mercredi 26 février 2014

Tête à tête avec Obed Couton

‘’Nous reconnaissons les mérites de quelques dignitaires le dimanche prochain’’

Opérateur économique chevronné et la quarantaine passée, il est le patron d’Onel Sarl, une entreprise qui fait dans la consignation, la déclaration en douane, la location de voiture haut de gamme, etc. C’est également le président de l’ONG Kayécha-Vie, une organisation qui fait beaucoup pour les enfants démunis, les personnes handicapées et la jeunesse. Amoureux de la vie et plein de vie, il distingue le dimanche prochain, quelques garants de la tradition. Nous sommes allés à sa rencontre et voici, ce qu’il nous a dit.
Obed COUTON, PDG ONEL SARL. Un ami de longue date des bouts de choux soucieux du développement social

On vous voit souvent dans les orphelinats, vous êtes souvent au chevet des enfants démunis, chaque 25 décembre vous rassemblez les enfants pour leur mettre la joie au cœur en leur distribuant des cadeaux. Dites qu’est-ce qui motivent ces actions envers les bouts de choux ?

Voyez-vous, les enfants sont pour moi très chers, je les mets au même niveau que les adultes. Les anciens disent que qui s’occupe des enfants, ne manque de rien et quand tu aimes tes semblables, tu trouves forcément grâce devant les hommes, la nature et Dieu. Il y a pleins d’enfants démunis qui n’ont personnes pour prendre soin d’eux. Si chaque fois tu es là pour ces enfants, tu leur donnes de la joie comme les autres enfants, je pense que la bénédiction sera sur toi. C’est pour tout ça que je parcours les orphelinats, chaque 25 décembre, je suis avec eux pour leur permettre de passer de bons moments de la fête de la Nativité.  La dernière fois, j’étais à Fifadji dans un Centre où les enfants orphelins, enfants de rues et autres étaient hébergés. C’était émouvant et très touchant de voir autant d’enfants en situation difficile.  Je leur ai apporté tout mon soutien et je ne compte pas en rester là, car beaucoup de choses restent à faire.

Vous ne ménagez pas les personnes handicapées, est-ce le même amour qui vous conduit vers ces derniers ?

Bien sûr que oui. Ils sont après tout nos frères et sœurs et il nous revient à nous de prendre soin d’eux, d’être là pour eux, de les écouter et de les aider. Moi souvent je fais de mon mieux pour nos frères et sœurs handicapées, car ils n’ont pas demandé à naitre ainsi et toi qui es aujourd’hui bien portant, tu pourrais te retrouver un jour dans les mêmes conditions par faute d’accident ou d’un accident vasculaire cardiaque. Donc il faut leur donner de la joie aussi.

Nous sommes entrain d’apprendre dans les coulisses que le 02 mars prochain, vous avez prévu distinguer des dignitaires de nos valeurs endogènes. Rumeurs ou réalité ?

C’est une réalité et c’est quelque chose que nous avons prévu pour juste après le 10 janvier, mais faute de temps, notre agenda étant trop chargé, nous n’avons pas pu le faire. Nous avons donc repoussé la cérémonie de distinction au 02 mars. Nous reconnaissons les mérites de quelques dignitaires le dimanche prochain. Mais nous ne nous sommes pas levés du jour au lendemain pour vouloir distinguer des gens, mais cette initiative découle de ce que font ces garants de la tradition sur le terrain. Leurs nobles actions envers les populations, le nombre de personnes qu’ils sauvent des griffes de la mort et de différentes maladies. Nous voudrions alors par ce canal les exhorter d’être toujours plus efficace, de mettre encore et encore du sérieux dans ce qu’ils font pour le bonheur des populations. C’est une initiative qui prend en compte toutes les confessions religieuses. Mais nous allons commencer par les vodounnons. Même les personnes qui ne sont d’aucune confession religieuse, mais qui œuvrent pour la consolidation de la paix au Bénin seront distinguer.

Qui sont alors ceux que vous distinguer et où se déroulera la cérémonie ?

Nous allons reconnaitre les mérites de trois dignitaires. Il s’agit de Dah Gbèsso Adanmanyikpohoué, de Hounnongan Atcho Dègnon et de Hounnon Mathias. La cérémonie se déroulera le dimanche 02 mars au Complexe Hôtelier Pio-Roi.

La jeunesse pourra-t-elle s’attendre à aux compétitions que vous organisez chaque année ?

Oui, car il y a des compétitions déjà bouclées, mais d’autres viendront en cours d’année pour réunir la jeunesse autour du sport. En dehors de tout ceci nous accompagnons toutes les initiatives qui prônent le développement personnel, des communautés et de la nation.

Un message aux populations en général ?

Je demande à tout le monde de prendre au sérieux ce que chacun fait. Aux vodounnons je demande d’être cléments, de conseiller les patients qui les sollicitent. Si quelqu’un n’a pas le produit adéquat pour guérir le mal que traine le patient, que le guérisseur n’essaie pas de jouer au connaisseur, mais qu’il indique son collègue qui à les produits pour soulager ledit patient. Il y va du bien être de nos frères et sœurs et de l’évolution de notre tradition.



Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

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