Ouvrir la culture de chaque pays
africain, la promouvoir, la sauvegarder, qu’elle devienne un élément d’union
pouvant rassembler chaque année autour d’un podium les enfants de ce continent,
qu’à travers elle les frères et sœurs africains se découvrent sur le plan de la
culture de chaque pays. Voilà en quelques mots les raisons qui soutendent l’organisation
chaque années et ce depuis 3 ans, la coupe d’Afrique de musique (CAFRIM). Initiée
par Mathieu Atègbo Vitoffodji, cette édition s’était déroulée autour de la
musique traditionnelle africaine. C’est ainsi que la grande finale, avait réuni
le 11 Août dernier des groupes folkloriques de 4 pays dont le Bénin, le Ghana,
le Nigeria et le Togo. Emmenés respectivement par Ange Dossou-Yovo, Afia
Serwaa, Soulé Japata et Dari Pierty ces différents groupes ont presté en live
devant un jury de 5 membres composé d’experts dans chaque domaine de la
musique. Il y avait donc une belge qui veillait au grain côté entrée et sortie
sur scène, un français qui lui est expert en voix et qui naturellement s’était
occupé du vocal des artistes, un allemand qui lui prenait en compte l’espace d’occupation
de l’artiste, son accoutrement et la réaction du public, tandis que le
congolais (Brazza) et l’ivoirien suivaient de près la prestation de chaque
artiste, les instruments musicaux, l’originalité et la touche apportée par
chaque artiste à son art. A la fin de cette soirée hautement culturelle, ce fut
Afia Serwaa et son groupe AFIRITETE du Ghana qui décrochaient la première place
synonyme de la coupe CAFRIM en or. Le trophée en argent était allé à Ange
Dossou-Yovo du Bénin, Dari
Pierty du Togo s’était classée 3
ème et le
nigérian Soulé Japata fermait la marche. Mathieu A. Vitoffodji en appelle au
gouvernement, aux partenaires et aux mécènes à l’accompagner pour encore plus
de visibilité à la coupe d’Afrique de musique, car dit-il beaucoup de bonnes
choses, des innovations restent à venir.
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