lundi 2 mai 2016

Gestion hasardeuse au Fonds d’Aide à la Culture

Fidèle Anato alias le Baobab dénonce Gastion Eguédji

Il n’est plus qu’un secret de polichinelles au Bénin que les milliards alloués par l’Etat aux artistes sont très mal géré. Et pour cause, certaines personnes que les artistes croyaient saines d’esprit et qu’ils ont eux-mêmes élus comme administrateurs sont devenus des loups au milieu des agneaux. Ils confondent cette manne qui devrait permettre à tous les artistes de pousser un ouf de soulagement et de proposer des œuvres de qualité, à leur propre patrimoine. Ils se considèrent comme Dieu et ont fait d’énormes dégâts et de victimes dans le rang des artistes. Ils sont un certains nombres qui n’ont aucune pitié et qui broient tout sur leur passage. Victime depuis plusieurs années et souffrant toujours le martyr, Fidèle Anato alias le Baobab, artiste polyvalent et très talentueux sort de son mutisme et dénonce avec preuve à l’appui la gestion peut orthodoxe du sieur Gaston Eguédji, lui seul administrateur Danse-Théâtre et du Fitheb au Fonds d’Aide à la Culture (FAC). Lisez ce langage de 
vérité remplit d’amertume et de désolation.

Monsieur Gaston EGUEDJI.                                                                
Fidèle Anato, très remonté contre...
                                             


J’ai constaté- comme je pouvais m’y attendre mais avec amertume- que vous avez tenu gauchement parole en m’évinçant du lot des heureux bénéficiaires de la vache à lait que constitue le Fonds d’Aide à la culture que vous ployez  à votre genou. Vous croyant intègre et saint d’esprit comme vous aimez le proclamer. Vous croyant  moins rancunier et plus sage d’apparence qu’auparavant. Vous croyant assez professionnel et posé pour faire la part des choses entre vos ressentiments personnels et votre noble responsabilité d’administrateur. J’ai tout faux. Vous avez tenu gauchement parole. Vous me le  promettiez un après-midi en présence de la comédienne  Nathalie HOUNVO-YEKPE et le comptable du Fonds d’Aide à la Culture dans le bureau de ce dernier- où vous m’aviez pris en sandwich parce que fâché de mon intervention sur Océan FM et de ma verve concernant les comportements d’un collègue administrateur à vous. Vous ne m’avez rien ‘’donné’’ au titre des récents gros projets du FAC. Vous avez dit au Ministre et lui non plus ne m’a rien ‘’donné’’. Merci ! C’est assez galant ! Je vous rappelle vos phrases pour mémoire: 

« Toi, ton grand frère est ministre et tu t’agites. Tu as parlé à la radio non. Ok. Et puis tu as écris aux administrateurs. Eh bien ! Je ne te donnerai rien et on va dire au Ministre et il ne te donnera rien non plus. C’est moi Gaston qui te le dit». 
...Gaston Eguédji, l'un des administrateurs véreux du FAC


Je m’en souviens comme si c’était hier. Revenons aux faits. Depuis 2012, je n’ai déposé au FAC qu’un seul gros dossier par an sans jamais avoir de suite favorable - ni les raisons du refus- sauf après intervention du Ministre Jean-Michel ABIMBOLA et de l’ancien DFAC Blaise TCHETCHAO qui s’étaient indignés de mon sort. Après moult tractations, en 4 ans  enfin on m’a donné 300 000 F CFA, 800 000 F CFA de consolation en Sponsoring puis les 2 000 000 F CFA génériques qu’on distribue majoritairement quel que soit le projet- sachant que je suis nanti d’une licence française en Conception et Mise en Œuvre de Projets Culturels obtenu en 2011 et que notre budget annuel s’élève en moyenne à 9 400 000 F CFA- Je rappelle aussi que notre  Fédération : La FIACR’AVPL quand bien même elle existait depuis 2009 n’a jamais reçu la subvention que recevaient toutes les Fédérations à un moment donné. Pour votre information, « ADJROU, Comme à l’ancienne » que vous avez sevrée est un Festival qui promeut des enfants paroliers pour le Bénin et non un évènement qui concerne la carrière personnelle du Baobab. C’est donc au pays et à cette myriade d’enfants que vous faites mal. Je vous défie de sortir mon dossier et de lui trouver la moindre faille. Ça n’a pas prospéré pendant que Bruno MEHA, votre collaborateur direct, a une fois de plus comme d’habitude été financé.  Alors je vous pose les questions ci-après :

1-      Pouvez-vous jurer sur la sainte Bible ou le Coran que le ‘’dossier’’ de Bruno MEHA est plus porteur et plus crédible que le mien ?

