La quinzaine d’artistes prêts à endiabler le public métissé du festival
(La marraine Angélique Kidjo toujours jeune, a fait marrer en attendant son show)
C’est dans le vent marin du
littoral à la plage derrière Erevan, baptisée pour l’occasion, Plage Gochily,
que le comité d’organisation a réuni les journalistes.
C’est dans une ambiance très décontractée et dépourvue du protocole
classique qui entoure ce genre d’événement que, comité d’organisation, artistes
et journalistes ont échangé. Dans une
plage Gochily, qui donne déjà fort à penser aux concerts délirants qui seront
donnés dans le cadre de cette édition du festival, chacun était décomplexé. D’entrée,
la parole fut donnée aux organisateurs qui ne sont autres qui Silvana et John,
pour planter le décor. Comme aucune organisation n’est facile, ils ont été naturellement
confrontés à des difficultés. Surtout connaissant, le Bénin et ses cadres qui
dans leurs nonchalences, ne prennent pas rapidement la mesure des choses. De la
marraine de cette deuxième édition Angélique Kidjo, en passant par Milla Brune,
Blue Moon, Henry Dikongué, Rolande Léçan, comédienne, ils étaient venus
nombreux et n’ont pas hésité à réagir. Ils ont dit chacun, à son tour tout le
bien qu’ils pensaient de l’initiative, tout ceci sous fond de remerciement à l’endroit
de John et de Silvana. Pour la mairraine, ce n’est que le début d’une aventure qui
est appelée à perdurer dans le temps et dans l’espace. Elle en appelle aux journalistes culturels de
se donner à fond pour la promotion des artistes béninois et du continent au
lieu de donner de la visibilité aux artistes européens, américains, etc. Selon elle, le festival doit donner la
chance aux artistes locaux de s’exprimer, pour pouvoir avoir leur chance de s’ouvrir
au monde. Pour les artistes, la grande sœur les invite à puiser à la source de
la musique traditionnelle pour explorer le monde, comme elle dont la base de
ses inspirations se retrouve dans la culture béninoise. Pour elle, tous les
genres musicaux, le jazz, le pop, le Blues, etc. viennent du continent noir,
car emmenés par les esclaves aux Amériques et qui se sont répandus dans le
monde. A en croire, les réponses fournies aux réponses des journalistes, la
troisième édition du festival, portera encore plus d’innovation. Rendez-vous
donc à partir de 15 heures à l’Institu français, pour le lancement de l’acte 2
de Cotonou Couleurs Jazz.
John et Silvana coorganisateurs du festival en pleine conversation |
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