lundi 7 avril 2014

Rencontre de Sèna Noble avec les journalistes culturels

Sèna Noble parle de son nouvel album, ainsi que de ses ambitions pour le Gogohoun

Le jeudi 03 avril dernier, dans sa Villa à Abomey-Calavi, la première femme a exécuté le rythme Gogohoun, accueillait les journalistes culturels. Cette rencontre a permis à l’artiste de s’entretenir avec les hommes des médias, sur les questions culturelles de ces derniers moments. Tata Sèna Noble a saisi également l’occasion pour parler avec les journalistes de son nouvel album et de ses ambitions pour le Gogohoun.

La Diva Tata Sèna Noble


Le dimanche 13 avril 2014 dans le pavillon du Hall des Arts et Loisirs de Cotonou, paraitra le second livre sonore de la première femme qui a osé pratiquer le Gogohoun. La Diva Tata Sèna Noble, dans toute sa noblesse et la notoriété dont elle jouit dans la musique béninoise, fera parler une fois encore les décibels. Après son premier opus qui lui ouvrait grandement les portes des annales de la musique de son pays, elle revient au-devant des feux de la rampe avec un autre projet à la hauteur des attentes des mélomanes. Elle a réservé la primeur aux journalistes culturels, qui ont écouté avec envie le produit fini de l’opus baptisé ‘’Sènami’’. Pour Tata Sèna Noble qui déjà toute petite chantait et répondait aux querelles par le truchement des chansons, travailler la main dans la main avec les journalistes pour donner de la visibilité à ce qu’elle fait est une question primordiale. Un album de 13 titres sur lequel la Diva Sèna Noble, mélange les genres, tout en donnant une place de choix au Gogohoun, rythme qui l’a révélée au grand public. A l’image de son premier opus qui s’intitulait ‘’Mahoudjro’’, ce second vient confirmer tout le bien qui se disait d’une artiste dont la timidité se transforme en atout. Etant la toute première à embrasser ce rythme sur les conseils de Macro Musica, qui voulait que la région
Vue partielle des journalistes qui étaient chez Sèna Noble
Adja, ait une musique qui puisse l’identifier, hormis notre Agbadja national, elle nourrit de grandes ambitions pour le Gogohoun. Elle voudrait imprimer une touche particulière à ce genre musical et en faire un label comme ce qu’est le Tchink system aujourd’hui. Seulement elle ne pourra y arriver que grâce aux moyens. N’en possédant pas trop, elle voudrait compter sur les  uns et les autres, les filles et fils  de sa région natale, les béninois qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest, mais surtout les autorités en charge de la culture pour y arriver. En somme, c’est une Tata Sèna Noble, très généreuse et qui nourrit beaucoup d’ambition pour le Gogohoun et la culture de son pays que nous avons découvert.

Patrick Hervé YOBODE

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