2-      Sur la deuxième émission sur Océan FM quand vous aviez appelé, aviez-vous pu nier ou contester ce qu’on disait, sauf proclamer votre sainteté à vous ?

3-      N’ai-je pas intercepté peu après un cas au trésor où vous étiez impliqués et où vous prétendiez que vous devriez prendre chez l’artiste pour la poche d’un inconnu de l’argent pour lui avoir fait écrire le projet ?

4-      Même si c’était le cas, aviez-vous besoin d’aller le faire attendre sur les lieux du méfait par votre collaborateur- le même Bruno MEHA- qui avait fait pieds de grue au trésor ?


5- Entant qu’administrateur que vous êtes pour ces fonds, quel nom peut-on donner à un tel acte semblable à tout point de vue à ce qu’on reproche à d’autres administrateurs -encore que l’artiste n’avait même pas eu la subvention dans votre secteur ? 
Je suis heureux et soulagé d’avoir permis à cet artiste de jouir de toute sa subvention et d’ailleurs j’ai aperçu dernièrement le clip qu’il a réalisé. Voilà du concret- Quand bien même suite à vos intimidations, il n’est même plus prêt à témoigner. 

6-      Concernant ma lettre bouc émissaire, qu’ai-je revendiquée si ce n’est la possibilité de jouir pour une fois
 de ma polyvalence en postulant pour mon association au Théâtre et pour la percussion et la danse avec notre Fédération Internationale réglementaire dans le cadre de la Journée Mondiale de la Danse 2016 ?

7-      Avez-vous demandé à Maître ALADE KOFFI ADOLPHE- que je salue au passage- ma capacité rédactionnelle d’évènements culturels -prémices du Festival de danse AGOGO- ainsi que mon palmarès en Ballet, danse et percussion ?

8-      Avez-vous demandé à l’administrateur de la Littérature ainsi qu’aux amis du Syndicat G 113 si ma concubine MAKOU Houeffa Gladys n’était pas, dans mon staff organisationnel et dans ma troupe de percussion depuis 2009 (aux temps fort d’ANATCOMDA) avant de faire éliminer son dossier ? Voyez quel bonheur que de voir le grand frère Florent COUAO ZOTTI et sa chère épouse être édités par LAHA PRODUCTION sur BEHANZIN en bande dessinée ! 

9-  Avez-vous pris la peine de vérifier le palmarès de Gladys MAKOU et sa qualification avant de me confondre à vos jeux de dédoublement de dossiers et faire éliminer le dossier qu’elle portait sous vos prétextes fallacieux?

Je vous apprends que c’est au cours d’un travail artistique avec Alougbine Dine entre 2005 et 2006 -où elle assurait la cuisine sur le projet théâtral- que j’ai rencontré cette dame qui se trouve être ma concubine aujourd’hui e que vous vilipendez  sans fondement et empêchez de prospérer pendant que des non artistes comme Falilatou SALAOU et bien d’autres perçoivent impunément l’argent du FAC en lieu et place des vrais bénéficiaires-qui ne les connaissent ni d’Adam ni d’Eve- Pendant qu’on appelle des gens pour prendre des notifications ou pour déposer des rapports alors qu’ils n’ont jamais personnellement et directement déposé de dossiers. Les exemples sont légions et un audit profond et non truqué le révèlerait. Pour votre information Gladys MAKOU était à LOUGA au Sénégal de décembre 2015 à Janvier 2016 au FESFOP pour représenter le Bénin avec de la percussion et sans moi- sans tempête-. 

Elle était en 2013 et 2014 respectivement en Allemagne et en France comme éclairagiste, costumière et accessoiriste du spectacle de conte MAÎA. Et mérité mieux que quiconque d’être gratifiée puisque c’est ce que vous faites si bien. Et qu’il vous souvienne que ces dossiers je les avais annoncés sur EDEN TV juste pour voir jusqu’où peut aller votre pudeur. Par ailleurs, je défie quiconque me reprocherait  la conversion de la choriste et cuisinière- qui du festival ADJROU fait souvent un dîner spectacle et qui gère toute la logistique de mes diverses manifestations culturelles- pendant qu’on m’empêche d’avoir des subventions suffisantes pour engager du personnel à payer professionnellement. Par ailleurs, à cause du fait qu’il porte le nom ANATO, j’ai toujours empêché mon frère cadet  Fiacre ANATO de déposer des demandes de subventions quand bien même il a soutenu en sociologie à L’UAC sur « Les valeurs sociologiques des œuvres d’Alèkpéhanhou » mention très bien, et a brillamment joué dans ‘’ICI MAITRE’’, ‘’OU ES L’OS ?’’ Et « La Secrétaire particulière » ? Ce jeune frère a pourtant des projets artistiques bancables. Je l’en ai empêché pour éviter vos diffamations gratuites. Vivement qu’il ne m’en veuille pas. L’adage dit pourtant : « Qu’on ne devrait pas s’empêcher de dormir parce qu’on craint de mourir ». Je l’ai fait pourtant.

