jeudi 26 février 2015

Promotion de la spiritualité au Bénin

Rabbi Armand Avocan, initie une séance mensuelle de concentration

Toujours dans le souci d’aider ses congénères à grandir spirituellement afin de bénéficier de la protection divine et entrer dans les secrets de la prospérité, le premier des spiritualistes béninois, le pasteur, le consultant en spiritualité, le chercheur et initiateur du cahier de vie, vient encore d’innover. Il a pensé à une séance mensuelle de concentration, qui ce déroulera tous les mois dans la salle des conférences de l’Hôtel les Palmiers royaux à Abomey-Calavi, non loin du carrefour Arkonville. Pour la  séance de ce mois, c’est la date du dimanche 1er mars 2015, qui est retenue. Rabbi Armand Avocan, descendra alors spécialement de Lomé, la capitale togolaise où il a tenu plusieurs séminaires, depuis le début de ce mois pour  cette séance spéciale. Une grande première au Bénin qui dénote du sens de l’engagement et des connaissances immenses de l’homme dans son domaine.
Le geste humanitaire et de développement de Rabbi Avocan
Comme il a pris l’habitude de le faire depuis quelques années, en aidant les enfants des orphelinats et  autres, Rabbi Armand Avocan, se décide à contribuer d’une autre manière au développement de son pays. Pour cette séance de concentration et de méditation qui sera suivie d’un petit séminaire et où les populations auront plusieurs connaissances, Rabbi Avocan, choisira comme il le faisait en début de ce mois, une femme ou un homme dans la salle, à qui il donnera une somme de cinquante (50.000) mille francs, en guise d’aide, afin que le bénéficiaire entreprenne une activité génératrice de revenus, pour une lutte efficace contre la pauvreté. Se faisant de plus en plus rare au Bénin, par ces temps parce que trop solliciter hors de nos frontières, les populations devront profiter de cette séance de concentration pour se mettre à l’abri de beaucoup de choses. Ce dimanche de 10 heures à 13 heures, sur cette séance de concentration, de méditation et de prières intenses, où l’entrée est libre et gratuite, beaucoup de surprises vous attendent.

Patrick Hervé YOBODE

7ème art au Bénin encore un deuil

Les cinéastes pleurent encore l’un des leurs

(Prudence Aho s’en est allée dans la fleur de l’âge)

Après le décès surprenant de Guy Sallan alias Karim, c’est une autre mort qui attriste la maison des acteurs du cinéma béninois. Cette fois-ci c’est une femme qui aura consacré sa courte vie au cinéma béninois, puisqu’ayant interprété divers rôles dans plusieurs productions cinématographiques, qui vient de casser sa pipe. Il s’agit de Prudence Aho, jeune femme, très joviale, très aimable et qui aux côtés des acteurs, tels : Jimmy, paix à son âme, de Matao, de Richard Kindomissi, de Adokpé et bien d’autres a joué dans plusieurs films ici. Prudence Aho a tiré sa révérence tôt dans la nuit du mercredi au jeudi 26 février à 3 heures 25 minutes. En début de cette année seulement, elle lançait son premier film propre à elle, mais minée par une vilaine maladie, qui ne lui fera pas finalement de cadeaux, elle s’en est allée, dans la fleur de l’âge, laissant derrière elle un enfant, sa famille et plusieurs de ses proches dans la désolation. Nous y reviendrons avec beaucoup plus de détails.

Patrick Hervé YOBODE

mercredi 25 février 2015

Quelques produits de Rabbi Tan et leurs vertus

Vous l’avez demandé et redemander, vous les avez attendus et espérer. Voici pour vous quelques produits de l’astrologue et visionnaire béninois Rabbi Tan et leurs vertus.
Rabbi Tan

Bracelet ou Bague Richesse de Salomon (BRS) : il vous donne la chance dans tous les domaines de la vie et surtout  la facilité financière. NB : ne pas le laisser trainer car ça peut disparaitre. Il est à porter à la main droite. Prix 22.200 F CFA

Bague Protection de David (BPD) : il vous protège contre toute attaque diabolique (sorcellerie, envoutement, femme ou mari de nuit, etc. Quiconque vous envoute sera foudroyé par le tonnerre. Prix 21.100 F CFA

Tohozin : accroché à l’entrée de votre magasin, boutique, atelier, buvette et autres, il vous attire la clientèle et éloigne de ce lieu les mauvais esprits. Prix 21.000 F CFA

Pierre Sacrée de David : enterrée dans une maison ou installée dans un pot de fleur, elle éloigne de vous toute attaque satanique sur 400m². Prix 25.000 F CFA

