Eric Gbèha fait le décryptage et appel les artistes à corriger leurs tares
Sur une idée géniale de Tony Yambodè, jeune promoteur culturel pétri de
talent et d’abnégation, les journalistes culturels, les artistes et les experts
en la matière étaient appelés à la réflexion. Il s’agissait pour eux de se
pencher sur ce thème évocateur pour baliser le terrain à une musique béninoise
compétitive sur le marché international. C’est Eric Gbèha, expert, vice-président
du bureau export de la musique africaine et directeur du festival Africa fête,
qui s’était chargé de décortiquer le thème.
Eric Gbèha le communicateur au milieu de Tony Yambodè promoteur culturel initiateur de la journée et de Patrick Hervé Yobodè, journaliste et modérateur |
‘’Etat des lieux de la musique
béninoise’’, voici l’intitulé d’une journée de réflexion initiée par Tony
Yambodè. Après avoir roulé pendant des années sa bosse dans les arcanes de la
culture et du show business, il a compris qu’il faudrait tracer un autre
canevas à la musique béninoise. Pour ce faire, il a convié les experts, les
journalistes culturels et les artistes à une journée de réflexion. Le modérateur
après avoir planté le décor, laissa la parole Tony Yambodè qui a présenté les
objectifs de la rencontre. Ensuite, place a été donnée à la même personne en sa
qualité de promoteur de l’événement de présenter Bénin révélation stars. Après tout
ceci Patrick Hervé Yobodè, le modérateur donnera la parole à Eric Gbèha pour le
décryptage du thème, objet de la journée de réflexion. L’homme n’a pas trahie
ses principes. Sans mâcher les mots, il n’est pas allé par quatre chemins pour
démontrer que la musique béninoise souffre du manque de vision des dirigeants
et de la tricherie dans laquelle excellent les artistes. Pour lui jusqu’au jour
d’aujourd’hui, personne ne connait les statistiques réelles du nombre de
personne exerçant dans le secteur de la musique. Le manque criard de volonté de se faire
former, la suffisance, etc. La musique béninoise souffre également de manque, d’infrastructures
adéquates pour apprendre son art, de la tricherie à outrance et du copié collé, le Play back. Tout
ceci contribue à mettre la musique béninoise dans une posture qui ne l’arrange
guère au plan national et mondial. Selon
le directeur du festival Africa fête Itinérant, les artistes béninois trainent
trop de lacunes, ils sont pour la grande majorité des paresseux qui ne maîtrisent
pas grand-chose du monde dans lequel ils exercent. Si l’artiste doit vivre de
son art, il est également nécessaire que l’artiste, s’il est musicien se
consacre uniquement à la musique, sans avoir autre chose qui lui prend de
temps. Mais ici chez nous, tous les artistes, toutes les catégories confondues
travaillent et ont l’exercice de la musique comme un passe temps dans ce cas,
la musique béninoise n’est pas au bout de ses peines. Combien ne sont-ils pas soit
menuisiers, soit maçon, libraire, hôtelier, etc. Dans le même temps, les autres corps de métier
dans le secteur de la musique tel : arrangeur, producteur, distributeur,
promoteur manque vraiment de formation. Bref au Bénin, le milieu n’est pas du
tout structuré. Il a fini par faire des recommandations qui concourront à
redorer le blason de la musique béninoise et pour la bonne marche de Bénin
révélation stars. Nous reviendrons sur ces recommandations dans nos prochaines
parutions .
Patrick Hervé YOBODE
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