dimanche 18 janvier 2015

Célébration annuelle du 10 janvier au Bénin

Quand la division des dignitaires profite à Yayi

(Entre être Charlie et valoriser nos valeurs endogènes, Boni Yayi a choisi)

On le sait abonner à l’absence sur la célébration de nos Vodoun, valeurs identitaires irréfutables pour l’Afrique en général et le Bénin en particulier. Et on ne le dirait jamais assez, le président de la République le très aimé Docteur, le chouchou des femmes mariées et de surcroit des têtes couronnées et garants de la tradition, n’a rien fait d’autre que de narguer, le monde endogène depuis son avènement au pouvoir en avril 2006. Sinon comment comprendre, ses absences répétées et toujours justifiées à chaque édition de la fête des Vodoun, les 10 janvier depuis 2007. L’autre chose à ne pas perdre de vue est que, l’aide de l’Etat, au monde endogène, est seulement réduite aux pauvres cent (100.000.000) million, qui ne bougent jamais depuis et qu’on ne donne jamais en totalité aux dignitaires. Depuis 2007 donc les dignitaires, ne reçoivent que dix (10.000.000) million sur les soit disant cent (100) à eux octroyés pour l’organisation, du 10 janvier, y compris la célébration nationale tournante et toutes les célébrations départementales ou locales.
Boni Yayi, l'homme qui nargue la communauté Vodoun à cause de certains individus qui n'ont pas leur place dans le monde endogène 
Qu’à cela ne tiennent, c’est la boulimie de certains garants de la tradition, certaines vermines qui gangrène le monde endogène, qui  encourage cet état de chose. En effet, ils sont un certains nombres, qui à cause de la guerre de leadership, qu’ils entretiennent depuis des lustres, empêchent l’union et l’unité des acteurs traditionnels, qui pourtant, bien que divisés de part leur faute à eux, continuent de donner le bel exemple de fort belle manière. Ceux dont-il s’agit ici et qui peuvent se reconnaitre facilement, se retrouvent éparpillés sur l’étendue du territoire national. L’un à Dassa, l’autre à Porto-Novo, d’autres  à Abomey,  un autre à Grand-Popo et enfin un à Zogbo à Cotonou. Suivez le regard de l’analyste. Eparpillés, qu’ils sont, ce sont des êtres également aux idées complètement dispersées et dotés d’esprit de division à un point très élevé. Le refus de céder un peu de terrain quant à leur égo personnel, de s’asseoir, de discuter, de se parler et de se comprendre, histoire de sauvegarder le bel héritage à eux laisser par nos ancêtres, pousse tout un monde dans le gouffre. Ils refusent de s’écouter, chacun tient à être ‘’chef’’ et il se crée partout comme bon leur semble, des associations, des comités national de machin, comité de suivi de machin, des unions de machin. Tout ça est bien beau pour ne profiter qu’à une minorité. Il faudrait penser maintenant à la grande masse, il urge d’aller vers une fédération qui englobe tout ce beau monde, pour l’unité et l’union du monde endogène. Ce qui permettrait de prendre toute la masse en compte. Et c’est justement ceux là qui alimentent cette division profonde, qui couve des frustrations et qui un jour exploseront, si on n’y prend garde. Toute chose qui profite à Boni Yayi, qui se la joue des dignitaires sérieux et de nos valeurs endogènes. Il exploite lui, à sa guise cette division ou bien cette fier chandelle que lui tendent, ceux là qui sont à la base de la division pour narguer et mener la communauté Vodoun en bateau. Il prétexte toujours d’un soi disant voyage d’amitié ou de visite de courtoisie pour justifier ses absences répétées à la célébration des fêtes du Vodoun chaque 10 janvier. C’est fois-ci, c’était Charlie Hebdo, ces caricaturistes morts et ces Djihadistes. Trop c’est trop, Yayi  a trop abusé de la patience du monde endogène, par le truchement de cette ouverture béante que lui offre le monstre à six (06) têtes que constituent, ces dignitaires avides des miettes et diviseurs en maître.  C’est donc pour tout cela que Boni Yayi a préféré aller battre le macadam à Paris afin d’être Charlie. Le président de la République doit comprendre, qu’il ne s’amuse pas avec des hommes, mais avec des divinités, avec ce qui pour le Bénin est une valeur identitaire et une source de respect pour les autres nations.

Patrick Hervé YOBODE

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