Le trop plein de discours tue le 10 janvier
Ce
fut fait, ce 10 janvier 2014, sans même l’aide de l’Etat qui est sensé
accompagner les dignitaires du culte Vodoun dans l’organisation de cette fête. Tout
le satisfécit à Patrice Hounsou-Guèdè et le conseil communal de la commune d’Abomey-Calavi
qui accueillait les manifestations officielles. Si les grands prêtres de nos
couvents, les dignitaires, têtes couronnées, adeptes et même les divinités sont
habitués à l’absence du chef de l’Etat à cette célébration depuis 8 ans déjà, l’autre
chose qui ternit l’image de la fête et qui risque de tuer le 10 janvier reste
et demeure les discours à n’en plus finir. Parmi ces discours il y en a de vraiment
creux qui ne cadre en rien avec nos valeurs endogènes. Au lieu qu’on se passe
des allocutions pour laisser place aux divinités et à leurs adeptes de s’exprimer,
puisque c’est leur fête, non ce sont les politiciens véreux qui viennent se
faire de la publicité. Nous reviendrons sur la 19ème édition de
cette fête des Vodoun avec les absences sans cesse répétés de Boni Yayi, mais
en attendant, il urge vraiment de revoir la copie. Les politiciens ne doivent
plus saisir cette occasion pour battre campagne, elle doit être exclusivement rétrocédée
aux divinités et à leurs adeptes.
Patrick Hervé YOBODE
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