Mieux connaitre les candidatures en lice
1- Pascal Wanou : « Ancien Directeur du Fitheb» Ancien Directeur du
Fitheb, Pascal Wanou a organisé la 10ème et la 11ème édition de la biennale.
C’est donc un acteur culturel qui connait bien la maison théâtrale béninoise.
En tant qu’ancien directeur, il sait donc ce que traverse le Fitheb pour
l’avoir vécu lui-même.
A cet effet, il se présente comme l’un des candidats
favoris dans cette liste. Pascal Wanou a toujours voulu du Fitheb un label.
Dans une interview accordée à un journal de la place, il a affirmé qu’il faut
travailler à préserver ce label quelque soient les difficultés. L’Etat étant le
principal bailleur de fonds du Fitheb, ce qui par ricochet indique que la
biennale se fera au rythme de la santé financière de l’Etat, Pascal Wanou
ambitionne travailler pour diversifier les sources de financements du Fitheb.
2- Eric Hector Hounkpè : Directeur élu mais invalidé par l’ex ministre.
Sans aucun doute, il est le favori dans cette course. Eric Hector Hounkpè
puisque c’est de lui qu’il s’agit, lors des élections passées a été élu
Directeur par le Conseil d’Administration. Sa candidature a reçu l’approbation
ou du moins l’appréciation au sein de la famille des hommes du monde théâtral
béninois.
Malheureusement, le bâton qui a eu raison de la première épouse n’a
pas frappé également la nouvelle femme. Et pour cause, son élection a été
invalidée par l’ex ministre de la culture Jean Michel Abimbola. Une situation
qui a été dénoncée par plusieurs acteurs culturels. En tout cas, si Eric Hector
Hounkpè pourrait bénéficier de la confiance de Paul Hounkpè, il a une forte
chance d’être le prochain Directeur de la biennale.
3- Florent Eustache Hessou : Journaliste, dramaturge, photographe,
écrivain... Blessé de guerre aux élections passées, Florent Eustache Hessou
revient une fois encore dans la course pour l’élection du nouveau Directeur du
Fitheb.
Journaliste, dramaturge, photographe, écrivain et enseignant en
littérature, maitrise bien l’arène « théâtrale » pour y avoir trainé son glaive
pendant des années. Il connait bien le Fitheb et ses réalités. Et sa popularité
dans ce monde n’est pas à négliger. D’ailleurs, faut-il le rappeler, il a été
nommé il y a de cela quelques années, coordonnateur du comité chargé de trouver
une solution pérenne aux problèmes du FITHEB.
4- Boniface Koukoui : Comédien, metteur en scène, réalisateur et
producteur. Le Béninois, Boniface Koukoui dit Tola Koukoui, fait partie de ces
rares artistes-comédiens du continent qu’on ne présente plus. Artiste
multidimensionnel, l’homme de théâtre et de culture est finalement rentré dans
son pays d’origine depuis quelques années après avoir parcouru les scènes du
monde.
Premier Directeur du Fitheb qu’il a dirigé pendant cinq éditions avant
de jeter l’éponge en 2000, Boniface Koukoui serait revenu pour retrousser mes
manches pour la renaissance du FITHEB. D’ailleurs, il a toujours eu le
sentiment d’être le premier responsable de l’échec du Fitheb. Ensemble avec le
feu Antoine Dadélé et Mr Yves Bourguignon, Boniface Kouikoui a donné une
dimension au Fitheb avec une 1ère édition organisée du 21 au 30 mars 1991.
5- Marcel Bio Orou-fico : « Je pouvais m’appuyer sur mon expérience
pour changer un peu la physionomie de notre FITHEB» Absent de la scène
théâtrale béninoise, il a effectué depuis quelques années son retour. Coïncidence
ou pas, en 2004, après le décès de son compère des planches, Théodore Béhanzin
alias Kossi, Bio de son vrai nom Marcel Bio Orou Fico met sa carrière théâtrale
entre parenthèses et s’engage dans l’administration culturelle.
Très loin du
Fitheb, le comédien regrette de n’avoir pas mis son expérience pour changer un
peu la physionomie de notre Fitheb. Bio revient donc pour redorer le blason du
Fitheb car pour lui ce n’est pas normal que le Gouvernement soit en train
d’injecter l’argent dans un festival sans résultat.
6- Osséni Soubérou : Administrateur Général de la Biennale 2014. Il
a été l’administrateur général de la Biennale, édition 2014.
Osséni Soubérou
connait donc bien la maison ‘’Fitheb’’ pour y avoir habité. Il était en amont
et en aval dans l’organisation de la biennale passée. Sa candidature n’est donc
pas à négliger. Pour Osséni Soubérou, il faut se concentrer pour se demander ce
que le pays mérite et ce que nous devons faire pour que ce pays grandisse au
sein des autres pays.
7- Hermas Gbaguidi : « Un homme de la maison »Il n’est plus à
présenter. Hermas Gbaguidi est un grand acteur du monde théâtral béninois
puisqu’il n’est plus un novice dans le domaine. Ces ambitions pour le Fitheb
ont été toujours nobles. Sa candidature pour les élections prochaines doit être
une équation difficile à résoudre par ses adversaires.
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