aurait changé de nom, Lady G, Liss Mouss, Liz Yèhoué, Princesse Cica, Princesse Métok, le groupe Adjato, GG Lapino, Abiss Bidossessi, le groupe All Baxx, etc. mais curieusement aucun d’eux ne fait le poids. Face à des jeunes, mais des ogres comme Davido, Flavour, Chidinma, P-Square, du Nigeria, le duo Barabas et Master Just, Tiffany et Fuse ODG du Togo, les créateurs même du Azonto que sont les ghanéens avec entre autres : Sarkodie, Castro, Elinee, Gasmilla, Stay Jay, Buk Bak, Tribal Magz. D’ailleurs que pourront-ils réellement faire face à la furie des ces jeunes qui exportent la musique de leurs pays, avec ce qu’ils nous servent ici comme produits finis. Rien n’est finalement bon et il convient d’indexer les artistes béninois, les arrangeurs, les ingénieurs de son, bref toutes la chaine de production phonographique. Bien que très fournie, l’univers musical du Bénin peine encore à convaincre et beaucoup ne s’attardent même pas sur la musique d’un pays à potentiel culturel énorme. Au Bénin, on voit de tout et on entend de tout, sauf que personne ne convainc personne et qu’aucun produit n’émeut personne. Résultat, la musique béninoise souffre d’un manque total de visibilité sur le continent.

Le manque de solidarité qui tue la musique béninoise

La musique béninoise souffre incontestablement aujourd’hui d’un manque de solidarité et de vision de ses acteurs. A cela s’ajoute, la non créativité due à la paresse, la nonchalance, l’esprit de division, la suffisance qui les empêche d’écouter les autres, la grosse tête et la non acceptation des reproches et critiques. On se dit déjà tout savoir, si on peut aller dans un studio au coin de la rue et vociférer dans un microphone. Les artistes béninois ne sont pas du tout solidaire et ne se complètent pas. Ils aiment beaucoup plus le m’as-tu vu qui coûte sa place sur le Continent  à la musique béninoise. En Côte d’ivoire, lorsque Doug Saga lance le concept Coupé Décalé, tous les artistes et Disc Joker ivoiriens l’ont pris d’assaut. Partout c’était la Côte d’Ivoire. Pendant plusieurs années, cette solidarité entre les fils d’un même pays, aura permis aux pays des Eléphants artistes d’être sur le toit du monde. C’est tout le contraire au Bénin. Nous avons vu Robinson Sipa et sa bande créé le Soyoyo, la jalousie et la méchanceté de voir le nom de l’autre comme une étiquette collée à ce concept a fait que personne n’a suivi le mouvement. La suite on là connait, des concepts ont vu le jour par-ci et par-là. Du Zékédé, en passant le Soyoyo Zékédé, au Zékponmankpon, jusqu’au Noudjihou, personne n’a voulu suivre personne, ou le concept  de l’autre. On veut être soit même géniteur d’un concept. De concept en concept alors la musique béninoise tient la queue de la queue des pays qui musicalement émergent sur le Continent.

Le Noudjihou, un espoir très tôt déçu

 A l’origine de ce concept, un groupe baptisé ‘’Alli’’ ou le chemin. Au départ ils étaient pratiquement bleus et loin des réalités du monde du showbiz. Mais très tôt la grosse tête s’invite dans leur union et l’un d’eux claqua la porte. Willy Mignon comme c’est lui seul qui restait a très tôt pris les choses en main. Il trouva d’abord une dénomination au nouveau concept et c’est parti. Vue ce que c’était, les autres artistes ont commencé par s’y adhérer. Petitement celui qui se dit concepteur, géniteur devient l’arrangeur du Noudjihou. Pour bien exécuter le concept, il faut passer par lui pour l’arrangement. De fil en aiguille, il ira à l’école de son grand frère Freddy Assogba en Côte d’Ivoire. Cherchant à mieux faire, il a vendu le Noudjihou au ivoiriens sans s’en rendre compte. Le concept a été dénaturé. A écouter du Noudjihou aujourd’hui on croirait être entrain d’écouter du Coupé Décalé ou simplement un concept ivoirien.

