jeudi 19 février 2015

19ème édition des Awards Bénin Bonne Gouvernance

Happy Goudou, Osias Sounouvou et Aubin Akpohounkè reçoivent la lettre d’encouragement

(L’abnégation, l’audace et la créativité de la vraie jeunesse saluées)

Le mercredi 18 février 2015, la salle polyvalente du Centre de promotion et de l’artisanat (CPA) de Cotonou accueillait, une énième cérémonie de distinction du réseau Bénin Espoir ONG. Pour l’occasion, une quinzaine de femmes et d’hommes soucieux de la bonne gouvernance au Bénin, de la gestion axée sur les résultats, qui sont dotés de l’audace, du courage, de la détermination, de la créativité et de la dextérité, chacun dans son secteur d’activité, étaient à l’honneur. Parmi eux, de jeunes béninois conscients de l’avenir de ce pays à travers les valeurs humaines et républicaines.

Ils sont Happy Sylvestre K. Goudou, Osias Sounouvou et Aubin Akpohounkè à être distingués par le réseau Bénin Espoir ONG. C’était à l’occasion de la 19ème édition de sa cérémonie bimestrielle de décoration des cadres de l’administration et de la vie active, qui œuvrent pour la bonne gouvernance, la gestion axée sur les résultats et le système de management de la qualité. Si Happy Goudou a été identifié et a reçu la lettre d’encouragement à mieux faire au même titre que son confrère Osias Sounouvou de l’ORTB et le locuteur en Fon de Canal 3 Bénin, Aubin Akpohounkè, c’est suite à sa disponibilité à toujours servir le Bénin partout où besoin se fait sentir. Leur dévouement, courage, audace et envie de servir la patrie mère dans les règles de l’art, ont été récompensés. Mais qui sont-ils ? Qu’ont-ils fait pour attirer l’attention du réseau Bénin Espoir ONG ?


Happy Goudou : il est un jeune dynamique, il est disponible à toujours jouer sa partition pour le rayonnement de la culture béninoise. Son dévouement et son abnégation aux côtés des acteurs culturels pour servir la culture, n’est plus à démontrer. Du Bénin en passant par la Belgique et la France, Happy Sylvestre K. Goudou a démontré ses capacités énormes de communicateur hors pair sur de grands festivals, tels ; le Fitheb, le festival des musiques du monde Espéranzah, le festival des cultures du monde, etc. Le natif d’Abomey qui a débuté sa carrière de journaliste animateur au Bénin sur la radio Alliance FM avant d’aboutir à la radio Planète, à la culture dans le sang. Comédien, musicien, danseur, etc. il aura été un pion essentiel dans l’organisation du plus grand festival de théâtre d’Afrique depuis 1997. Tour à tour il a été guide, responsable des guides, comédien, coordonnateur du festival à Abomey, chargé des relations avec la presse, chargé de communication, puis maintenant administrateur au sein du conseil d’Administration du Fitheb. Depuis l’année dernière, Happy Goudou est le secrétaire à la communication de Doguessimi, la grande association des jeunes pour le développement du plateau d’Abomey.


Osias Sounouvou : journaliste à la télévision nationale ORTB, il est l’un des journalistes les plus courageux que la presse béninoise ait connu. Très performant dans l’exercice de ses fonctions, il se bat au quotidien pour une réelle liberté de presse au Bénin. S’il est devenu aujourd’hui une star dans le monde en matière de lutte pour une presse libre, crédible et fiable, c’est bien parce qu’il a su prendre le grand risque au moment crucial pour clamer au nom de tous les journalistes du Bénin et de l’ORTB en particulier, un traitement plus sage, plus libre et surtout plus juste de tous les acteurs du monde de la presse au Bénin. Cette très tendancieuse initiative qu’il a prise il y a quelques semaines où cette malencontreuse affaire de Charlie Hebdo a frappé les journalistes français, lui aurait pu coûter sa profession et même sa vie, n’eut été l’état de veille de la société civile, de certains compatriotes épris de paix, de justice ; des syndicats, etc. Osias Sounouvou ne demandait que le respect du code de la déontologie de la presse. Il demandait à l’Etat central de meilleures conditions de vie et de travail, pour une presse béninoise plus libre et plus féconde.   


Aubin Akpohounkè : née le 21 février 1981 à Houawé à Abomey dans le département du Zou, Aubin Akpohounkè est le fruit de ses géniteurs Feu Célestin Akpohounkè et la veuve Rosalie Chicou commerçante, tous originaires d’Abomey. Seul garçon de son père et de sa mère, il a failli tomber dans la délinquance car ayant été bouleversé par la mort de son père alors qu’il n’avait que 11 ans. Il tenait tête tout le monde dans sa famille paternelle. Difficilement il fut maintenu sur les bancs jusqu’au second cycle, mais n’obtiendra pas le Baccalauréat et décida d’abandonner les classes. Arrivé à Cotonou, il s’est inscrit en apprentissage reporter photo vidéo, mais après sa libération, il tomba dans le chômage. Face aux difficultés de la vie, il décida de prendre son destin en main. Il exerça des jobs comme balayeur de rue, aide maçon, agent de sécurité, zémidjan, cureur de caniveaux à Onigbolo. Il en était là quand il participa à un recrutement en qualité d’animateur à la radio Olokiki de Pobè et a été retenu. De 2003 à 2004, il exerça sur cette radio avant de postuler au poste de locuteur en langue Fon sur Canal 3 Bénin en 2005 où il fut retenu. Son amour pour la culture de son pays le poussa 4 ans plus tard à penser et à initier la très célèbre émission Hanlissa, pour la promotion des anciennes gloires de la musique béninoise. Une tranche lui sera accordée et l’histoire ne s’arrêtera plus.  


Patrick Hervé YOBODE

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