Mercure (Aide mémoire) : produite à base des psaumes avec l’assistance des anges de réussite, elle rafraichit la mémoire, augmente l’intelligence, lutte contre oublis, favorise l’assimilation rapide des leçons, conseillée aux élèves, étudiants et toutes personnes ayant besoin de la mémoire pour leur travail. Prix 3.000 F CFA

Poudre Volta H (traitement de la faiblesse sexuelle et de l’éjaculation précoce) : verser dans l’eau simple, prendre pendant 6 jours pour être guéri. Prix 4.000 F CFA

Savon Djakpata (Protection) : se laver avec mardi matin ou vendredi nuit avec de l’éponge végétale, dans la douche avoir un pied nu et l’autre chaussé. Quiconque cherchera à vous nuire sera mordu par le serpent. Prix 5.000 F CFA

Tisane Zékédé (Lutte contre l’obésité) : prendre demi-verre amandaie (Talokpémi) matin et soir pour dégraisser et avoir une belle forme. Donne aussi la longévité aux consommateurs. Prix 9.000 F CFA

Houétchéhoun (Attraction clientèle) : avec ce savon, vous aurez la clientèle sur votre lieu de commerce, boutique, atelier, marché et autres. Se laver avec les matins très tôt sauf les mercredis. Prix  5.000 F CFA

Savon Vénus (Amour et Estime) : ce savon vous permet de rencontrer votre âme sœur ou de maintenir l’homme ou la femme qui partage votre vie. Il vous procure l’estime de votre entourage ou de la belle famille. Prix 5.000 F CFA

Parfum Vénus (Rencontrer l’âme sœur) : conçu spécialement pour vous qui avez souvent la malchance avec les hommes ou les femmes, il vous permet de rencontrer l’homme ou la femme de votre vie. Prix 7.000 F CFA

Poudre de Ganesh : à laper tôt les matins et prononcer la parole incantatoire : « C’est la langue qui reconnait la saveur du sel, que tout le monde reconnaisse ma valeur en bien ». Elle vous ouvre toutes les portes du bonheur. Prix 3.000 F CFA

Savon New St Michel : se laver avec les mardis et vendredis, conçu à base des psaumes et des feuilles de protection, il vous apporte une protection divine. Prix 1.000 F CFA

Savon New Sachiel : un bon savon de chance qu’on utilise tous les jours de la semaine sauf mardi et vendredi. Son effet n’est plus à démontrer car il est devenu le savon quotidien de plusieurs personnes. Prix 1.000 F CFA

Alcool St Raphaël : pour toutes vos séances de guérison, prière, 
préparation de tisane, etc. verser l’alcool sur des charbons ardents, une fumée blanche se soulève à cet instant les esprits de la santé sont attirés automatiquement et vous bénéficiez de leur assistance pour la guérison souhaitée. Prix 2.000 F CFA

Azégbèmi : poudre à consommer et mettre aussi dans l’eau de bain, ce produit empêche qu’on vous donne la sorcellerie. Car aujourd’hui, beaucoup d’enfants deviennent sorciers involontairement. Prix 3.500 F CFA

Encens Azémanzé : mettez cet encens dans la braise la nuit à partir de 21 heures, il permet de savoir si quelqu’un est sorcier à côté de vous et éloigné de vous les mauvais esprits. Prix 3.000 F CFA.

Pour toutes vos commandes contactez-le au : (00229) 96 44 90 89/94 46 15 75 ou sur Facebook : vivremieuxong/facebook.com ou sur son site Internet : rabbitan.com
TAN= Tolérance Amour Naturel



 Nous reviendrons dans quelques jours avec beaucoup plus de produits qui ont des vertus énormes.

Interview avec Eric Orphé Gnikpo,

‘’3 L Ifèdé est un gage de combat et traduit mon amour pour la culture béninoise’’

Acteur culturel engagé, il est un jeune pétri de talent et très dense dans les domaines des arts et de la culture. Connu pour son talent dans le théâtre, la danse et le cinéma, Eric Orphé Gnikpo s’est fait formé dans plusieurs hautes écoles des arts en France, comme l’école de théâtre Eponyme. Il a été recruté à l’école française Montaigne pour former les élèves dans plusieurs secteurs des arts et de la culture. Ici comme en France il aura partagé ses connaissances et ses expériences avec la jeune génération, pendant plus d’une dizaine d’années. Eric Orphé Gnikpo, très ambitieux et très pragmatique poussé par son amour pour la culture béninoise, vient de doter son pays d’un grand ensemble artistique et culturel dénommé 3 L Ifèdé. Depuis un peu moins de trois ans, cet ensemble fait son petit bonhomme de chemin. Dans cette interview, il nous parle de son absence, des 3 L Ifèdé et de quelques créations et finit par lancer un appel au Fond d’aide à la culture et aux mécènes pour donner vraiment corps à ses rêves.