Le manque à gagner

Somme toute, c’est le Bénin et sa musique qui perdent assez sur le plan continental et mondial. Les produits musicaux de ses artistes n’étant pas représentatifs, ne répondant pas aux normes internationales en la matière et n’étant pas vendables, personne ne les sollicite sur les grands festivals. En 2012, n’eu été Sèssimè avec sa musique moderne d’inspiration traditionnelle et les frères Guèdèhounguè, le Bénin serait passé inaperçu au Kora Award. Si on avait pris le risque d’envoyer parmi ceux cités plus haut, se serait une honte totale, car nous voyons mal comment ils pourront tenir de la furie Azonto. Plusieurs festivals dotés de prix se déroulent toujours en Afrique et dans le monde, mais on ne voit jamais le Bénin.  A ce rythme, c’est l’identité culturelle et musicale du Bénin, parlant bien sûr de sa musique moderne qui serait rayée des annales. Vivement il est temps que les autorités tapent du poing sur la table pour arrêter la saignée.


Patrick Hervé YOBODE







lundi 19 mai 2014

1ère édition du festival AFRIMA

 Enfin un vrai creuset pour la réelle promotion de la musique africaine

 

Rendre à la musique de tout un Continent ses lettres de noblesse et ses espoirs jusque là trahis. Il aura fallu, la dextérité et la vision de Mike Dada, pour qu’enfin les acteurs qui interviennent dans ce secteur retrouvent de l’espoir. Plusieurs fois déçu par des organisateurs de spectacles qui comptent œuvrer pour la promotion de la musique africaine, il créé le All africa music award ou les trophées de la musique africaine (AFRIMA). Doté d’une trentaine de trophées, c’est ce grand festival, cogéré par le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Kénya, qui regroupera le monde musical en Octobre prochain. Les inscriptions ont commencé depuis le jeudi 15 mai dernier et prennent fin le 4 juillet. Pour plus d’informations, se rapprocher de Richmir Totah Directeur Bénin pour AFRIMA.

 
Mike DADA, Président et Directeur Exécutif d'AFRIMA

L’Afrique et le monde musical vibreront le 25 Octobre prochain à Lagos au Nigeria. La raison est simple, la 1ère édition des trophées de la musique africaine (AFRIMA). Initiative de Mike Dada, ce grand festival, compte revaloriser la musique africaine et la rendre vendable et exportable de part le monde. Pour un Continent dont la musique est si riche et si diversifiée, il était une urgence que de trouver des voies et moyens pour redonner espoir à la musique et à tous les acteurs qui y interviennent. C’est donc pour redorer le blason de la musique africaine, qui depuis un certain est en souffrance, faute d’un réel espace d’expression et de promotion que Mike Dada, a jugé bon de donner à l’Afrique qu’il aime si tant ce grand festival. Afrima, est une cogestion entre lui et ses partenaires Sud africains et kényans.  Il regroupe les 54 pays du Continent noir et compte des partenaires à travers les autres continents. Ce serait une grande retrouvaille de célébration de l’espoir retrouvé et de l’excellence dans la musique. Les artistes sont donc appelés à s’inscrire jusqu’au vendredi 04 juillet en remplissant en ligne un formulaire disponible sur le site web du festival, ou en se rapprochant de Richmir Totah Directeur Bénin pour Afrima. Il est d’autant plus sûr aujourd’hui que pour un secteur en pleine expansion, assurer son décollage, c’est assurer le développement des pays africains. Afin de donner des armes aux journalistes africains, critiques des œuvres musicales de bien faire leur travail, un atelier est prévu pour une formation et un briefing d’avant festival. Toujours dans la vision d’une musique africaine plus forte et plus vendable, Mike Dada et son staff ont pensé aussi tenir les 23 et 24 Octobre un sommet sur la musique et le business musical en Afrique. Afrima a pour objectif : d’unir les africains à travers la célébration de l’excellence dans la musique ; promouvoir et de mettre en valeur les artistes africains et leurs œuvres, à un large public en Afrique et sur le plan mondial ; produire des émissions Radio-Télé de classe mondiale, qui diffusent au reste du monde le meilleur de l’Afrique ; reconnaitre les mérites des leaders africains qui investissent dans la musique et dans le social à travers Afrima Légende prix spécial ; etc.

