Malade et complètement sans moyens

Papa Raspho a plus que besoin du soutien du FAC

Artiste, comédien de renom ayant donné le meilleur de lui-même au sein du Cercle Artistique et Culturel ‘’Les Très Fâchés du Bénin'', Raphaël Wotto n'est plus à présenter. Il aura fait ses armes dans d’autres compagnies de la sous-région. Talentueux sur les planches mais aussi dans la composition et la voix, il est également artiste musicien. 

Ayant à son actif un album de plusieurs titres, réalisé en Côte d’Ivoire sous le Label Africa Global Music de Sabas Loko, il est revenu au pays depuis un moment pour se remettre au service de sa passion, le théâtre et la chanson. Mais une vilaine maladie voudrait avoir raison de lui et c'est un cris de cœur qu’il vient de lancer en direction de Gilbert Déou Malé et du Fonds des Arts et de la Culture afin de pouvoir vaincre le mal qui le ronge.

Papa Raspho rongé par cette plaie 

Parlant de mal, il faut dire que cette bête de scène aussi bien sur les planches que sur les podiums, Raphaël Wotto plus connu sous son pseudonyme de Papa Raspho est sans moyens face au mal qui là plaqué au lit et qui chaque jour l’enlise davantage dans le gouffre de la mort. Ce n'est pas souhaitable, mais ce que nous étions allés voir nécessite un vibrant appel à l'aide pour sortir ce grand nom de la culture de cette situation, quand on sait combien ils sont à souffrir le martyr et à mourir dans le dénuement total. Tout est partie d'une simple plaie au pied droit, mais qui au fil des jours est devenue plus grave, plus béante ne laissant aucune chance à Papa Raspho de pouvoir vaquer à ses occupations. L'homme costaud et bien en chaire qu’il était, rongé par cette plaie au pied devient de jours en jour une loque humaine.

Vue l’État critique dans lequel il se trouve, Sabas Loko alias Ben Sabas, fondateur du Cercle Artistique et Culturel ‘’Les Très Fâchés du Bénin'' a adressé un courrier de demande d'aide au Fonds des Arts et de la Culture pour ses soins. Il faut dire aussi que cette plaie s'est transformée en Ulcère de Buruli et nécessite un traitement spécialisé et en profondeur. Pour ce cas préoccupant le Directeur du Fonds des Arts et de la Culture , Gilbert Déou Malé  et la structure qu’il dirige doivent voler au secours de Papa Raspho. 

Connaissant l’homme et la dextérité dont-il fait preuve dans la gestion du FAC, on peut dire sans se tromper que Papa Raspho sera sauvé de cette vilaine maladie qui voudrait mettre fin à ses jours. Vivement que diligence soit faite.

Patrick Hervé YOBODE