Sèna Noble parle de son nouvel album, ainsi que de ses ambitions pour le Gogohoun
Le jeudi 03 avril dernier, dans sa Villa à
Abomey-Calavi, la première femme a exécuté le rythme Gogohoun, accueillait les
journalistes culturels. Cette rencontre a permis à l’artiste de s’entretenir
avec les hommes des médias, sur les questions culturelles de ces derniers
moments. Tata Sèna Noble a saisi également l’occasion pour parler avec les
journalistes de son nouvel album et de ses ambitions pour le Gogohoun.
La Diva Tata Sèna Noble |
Le
dimanche 13 avril 2014 dans le pavillon du Hall des Arts et Loisirs de Cotonou,
paraitra le second livre sonore de la première femme qui a osé pratiquer le
Gogohoun. La Diva Tata Sèna Noble, dans toute sa noblesse et la notoriété dont
elle jouit dans la musique béninoise, fera parler une fois encore les décibels.
Après son premier opus qui lui ouvrait grandement les portes des annales de la
musique de son pays, elle revient au-devant des feux de la rampe avec un autre
projet à la hauteur des attentes des mélomanes. Elle a réservé la primeur aux
journalistes culturels, qui ont écouté avec envie le produit fini de l’opus
baptisé ‘’Sènami’’. Pour Tata Sèna Noble qui déjà toute petite chantait et
répondait aux querelles par le truchement des chansons, travailler la main dans
la main avec les journalistes pour donner de la visibilité à ce qu’elle fait
est une question primordiale. Un album de 13 titres sur lequel la Diva Sèna
Noble, mélange les genres, tout en donnant une place de choix au Gogohoun,
rythme qui l’a révélée au grand public. A l’image de son premier opus qui
s’intitulait ‘’Mahoudjro’’, ce second vient confirmer tout le bien qui se
disait d’une artiste dont la timidité se transforme en atout. Etant la toute
première à embrasser ce rythme sur les conseils de Macro Musica, qui voulait
que la région
Adja, ait une musique qui puisse l’identifier, hormis notre
Agbadja national, elle nourrit de grandes ambitions pour le Gogohoun. Elle
voudrait imprimer une touche particulière à ce genre musical et en faire un
label comme ce qu’est le Tchink system aujourd’hui. Seulement elle ne pourra y
arriver que grâce aux moyens. N’en possédant pas trop, elle voudrait compter
sur les uns et les autres, les filles et
fils de sa région natale, les béninois
qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest, mais surtout les
autorités en charge de la culture pour y arriver. En somme, c’est une Tata Sèna
Noble, très généreuse et qui nourrit beaucoup d’ambition pour le Gogohoun et la
culture de son pays que nous avons découvert.
Vue partielle des journalistes qui étaient chez Sèna Noble |
Patrick Hervé YOBODE
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