 

Les organisateurs du festival Afrima dans le social


Porteurs d’un Projet dénommé ‘’ Notre voix’’, Mike Dada et son équipe s’appuient sur la Fondation AFRIMA, afin que ce projet qui vise à soutenir et à augmenter la conscience de l’éducation pour les enfants en Afrique, soit une réalité. Le projet «Notre voix» est un projet  piloté par "Sur le chemin de Afrima Concerts". Chaque concert sera donc commercialisé comme une «Partie des buts», où les amateurs de musique peuvent profiter de la crème de la musique africaine tout en contribuant à une cause qui a besoin d’être soutenue. Si on sait qu’en Afrique, l'analphabétisme est le fléau qui accentue la pauvreté, ce projet est le bienvenu. C’est d’ailleurs pour cela que les membres du comité international d’Afrima se sont engagés à réduire l'analphabétisme en Afrique par le biais du «Éduquer-un-enfant», une campagne  de Notre voix qui vise à amener  les dirigeants africains à investir dans l'éducation

Patrick Hervé YOBODE

 

Quelques prix Afrima

Il y a trente (30) catégories de prix pour deux grandes catégories de vote à savoir Continentale et  régionale.  11 Catégories régionales et 19 Catégories Continentales.

Prix régionaux

Un spécimen des Trophées AFRIMA

Meilleur Artiste Masculin de l'Afrique de l'Est
Meilleur Artiste Féminin de l'Afrique de l'Est
Meilleur Artiste Masculin Afrique centrale
Meilleur Artiste Féminin Afrique centrale
Meilleur Artiste Masculin de l'Afrique australe

Prix continentaux

Meilleur Artiste Masculin Musique d’expression
Meilleur Artiste Féminin Musique d’expression
Meilleur groupe de musique d'inspiration
Meilleur artiste masculin de musique traditionnelle africaine
Meilleure Artiste Féminin de musique traditionnelle africaine

AFRIQUE
Burundi, Comores, Djibouti, Iles Eparses (Iles épars), Erythrée, Ethiopie, Kenya, Le Madagascar, Maurice, Mayotte, Réunion, Rwanda, Seychelles, Somalie, Tanzanie, Ouganda.
AFRIQUE CENTRALE : Angola, Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, en Afrique centrale, le Tchad, le Congo, Rép. République du Congo, la Guinée équatoriale et le Gabon.
AFRIQUE AUSTRALE : Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie et Zimbabwe.
AFRIQUE DE L'OUESt : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte-d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, la Sainte Hélène, Sénégal, Sierra Leone et Togo.
AFRIQUE DU NORD : Egypte, le Maroc, la Tunisie, la Libye, l'Algérie, le Soudan du Sud, le Souda



Richmir Totah, Directeur Bénin Afrima

dimanche 18 mai 2014

Coupe du Centre culturel chinois et compétition internationale de langue chinoise

Bienvenu Yovo et Martial Gandaho représentent le Bénin au concours ‘’Pont vers le chinois’’

Les représentants du Bénin au concours international ‘’Pont vers le chinois’’ sont connus. C’est à l’occasion de la 3ème édition de la coupe du centre culturel chinois, qui depuis peu sert de couloir de désignation des meilleurs pour aller concourir en Chine. La seconde phase de la compétition s’était déroulée le samedi dernier à la salle polyvalente du Centre. 20 candidats étaient donc appelés à se livrer bataille pour au finish choisir les meilleurs qui iront à la compétition internationale baptisée ‘’Pont vers le chinois’’.
 
