L’Inpf présente un bilan à mis parcours au bailleur
L’institut
national pour la promotion de la femme (Inpf), a tenu une séance de travail
avec son principal bailleur de fonds, Open society initiative for West Africa
(Osiwa). L’objectif de cette rencontre, était de faire le point du projet accès
des femmes aux postes de décision, décentralisé, local et national. C’était le
vendredi dernier dans la salle des conférences dudit institut.
Prof Vicentia BOKO Pdte INPF |
Après la
tournée de sensibilisation, initiée à l’intention des femmes, pour les motiver
davantage à s’impliquer dans la vie politique nationale, le professeur,
Vicentia Boko et l’Inpf, recevaient le principal bailleur de fonds de ce
projet. Entièrement financé par Osiwa, l’Inpf avait fait une descente dans six
villes du Bénin, notamment, Savalou, Bohicon, Porto-Novo, Djougou, Ouidah et
Parakou. Il était question d’aller convaincre les femmes de combien leur entrée
massive dans l’arène politique nationale, sera bénéfique pour toute la nation. Comment
alors, ce projet est exécuté sur le terrain ? C’est ce que le Conseil d’administration
de Open Society Initiative for West Africa est venu découvrir. Emmenés par la
vice présidente, Camara Aminatou Barry, les membres d’Osiwa, se sont
cordialement entretenus avec l’Inpf et ses partenaires sur le projet. Au cours
de cette assise, l’Inpf et Osiwa ont revu ensemble les différentes étapes du projet,
ils ont fait le point de son évolution, de ce qui a été fait avant de parler
des perspectives. Il en résulte alors que le faible taux de participation des
femmes à la vie politique et partant aux instances de prises de décisions, se
trouve être renforcé par les chiffres devenus criards. En effet, les femmes
sont devenues hostiles à la politique, parce que disent-elles : « le
mondes de la politique est un monde trop violent, un monde de coups bat et trop
corrompu ». Mais l’autre facteur à ne pas perdre de vue, est l’argent qui
constitue un frein majeur à l’entrée des femmes en politique. En dépit de tout
ceci, l’Inpf au cours de son périple nationale, a pu convaincre un nombre
important de femmes. Ce sont des femmes potentielles candidates, qui ont les
capacités intellectuelles et morales requises, pour se présenter aux élections,
municipales, communales et locales qui s’annoncent et bien plus encore. Beaucoup
de ces femmes ont d’ailleurs pris part à cette rencontre. Cette séance qui s’était déroulée en présence
d’Hélène Aholou Kèkè député et présidente de la commission des lois à l’Assemblée
nationale et de celle de son collègue Eric Houndété, aura permis à Mireille
Agossou, de la Pfid, partenaire de l’Inpf sur le projet, de revenir sur
quelques points saillants de la participation des femmes à la vie politique. Non
seulement un projet de loi sera transmis au parlement, mais la commission des
lois promet revenir sur l’autre projet de loi qui dort dans ses tiroirs. Ceci pour
permettre à ce que les femmes soient mieux lotis en politique en dans les sphères
de prises de décisions. Rappelons qu’au cours de sa tournée, l’Inpf a
sensibilisé les femmes détentrices de cartes d’électeur, de beaucoup plus voter
pour les femmes lors des joutes électorales. Quant aux femmes potentielles candidates,
l’après projet prévoit pour elles, des formations et accompagnement, afin qu’elles
puissent bien jouer leur rôle, pour être réélues. Car pour Vicentia Boko :
« être élue c’en est une chose, réussir sa mission c’en est une autre et
un véritable challenge ». Somme toute, le bailleur de fonds a été
satisfait du bilan fait de l’exécution du projet.
Patrick Hervé YOBODE
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