mercredi 27 novembre 2013

Cotonou Couleurs Jazz 2ème édition


Bref aperçu de John Arcadius, Henry Dikongué, Régis Kolé, Blue Moon et Pépé Oléka

Henry Dikongué
Henry Dikongué : originaire du Cameroun, il a grandi à Yaoundé, la Capitale. Né dans une famille de musiciens, il apprend à jouer de la guitare acoustique auprès de son oncle. Sa grand-mère, elle, l’emmena pousser ses première vocalises à la chorale protestante du quartier de la Briqueterie. Il arrive en France dans les années 80 pour faire des études de droits qu’il abandonne rapidement pour se consacrer entièrement à la musique. Au sein de la compagnie théâtrale et musicale panafricaine, Masques et Tam-Tams, il rencontre Alfred Mbongo et Manuel Wandji (Radio Trottoir). Rebelle à l’âme sensible ; Henry Dikongué chante avec son cœur. Rythmée par sa guitare, son expression toute personnelle est le fruit de passions, de chagrins, d’amour et de révoltes.

John Arcadius : coorganisateur avec sa structure Vod Records, il est issu d’une culture immensément riche. Auteur-compositeur, interprète et guitariste, John est né en 1967. Piqué au corps par les muses de la chanson, il parti pour l’Afrique et l’Europe à la découverte d’autres cultures.  C’était dans les années 90. L’aventure porte ses fruits. L’enfant du Dahomey d’alors, sera révélé par son premier opus Réflexion en 1999. Il obtient alors le prix de la révélation francophone pour l’année 2000 en Belgique. Savant mélange de traditions et de modernités John Arcadius, fort de ses années passées à travers l’Afrique et l’Europe, est de retour  au Bénin où il enregistre un nouvel opus Ouidah Blues. Bercé par une vague faite de jazz, de pop et de rythmes recherchés, la musique de John nous rappelle les célèbres pages écrites sur la négritude. Son univers musical ressemble aux insondables forêts sacrées d’Afrique.

Régis Kolé : né à Paris, Régis Kolé doit son nom d’artiste à sa double culture franco-béninoise. Il crée en 1994 un quartette vocal, Esteem Akapella. En 1999, le groupe est repéré et engagé par le comédien Mouss Diouf au Réservoir à Paris. Après une série de scènes et de collaborations, ils assurent entre autres, la première partie de Koffi Olomidé à Bercy. Esteem produira son premier album Akapella Airlines en 2008. Régis acquiert le goût à l’écriture, à la composition et une véritable aisance scénique. Il sort son 1er album solo Optimistic Soul en 2009.

Pépé Oléka : née de deux cultures assez riche, Pépé Oléka est de mère béninoise férue de la country music et d’un père nigérian mélomane adepte de Bob Marley. La jeune femme a évolué dans un territoire musicalement riche. Elle puise sa source dans le hight life, le blues, le jazz, le new soul, fortement imprégnée des rythmes traditionnels Fon, Mina, Igbo et Yorouba.  Pépé Oléka possède une voix pure et sensuelle, le charme en plus et représente par sa voix et son expérience ce métissage musical qui caractérise la jeune génération d’artistes africains. Elle joue à plusieurs petites percussions. Le Udu, une jarre en terre cuite avec un trou sur le côté, est sa percussion préférée.  Etre née au Nigeria, d’une mère béninoise et avoir grandi au Togo est une façon extraordinaire pour Pépé d’être africaine.

Blue Moon ou Sabrina N'Diaye
Blue Moon : Aka Sabrina N’Diaye et son groupe composé de mélomanes électriques vous propose un univers minimaliste nourri de culture jazz, folk et pop rock. Ses textes, aussi sombres qu’enjoués, sont inspirés par sa vie nomade entre l’Angleterre, les Etats-Unis et la France. Emprunt d’une sincérité authentique assoiffé de partage, chaque titre nous donne l’envie de découvrir les milles et une nuit de Blue Moon.

Réalisation Patrick Hervé YOBODE

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