Vue d'ensemble avec les lauréats
Devant un jury composé de professeurs et d’experts en langue chinoise, les 20 concurrents retenus lors de la première phase de la coupe du Centre culturel chinois, sur la centaine environs, étaient au charbon. Divisé en 2 groupes de 10 concurrents chacun, l’un des candidats du 1er groupe, aura brillé par son absence à ce dernier acte de la compétition. Après une brève allocution de Baï Guangming, Directeur du Centre culturel chinois, pour rappeler le contexte de la coupe du Centre et de la compétition ‘’Pont vers le chinois’’, M. Maurice Gountin Expert en langue et culture chinoise et présentateur de la soirée, pouvait sous l’autorisation du jury, lancer les hostilités. Cette compétition de la langue chinoise, sert de passerelle à la plus grande compétition de la langue chinoise, qui se déroule sur place en Chine. Pour l’occasion donc, chacun des concurrents devrait montrer son degré de connaissance de la langue et de la culture chinoise. Etre éveillé et avoir une culture générale digne du nom par rapport à l’Empire du Milieu. Devant chaque candidat, 4 feuillets qui portait chacun la mention d’une lettre de l’alphabet français de A à D. Avec toute leur attention, ils étaient appelés à identifier sur l’écran des images chinoises ou des caractères chinois et de donner la bonne réponse à partir des lettres suscitées. Jusqu’à la 6ème question ils étaient tous en lice, mais à partir de la 6ème question le candidat qui totalisait le moins de point était systématiquement éliminé. Dans une autre phase du concours, les candidats se sont présentés personnellement et artistiquement tout ceci en langue chinoise. La phase d’exercice de diction et d’orthophonie de la langue chinoise n’a pas été occultée.
Fiacre C. Sèhouhou, recevant sa bourse de bain culturel en chine 
La rapidité des candidats a été testée avec la phase qui consistait pour eux à écrire à partir d’un discours qu’ils entendaient des caractères chinois qui apparaissaient à l’écran. Exclusivement réservé aux étudiants en langue chinoise à l’Uac et au Centre, mais aussi à des personnes de la vie active qui apprennent le chinois, le concours est doté de plusieurs prix. A la fin de la compétition, le jury emmené par le Docteur Julien Sègbo ; a délibéré.  Les trois meilleurs ont connu diverses fortunes. Bienvenu Yovo, premier prix continue la competition ‘’Pont vers le chinois’’ en Chine avec Martial Gandaho, 3ème prix. Fiacre C. Sèhouhou 2ème prix, bénéficie-lui d’un bain culturel de 2 semaines en Chine.

Patrick Hervé YOBODE















mardi 13 mai 2014

Opérationnalisation des Politiques Nationales 2013-2025 du Tourisme et de la Culture


Les Plans d’Actions 2015-2017 en voie d’élaboration.

La direction de la Programmation et de la Prospective du Ministère en charge de la Culture a organisé lundi 12 Mai dernier une séance de lancement des travaux d’élaboration des plans d’actions de la Politique Nationale du Tourisme (PNT) et de la Politique Nationale de la Culture (PNC) 2015-2017 dans  la salle de conférence dudit ministère.

Les cadres du ministère en pleins travaux

Il s‘agit de deux documents qui renseignent sur la mise en œuvre pratique et réaliste du PNT et de la PNC 2013-2025. Placée sous la présidence effective du directeur de Cabinet Michel Nahouan la présente activité vient à court terme préparer l’élaboration du budget 2015. Selon le Directeur de Cabinet le ministre Jean Michel Abimbola est attaché au principe de la large participation de tous les acteurs principaux publics comme privés des secteurs du tourisme et de la culture.  C’est ce qui justifie la présence des associations culturelles et touristiques et autres ong exerçant dans le secteur afin que les documents puissent prendre en compte dès leur rédaction leurs préoccupations. Le Directeur de la Programmation et de la Prospective Alexis Adébayo Odoun-Ifa,  la main technique de cette activité a précisé son bien-fondé en ce que les documents réalisés vont plus en détails dans la mise en œuvre des politiques en vue de leur opérationnalisation. Les participants ont d’abord focalisé leurs attentions sur trois communications. La première présentée par Fabrice M. Gnimagnon concerne les grandes options retenues dans la politique nationale du tourisme 2013-2025. Elle  montre le diagnostic stratégique surtout les faiblesses du secteur touristique, la vision, les objectifs et les stratégies opérationnelles et leur mécanisme de mise en œuvre et de suivi-évaluation. La seconde présentation assurée par Isaïe T. Faladé renseigne sur la politique nationale de la culture à travers le diagnostic du secteur et les éléments de cette politique. Enfin la méthodologie à suivre pour l’élaboration des plans d’actions de la PNT et de la PNC a été exposée à la satisfaction de tous les participants. Huit (8) groupes thématiques à savoir quatre (4) par secteur ont été formés et composés de différentes directions techniques, les fonds et selon les stratégies opérationnelles. Le Secrétaire Général du Ministère Eric Totah a insisté sur l’intégration des associations culturelles et touristiques dans les groupes thématiques qui inéluctablement contribueront à la qualité des plans d’actions.

