jeudi 11 décembre 2014

Richard Kindomissi à propos de son 1er film qui sort demain



''J'invite tout le monde à la maison du peuple d'Agla pour une partie de fou rire''

Après une trentaine d'années dans l'ombre des autres à travers la participation à plusieurs téléfilms béninois, Richard Kindomissi, entame sa propre carrière d'acteur et de réalisateur. Ayant travaillé depuis son enfance avec des grands noms du théâtre populaire et de la comédie, il se signale avec un premier film, qui dénonce plusieurs tares des mondains que nous sommes. ''Mi Ké Allélluia'', un film riche en suspens et en conseil pour les hommes, est un


Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je m’appelle Richard Kindomissi. Je suis un artiste comédien parce que je fais rire souvent la population. Comme formation professionnelle je suis peintre bâtiment. Je suis également un conducteur de poids lourd.

Une brève genèse de votre carrière d’artiste comédien ?

J’ai commencé cette carrière voici bientôt une trentaine d'années déjà. Mes débuts dans cette profession remonte à l’âge de 9 ans où j'ai intégré le Cercle artistique et culturel « les très fâchés du Bénin ». C’est à Victorien Azondoté alias Vazo que je dois des remerciements parce que c’est lui qui m’a inscrit dans cette compagnie qui tenait à l’époque, ses répétitions à Jéricho.

Vous avez produit, un film qui sera lancé demain. Parlez-nous-en.

Ce film est intitulé « Mi ké Alléluia ». Pourquoi ce nom au film ? Il y a un proverbe de chez nous qui dit que « c’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle. » Mon père qui m’a mis au monde, est Christianisme céleste, c'est donc dans cette confession religieuse que j'ai vu le jour. Mais à travers mes différentes prestations, beaucoup de personnes se disent que je ne suis plus dans le christianisme céleste. Je voudrais rassurer la population que je n’ai pas changée de religion. C’est pour cette raison que mon premier film est consacré au christianisme céleste. A travers ce film en deux volets, la première partie véhicule des messages liés à la médisance, la calomnie, la jalousie à outrance, etc. La seconde partie sera disponible s'il plait à Dieu le premier trimestre de l'année 2015. Sur le même Cd, il y a un autre film intitulé « Oh les femmes », pour dénoncer un peu les tares de nos femmes. C’est pour dire que dans la vie, c’est ce que l’on sème qu’on récolte.

La sortie du film est prévue pour quand ?

Mon film sera lancé le samedi 13 décembre prochain à la maison du peuple d’Agla à partir de 15h.

Vous avez connu des difficultés avant l’aboutissement de ce projet ? Parlez-nous-en.

En premier lieu je vais remercier Romain Adohouannon alias Balle au pied.  La seconde personne que je vais également remercier est Gérosine Movis. Je remercie maître DAO et Hounnon Adankanlin, Dah Logbé, Obed Couton qui m’ont tous soutenu. Parce que si tu as un projet à réaliser sur le christianisme et tu penses que c’est seulement aux chrétiens que tu vas t’adresser pour trouver un soutien tu seras en retard, tu n’aura pas gain de cause. Car tous ces pasteurs et hommes de Dieu auxquels je me suis adressé, aucun d'un n'a répondu favorablement. Donc j’exhorte les chrétiens ces pseudos hommes de Dieu, à une relecture de la Bible et de la mise en pratique effective de ses recommandations. Et je prie Dieu d’apporter davantage sa grâce sur ses Hounnons qui ont accepté accompagner cette initiative, qui pourtant ne défend pas leurs intérêts.

Des artistes ou d’autres comédiens seront de la partie ?

Sur l’événement, deux   compagnies de théâtre seront présents. Plusieurs artistes seront également de la partie notamment Allèvi, Zomandokokpon, Mel Vital, Sèwlan, Zokpon et beaucoup d’autres encore.

Votre appel à l’endroit du public ?

Mon message à l’endroit de la population sera de demander son soutien. Je suis dans cette carrière depuis plus de trente ans et c’est pour la première fois que je veux lancer mon premier film. J’ai l’habitude de m’afficher aux côtés d’autres personnes.  Donc, que les béninois viennent   massivement à ce lancement. Je vous remercie.


Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

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