lundi 15 décembre 2014

3ème édition de Cotonou Couleurs Jazz



Le festival connait son épilogue en beauté

(Faty, Lokua Kanza, Norberka, Zap Mama, Spaïcy les attractions de l’acte 3)

Du jeudi 11 au dimanche 14 décembre 2014, Cotonou, vibrait aux sons et aux couleurs du Jazz. Le festival de Silvana Moï Virchaux et de John Arcadius égrenait les chapelets de sa troisième édition. Déplacée au cœur de la ville de Cotonou, au quartier Sikècodji, l’édition 2014, aura marqué les esprits. Les artistes de talents qui étaient sur le festival ont tenu leur rang faisant de cette édition, celle qui met définitivement Cotonou sur orbite parlant du plus grand festival de Jazz en Afrique.  Retour sur événement qui pendant quatre jours était au centre de toutes les attentions.
 
Le phénoménal Lokua KANZA

Terminus tout le monde descend. Cotonou Couleurs Jazz 3ème édition se compte désormais au passé. Si Silvana et John en 2012 avaient réalisé un coup de maître avec le coup d’essai qui était la première édition, ils ont en 2013, confirmé le bien fondé de ce festival. Pour le compte de cette année, ce qui s’était produit parle de lui-même certifiant que les deux associés qui ont eu l’idée et qui pilotent ce festival n’ont plus le droit à l’erreur. Ce qui signifie que, chaque année ils seront attendus, non seulement par les artistes, les programmateurs des grands festivals, le public, les amoureux du Jazz, bref tout un tas de personnes, qu’ils ont malgré eux fidélisé, sur ce qui est dors et déjà, le plus grand festival de Jazz sur le continent. Parlant de sa grandeur, l’édition 2014, qui a pris d’assaut le quartier Sikècodji, en dit long. Des artistes de renoms, des artistes qui sont entrain d’émergés, les régisseurs, son et lumière, les techniciens, les organisateurs, tout le monde aura été excellents. D’entrée, c’était la béninoise Faty, une vraie perle pour  la musique béninoise, qui pour une première scène, n’a pas fait dans la dentelle. Elle a émerveillé le public de Sikècodji, comblant l’attente des organisateurs du festival. Un live de taille d’un jeudi soir qui annonçait, les plats de résistance qui devront suivre. S’en suivra le groupe Suidi’s qui donnait une prestation plus jazzy avec en toile de fond, la touche particulière du flutiste béninois, le plus talentueux, Méchac Adjaho. Pour clore les spectacles de ce premier jour, c’était la reine du Zinli Gbété, Norberka qui prenait possession de la scène. Avec le talent qu’on lui connait, elle a aussi assuré. Mais avant tout ceci le groupe Gota ; un groupe d’artistes béninois qui mélangent les tam-tams locaux aux instruments modernes, avait eu son mot dans les prestations. Le vendredi, le groupe d’Acapéla, Pénuel Cantorum, Zéynab Habib du Bénin, Zap Mama la belgo-congolaise et Titi Robin le français, ont donné du plaisir aux spectateurs respectivement à Sikècodji et à l’Institut français. Ladylu et le Yes Papa Groov, la française, Spaïcy l’haïtienne, le groupe Viviola du Bénin et le phénoménal Lokua Kanza du Congo démocratique, ont fait d’une soirée de samedi, un paradis d’émotion pour le public. L’épilogue du festival a connu le groupe Band of Hippies de la France, Jah Baba et Placide Dagnon du Bénin et la grande voix de la musique africaine dans le monde, Zap Mama. Somme toute, on retient que Cotonou Couleurs Jazz en trois éditions, a donné une autre visibilité à la ville qui l’abrite et sert de passerelle à la musique et aux artistes béninois de se hisser sur les grands événements musicaux internationaux. Nous reviendrons sur la prestation de quelques artistes dans notre livraison du jeudi prochain.

Patrick Hervé YOBODE

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