Patrick Hervé YOBODE

dimanche 11 mai 2014

3ème édition de la Nuit des Journalistes Culturels

 Le Noyau Critique célèbre ses Pierres Précieuses

(Un pari réussi pour Rodéric Dèdègnonhou Président du comité d’organisation)

Les journalistes culturels du Bénin se retrouvaient le samedi 10 mai 2014, à la salle des fêtes de l’hôtel Pantagruel, en face du stade de l’Amitié à Cotonou. C’était sur invitation de l’Association Noyau Critique, qui depuis 2010, tient le pari de les réunir au cours d’une soirée de réjouissance. La 3ème édition de la Nuit des Journalistes Culturels du Bénin, à été l’occasion pour le Bureau directeur du Noyau Critique de reconnaitre les mérites de 21 personnalités, qui ne cessent de soutenir l’Association. 
Eric Gbèha, Pierre Précieuse Émeraude recevant sa distinction des mains du Pdt Noyau Critique


Le comité d’organisation de la 3ème édition de la Nuit des Journalistes Culturels du Bénin, présidé par Rodéric Abdon Dèdègnonhou, journaliste culturel en fonction à l’Agence Bénin Presse, aura réussi un pari.  Celui de l’organisation de l’acte 3 de la soirée de réjouissance qui réunit tous les journalistes du Bénin. Initiative des membres fondateurs de l’Association Noyau Critique, Association des journalistes culturels et de critiques d’art pour le développement, la Nuit des Journalistes Culturels a connu sa 1ère et 2ème édition en 2010 et 2012. Depuis 2010, date de sa mise sur les fonds baptismaux, le Noyau Critique n’a de cesse de mener des actions, pour la professionnalisation et la spécialisation des les diverses rubriques de la presse culturelle. L’une de ses activités phares est donc la Nuit des Journalistes Culturels du Bénin. L’édition 2014, aura été un événement d’une portée hautement culturel. Un exemple de réussite quand à l’organisation, parce que les membres de cette Association se sont donné à cœur joie à l’initiative et à son organisation. C’est donc au cours de cette soirée exceptionnelle que 21 personnalités de tous ordres ont été distinguées. Pour le Noyau Critique, ces personnalités constituent ses Pierres Précieuses. Les pierres précieuses sont une donnée économique, une donnée financière et d’enrichissement. « Ces Pierres précieuses au Congo Démocratique, en Afrique du Sud, apportent beaucoup de devises. Mais nous oublions souvent, que ces pierres, ne sont pas seulement ces métaux, mais ce sont aussi des personnalités, il peut aussi avoir des pierres humaines », explique Marcel Kpogodo, Président du Noyau Critique.  Classées en trois ordres, il y a eu des personnalités Diamant, Emeraude et Saphir. Au total, 21 pierres précieuses du Noyau Critique dont 2 ministres, 4 des médias, 1 des institutions, 2 personnalités remarquables de la religion endogène, 3 artistes plasticiens, 3 promoteurs culturels, 1 personnalité politique, 1 personnalité du monde des affaires, etc.  Il faut dire que ces personnalités dont il s’agit ont toujours été là pour le Noyau Critique dans divers domaines et sous diverses formes pour toutes les activités que cette Association a mené depuis 2010.  Ils sont entre autres, Jean-Michel Abimbola, ministre de la Culture, Marie-Richard Magnidet, Daniel Edah, la Sobemap, Soumanou Toléba, Casimir Awadji, Césaire Agossa, Dominique Zinkpè, Meschac Gaba, Wassi Sissy Alli, Hounnon Béhumbéza, pour les personnalités Diamant. Ousmane Alédji, Orden Alladatin, Dah Alligbonon, Hervé Alladayè, Fortuné Dégbègni, Eric Gbèha, pour les personnalités Emeraude. Et pour les personnalités Saphir, nous avons, Happy Goudou, président du Réjac, Elise Daubelcour de l’Institut français, Hector Tovidokou, président du comité d’organisation de la 1ère et 2ème édition de la Nuit et Lucien Houéssou alias Caman Esso, artiste plasticien. C’était tout simplement un réel plaisir de se retrouver entre confrères loin des stylos, micros, caméras et autres instruments de travail.

