lundi 13 janvier 2014

Célébration de la fête de la religion endogène


Le trop plein de discours tue le 10 janvier


Ce fut fait, ce 10 janvier 2014, sans même l’aide de l’Etat qui est sensé accompagner les dignitaires du culte Vodoun dans l’organisation de cette fête. Tout le satisfécit à Patrice Hounsou-Guèdè et le conseil communal de la commune d’Abomey-Calavi qui accueillait les manifestations officielles. Si les grands prêtres de nos couvents, les dignitaires, têtes couronnées, adeptes et même les divinités sont habitués à l’absence du chef de l’Etat à cette célébration depuis 8 ans déjà, l’autre chose qui ternit l’image de la fête et qui risque de tuer le 10 janvier reste et demeure les discours à n’en plus finir. Parmi ces discours il y en a de vraiment creux qui ne cadre en rien avec nos valeurs endogènes. Au lieu qu’on se passe des allocutions pour laisser place aux divinités et à leurs adeptes de s’exprimer, puisque c’est leur fête, non ce sont les politiciens véreux qui viennent se faire de la publicité. Nous reviendrons sur la 19ème édition de cette fête des Vodoun avec les absences sans cesse répétés de Boni Yayi, mais en attendant, il urge vraiment de revoir la copie. Les politiciens ne doivent plus saisir cette occasion pour battre campagne, elle doit être exclusivement rétrocédée aux divinités et à leurs adeptes.

Patrick Hervé YOBODE

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