Jean-Michel Abimbola pour un secteur économique fort
La salle VIP du ministère de la culture, de
l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, a servi de cadre à une
cérémonie de taille pour le secteur culturel. Il s’agit du lancement des
réformes enclenchées par ledit ministère pour un secteur culturel dynamique. Au
total trois réformes qui sortiront le secteur culturel de sa létargie. C’était
le ministre Abimbola, lui-même qui a procédé au lancement de ces réformes, ce
vendredi 21 février.
Lancement des réformes |
Structurer le
secteur culturel pour faire de lui ce pôle de développement qu’il est censé
être. Rendre ces acteurs plus dynamiques et plus compétitifs sur le marché
local et international. Assurer la sauvegarde et la promotion réelles du
secteur en le sortant de l’informel. Voilà quelques un des points essentiels
qui ont poussé le ministre Jean-Michel Abimbola à initier ces réformes. Fruit
de longues années de travail et de réflexions, ces trois réformes marquent un
nouveau départ pour la restructuration du secteur culturel. Elles permettent de
prendre des options sérieuses pour la formalisation de l’existence des acteurs
culturels toutes catégories confondues. Pour la mise en application de ces
réformes, le ministre de la culture, toujours préoccupé par l’organisation du
milieu et son assainissement a pris des arrêtés. Il s’agit de l’arrêté N° 018
portant conditions d’octroi et de retrait d’agrément aux structures et aux autres regroupements à
caractère culturel à but non lucratif, de l’arrêté N° 019 portant délivrance de
la carte professionnelle d’artiste afin que les artistes soient mieux respectés
et reconnus comme tel, de l’arrêté N° 039 portant règlementation de l’exercice
de la profession de promoteur culturel en République du Bénin. Ces trois
réformes à en croire Jean-Michel Abimbola, permettront d’assainir le milieu
culturel et de donner à la culture béninoise ses lettres de noblesse. C’est
pour cette raison qu’il déclare : « Valoriser la culture, c’est
d’abord commencer chacun de nous à sortir autant que faire se peut de
l’informel et se mettre en régle vis-à-vis des textes de la République ». Ses
ambitions sont de faire du secteur culturel un véritable levier de l’économie
nationale, car la culture reste et demeure un pôle important de croissance
économique. Permettre aux artistes de jouir des fruits de leurs efforts et
talents. Assainir le milieu pour plus de respectabilité à ces derniers et
qu’ils constituent pour la jeunesse, des
références. Pour permettre aux artistes de bien comprendre le bien fondé de ces
trois réformes, le ministre s’engage à communiquer autour, par des campagnes de
sensibilistaion et d’information et ceci sur toute l’étendue du territoire
national. A l’issue de la cérémonie, 30 artistes et promoteurs culturels
reconnus comme tel, ont reçu des mains du ministre de la culture, leur carte
professionnelle. Au cours de la même cérémonie, les promoteurs culturels par la
voix de leur représentant, Alli Wassi, ont émis le vœu de siéger au conseil d’administration
du fonds d’aide à la culture. Nous vous
permettrons dans nos prochaines parutions de savoir les pièces à fournir pour
se mettre en règle vis-à-vis de ces réformes. Mais lisez ici ce qu’il faut pour
entrer en possession de la carte professionnelle d’artiste.
Patrick Hervé YOBODE
Pièces à fournir pour la carte
professionnelle d’artiste
Pour
bénéficier de cette attestation, le réquérant doit soumettre un dossier composé
comme suit :
Une demande
adressée au Directeur de la promotion artistique et culturelle précisant son
genre artistique et son adresse complète (résidence, boite postale, téléphone,
etc.) ;
La photocopie
légalisée de la carte d’identité nationale ou du passeport ;
Une ou
plusieurs œuvres artistisques de son répertoire ;
Un acte de
naissance ou la photocopie légalisée de celui-ci ;
Une quittance
de trois (3.000) mille FCFA à obtenir au trésor public (Compte N° 1042396/15)
La carte
d’artiste ainsi délivrée est valable pour une période de six (06) mois.
Pour faire du secteur culturel un véritable pôle de développement le ministre de la culture doit étendre ses reformes au Fonds d'Aide à la Culture qui pourrisse la vie aux véritables artistes engagés au profit des mafieux acteurs culturels qui ont fait à nouveau leur loi à travers la saison artistique 2014 avec les financements louches.
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