10- Quel palmarès avez-vous pu avoir vous personnellement et sincèrement en Théâtre et  Danse -En dehors d’une certaine troupe PALME ROUGE inconnue dans l’histoire du théâtre du Bénin, à côté des ZAMAHARA, TOWAKONOU, EACE et autres- pour briguer cumulativement le poste d’administrateur Théâtre-Danse au FAC mais aussi celui d’administrateur du FITHEB comme si la corporation manquait de gens qualifiés ?

11- Savez-vous que l’administrateur littérature qui a manigancé l’utilisation de l’Association ‘’LES PERROQUETS dit FODEDJI’’ par une non artiste -qui a fait ses aveux et promis réparation devant des aînés et autres -qu’il n’a pas faite-a encore utilisé cette même dame : Falilatou SALAOU pour capter de l’argent en littérature avec une autre Association dénommée Plume sans Frontière pour le projet « BENIN SLAM COMPIL » qui ma foi a déjà existé ? Peut-être, c’est la suite ou le tome 2 au pays de la rigolade.

12- Pourquoi ne tenez-vous pas à l’œil ces aberrations -pour les rappeler à l’ordre- et les fraudes massives comme: Les nombreuses transhumances de corporations constatées lors des affichages ainsi que les projets fantômes projetés pour le Nord Bénin depuis Cotonou et jamais réalisés vraiment mais bonnement justifiés -que tout le monde sait mais se tait par hypocrisie collective- plutôt que de pénaliser injustement, les projets pertinents qui ne manquent pourtant pas dans le pays - oui le vrai pays de fond en comble et non le bourgeon entretenu de ‘’Koutonou’’ : Le Tombeau du FAC- ?

13- Êtes-vous au courant du holdup dans le domaine des Arts plastiques décriés dans une lettre ouverte ainsi que les dérapages fragrants d’autres administrateurs dans les autres secteurs -Perception de ristournes, endossement de chèques, vente de Journaux officiels et de récépissés, utilisation de récépissés d’Associations fictifs et/ou de récépissés d’ autres associations confisquées-? 

14- Je voudrais vous demander  quel don d’ubiquité, d’omniscience, d’omnipotence et d’omniprésence vous avez pour trôner dans trois Fédérations et non associations à la fois  -dont d’ailleurs deux fantômes car n’existant pas en 2015 quand nous étions allés à la première réunion pour la Confédération avec son excellence le  Ministre Jean Michel ABIMBOLA-? A toutes fins utiles et pour le confort et la compréhension des lecteurs, je vous les rappelle avec vos postes aux bureaux : 

FEDERATION DES ASSOCIATIONS DE THEATRE DU BENIN (FATheB)  Enregistrée sous  le no : 2014/103/PDBA/SG/SAG/DASCCS du 29 décembre 2014  Parakou, quartier Titirou, maison Eguédji. Objectifs : - Contribuer à la promotion  Contribuer à la promotion du théâtre  Renforcer les capacités des associations membres Président : Gaston Eguédji  / Vice-président : Basile Yédédji  Secrétaire Général : Eva Kesso  / Trésorier Général : Pamphil Dossou

FEDERATION NATIONALE DE THEATRE (FENAT) Enregistrée sous le n°2005/067 PDBA/SG /SAG/DASCSR du 31 décembre 2005 Parakou, quartier Sinangourou, maison Musée plein-air, Tèl : 97983474/90951536  Objectifs : - Contribuer à la promotion des différentes disciplines de l’art dramatique au Bénin -OEuvrer pour la conservation des oeuvres culturelles -Contribuer au renforcement des capacités de ses membres dans les disciplines théâtrales. Président : Pascal Wanou  / Vice-président : Abdoul Rahamane Aboubakar Sanna  Secrétaire général : Gaston Eguedji / Trésorier Général: Raphaël Hounto.

FEDERATION BENINOISE DES HOMMES DES ARTS ET DE LA CULTURE  (FEBEHAC)  Enregistrée sous le n° 2012/137-PDBA/SG/ SAG/DASCCS du 31 décembre 2012 Parakou, quartier Sinangourou, maison musée plein air, Tèl : 97476356 Objectifs :- Promouvoir la culture béninoise  -Œuvrer pour la conservation des œuvres culturelles  -Contribuer à la formation et renforcement des capacités de ses membres Président : Abdoul Rahamane Aboubakar Sanna   Vice-président : Gaston Eguédji  / Secrétaire général : Habib Koudjo Trésorière Générale: Amina Orou Bouandoka.

