jeudi 24 novembre 2016

Et si Koffi Aza et associés cessent d’attirer le malheur sur le Bénin

Consultation Nationale du Fâ

(L’Etat doit prendre ses responsabilités ou à défaut les rois, sinon plus de Tofâ mieux cela vaudrait)

David Koffi Aza et consorts s’apprêtent à consulter le Fâ, premier messager de Dieu, pour savoir ce que prévoit l’Oracle pour le Bénin ainsi que ses citoyens en 2017. Si chaque année, il est salutaire de procéder à la consultation comme le faisaient nos ancêtres les rois et nos pères jadis, il serait judicieux de tout mettre en œuvre afin de faire les sacrifices recommandés, donner à manger à toutes les divinités indiquées par le Fâ, pour la paix dans le pays. Mais force est de constater que, les sacrifices recommandés sont sommairement faits ou même pas et patatras, le Bénin est livré à toutes sortes de drames comme celui de Tori Avamè, où Dadazodji (le dieu du Feu) a sévi. Se référant au Tofâ de décembre 2015, l’Oracle avait prédit que ce dieu sévirait dans le pays, mais où personne ne savait. Prenant tout ceci en compte, il conviendrait que Koffi Aza et les seins, arrêtent la consultation nationale, si les moyens pour faire les sacrifices ne sont pas réunis.

Chaque début du mois de décembre depuis bientôt une dizaine d’années, l’Authentique et universel ordre de la reine mère de David Koffi Aza, Prêtre du Fâ en collaboration avec l’association des Fagbassa et Bokonon du Bénin et l’association Bénin Tofâ, procède à la consultation nationale de l’Oracle. Ceci pour rester fidèle aux pratiques ancestrales en la matière afin de savoir, ce que réserve pour le pays et ses enfants, Mahou Sègbolissa et les dieux pour la nouvelle année. C’est en même temps, cette consultation qui permettra de savoir, ce qu’il faudra faire pour que le pays et chaque citoyen traversent l’année dans la paix, la santé et quiétude. Depuis bientôt dix ans, tout ce que le collège des Bokonon désigné à cet effet a révélé se produit dans les moindres détails, faute des sacrifices faits à moitié ou non fait simplement.

Le Bénin n’est pas au bout de ses peines, des mésententes politiques au sommet de l’Etat, des décès d’artistes et de jeunes gens, des divorces dans les couples, des drames au plan national, des avortements par-ci par-là, etc. le Fâ depuis une dizaine d’années, a révélé autant de faits qui se sont réellement  produits dans notre pays. Si les sacrifices étaient faits dans les règles de l’art, est-ce que, ces malheurs s’abattront sur le Bénin ? Voilà la question que se pose tout bas la grande majorité des béninois aujourd’hui. D’un côté, les faits révélés par le Fâ qui s’observent effectivement dans le pays, font que beaucoup reprennent confiance en cette science divine. Dans le même temps, les sacrifices qu’on déclare vouloir faire pour conjurer le mauvais sort et qui finalement laissent les drames s’abattre sur le Bénin, font que le rang des sceptiques et mécréants vis-à-vis du Fâ grossit. En leur sein, (l’Authentique et universel ordre de la reine mère en collaboration avec l’association des Fagbassa et Bokonon du Bénin et l’association Bénin Tofâ), il se poserait même des problèmes liés aux cotisations, en vue de prendre telle ou telle chose en charge.
David Koffi Aza, Bokonon

La complexité du Tofâ et le souci permanent des sacrifices

Il convient de souligner ici, que chaque consultation même individuelle du Fâ appelle forcément des sacrifices, qui plus est de la consultation nationale. Depuis une dizaine d’années donc, l’Authentique et universel ordre de la reine mère en collaboration avec l’association des Fagbassa et Bokonon du Bénin et l’association Bénin Tofâ, s’efforcent de faire ce qu’ils peuvent, car les sacrifices recommandés demandent de lourds investissements financiers et humains. A part, les sacrifices usuels, il y a des sacrifices collectifs pour d’abord eux-mêmes les Bokonon, les béninoises et béninois en général, le pouvoir en place, etc. Ce qu’il faut rappeler ici, c’est aussi que le Fâ identifie à travers le pays et ceci dans plusieurs régions à la fois, des divinités qu’il faut prendre en compte pour la paix et la quiétude au cours de l’année. Lesquelles divinités, demandent peut être un bouc pour le Sakpata d’Abomey, un bœuf pour le Dan de Natitingou, une chèvre pour le Tolègba de Djakotomey, des canards, des poules, des coqs, etc. pour plusieurs Vodoun dans tout le pays. Tout ceci demande des déplacements des Bokonon, qui doivent laisser leurs cabinets, leurs familles, pour réaliser ce périple. Arrivent-ils à réellement s’investir de la sorte, parcourir le pays pour immoler les victimes expiatoires à toutes divinités indiquées par le Fâ ? Grosse interrogation.