Patrick Hervé YOBODE

Bénin Révélation Stars 2014

Les 12 lauréats qui se disputeront les places sur les primes connus


L’Espace Mayton Promo de Zogbadjè dans la commune d’Abomey-Calavi, était noir de monde ce samedi 10 mai 2014. Les populations étaient venues retrouver les sensations que donne Bénin Révélation Stars. C’était en effet le casting qui permettait de départager les concurrents inscrits. A l’issue des passages le jury conduit par l’Expert Eric Gbèha, a choisi les meilleurs parmi les bons.

Initiative de Tony Yambodè, promoteur culturel hors du commun, Bénin Révélation Stars, après avoir épaté les foules en 2013 revient cette année.  La 2ème édition de cette compétition de détection des talents cachés, qui se déroule en live et en acoustique, a réellement pris son envol. Sur 33 candidats inscrits, 24 ont répondu à l’appel du casting. Devant le jury composé du musicologue Marcel Padey, de Auguste Amoussou, assistant de l’Expert en culture, Président du Bureau Export de la Musique Africaine, promoteur du festival Itinérant Africa Fête, Eric Gbèha, lui-même Président du jury, les 24 concurrents ont planché. Tour à tour, ils se succéderont pour interpréter en Acapéla, un morceau qu’ils ont eux-mêmes choisi. A l’arrivée et après un travail minutieux abattu par le jury, c’est Corneille Sogbossi, qui se classe 1er du casting, tandis que Dotou Varence Romilia Boton, prend la 2ème place et Danielle Boko, s’adjuge la troisième place. Il faut reconnaitre que le jury aura du pain sur la planche cette année, car les candidats participant à cette édition, ont de très belles voix et savent pour la plupart gérer la scène. Il revient à l’équipe de Bénin Révélation Stars, de coacher comme d’habitude ses enfants et de leur donner le maximum avant les primes qui démarrent le 09 Août 



DELIBERATION CASTING B.R.S 2014 / 10 MAI
Non et Prénoms
Moyenne
Rang
SOGBOSSI Corneille
39,33 / 50
1
BOTON Dotou Varence Romilia
38,16 / 50
2
BOKO Danielle
35,33 / 50
3
SOTON Codjo Romaric
35,33 / 50
3 Ex
DJEDOKANSI Adandé Noêl
35,25 / 50
5
AHO Bénédicte Josiane Jésukpégo
34,86 / 50
6
ASSOGBA Oloruntokpa Pierre
33,50 / 50
7
DJETON Laurence
32,83 / 50
8
GOUGNIKA Nadine
32,63 / 50
9
AFFOUDJI Issèrè Rodolph
32 / 50
10
D’ALMEIDA Kouassi Jean Baptiste
30,16 / 50
11
TCHIBOZO Alphonsio
29,66 / 50
12
Ces trois noms sont sur la liste d’attente en cas de désistement parmi les 12 retenus

AFANON Elisée
29,33 / 50
13
GAMMAIZO Kokou Herman
29,16 / 50
14
0YEBERU Bernol Babalola Kingnidé
28,83 / 50
15
             
   Jury 1                                                       Jury 2                                     Jury 3
Eric GBEHA                                       Marcel PADEY              Auguste AMOUSSOU

