dimanche 23 février 2014

Lancement des réformes du secteur culturel


Jean-Michel Abimbola pour un secteur économique fort

La salle VIP du ministère de la culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, a servi de cadre à une cérémonie de taille pour le secteur culturel. Il s’agit du lancement des réformes enclenchées par ledit ministère pour un secteur culturel dynamique. Au total trois réformes qui sortiront le secteur culturel de sa létargie. C’était le ministre Abimbola, lui-même qui a procédé au lancement de ces réformes, ce vendredi 21 février.
 Lancement des réformes 


Structurer le secteur culturel pour faire de lui ce pôle de développement qu’il est censé être. Rendre ces acteurs plus dynamiques et plus compétitifs sur le marché local et international. Assurer la sauvegarde et la promotion réelles du secteur en le sortant de l’informel. Voilà quelques un des points essentiels qui ont poussé le ministre Jean-Michel Abimbola à initier ces réformes. Fruit de longues années de travail et de réflexions, ces trois réformes marquent un nouveau départ pour la restructuration du secteur culturel. Elles permettent de prendre des options sérieuses pour la formalisation de l’existence des acteurs culturels toutes catégories confondues. Pour la mise en application de ces réformes, le ministre de la culture, toujours préoccupé par l’organisation du milieu et son assainissement a pris des arrêtés. Il s’agit de l’arrêté N° 018 portant conditions d’octroi et de retrait d’agrément  aux structures et aux autres regroupements à caractère culturel à but non lucratif, de l’arrêté N° 019 portant délivrance de la carte professionnelle d’artiste afin que les artistes soient mieux respectés et reconnus comme tel, de l’arrêté N° 039 portant règlementation de l’exercice de la profession de promoteur culturel en République du Bénin. Ces trois réformes à en croire Jean-Michel Abimbola, permettront d’assainir le milieu culturel et de donner à la culture béninoise ses lettres de noblesse. C’est pour cette raison qu’il déclare : « Valoriser la culture, c’est d’abord commencer chacun de nous à sortir autant que faire se peut de l’informel et se mettre en régle vis-à-vis des textes de la République ». Ses ambitions sont de faire du secteur culturel un véritable levier de l’économie nationale, car la culture reste et demeure un pôle important de croissance économique. Permettre aux artistes de jouir des fruits de leurs efforts et talents. Assainir le milieu pour plus de respectabilité à ces derniers et qu’ils constituent pour la  jeunesse, des références. Pour permettre aux artistes de bien comprendre le bien fondé de ces trois réformes, le ministre s’engage à communiquer autour, par des campagnes de sensibilistaion et d’information et ceci sur toute l’étendue du territoire national. A l’issue de la cérémonie, 30 artistes et promoteurs culturels reconnus comme tel, ont reçu des mains du ministre de la culture, leur carte professionnelle. Au cours de la même cérémonie, les promoteurs culturels par la voix de leur représentant, Alli Wassi, ont émis le vœu de siéger au conseil d’administration du fonds d’aide à la culture.  Nous vous permettrons dans nos prochaines parutions de savoir les pièces à fournir pour se mettre en règle vis-à-vis de ces réformes. Mais lisez ici ce qu’il faut pour entrer en possession de la carte professionnelle d’artiste.
Patrick Hervé YOBODE
Pièces à fournir pour la carte professionnelle d’artiste  
Pour bénéficier de cette attestation, le réquérant doit soumettre un dossier composé comme suit :
Une demande adressée au Directeur de la promotion artistique et culturelle précisant son genre artistique et son adresse complète (résidence, boite postale, téléphone, etc.) ;
La photocopie légalisée de la carte d’identité nationale ou du passeport ;
Une ou plusieurs œuvres artistisques de son répertoire ;
Un acte de naissance ou la photocopie légalisée de celui-ci ;
Une quittance de trois (3.000) mille FCFA à obtenir au trésor public (Compte N° 1042396/15)
La carte d’artiste ainsi délivrée est valable pour une période de six (06) mois.  

1 commentaire:

  1. Pour faire du secteur culturel un véritable pôle de développement le ministre de la culture doit étendre ses reformes au Fonds d'Aide à la Culture qui pourrisse la vie aux véritables artistes engagés au profit des mafieux acteurs culturels qui ont fait à nouveau leur loi à travers la saison artistique 2014 avec les financements louches.

    RépondreSupprimer