Tout ceci favorise alors les malheurs qui frappent ce pays, car si consultation il y a, il doit pouvoir avoir les rituels y afférents faute de quoi, les révélations du Fâ se réalisent.

La sempiternelle question du soutien de l’Etat

Nous sommes dans un pays où les dirigeants, ont depuis longtemps fait une croix sur nos réalités propres à nous. Au lieu de s’accrocher au Fâ pour bien diriger, on a préféré pendant des années investir dans le commerce christique avec des églises qui poussent comme des champignons dans tous les coins de rues. Du temps de nos aïeuls, c’est le roi qui procède aux consultations nationales.

Lorsqu’il fait appel à son collège de Bokonon, les sacrifices annoncés après les révélations du Fâ sont entièrement pris en charge par le roi, qui veille à ce que tout soit fait dans les règles de l’art. Aujourd’hui, on est loin de cette belle époque. Les réalités ayant changé, ce n’est pas aux prêtres du Fâ, qui font déjà un effort louable de procéder à la consultation nationale, de sortir de l’argent de leurs poches pour les sacrifices. Et c’est là où l’Etat doit prendre ses responsabilités.

Maintenant, si depuis dix ans, rien n’a été fait pour les accompagner dans cette noble vision, les Bokonon aussi doivent savoir qu’à l’impossible nul n’est tenu. A défaut d’avoir l’aide de l’Etat et dans l’incapacité d’assumer eux-mêmes les sacrifices, ils doivent laisser de côté la consultation nationale et faire face à cette question. Lutter pour avoir ce droit, (l’aide de l’Etat pour la consultation et les sacrifices) avant d’ériger en règle la consultation nationale du Fâ.
Un Bokonon en pleines révélations après les apparus

Que les rois se réveillent et jouent enfin le rôle qui les incombe

A défaut que l’Etat central prenne au sérieux les efforts des Bokonon en ce qui concerne le Tofâ, les têtes couronnées doivent sortir de leur sommeil qui n’a fait que trop durer. Obnubilés par les billets craquant de banque que leur avaient miroité le régime de Boni Yayi pendant 10 ans pour les endormir, les rois ont tout oublié. Qu’est-ce qui se faisait par leurs pères ? Comment Houégbadja, Akaba, Bio Guera, Toffa 1er, Kaba, Sounon Séro, Béhanzin, bref les rois d’alors tenaient leurs royaumes ? Les rois actuels sont complètement en déphasage d’avec les réalités.

Il faudrait, que David Koffi Aza et associés, pour ne plus porter cette lourde charge nationale, pour ne plus se faire passer pour les oiseaux de mauvaises augures, laissent cette responsabilité aux rois. Si l’Etat ne veut pas financer le Tofâ et les sacrifices y afférents, que chaque roi, consulte le Fâ dans son royaume et qu’il assume les sacrifices recommandés. C’est la seule solution pour éviter à ce pays le pire chaque année. Nous en voulons pour preuve le drame de Tori Avamè. Si le roi de Tori, Sa Majesté Gbènan Kinnidégbé avait consulté le Fâ, il lui aurait été révélé que Dadazodji allait passer par son royaume. Et s’il faisait les sacrifices recommandés, il aurait conjuré ce mauvais sort qui a frappé le pays, avec son lot de décès, de veufs, de veuves et d’orphelins.

Somme toute, la consultation nationale est une initiative salutaire des Bokonon, mais à défaut du soutien de l’Etat qui n’est jamais tombé depuis dix ans, il convient de laisser le Tofâ pour ne plus attirer le malheur sur le Bénin.

Patrick Hervé YOBODE





1 commentaire:

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