Le Promoteur

        Tony YAMBODE




mardi 6 mai 2014

Au Cœur d’une Vie Chez Princesse Cica

Halte chez Princesse Cica pour savoir qui elle est

(Un talent en devenir pour la musique béninoise)

Au Cœur d’une Vie, votre rubrique saisonnier qui vous plonge dans le secret des artistes béninois toutes catégories confondues, refait surface. Après Pélagie la Vibreuse et Tata H-Ley, elle reçoit pour vous la Princesse Cica. Valeur absolument sure de la musique béninoise, elle a la musique pour passion. Obnubilée par une carrière artistique, ses parents s’en apercevront très tôt et l’inscriront dans une chorale à l’âge 6 ans. Après plus d’une décennie dans les arcanes de la culture et de la musique, elle a pris patience et la voilà aux devant des projecteurs. Lentement mais très surement, elle fait son petit bonhomme de chemin et n’est pas du tout pressée en ce qui concerne la promotion. Le bien ne faisant pas du bruit. Princesse Cica est incontestablement l’une des voix qui porteront très haut le flambeau de la musique béninoise. Son premier opus parle pour elle et renseigne sur l’acabit d’une artiste à la voix suave.
Princesse Cica en quelques mots
Princesse Cica, un talent sûr de la musique béninoise


Native de Glo à une quarantaine de kilomètres de Cotonou, Princesse Cica de son nom d’artiste ou à l’état civil Séraphine Agbahossi est une âme sensible. Très accueillante et très attentive, elle est dotée d’un sens de l’observation hors du commun. La passionnée de la musique a vu le jour  à Glo en septembre 1989  d’Antoinette Gbèmènou et d’Albert Agbahossi. Originaire d’Abomey-Calavi du côté de son père et de Toffin Houédo du côté de sa mère, Princesse Cica est issue de ce métissage typiquement béninois. Elle est finalement native de Glo parce que ces ancêtres ont élu domicile sur les terres de ce village voici déjà plusieurs siècles. Donc c’est  l’union d’Albert et d’Antoinette qui donne en 1989 cette petite fille, dont la destinée était toute tracée. Déjà nourrisson, elle se calme et s’en dort automatiquement lorsque pleurant, sa mère entonne des berceuses. A peine a-t-elle commencé à balbutier lesmots qu’elle voulait tout chanter. Un don que les parents ont tôt fait de découvrir en elle. Pleine de vie elle a  horreur du bruit et des scènes de violences et œuvre pour la paix et la compréhension de l’autre partout où elle passe. Une âme sensible qui n’hésite pas à se mettre au service des autres.

Une destinée toute tracée

Princesse Cica est issue d’une famille où chanter était une concurrence. Gosse, elle a vu les rivalités qui ont fraternellement opposé, ses grands, frères, oncles et grands-pères. Ils étaient en effet, tous compositeurs, chanteurs et avaient créé plusieurs groupes folkloriquesdans leur village à Glo. Pour celle qui a vu le jour avec une passion dévorante pour la musique, tout ceci n’était qu’une passerelle qui lui permettra de gravir les étapes une à une. Les parents s’étant rendu compte de ce don qu’elle avait l’ont déjà inscrite dans une chorale. De confession religieuse, elle a vu le jour et grandi dans l’église du christianisme céleste. C’est donc dans plusieurs chorales de cette église, qu’elle se forgera sa réputation en donnant corps à son immense talent. Déjà à l’âge de 6 ans, elle chantait déjà les cantiques au cours des cultes du dimanche. Quand on connait la rigueur qui est de mise au niveau des chorales de l’église céleste et leur force de frappe en matière de recherches musicales, on peut dire aisément que la petite Séraphine Agbahossi, a été vraiment au charbon. Des exercices de voix, des concerts un peu partout, des tournées, ont nourri son enfance. Elle grandit dans cet environnement et s’en sort avec la maîtrise des rouages du monde musical. Avec des formations à l’appui, elle était déjà une voix percutante de l’église du christianisme céleste.  Avec ses grands frères, elle a fait l’expérience de plusieurs groupes folkloriques. Du Toba Hanyé en passant par le Massègohoun,  le Zézé, un mélange des rythmes qui s’apparente au Tchinkounmey, au Kpalongo, elle a été une touche à tout. Ce sont ces expériences accumulées depuis son enfance qui font d’elle ce qu’elle est aujourd’hui pour la musique béninoise. Un talent qui fera très mal dans quelques années. Les mélomanes et mécènes de la Commune d’Abomey-Calavi qui ont déjà vu cette bête de scène sur un podium, n’endisent que du bien. Une vraie artiste qui n’est même pas pressée pour la promotion.

