dimanche 6 octobre 2013

Séance de travail avec le conseil d’Administration d’Osiwa


L’Inpf présente un bilan à mis parcours au bailleur

L’institut national pour la promotion de la femme (Inpf), a tenu une séance de travail avec son principal bailleur de fonds, Open society initiative for West Africa (Osiwa). L’objectif de cette rencontre, était de faire le point du projet accès des femmes aux postes de décision, décentralisé, local et national. C’était le vendredi dernier dans la salle des conférences dudit institut.

Prof Vicentia BOKO Pdte INPF
Après la tournée de sensibilisation, initiée à l’intention des femmes, pour les motiver davantage à s’impliquer dans la vie politique nationale, le professeur, Vicentia Boko et l’Inpf, recevaient le principal bailleur de fonds de ce projet. Entièrement financé par Osiwa, l’Inpf avait fait une descente dans six villes du Bénin, notamment, Savalou, Bohicon, Porto-Novo, Djougou, Ouidah et Parakou. Il était question d’aller convaincre les femmes de combien leur entrée massive dans l’arène politique nationale, sera bénéfique pour toute la nation. Comment alors, ce projet est exécuté sur le terrain ? C’est ce que le Conseil d’administration de Open Society Initiative for West Africa est venu découvrir. Emmenés par la vice présidente, Camara Aminatou Barry, les membres d’Osiwa, se sont cordialement entretenus avec l’Inpf et ses partenaires sur le projet. Au cours de cette assise, l’Inpf et Osiwa ont revu ensemble les différentes étapes du projet, ils ont fait le point de son évolution, de ce qui a été fait avant de parler des perspectives. Il en résulte alors que le faible taux de participation des femmes à la vie politique et partant aux instances de prises de décisions, se trouve être renforcé par les chiffres devenus criards. En effet, les femmes sont devenues hostiles à la politique, parce que disent-elles : « le mondes de la politique est un monde trop violent, un monde de coups bat et trop corrompu ». Mais l’autre facteur à ne pas perdre de vue, est l’argent qui constitue un frein majeur à l’entrée des femmes en politique. En dépit de tout ceci, l’Inpf au cours de son périple nationale, a pu convaincre un nombre important de femmes. Ce sont des femmes potentielles candidates, qui ont les capacités intellectuelles et morales requises, pour se présenter aux élections, municipales, communales et locales qui s’annoncent et bien plus encore. Beaucoup de ces femmes ont d’ailleurs pris part à cette rencontre.  Cette séance qui s’était déroulée en présence d’Hélène Aholou Kèkè député et présidente de la commission des lois à l’Assemblée nationale et de celle de son collègue Eric Houndété, aura permis à Mireille Agossou, de la Pfid, partenaire de l’Inpf sur le projet, de revenir sur quelques points saillants de la participation des femmes à la vie politique. Non seulement un projet de loi sera transmis au parlement, mais la commission des lois promet revenir sur l’autre projet de loi qui dort dans ses tiroirs. Ceci pour permettre à ce que les femmes soient mieux lotis en politique en dans les sphères de prises de décisions. Rappelons qu’au cours de sa tournée, l’Inpf a sensibilisé les femmes détentrices de cartes d’électeur, de beaucoup plus voter pour les femmes lors des joutes électorales. Quant aux femmes potentielles candidates, l’après projet prévoit pour elles, des formations et accompagnement, afin qu’elles puissent bien jouer leur rôle, pour être réélues. Car pour Vicentia Boko : « être élue c’en est une chose, réussir sa mission c’en est une autre et un véritable challenge ». Somme toute, le bailleur de fonds a été satisfait du bilan fait de l’exécution du projet.

Patrick Hervé YOBODE 

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