15- Avec tout ce qui précède, vous sentez vous devant Dieu et devant les hommes encore digne d’aspirer à être notre administrateur quel que soit les réformes et la forme que prendra la désignation des Administrateurs ? 

16- Vous qui à votre élection disiez que vous veniez sauver la situation du FAC en un seul mandat -Vous me l’aviez dit personnellement à l’Institut Français de Cotonou et à bien d’autres- Vous qui aviez l’habitude de dire que vous vivez plutôt de votre commerce d’acajou, tout en vous rappelant que nous autres ne vivons que de l’Art -et que c’est pourquoi nous voulons préserver nos 5 milliards des mains des rappasses et gloutons qui trônent dans vos rangs-; je vous demande ; d’où vous vient votre envie vorace et subite de rempiler ?  Il y a anguille sous roche… 

17- Vous me disiez devant l’ancien  Directeur du Fonds d’Aide à la Culture Blaise TCHETCHAO que vous, vous ne prenez rien chez les artistes ou du moins pas chez les petits fretins mais plutôt chez les gros : Pascal Wanou et autres. Comment définissez-vous vos gros clients ? A leurs tailles, a la blancheur de leurs habits, à leur ancienneté ou à la pertinence supposée de leurs projets?

18-  Pensez-vous que le système de saupoudrage que vous entretenez sous fond de marginalisation et de règlement de compte -Dont j’ai été personnellement victime par deux fois et dont certainement bien d’autres ont été victimes par vous ou d’autres sans pouvoir le dire- pourra développer le secteur et faire émerger des projets fédérateurs et structurants ?  Vous qui êtes un pignon de Artériel Network et qui avez vu le PSCC et le PSICD se passer dans ce pays?

19- Si vous être si myope voire aveugle volontaire face à tout ce qui se passe au FAC et continuer de faire le bon et joli cœur sur les chaînes de télé et de radio ; quand verrez-vous donc en face les autres difficultés et problèmes qui jalonnent le monde de la Culture ?

20-  Méritez-vous seulement d’être encore appelé grand frère ou aîné de valeur dans ce secteur en protégeant en plus de tout ce qui précède vos collègues admirateurs dans leurs actes divers et multiformes -de caporalisation du secteur- nous asphyxiants?

21- Monsieur le double administrateur - saint, intègre et superman- tout en vous rappelant que je n’ai rien contre votre personne mais tout contre votre système de gloutonnerie et de vampirisme, je vous demande enfin : Quand le secteur artistique et culturel connaîtra son déclin de vos faits, où pensez-vous que nous autres plus vrais acteurs culturels pourrons aller pendant que certains d’entre vous iraient à leurs véhicules d’occasion, à leur boutiques de gasoil, à leurs commerce de matériaux de bureaux et autres et vous-même à vos champs d’acajou ? « Celui  qui ne sait pas qu’il ne sait pas est plus dangereux que celui qui s’est qu’il ne sait pas du tout » dit l’adage. Et dans ce même ordre d’idées en supposant que vous êtes naïf dans tout ça, j’ai envie de dire : « Celui qui voit qu’il ne voit pas pourra voir un jour mais, celui qui ne voit pas qu’il ne voit pas du tout ne pourra plus jamais voir ». 

Si vous ne revoyez pas les copie de vos sincérités et de vos cœurs pour rimer à la Rupture, inutile de venir à la table des Réformes en lieu et place des vrais lutteurs souvent écartés aux derniers moments pour continuer autrement le holdup -car comme le disent déjà et devant témoins certains d’entre vous, ce n’est pour votre clique  qu’une victoire reportée. Réformes ou pas réformes. Telles sont mes remarques et questionnements- fruits de mes nuits d’insomnies et de douleurs depuis bientôt 10 mois-. Alors,  je demande justice à l’autorité prenant à témoins toute la corporation des artistes et tout le peuple béninois. 

Merci !


NB : Remarquons curieusement, la FEBEHAC se trouve avoir le même siège que la FENAT il n’y a que le numéro qui diffère, et les deux sont créés un 31 décembre.  La FEBEHAC existait légalement depuis 2012 pourtant elle n’existait pas sur la liste de la DPAC en début 2015, ni à la prise de service de son excellence monsieur le Ministre Paul HOUNKPE. Remarquons aussi que toutes les trois Fédérations sont créées à Parakou pendant que vous-même qui êtes leur promoteur et animateur,  vivez en permanence à Cotonou et y cumulez maints postes de responsabilités sans être un polyvalent déclaré comme le BAOBAB.

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