Eric Orphé Gnikpo

Présentez-vous aux lecteurs du journal ?                                        

Eric Orphé Gnikpo, acteur culturel béninois. Fondateur du Complexe artistique et culturel 3 L Ifèdé.

Oui acteur culturel engagé, on vous a connu par le passé, mais à un moment donné, vous avez disparu des radars, du théâtre, du ballet. Qu’est-ce qui justifiait cette disparition ?

Vous savez que dans le domaine artistique, il y a plusieurs corps de métiers. Et moi je fais partie de ceux qui pensent que la formation est capitale. Donc mon gros souci à l’époque était de partager mes connaissances, je ne voulais pas être celui là qui donnait spectacle pour que les autres viennent voir. Je voulais libérer mes modestes expériences à la génération future. Ce qui a fait qu’à l’époque j’ai accepté un contrat suffisamment lourd que j’ai trouvé à l’école française Montaigne. Et comme on le dit chez nous, ‘’l’artiste n’a pas de salaire’’, mais si ton travail te permet d’avoir un salaire quelque part, il ne faut pas le négliger. Donc j’étais engagé à Montaigne et j’y suis resté pendant plusieurs années avec chaque année plus de 400 élèves à coacher. J’étais là donc pratiquement tous les jours et quand tu finies les cours, ce n’était pas la joie, tu n’as plus envie de faire autres choses. Aussi ça avait commencé petitement, c’est-à-dire d’une heure d’essaie on est passé à 2 heures, 3 heures et ainsi de suite jusqu’à se retrouver à plus de 18 heures par jour. C’était vraiment costaud.  Et quand tu finies l’année, d’autres écoles se retrouvant dans le même réseau  que Montaigne et dont les directeurs ont eu écho de mes compétences dans le secteur, du théâtre, du ballet et du cinéma, me font appel. J’allais régulièrement en France pendant les congés et les vacances, pour donner des cours dans ces matières dans plusieurs écoles. Voilà ce qui justifiait cette disparition de plus d’une dizaine d’années des planches et autres scènes.

Beaucoup vous connaissaient en effet, très talentueux, mais plus de 10 ans d’absence, il y a 
forcément une ou deux générations d’artistes après la vôtre qui se diront d’où sort-il lui. C’est ici le lieu de revenir brièvement sur votre parcours non ?

Oui tout a fait. Nous avons fait nos armes dans plusieurs compagnies théâtrales à l’époque et après au fil des années nous avons fait assez de collaborations. Mais les gens m’ont plus connu sous la bannière de la troupe de Ballet Djolokoko. Il faut dire que mon arrivé au ballet s’était opéré de façon banale. J’étais en effet, sur un projet du grand frère Eric Hector Hounkpè, aussi mon professeur dans une université privée de la place à l’époque. Ce dernier dans ce qu’il m’a confié, voulait quelques pas de danse, mais il voulait pour cela un professionnel du domaine. Je lui avais dit plusieurs fois que pouvais faire ce qu’il voulait, hors en ce temps là je n’avais même pas encore connu la troupe de ballet, je n’aimais même pas ce milieu. Par finir, il me laissa et j’avais réussi ce qu’il voulait. De là, je me suis dis tien, le grand frère pouvait me demander davantage à tout moment. C’est donc dans cet ordre d’idée que j’ai intégré la troupe de ballet et très rapidement ça avait pris. J’étais dans les premiers rôles, j’étais sur toutes les scènes et partout. Donc en réalité c’est Eric Hector Hounkpè qui m’a poussé vers la danse et le ballet, sans le savoir. J’étais très talentueux et très sollicité, mais très effacé parce que c’est ma nature.

Ce talent enfoui qui sommeillait en vous, vous poussera des années plus tard à doter le Bénin d’un grand complexe culturel, de quoi s’agit-il ?

