Après sa prise de fonction, le plus dur attend Ousmane Alédji
Le mardi dernier, les acteurs du théâtre et du festival international
de théâtre du Bénin avaient pris d’assaut la petite salle de la direction du
Fitheb. La raison était simple, la passation de charges entre Pascal Wanou
directeur sortant et Ousmane Alédji directeur intérimaire entrant. C’était sous
la supervision du Secrétaire général du ministère, Eric Totah.
Ousmane Alédji, paraphant les documents de sa prise de fonction |
Nommé par arrêté : N°
075/MCAAT/DC/SGM/CTJ/CTC/DRFM/SA, signé
par le ministre de la culture, Ousmane Alédji est officiellement entré dans ses
nouvelles fonctions. Il a reçu pour mission l’organisation en 2014 de la
biennale et la liquidation des affaires courantes du festival international de
théâtre du Bénin (Fitheb). Après le mot introductif du Sgm la lecture de l’arrêté
qui le consacre directeur intérimaire du Fitheb a été donnée par le Conseiller
technique à la culture du ministre. S’en suivra la signature des procès-verbaux
par directeur sortant et entrant. La phase des allocutions, a vu un Pascal
Wanou, heureux de céder le tablier après 4 ans de durs labeurs. Avant tous
propos, il a fait observer une minute de silence en la mémoire de tous ses
collaborateurs et acteurs du théâtre qui ne sont plus de ce monde. Il remerciera
ensuite l’Eternel Dieu des armées, celui là même qui lui aura permis la
traversée du désert Fitheb avec tous ces obstacles et son chemin parsemé d’embûches.
En 1491 jours, son équipe et lui ont donné le meilleur d’eux pour un Fitheb
plus reluisant. Sous son mandat, le Fitheb a connu son renouveau et s’est
repositionné sur les plus grands festivals internationaux. Le Fitheb sous lui a
gagné en visibilité avec 10 villes qui ont régulièrement accueilli des
représentations. Trois villages du festival érigés et la machine administrative
qui a été assainie et fortement restructurée et beaucoup d’autres acquis. S’adressant
à son successeur, Pascal Wanou dit ceci : « resté éveillé et n’accepter
aucune compromission, car on ne peut vouloir d’une chose et de son contraire à
la fois ». Pour lui le principal défi qui attend Ousmane Alédji est l’organisation
de la biennale en 2014 et pour y parvenir, il le met en garde et en appel à sa
prudence totale et son esprit de discernement. « Le milieu culturel béninois en
général, est pollué et compliqué », dixit Pascal Wanou. Il renchérit en
disant : « dans ce monde des acteurs du théâtre, les intrigues,
la jalousie, les médisances et autres sabotages pour faire échouer règnent en
maître ». Il conseille alors à son successeur de faire preuve de vigilance.
Ousmane Alédji en professionnel averti et connaissant la maison a rassuré son
monde. « N’ayez pas peur. Si on nous donne les moyens, nous irons au bout
de nos rêves, pour faire du Fitheb un Label dont chaque béninois serait fier »,
soutient-il. Pour lui entreprendre de réformer le Fitheb, n’était pas gagné d’avance
et n’est toujours pas gagné. Il ne faut donc pas aller en rangs dispersés, mais
s’unir autour du Fitheb pour le Bénin. Raison
pour laquelle il entrevoit de pacifier l’environnement professionnel théâtral
béninois, pour faire triompher l’esprit de groupe sur toutes les formes d’adversités.
En gros, c’est un Ousmane Alédji, confiant, imperturbable et conscient de la
tâche qui l’attend qui prenait fonction.
Patrick Hervé YOBODE
Du courage à Ousmane Alédji, car la tache qui lui est confiée n'est pas facile. Il faut aussi que le ministre arrête aussi le désordre du côté du fonds d'aide à la culture. parrrrrrrrrdon monsieur le ministre, il faut sauver les artistes qui veulent travailler pour le secteur culturel béninois
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