Grande cérémonie de prières en l’honneur de nos défunts
Chaque année de plus d’une
décennie, il est de coutume chez Alpha Moustapha, grand Maître spirituel,
Visionnaire et exorciste de haut rang dans l’Islam, de se rappeler des ses
parents qui sont dans l’au-delà. Cette année encore, il a sacrifié à cette
tradition, en invitant autour de lui, parents, amis, hommes des médias, des
faiseurs d’opinions et plusieurs Imams pour donner aux morts du Bénin en
général et ceux de sa famille en particulier, leur seule nourriture qu’est la
Prière. Cette séance de ‘’Fidaou’’ (cérémonie de rappel des défunts), se
déroulait le samedi 12 novembre 2016 à son domicile sis au quartier Agla à
Cotonou.
Ils étaient des puissances
incommensurables, ils ont été dans hommes forts dans tous les sens du mot. Ils ont
su comme le recommandait Allah le Miséricordieux, apprivoiser l’univers de part
leurs connaissances. Ceux sont ces hommes qui ont transmis à Alpha Moustapha
cette puissance, les multiples connaissances avec lesquelles il fait des
merveilles aujourd’hui.
Alpha Moustapha |
C’est donc normal qu’il se rappelle
chaque fois d’eux en les honorant. Arèkpa Moustapha Abdou-Karim son père et Arèkpa
Moustapha Abdou son grand-père, notamment et tous les défunts de sa famille,
les défunts des familles de chacun des invités ainsi que tous ceux qui au Bénin
ne sont plus de ce monde. Cette grande séance de ‘’Fidaou’’ a rassemblé un monde
autour de Alpha Moustapha.
Faite d’immolation de plusieurs
boucs, de prières, d’invocation de la miséricorde d’Allah sur les défunts afin
que leurs âmes reposent en paix, le Fidaou 2016 aura été encore une fois, une
occasion de partage pour Alpha Moustapha.
Patrick Hervé YOBODE
Quelques impressions
Alpha Moustapha : Avant toute chose, nous saluons
vous tous qui avez fait le déplacement, surtout vous les journalistes honorables
personnalités qui donnent un cachet spécial à ce Fidaou 2016. Je suis honoré. Ce qui se passe aujourd’hui, est ce qu’on
appelle souvent chez nous au Bénin « HOUETANOU », c’est -à-dire fête
traditionnelle au cours de laquelle nous rendons hommage et prions pour la paix
des âmes de tous ceux et toutes celles
qui nous ont quitté. Chez nous arabes et musulman cette fête s’appelle le
Fidaou. C’est ce à quoi vous assistez aujourd’hui. La nourriture dont l’homme a
besoin après avoir quitté sous le soleil est la prière. Ils sont nombreux ces
défunts, mais particulièrement mon grand-père paternel et mon père.
Nous nous souvenons d’eux pour que
Dieu bénisse leurs âmes. Ceci est une des recommandations de notre prophète
Mahomet à travers ses adisses. Vous
n’êtes pas sans savoir que la connaissance n’a pas de limites, certains disent
que quand l’homme meurt tout est fini, non ce n’est pas cela. Ce n’est pas que
c’est l’homme que nous adorons, mais nous demandons la paix à son âme. Nous
vous remercions pour votre soutien et prions Dieu pour que vos rêves deviennent
une réalité. Car le Fidaou c’est comme la rosée qui tombe et arrose ceux qui y ont assisté. Ils reçoivent cette
bénédiction dans leur vie, que Dieu vous bénisse et que la paix règne dans
notre pays en cette période de rupture.
Une vue des amis, parents et invités |
Théodore Azifan : Je vais remercier l’alpha
Moustapha et rappelé que c’est un rassembleur. Il sait donner la place qu’il
faut à celui qui le mérite, donner à César celui qui est le sien et à Dieu
celui qui est à lui. Dans cette vie, nous devons rester ensemble et cultiver
l’amour pour que la paix règne. C’est quelqu’un du genre, qui associe tout le
monde surtout lors des tabaski, il regroupe tous qui n’ont souvent pas la
chance se voir notamment des journalistes, des auditeurs, des grogneurs, des
faiseurs d’opinion, des clients etc. Que la paix soit avec ses parents auxquels
il donne la priorité à travers cette cérémonie.
Hadja O.M. : La cérémonie d’aujourd’hui est en mémoire des
défunts, ce n’est pas nouveau pour nous les musulmans. On l’appelle « Fidaou».
C’est une prière qu’on demande pour les morts. C’est une nourriture pour eux
selon le Coran. C’est une bénédiction pour les enfants de se rappeler de leurs
parents déjà morts. Je l’encourage de bien faire pour mériter cet héritage
laissé à lui par ses parents. C’est Dieu qui Bénit. J’ai participé et contribué
parce que j’ai aussi des morts là-bas. Nous prions pour tous les morts
musulmans que nous connaissons ou pas.
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