C’est vraiment vaste hein, je suis très ambitieux. La troupe de ballet qui est aujourd’hui plus reconnue fait partie d’un grand ensemble, le Complexe artistique et culturel 3 L Ifèdé. Ce complexe comprend plusieurs sections dont : le ballet, le théâtre, le cinéma et autres. Cinéma parce qu’en France j’ai suivi des formations dans ce domaine et à Montaigne je m’occupais de cela aussi, avec chaque année au moins deux productions école. Mais au sein des cinéastes béninois il serait difficile de me compter, parce qu’ici on ne me connait pas ce côté. Ce complexe est né des suites d’un voyage à Lausanne en Suisse où j’étais sur un festival. Parmi la trentaine de pays, seul l’Afrique du Sud était le pays qui représentait l’Afrique. J’ai eu alors la chance de collaborer et de travailler avec des volontaires et les organisateurs sur ce festival. Ayant été membre de l’encadrement du ballet national et voyant ce qui se déroulait sur ce festival, l’idée de fonder un grand ensemble à germer en moi. Puisque ici nous avons tout, il y a des danseurs, des hommes de théâtre, des percussionnistes, etc. ce qui nous manque jusque là, c’est des acheteurs de spectacles. Ce réseau de professionnels qui nous permettra de mieux vendre nos productions à l’extérieur. Donc depuis là-bas j’ai pris contact avec des amis ici, dont Sakpata Zogbo et à mon retour, en décembre 2011, le Complexe artistique et culturel 3 L Ifèdé a vu le jour. Le contexte et le milieu sont difficiles, mais on se défend.

Alors pourquoi 3 L Ifèdé ?

Ce nom parce que mon premier geste avait donné des triplettes. Trois filles, Luxe, Lucette et Lucia, mais malheureusement. Donc hommage à elle et pour moi c’est une manière de les immortaliser. Et chaque fois que j’entends 3 L Ifèdé sortir de la bouche de quelqu’un je me dis qu’elles sont toujours là. Ifèdé qui veut dire l’amour est né est le nom de celui qui a suivi les jumelles, voilà pourquoi 3 L Ifèdé. Pour moi aussi ces trois filles représentent le conseil d’administration et moi je leur rends compte et c’est connu dans le groupe, c’est purement spirituel ce que je dis là mais c’est une réalité. 3 L Ifèdé traduit aussi pour moi mon amour pour la culture béninoise et c’est en même temps un gage de combat qui me permet de m’éloigner petitement de cette grande école qui me prenait tout mon temps. Sauf que le directeur de Djolokoko m’avait prédit cela, il disait, Orphé tu en arriveras à créer et à diriger un grand ensemble, je n’y croyais pas mais…

3 L Ifèdé au bout de 2 ans d’existence, ça fait combien de créations dans l’ensemble ?

Il y a la section théâtre qui n’a pas encore créé un grand spectacle, mais qui rompt le silence quand nous invite sur des manifestations. En ce qui concerne le ballet il est beaucoup plus présent avec par an plus de 70 animations. En 2013 nous étions sur le festival Radar acte I au Burkina Faso avec notre première création ‘’Sillons Tortueux’’ fait de théâtre et de danse. Présenté au café des arts, cette création a été achetée par les Sœurs Salésiennes et nous l’avons joué plus d’une vingtaine de fois, dans les quartiers, puisque c’est un théâtre de sensibilisation, un théâtre forum. Un spectacle qui a bien tourné. Nous étions également avec d’autres délégations béninoises sur un festival en Cote d’Ivoire. Après cela nous avons créé ‘’Tanougou’’ et actuellement nous sommes en pleine création d’un autre spectacle intitulé ‘’ Ilé Orisha’’, qui est essentiellement basé sur nos valeurs endogènes. Ce n’est pas une création élitiste, mais un théâtre africain très vivant où le public est impliqué dans le spectacle. Ayant fait des années de formation en théâtre à l’école Eponyme de Paris, j’ai été convaincu que nous n’avons rien à vendre aux autres peuples que notre culture. Donc ‘’Ilé Orisha’’ est déjà acheté et sera au Togo, au Burkina Faso et en juin au Congo.il nous faut maintenant que le fond d’aide nous appui pour nous permettre d’aller de l’avant.

Un mot pour conclure cette interview ?

Ce serait d’abord remercié mes collaborateurs et mes ainés Koffi Adolphe Alladé, Stanislas Dégbo, Marcel Zounnon et autres, qui me soutiennent et qui m’associent aux événements. Merci aussi à ces agences de communication qui nous font confiance et qui travaillent avec nous. Je finirai par un appel aux mécènes et aux bonnes volontés de nous aider, car on ne peut pas tout faire tout seul et aux 3 L Ifèdé, nous faisons toutes les danses du Bénin, donc c’est du lourd, il nous faut des moyens. Pour finir, un grand merci à notre journal l’Informateur, à son DG et à tout son personnel.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE   
                          






