Constantin Babatoundé Nobimè honore la religion endogène du Bénin à travers celle de Godomey
Le Zangbéto un des nombreux vodouns célébrés |
Les Zangbéto ou Gardien de nuits |
Pendant huit jours durant, la commune de Godomey et sa
population sont au cœur de la célébration des vodouns. Les rythmes des couvents
et tous les vodouns du Bénin à travers ceux de Godomey sont à l’honneur et ceci
grâce à un jeune qui a de l’ambition et de la vision en ce qui concerne la
sauvegarde de nos patrimoines ancestraux. Constantin B. Nobimè puisque c’est de
lui qu’il s’agit est parti du fait que le vodoun et la religion animiste, la
mère des religions au Bénin sont marginalisés, voire désacralisés. Il a
instauré donc le festival international Hwendo, qui est un événement culturel d’envergure
pour réparer l’injustice. En effet, la religion traditionnelle et le vodoun n’ont
que la journée du 10 janvier pour fêter, tandis que les religions importées
occupent tout le calendrier grégorien avec plusieurs fêtes dans l’année, le
fondateur du magazine Hwendo Mag a voulu donner un autre cadre aux dignitaires,
les têtes couronnées et adeptes de célébrer le Vodoun. Lancé ce samedi sur le
terrain du CEG Godomey, le festival international Hwendo a effectivement réuni
les dignitaires du culte vodoun, les chefs traditionnels, les adeptes, les
têtes couronnées et autres curieux. C’est un événement grand format créé pour
valoriser le culte vodoun héritage de nos ancêtres. « Ce pays est le
berceau du vodoun, c’est cette religion mère qui dans sa bonté, sa sagesse et
son amour a accueilli toutes les autres religions, mais on ne lui a accordé qu’une
seule journée pour sa fête, c’est déplorable », dixit Hounnon Béhumbéza prêtre
Mami Dan, parrain de l’événement. C’est pour lui donc justice qui est rendu aux
vodouns par leur fils Constantin qui veut porter haut le flambeau de l’héritage
ancestral. C’est un festival qui permettra à terme de sensibiliser les
populations afin de rompre avec la mentalité anti vodoun. En somme c’est un festival
qui s’il est bien organisé contribuera à donner de la visibilité et un espace d’expression
authentique aux vodouns.
Les ratées de la 1ère édition
1-le retard chronique qui a lassé tout le
monde
2-les langues endogènes abandonnées au
profit du français la langue di colon, pour un festival qui est complètement
endogène. En effet on ne s’est senti dans l’endogène, à la source qu’avec la
prestation du Hounnongan Atcho Elle-même et le passage des dignitaires
traditionnels.
3-une animation approximative, à la limite
catastrophique avec des gens sans expériences dans le domaine et qui ont ennuyé
le public tout le temps.
4-l’absence des artistes de la musique
endogène et la pléthore d’artistes de musique moderne de mauvaise qualité
invités. La liste n’est exhaustive.
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