jeudi 21 novembre 2013

le Fâ, la médecine traditionnelle et guérison

Daagbo Vognon Danhouègnon, une icône incontournable au service de la tradition

Les garants de l’héritage traditionnel, le Bénin en compte par milliers. De simples adeptes des Vodoun, aux hounnon en passant par les hounnongan, les traditionnalistes, les chefs coutumiers et têtes couronnées. Seulement, ceux là qui interviennent dans le domaine de l’endogène n’ont pas tous le même parcourt. Parmi ces garants, ceux qui utilisent les plantes, le Fâ et autres divinités pour la réelle satisfaction des populations, ne courent pas les rues. Daagbo Vognon Danhouègnon, lui, constitue une véritable icône en la matière et toute sa vie aura été, Vodoun, Fâ, plantes et dérivés pour le bonheur des populations.

Elevé au grade de chef suprême des prêtres du Fâ et grand sacrificateur des savoirs endogènes du département des collines et environs, le 15 Août 2013, le désormais Daagbo Vognon Danhouègnon est une référence. Garant de la tradition rompu à la tâche et maitrise tous les rouages du riche patrimoine que nous ont laissé nos ancêtres, il a été choisi par ses pairs, Hounnon, Hounnongan, praticiens de la médecine traditionnelle et têtes couronnées, à cause de sa dextérité, ses prouesses et sa renommée qui a largement dépassée les frontières béninoises et africaines. Né jumeaux en 1960, alors que son père Allignon Danhouègnon, grand roi de Mahi Assanté, lui aussi chef suprême des Bokonon et traditionnalistes était en pleine cérémonie d’initiation de nouveaux prêtres du Fâ, Vognon Danhouègnon avait sa destinée toute tracée. Le digne fils de Bokonon Zoungnon ne connaitra une seule virgule de l’école du blanc, mais par contre, tous les secrets du Fâ et les pouvoirs de la médecine traditionnelle.  
Sa Majesté le vénérable chef suprême des Bokonon une référence qui sauve des vies
Ayant subi tous les rituels dans son enfance, il a commencé par pratiquer le Fâ déjà entre 9 et 10 ans et faisait déjà les rituels pour conjurer les mauvais sorts. Les derniers rituels qui le consacra Bokonon (Prêtre du Fâ), il les subit à en 1976 donc à 16 ans et était dès lors devenu une référence à Assanté. A 24 ans, en 1984 année du décès de son père, Vognon Danhouègnon incarnait déjà la relève, le porte flambeau de Bokonon Zoungnon, parmi la trentaine de garçons que le roi d’Assanté a eu.  C’est donc lui Vognon le benjamin des 30 garçons du roi Allignon Danhouègnon, qui à reçu les bénédictions, les recardes, l’onction, les secrets, les pouvoirs mêmes ceux réservés du vieux. Désormais basé à Tankpè dans la commune d’Abomey-Calavi, il a sauvé depuis son enfance, des centaines de milliers de vies, avec toutes les connaissances à lui léguer par son père.  Pour lui le Fâ est un messager de Dieu, car Dieu ne descend pas sur terre pour parler aux humains. Si quelqu’un veut réaliser a vie, devenir quelque chose dans ce bat monde, il se doit de consulter le Fâ, pour savoir, qui il est, comment il est né, ce qu’il doit dire et faire, ce qu’il doit manger et boire, bref les interdits de sa vie, on les connait grâce au Fâ.  Avant de se fiancer  à une femme et aller au mariage, il faut interroger le Fâ, pour savoir si l’avenir vous réserve ensemble le meilleur.  « Aujourd’hui, on se croise aux détours d’une ruelle, d’une buvette et le tour est joué, on devient mari et femme et bonjour les problèmes. C’est tout ça qui justifie les accidents de circulation, les décès subits et précoces, etc. », déplore-t-il. Dans la tradition, Daagbo Vognon Danhouègnon possède tout ce qui peut concourir au bonheur des Hommes. D’ailleurs, sa puissance dans la guérison des différents maux des populations et la satisfaction que témoignent ces dernières lui ont valu plus d’une cinquantaine de distinctions. Conscient que c’est l’union qui fait la force et que toute entreprise qui échappe à cette règle est vouée à l’échec, il a mis sur pied un creuset des tradipraticiens. L’Association culturelle d’étude du Fâ et des médecines traditionnelles (Acefmétra), dispensera des soins et connaissances à ceux qui veulent comprendre le Fâ et la médecine traditionnelle, à moindre coût.
Quelques maladies que Daagbo Vognon peut vaincre facilement
L’infertilité chez l’homme et la femme, les fibromes, les kystes, les myomes,  les trompes bouchées, les envoutements, la perte blanche, la fortification du sperme, les différentes sortes de toux, les maux de tête toutes sortes, les maux de ventre, l’ulcère, le diabète, l’hyper et l’hypotension, l’impuissance sexuelle, la folie sous toutes ses formes, l’épilepsie, les paralysies, les lombalgies, les cancers de peau, de seins, du foi et de l’appareil génital à l’étape primaire, l’anémie, le Sida, bref toutes les maladies.
Quelques distinctions reçus par l’homme
Attestation de mérite et trophée  2013 Nuit des Oscars aux sponsors de la culture au Bénin par NOASC-Bénin.
Attestation de grand Messager de paix en Afrique.
Diplôme de mérite délivré par Espoir plus ONG
Diplôme d’honneur délivré par l’Agence Bénin Culture
Grand ordre du mérite traditionnel africain délivré par Hwendo Mag.
Son adresse complète
Tankpè rue de IITA à côté de la buvette Djènannan à gauche. Pour tous vos soucis contactez le aux

03 BP 35 Tél : (00229) 97 98 13 48/ 93 93 35 62/ 95 42 37 79/ 90 93 73 19  

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