                                                         

lundi 23 février 2015

Festival du nouvel an chinois au Bénin Élèves et professeurs de certains collèges

Élèves et professeurs de certains collèges de Cotonou donnent leurs impressions

Depuis 2010 l'ambassadeur de la République populaire de Chine près le Bénin et son service culturel, ici représenté par le Centre culturel chinois, ont pris la résolution de permettre à leurs concitoyens vivant au Bénin de vivre la principale fête chinoise, comme s'ils étaient à la maison. Si au départ l'objectif n'était que cela, cette célébration à tôt fait de prendre carrément une autre tournure. Les béninois, qui en 2010 découvraient alors la Chine à travers la richesse de sa culture, sur ce qui était jadis le Happy Spring Festival, ont tôt fait d'adopter le concept. Sur seulement deux ou trois éditions, une bonne partie des béninois étaient sous le charme de la culture du l'empire du milieu et jusqu'à cette 6ème édition qui se déroule, le nombre de curieux, d'amoureux de la culture chinoise et de convaincus, ne cesse d'augmenter.  Cette célébration est également devenue pour le Centre culturel chinois et l'ambassade de Chine au Bénin, un puissant argument de renforcement de la coopération sino-béninoise ; d'échanges et de brassages culturels entre les deux peuple. C'est pour cette raison que depuis la 5ème édition, Baï Guangming et son staff ont décidé de rapprocher davantage ce festival auprès de la couche juvénile, histoire de susciter des vocations et de pouvoir ancrer dans la tête des jeunes béninois, la culture chinoise. Si en 2014 le festival avait pris d'assaut le quartier Sainte Rita et le collège du même nom, à travers le grand spectacle, cette année, c'est le quartier Gbégamey et son collège d'enseignement général qui ont vécu des moments intenses de bonheur au contacte de la richissime culture chinoise. Du CEG Sainte Rita au CEG Gbégamey, du CEG les Pylônes au CEG les Pyramides, élèves, professeurs et Pépin Joseph Siméon, directeur du CEG Gbégamey, donnent leurs avis sur ce festival.

Pépin Joseph Siméon, directeur du CEG Gbégamey : ''La culture c'est l'identité d'un peuple, un peuple sans culture n'a pas d'identité''


Nous avons accueilli la tenue du grand spectacle du Happy Chinese New Year 2015, à bras ouverts et avec une joie totale, parce qu'entre la République populaire de Chine et la République du Bénin, il y a de vieilles relations et de vieilles amitiés. Et dans un monde où tout le monde est ouvert, où tout le monde parle de mondialisation, où aucune frontière n'est officiellement fermée et où il y a brassage culturel entre les peuples, il est tout a fait normal qu'on s'imprègne des réalités d'ailleurs parce que nous béninois nous auront à quitter notre pays pour aller ailleurs et il ne faudrait pas qu'on soit surpris par ce qui serait entrain de se passer. Nous avons toujours célébré notre fête du nouvel an ici le 1er janvier, mais si nous ne savons pas que tous les peuples n'ont pas ce 1er janvier comme date de départ de leur nouvel an on sera alors surpris. Donc la Chine célèbre elle son nouvel et ceci nous permet d'entrer en contacte et de nous imprégner des réalités culturelles chinoises. Voilà pourquoi nous avons accepté cette manifestation avec de la joie. Mes impressions sont très bonnes et tout ce qui s'est déroulé était merveilleux. La Chine est un grand pays qui s'est bâti grâce à sa culture et vous avez vu plusieurs pans de cette culture là.  En outre, des élèves du CEG ont chanté, dansé, ceci prouve que nous avons beaucoup de talents et c'est en de pareilles occasions que les talents se révèlent au grand public.  Ces élèves n'ont pas chanté en chinois, non mais en Fon tout en apportant leurs grains de sel à la fête. Je suis satisfait parce que nous avons autant de valeurs chez nous qui ont juste besoin d'être promues. En tant que professeur d'Histoire et de Géographie, les rapports entre les deux cultures chinoise et béninoise, sont les mêmes, c'est presque des éléments liés. Quand vous fouillez un peu vous allez constater qu'il y a des pratiques ici qui sont ailleurs. Vous voyagez loin et vous écoutez un ton de musique, vous rentrez en vous-même et vous vous dites, mais ceci ressemble un peu à un folklore qu'on joue dans tel milieu. Donc c'est ça les réalités culturelles et personnellement je ne suis pas surpris qu'il y ait des ressemblances entre nos deux cultures, car les peuples sont les mêmes. La culture c'est l'identité d'un peuple, un peuple sans culture n'a pas d'identité et il n'y a pas de culture supérieure à une autre. Il serait alors bon que nos autorités investissent dans tous les compartiments de la vie sociale pour de la valeur à nos réalités culturelles.     

