Patrick A. Idohou dans du faux
(Il aura gaspillé des millions du contribuable béninois dans du Pipo)
Décidément ce dimanche 29 novembre 2015, n’était pas la journée du
Bénin musicalement parlant. Pendant que GG Lapinon faisait son gaffe ici au
Stade, Patrick Adjadi Idohou, lui donnait le Bénin en spectacle affligeant à
Paris. En effet, il a initié et organisé, la semaine culturelle du Bénin à
Paris. Une trouvaille sur laquelle il a fait déplacer l’icône de la musique
béninois Danialou Sagbohan, pour du vent. Un spectacle au Divan du monde où à
peine quatre (400) cent personnes étaient présentes. Franchement Sagbohan
Danialou mérite mieux.
Un adage Fon dit, qu’on ne se
lève de son sommeil pour partager à part égale avec les veilleurs. Et ça
Patrick Adjadi Idohou, doit l’apprendre. En juin 2015, un promoteur culturel
béninois avait eu l’idée du Bénin Culturel à Paris. En bon organisateur et
privé en plus, il a réussit là où notre Directeur de la promotion artistique et
culturelle (Dpac) aura échoué. Sur le plan organisationnel et communicationnel,
entre le Bécup et la semaine culturelle du Bénin à Paris, il n’y a pas photo. On
aurait même cru que le Dpac est dans la logique d’arracher à ce promoteur
culturel son initiative. Sinon pourquoi vouloir organiser la semaine culturelle
du Bénin à Paris au cours de la même année et sans pouvoir associer les béninois
et autres français du monde du showbiz français ?
Affiche du concert raté de Paris |
Le 29 novembre donc à Paris, Patrick
A. Idohou est allé en promenade dans la capitale française. Avec lui il a amené
le Hagbè National et autres dans une délégation comme nos autorités savent en composer.
Promenade parce que, pour une semaine culturelle du Bénin à Paris, il faillait
mieux mûrir le projet, travailler en symbiose avec des organisateurs de
spectacles en France, qui maîtrisent les réalités de là-bas et qui savent
comment ils s’y prennent pour faire salle comble. Rien de tout ça n’a été fait.
Dans l’optique d’aller gaspiller des millions de nos francs et se faire plein
les poches, Patrick A. Idohou a foncé tête baissée. Résultat à peine quatre
(400) cent personnes étaient allées voir le spectacle de Danialou Sagbohan. Pour
une icône de son rang et ce que Sagbohan représente pour le Bénin en matière de
musique moderne et musique traditionnelle, il méritait mieux. Un concert du
Hagbè National à Paris devrait non seulement profiter au Bénin sur le plan
culturel mais également sur le plan financier. Sagbohan à Paris, si le machin
était bien ficelé, bien organisé, c’est des milliers de gens qui viendront
suivre son concert et parmi eux, des centaines d’acheteurs de spectacles, qui
séduit par lui, seront obligés de se rendre au Bénin pour découvrir d’autres
talents, d’où l’impact économique.
Comme ici, on n’est passé maître
dans la dilapidation des ressources, et que nos intérêts priment sur l’intérêt
général et celui du pays, des millions ont déjà été jetés par les fenêtres,
ceux qui en gagneront en tant que directeur à divers niveaux en ont gagnés et
ce qui est curieux, c’est qu’ils parviennent toujours à se justifier. D'ailleurs
le Dpac n’a pas pour rôle que l’organisation des concerts, mais bien d’autres. Et
ça nous y reviendrons.
Oh ! Pauvre Bénin, la corde
qui a servi à attacher les branches du palmier est tirée des entrailles de ses
branches.
Patrick Hervé YOBODE
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