mercredi 2 décembre 2015

Semaine culturelle du Bénin à Paris du Vent

Patrick A. Idohou dans du faux

(Il aura gaspillé des millions du contribuable béninois dans du Pipo)

Décidément ce dimanche 29 novembre 2015, n’était pas la journée du Bénin musicalement parlant. Pendant que GG Lapinon faisait son gaffe ici au Stade, Patrick Adjadi Idohou, lui donnait le Bénin en spectacle affligeant à Paris. En effet, il a initié et organisé, la semaine culturelle du Bénin à Paris. Une trouvaille sur laquelle il a fait déplacer l’icône de la musique béninois Danialou Sagbohan, pour du vent. Un spectacle au Divan du monde où à peine quatre (400) cent personnes étaient présentes. Franchement Sagbohan Danialou mérite mieux.

Un adage Fon dit, qu’on ne se lève de son sommeil pour partager à part égale avec les veilleurs. Et ça Patrick Adjadi Idohou, doit l’apprendre. En juin 2015, un promoteur culturel béninois avait eu l’idée du Bénin Culturel à Paris. En bon organisateur et privé en plus, il a réussit là où notre Directeur de la promotion artistique et culturelle (Dpac) aura échoué. Sur le plan organisationnel et communicationnel, entre le Bécup et la semaine culturelle du Bénin à Paris, il n’y a pas photo. On aurait même cru que le Dpac est dans la logique d’arracher à ce promoteur culturel son initiative. Sinon pourquoi vouloir organiser la semaine culturelle du Bénin à Paris au cours de la même année et sans pouvoir associer les béninois et autres français du monde du showbiz français ?
Affiche du concert raté de Paris

Le 29 novembre donc à Paris, Patrick A. Idohou est allé en promenade dans la capitale française. Avec lui il a amené le Hagbè National et autres dans une délégation comme nos autorités savent en composer. Promenade parce que, pour une semaine culturelle du Bénin à Paris, il faillait mieux mûrir le projet, travailler en symbiose avec des organisateurs de spectacles en France, qui maîtrisent les réalités de là-bas et qui savent comment ils s’y prennent pour faire salle comble. Rien de tout ça n’a été fait. Dans l’optique d’aller gaspiller des millions de nos francs et se faire plein les poches, Patrick A. Idohou a foncé tête baissée. Résultat à peine quatre (400) cent personnes étaient allées voir le spectacle de Danialou Sagbohan. Pour une icône de son rang et ce que Sagbohan représente pour le Bénin en matière de musique moderne et musique traditionnelle, il méritait mieux. Un concert du Hagbè National à Paris devrait non seulement profiter au Bénin sur le plan culturel mais également sur le plan financier. Sagbohan à Paris, si le machin était bien ficelé, bien organisé, c’est des milliers de gens qui viendront suivre son concert et parmi eux, des centaines d’acheteurs de spectacles, qui séduit par lui, seront obligés de se rendre au Bénin pour découvrir d’autres talents, d’où l’impact économique.

Comme ici, on n’est passé maître dans la dilapidation des ressources, et que nos intérêts priment sur l’intérêt général et celui du pays, des millions ont déjà été jetés par les fenêtres, ceux qui en gagneront en tant que directeur à divers niveaux en ont gagnés et ce qui est curieux, c’est qu’ils parviennent toujours à se justifier. D'ailleurs le Dpac n’a pas pour rôle que l’organisation des concerts, mais bien d’autres. Et ça nous y reviendrons.

Oh ! Pauvre Bénin, la corde qui a servi à attacher les branches du palmier est tirée des entrailles de ses branches.


Patrick Hervé YOBODE

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