Camille Dolé, directeur des études au complexe scolaire les Pyramides : '' j'invite encore davantage de béninois à s'intéresser à la culture chinoise''

Je suis avec les chinois depuis 2009 et ils m'ont toujours séduit par leur culture. Une fois encore au CEG Gbégamey, nous avions vécu un spectacle de taille. Il faudrait surtout que les béninois et en particuliers les autorités collaborent, se familiarisent davantage avec la Chine, à travers ces échanges culturels, afin d'en maîtriser les rouages et parvenir à hisser notre culture au sommet en Afrique et dans le monde. Car en Afrique cette fête ne se déroule que dans trois pays dont le Bénin, c'est une chance qu'il faut donc saisir. Nous avons beaucoup de choses en commun avec la Chine par exemple le se programme d'enseignement est similaire à ce qui se fait là-bas. Mes impressions sont donc très bonnes et j'invite encore davantage de béninois à s'intéresser à la culture chinoise.

Saïd do Régo, élève en classe de 1ère au CEG Gbégamey : '' je représentais la culture béninoise au cours du spectacle''

Ce fut toute une joie pour moi d'avoir pris une part active dans le grand spectacle du festival du nouvel an chinois dans mon collège. J'ai interprété Stan Tohon et Don Métok, donc je représentais la culture béninoise au cours de ce spectacle. J'ai réussi à faire danser les chinois, et c'était tout un plaisir. De telles manifestations dans les collèges il le faut, car pour moi qui ambitionne de devenir une star de la musique au Bénin et qui est entrain d'emboiter les pas des Tohon, Angélique Kidjo et autres qui ont tous pris par ce collège, c'est une fierté. La culture chinoise est très riche et très prisée de part le monde et dans cette culture il y a des choses qui vraiment ressemblent à d'autres facettes de notre culture. Il reste à ce que nos autorités tirent leçons de cette culture chinoise pour développer la nôtre et la rendre encore plus vendable.  

Alexis Kpatoukpa, Prof d'Anglais au CEG Gbégamey : ''que le Centre culturel chinois ne reste pas seulement dans les collèges de Cotonou''

J'ai été vraiment séduit et j'étais très content du spectacle que j'ai vécu. C'était tout simplement merveilleux et si on pouvait souvent rééditer, cela permettra aux élèves de développer leur talent dans les domaines de la culture et ceci permettra aux professeurs de se déstresser. Je souhaiterais que cet événement s'élargisse dans les autres établissements, et dans les autres contrées du Bénin. Que le Centre culturel chinois ne reste pas seulement dans les collèges de Cotonou, mais qu'il aille donner ce genre de spectacle dans les collèges de l'intérieur du pays. J'ai aussi vu beaucoup des choses qui ont une ressemblance terrible avec la culture béninoise, comme la danse du Lion qui selon l'histoire est partie de l'Afrique pour les empereurs chinois.

Brémah Roukayath, élève en 2nde AB3 au CEG Sainte Rita : ''que le Centre n'oublie surtout pas nos frères et sœurs élèves de l'intérieur du Bénin''

Effectivement, j'avais suivi ce spectacle en 2014, ici au collège, c'était tout simplement merveilleux. Les chinois sont très créatifs en homme, en femme comme chez les enfants. J'ai été fascinée par tout ce qu'ils avaient présenté le jour là. Surtout la danse de la troupe artistique chinoise de Tianjin, voilà j'ai tout fait pour garder ce nom car j'étais vraiment impressionnée, les tours de magie, les acrobates, et surtout la petite fille qui avait émerveillé tout le public. C'est très bien que le Centre culturel chinois fasse le tour des collèges, mais qu'il n'oublie surtout pas nos frères et sœurs élèves de l'intérieur du Bénin. Moi je lance un appel à nos autorités afin qu'elles puissent prendre exemple sur la Chine pour donner un coup d'accélérateur au rayonnement culturel de notre pays.

Djèmilath Yessoufou, élève en Terminale D3 au CEG Gbégamey : ''exporter notre culture comme la Chine serait notre fierté à tous''

J'ai été très ravie de ce que j'avais vu ce soir là au collège. Vraiment ça donne envie d'y prendre part et moi je prendrai les renseignements nécessaires afin d'être de la partie pour l'édition 2016. J'ai été vraiment impressionnée par la danse, les arts martiaux, les danses du Dragon et du Lion. La culture chinoise selon moi est très évoluée et les autorités culturelles béninoises doivent savoir prendre certaines choses de la culture chinoise pour mettre en valeur la nôtre. Ceci permettra de l'exporter comme la Chine le fait à travers le monde, ce serait notre fierté à tous.  

