Bref aperçu de John Arcadius, Henry Dikongué, Régis Kolé, Blue Moon et Pépé Oléka
Henry Dikongué |
Henry Dikongué : originaire du Cameroun, il a grandi à
Yaoundé, la Capitale. Né dans une famille de musiciens, il apprend à jouer de
la guitare acoustique auprès de son oncle. Sa grand-mère, elle, l’emmena
pousser ses première vocalises à la chorale protestante du quartier de la
Briqueterie. Il arrive en France dans les années 80 pour faire des études de
droits qu’il abandonne rapidement pour se consacrer entièrement à la musique. Au
sein de la compagnie théâtrale et musicale panafricaine, Masques et Tam-Tams,
il rencontre Alfred Mbongo et Manuel Wandji (Radio Trottoir). Rebelle à l’âme
sensible ; Henry Dikongué chante avec son cœur. Rythmée par sa
guitare, son expression toute personnelle est le fruit de passions, de
chagrins, d’amour et de révoltes.
John Arcadius : coorganisateur avec sa structure Vod Records,
il est issu d’une culture immensément riche. Auteur-compositeur, interprète et
guitariste, John est né en 1967. Piqué au corps par les muses de la chanson, il
parti pour l’Afrique et l’Europe à la découverte d’autres cultures. C’était dans les années 90. L’aventure porte
ses fruits. L’enfant du Dahomey d’alors, sera révélé par son premier opus
Réflexion en 1999. Il obtient alors le prix de la révélation francophone pour
l’année 2000 en Belgique. Savant mélange de traditions et de modernités John
Arcadius, fort de ses années passées à travers l’Afrique et l’Europe, est de
retour au Bénin où il enregistre un
nouvel opus Ouidah Blues. Bercé par une vague faite de jazz, de pop et de
rythmes recherchés, la musique de John nous rappelle les célèbres pages écrites
sur la négritude. Son univers musical ressemble aux insondables forêts sacrées
d’Afrique.
Régis Kolé : né à Paris, Régis Kolé doit son nom d’artiste à
sa double culture franco-béninoise. Il crée en 1994 un quartette vocal, Esteem
Akapella. En 1999, le groupe est repéré et engagé par le comédien Mouss Diouf
au Réservoir à Paris. Après une série de scènes et de collaborations, ils
assurent entre autres, la première partie de Koffi Olomidé à Bercy. Esteem
produira son premier album Akapella Airlines en 2008. Régis acquiert le goût à
l’écriture, à la composition et une véritable aisance scénique. Il sort son 1er
album solo Optimistic Soul en 2009.
Pépé Oléka : née de deux cultures assez riche, Pépé Oléka est
de mère béninoise férue de la country music et d’un père nigérian mélomane
adepte de Bob Marley. La jeune femme a évolué dans un territoire musicalement
riche. Elle puise sa source dans le hight life, le blues, le jazz, le new soul,
fortement imprégnée des rythmes traditionnels Fon, Mina, Igbo et Yorouba. Pépé Oléka possède une voix pure et sensuelle,
le charme en plus et représente par sa voix et son expérience ce métissage
musical qui caractérise la jeune génération d’artistes africains. Elle joue à
plusieurs petites percussions. Le Udu, une jarre en terre cuite avec un trou
sur le côté, est sa percussion préférée. Etre née au Nigeria, d’une mère béninoise et
avoir grandi au Togo est une façon extraordinaire pour Pépé d’être africaine.
Blue Moon ou Sabrina N'Diaye |
Blue Moon : Aka Sabrina N’Diaye et son groupe composé de
mélomanes électriques vous propose un univers minimaliste nourri de culture
jazz, folk et pop rock. Ses textes, aussi sombres qu’enjoués, sont inspirés par
sa vie nomade entre l’Angleterre, les Etats-Unis et la France. Emprunt d’une
sincérité authentique assoiffé de partage, chaque titre nous donne l’envie de
découvrir les milles et une nuit de Blue Moon.
Réalisation Patrick Hervé YOBODE
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