La culture béninoise oubliée des grosses entreprises publiques et privées
(Seule la SOBEBRA assure la promotion des artistes et de la culture)
Avec la pléiade de sociétés publiques et privées que comptent le Bénin,
surtout les opérateurs GSM et malgré les entités du département ministériel en
charge de la culture, rien n’est vraiment fait pour la production, la promotion
et l’exportation de notre culture et de nos artistes. A travers ces quelques
lignes, nous nous sommes penchés sur le fait car la culture est aujourd’hui la
seule porte de sortie des pays africains vers leur essor. Et ça les entreprises
doivent prendre leurs responsabilités.
Si sous d’autres cieux, ce sont
les grosses entreprises qui investissent dans la culture au fin de la
promouvoir, de la rendre vendable et pouvoir en tirer des revenus, ici au Bénin ce n’est
pas le cas. Au niveau du ministère de la culture, et de ces sociétés, il se
remarque que rien ne se fait pour la production et la promotion de la culture
et des artistes pour un mieux être de ce secteur vital pour le développement de
la nation. Ici, ce sont les particuliers, quelques opérateurs économiques et
quelques amoureux de la culture qui se donnent à la chose et qui croient dur
comme fer que la culture est réellement le socle du développement du Bénin. Au
niveau des opérateurs GSM, si MTN tente d’intervenir par moment, ses actions
sont beaucoup plus axées sur les
artistes étrangers que ce réseau déplace à coup de millions et qui perçoivent
des cachets faramineux, pendant que les artistes nationaux touchent des
miettes. De Bell Bénin Communication, à
Moov Bénin en passant par Libercom, jusqu’à Glo Mobile Bénin, absolument rien
n’est fait pour la culture et les artistes du pays qui les héberge. S’il est
entendu que la culture est l’essence de ce peuple et qu’elle est tout ce qui
nous reste quand nous avons tout perdu, elle reste également et demeure un
élément fédérateur et le socle du développement du Bénin et de tout le
continent noir. Et ça, les politiciens
ont compris et en abusent en temps de campagnes électorales. Dans ce cadre les
sociétés d’Etat pour la plus part moribonde, ne font rien pour que la culture
soit bien promue et exportée. D’ailleurs très peu d’entre elles possèdent dans
leurs structures administratives un département dédié à la culture. De la
Sonacop à la Sbee, du Cncb à la Soneb en passant par la Sonapra, le Port
autonome de Cotonou etc. la culture est le parent pauvre., seul la Sobemap fait
régulièrement quelque chose pour la culture et c’est grâce à la personne qui la
dirige. D’ailleurs le départ de ce dernier de la tête du ministère béninois de
la culture continue d’être regretté par les acteurs culturels. La culture
béninoise est tellement mal promue que même sur les antennes de la
radiodiffusion nationale, sur les écrans de la télévision du service public,
elle est oubliée. A part les langues
nationales, les quelques musiques de variétés sans message de jeunes artistes,
l’Ortb ne dispose pas d’une division culture, alors qu’il y a une division
sport. Si c’est le personnel qualifié
pour intervenir dans ce domaine qui fait défaut, des journalistes culturels il
en existe aujourd’hui au Bénin, de bons critiques dans tous les secteurs de la
culture. C’est aussi une spécialité comme le journalisme sportif. Une lueur
d’espoir tout de même pour la production et la promotion artistiques et
culturelles. Cet espoir vient d’une société pas comme les autres.
La SOBEBRA une société qui œuvre pour le rayonnement culturel du Bénin.
Cela peut être qualifié de
bouffée d’oxygène, de porte de sortie ou encore d’exploit, n’importe quoi, mais
la Société Béninoise de Brasseries (SOBEBRA), reste la seule aujourd’hui qui
fait beaucoup pour les artistes et qui assure la promotion et le rayonnement de
la culture béninoise. Avec une équipe jeune et dynamique, soucieuse du
développement du Bénin et consciente que cet essor tant attendu passe forcément
par la production, la promotion et la commercialisation de notre patrimoine
culturel, la SOBEBRA a entrepris depuis plusieurs années des actions dans ce sens
et ne manque pas d’imagination quand il s’agit de la culture et des artistes
béninois. Sur toute l’étendue du territoire national, c’est des concerts live
géants, des podiums, des car-podium, des soirées festives de promotion etc. qui
prennent toujours en compte les artistes béninois, pour plus de visibilité à
notre culture. Des frères Totin à Dossi, de Willy Mignon au groupe All Baxx, de
Lèvodjo Star à Fanny Sènan, de Vi-Phint au salséro national Jospinto, etc.
pleins d’artistes sont passés sur ces espaces de production et de promotion
artistiques et culturelles que propose la SOBEBRA. Des prestations dotées de
cachets conséquents qui permettent aux artistes de souffler et de pouvoir être
tout le temps dans la recherche et la production. C’est ici, le lieu de saluer
tous ceux qui œuvrent pour la promotion de la culture béninoise afin qu’elle
soit plus performante et exportable. Et si toutes les entreprises faisaient
comme la SOBEBRA, c’est la culture qui gagnera en promotion et les artistes en
autonomie et en compétence.
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