Hospice Guidihounmè, élève en Terminale C au CEG Sainte Rita : '' les artistes chinois sont très créatifs''

Beaucoup de choses m'avaient impressionné dans la culture chinoise, l'année passée où ils étaient venus nous donner un spectacle ici au collège. J'ai pu aussi voir que la culture chinoise est très loin de la culture de mon pays, elle est très riche et très diversifiée. L'autre chose, c'est que les artistes chinois, toutes catégories confondues sont très créatifs, toute chose qui fait défaut ici chez nous. Somme toute, beaucoup de ressemblance entre les deux cultures et les autorités béninoises se doivent d'aller à l'école de la Chine en matière de développement culturel, pour permettre au Bénin de commencer à exploiter ce potentiel économique inexploité.


Patrick Hervé YOBODE

dimanche 22 février 2015

Grand carnaval du festival du nouvel an chinois

L’esplanade intérieure du stade de l’Amitié était noire de monde

Les activités entrant dans le cadre de la 6ème édition de la célébration du Happy Chinese New Year, se suivent et ne se ressemblent pas. Après donc le grand spectacle qui a tenu en haleine les élèves du CEG Gbégamey de Cotonou, voici le grand carnaval du festival du nouvel an chinois qui avait droit de citer le samedi 21 février dernier. C’était devant le directeur du Centre culturel chinois au Bénin et le ministre de la jeunesse, des sports et loisirs, Safiou Affo.

La danse du Dragon au Stade de l'Amitié

La 6ème édition du festival du nouvel an chinois a vécu son grand carnaval le samedi dernier. Pour l’occasion, l’esplanade extérieure du Stade de l’Amitié de Kouhounou à Cotonou était noire de monde. La culture chinoise qui en moins de quelques années, est rentrée dans le quotidien des béninois, rassemblait ces derniers autour de plusieurs facettes de cette richissime culture de l’Empire du Milieu.il s’agissait pour le comité d’organisation de démontrer, une fois encore à la population béninoise et à la dizaine de lycées et collèges mobilisés, la danse du Dragon, celle du Lion, les techniques des arts martiaux chinois, plusieurs sortes d’arts martiaux, et beaucoup d’autres surprises. Après les discours du directeur Baï Guangming et celle du ministre Safiou Affo, place sera laissée à la danse du Dragon. L’animal qui sommeillait a été réveillé juste après la fixation de ses yeux par les autorités présentes. Il s’ébranla et sa danse exécutée par les athlètes du Centre culturel chinois séduit toute la foule. Après le Dragon, le public a eu droit à la danse du Lion. Toujours là, les athlètes du Centre ont joué leur partition en mettant de la sensation dans les cœurs. Dans le cadre de cette 6ème édition, le Centre culturel chinois, a eu l’ingénieuse idée de faire former une cinquantaine de majorettes béninoises. Cette formation démarrée simultanément que le lancement du festival, accouche de jeunes filles béninoises dont l’âge est compris entre 9 ans et 11 ans ou 12, maîtrisant à la perfection la chose. Ce sont donc ces petites filles qui en trois tableaux ont démontré ce qu’elles ont appris à la foule. C’était après la danse du Lion. Trois tableaux l’un alléchant que l’autre. Toute chose qui profite au Bénin, car sur les fêtes de célébration l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, ces petites filles pourront égayer les foules. Après, les athlètes reprennent possession de la scène, avec cette fois-ci plusieurs facettes des arts martiaux chinois. C’est donc le grand carnaval qui a mis fin à une soirée riche en sons et en couleurs.


Patrick Hervé YOBODE 

jeudi 19 février 2015

19ème édition des Awards Bénin Bonne Gouvernance

Happy Goudou, Osias Sounouvou et Aubin Akpohounkè reçoivent la lettre d’encouragement

(L’abnégation, l’audace et la créativité de la vraie jeunesse saluées)

Le mercredi 18 février 2015, la salle polyvalente du Centre de promotion et de l’artisanat (CPA) de Cotonou accueillait, une énième cérémonie de distinction du réseau Bénin Espoir ONG. Pour l’occasion, une quinzaine de femmes et d’hommes soucieux de la bonne gouvernance au Bénin, de la gestion axée sur les résultats, qui sont dotés de l’audace, du courage, de la détermination, de la créativité et de la dextérité, chacun dans son secteur d’activité, étaient à l’honneur. Parmi eux, de jeunes béninois conscients de l’avenir de ce pays à travers les valeurs humaines et républicaines.