Un album et de l’inspiration à fleur de peau

Princesse Cica a déjà un album dans sa discographie. Lancé en décembre 2013 au Bar Restaurant chez Maman Togo à Abomey-Calavi, elle s’est signalée avec force ardeur. Pendant que ses devanciers et autres sortent des livres sonores de 6 ou 7titres, elle a frappé fort en se conformant aux normes internationales en la matière. Elle signe un opus de 12 titres qu’elle a baptisé ‘’Sowxéto’’, pour tout simplement dire en français, que la patience est un chemin d’or. En réalité, elle a donné ce nom à son album, parce que plusieurs personnes ont pratiqué la musique avant elle dans sa famille. Mais c’est elle la petite fille qui est née devant ceux-là et qui ne s’empressait pas qui a trouvé le chemin. Déjà à l’âge de 8 ans, elle était visitée par les muses de l’inspiration et de la composition de belles chansons. Adorant le calme, l’inspiration lui vient partout, en tout lieuet sur tous les sujets.Seule ou accompagnée, sur la route, sous sa douche, les muses de l’inspiration la sonnent. Elle chante donc les péripéties de la vie, le quotidien, la vie, la paix entre l’homme et la femme pour un foyer à l’aise, l’amour du prochain et l’amour. Elle reconnait qu’il y a trop de difficultés dans le secteur de la musique et félicite tous les artistes béninois. Elle remercie les mélomanes et autres mécènes qui soutiennent les artistes et principalement ceux qui l’a soutiennent elle. Princesse Cica est déjà en studio pour faire paraitre son deuxième livre sonore.

Dans les coulisses de son cœur

Dans la vie de tous les jours, Princesse Cica est une femme admirable à l’allure simple et très consciencieuse. Elle mère d’une jolie petite fille qui fait sa fierté. Lorsqu’on lui pose la question de savoir si elle est avec le père de sa fille, elle répond : « je ne peux pas dire que je suis seule, j’ai quelqu’un dans ma vie avec qui je chemine ». Pour elle, il ne sert à rien de voltiger d’hommes en homme, mais se concentrer sur un objectif, créer un foyer paisible avec un homme qu’on aime et être fidèle à ce dernier.

Princesse Cica à la loupe

Taille : 1.57mètre
Poids : 56 kg
Yeux : Marrons
Teint : Noir d’ébène
Tour de bassin : 107 
Caractère : souriante, accueillante, respectueuse, loyale et gaie.
Gastronomie : elle si connait et avoue détenir des secrets de sa mère pour apprivoiser son hommes par sa cuisine. Chez elle, Princesse Cica n’hésite pas à proposer différents mets. Elle est à l’aise devant un plat de pâte de maïs accompagné de sauce légume ou de sauce graine.
Elle aime en général : la confiance, la maîtrise de soi, l’amour du travail bien fait, la vérité, la persévérance et la convivialité.
Elle déteste : les brimades, les injures, la violence et les scènes obscènes, mais surtout le droit de cuissage qui a court dans les milieux de la musique, surtout concernant les artistes femmes.
Genre musical : variété et musique moderne d’inspiration traditionnelle, bref c’est une touche à tout
Quelques titres de son 1er opus en vogue : ‘’Allagbè gbèto’’ ; ‘’Gnonnou Zéhouidé houé’’ ; ‘’Gbètognon’’ ; ‘’Dé allossin gba’’.

Réalisation Patrick Hervé YOBODE