mercredi 4 février 2015

Décès surprenant du roi de Dégouè-Akodéha

La Haute Autorité Royale entrain d’être décimée


La royauté au Bénin vient encore d’être fortement secouée. Une autre tête couronnée vient de passer de vie à trépas. Il s’agit de sa Majesté Honnougan Mèwa III de Dégouè-Akodéha dans la commune de Comè, qui vient de tirer sa révérence après une courte maladie. Il était souffrant depuis toujours on le sait d’une maladie grave qu’est l’Asthme. Du 19 au 21 janvier dernier alors que son premier ministre Edmond Dagnonsi faisait sa fête du 10 janvier à Sèhomi dans l’arrondissement de Possotomè, il avait eu une crise de cette vilaine maladie. Transporté d’urgence à Cotonou, il suivait les soins au centre de santé de Mènontin où il a été admis. Faisant des progrès énormes, il se rétablissait déjà et avait même été ordonné de rentrer chez lui. Mais tôt ce mardi vers 4 heures il a rechuté. Une rechute qui lui sera fatale, car en route pour le centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoucou Maga (Cnhu-HKM) il rendra l’âme au niveau du stade de l’Amitié de Kouhounou. C’est une mort de trop car, cela fait beaucoup pour la Haute Autorité Royale en moins de trois ans. Ils sont : Adjarèrè roi des Ogboni de Porto-Novo, le roi de Kraké, le roi de Nikki, le roi Akpaki Boukounini II de Parakou et le plus travailleur de sa génération, Dada Tossoh Gbaguidi XIII. De fin 2013 à début 2015, ils sont déjà une dizaine de souverains appartenant à la Haute Autorité Royale à aller rejoindre dans l’au-delà leurs valeureux ancêtres. La dépouille d’un roi n’attendant pas, celle de sa Majesté Honnougan Mèwa III de Dégouè-Akodéha a déjà été ensevelie et on attend quelques temps pour que la cour royale fixe le délai et les dates des cérémonies finales. On risquerait de se poser des questions, sur ce qui se passe réellement dans la royauté au Bénin. Il urge que les têtes couronnées accordent leurs violons, qu’ils oublient les divisions, histoire d’aller consulter maintenant pour savoir ce qui ne va pas afin de pouvoir sérieusement y faire face.


Patrick Hervé YOBODE    

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