Ils sont Happy Sylvestre K. Goudou, Osias Sounouvou et Aubin Akpohounkè à être distingués par le réseau Bénin Espoir ONG. C’était à l’occasion de la 19ème édition de sa cérémonie bimestrielle de décoration des cadres de l’administration et de la vie active, qui œuvrent pour la bonne gouvernance, la gestion axée sur les résultats et le système de management de la qualité. Si Happy Goudou a été identifié et a reçu la lettre d’encouragement à mieux faire au même titre que son confrère Osias Sounouvou de l’ORTB et le locuteur en Fon de Canal 3 Bénin, Aubin Akpohounkè, c’est suite à sa disponibilité à toujours servir le Bénin partout où besoin se fait sentir. Leur dévouement, courage, audace et envie de servir la patrie mère dans les règles de l’art, ont été récompensés. Mais qui sont-ils ? Qu’ont-ils fait pour attirer l’attention du réseau Bénin Espoir ONG ?


Happy Goudou : il est un jeune dynamique, il est disponible à toujours jouer sa partition pour le rayonnement de la culture béninoise. Son dévouement et son abnégation aux côtés des acteurs culturels pour servir la culture, n’est plus à démontrer. Du Bénin en passant par la Belgique et la France, Happy Sylvestre K. Goudou a démontré ses capacités énormes de communicateur hors pair sur de grands festivals, tels ; le Fitheb, le festival des musiques du monde Espéranzah, le festival des cultures du monde, etc. Le natif d’Abomey qui a débuté sa carrière de journaliste animateur au Bénin sur la radio Alliance FM avant d’aboutir à la radio Planète, à la culture dans le sang. Comédien, musicien, danseur, etc. il aura été un pion essentiel dans l’organisation du plus grand festival de théâtre d’Afrique depuis 1997. Tour à tour il a été guide, responsable des guides, comédien, coordonnateur du festival à Abomey, chargé des relations avec la presse, chargé de communication, puis maintenant administrateur au sein du conseil d’Administration du Fitheb. Depuis l’année dernière, Happy Goudou est le secrétaire à la communication de Doguessimi, la grande association des jeunes pour le développement du plateau d’Abomey.


Osias Sounouvou : journaliste à la télévision nationale ORTB, il est l’un des journalistes les plus courageux que la presse béninoise ait connu. Très performant dans l’exercice de ses fonctions, il se bat au quotidien pour une réelle liberté de presse au Bénin. S’il est devenu aujourd’hui une star dans le monde en matière de lutte pour une presse libre, crédible et fiable, c’est bien parce qu’il a su prendre le grand risque au moment crucial pour clamer au nom de tous les journalistes du Bénin et de l’ORTB en particulier, un traitement plus sage, plus libre et surtout plus juste de tous les acteurs du monde de la presse au Bénin. Cette très tendancieuse initiative qu’il a prise il y a quelques semaines où cette malencontreuse affaire de Charlie Hebdo a frappé les journalistes français, lui aurait pu coûter sa profession et même sa vie, n’eut été l’état de veille de la société civile, de certains compatriotes épris de paix, de justice ; des syndicats, etc. Osias Sounouvou ne demandait que le respect du code de la déontologie de la presse. Il demandait à l’Etat central de meilleures conditions de vie et de travail, pour une presse béninoise plus libre et plus féconde.   


Aubin Akpohounkè : née le 21 février 1981 à Houawé à Abomey dans le département du Zou, Aubin Akpohounkè est le fruit de ses géniteurs Feu Célestin Akpohounkè et la veuve Rosalie Chicou commerçante, tous originaires d’Abomey. Seul garçon de son père et de sa mère, il a failli tomber dans la délinquance car ayant été bouleversé par la mort de son père alors qu’il n’avait que 11 ans. Il tenait tête tout le monde dans sa famille paternelle. Difficilement il fut maintenu sur les bancs jusqu’au second cycle, mais n’obtiendra pas le Baccalauréat et décida d’abandonner les classes. Arrivé à Cotonou, il s’est inscrit en apprentissage reporter photo vidéo, mais après sa libération, il tomba dans le chômage. Face aux difficultés de la vie, il décida de prendre son destin en main. Il exerça des jobs comme balayeur de rue, aide maçon, agent de sécurité, zémidjan, cureur de caniveaux à Onigbolo. Il en était là quand il participa à un recrutement en qualité d’animateur à la radio Olokiki de Pobè et a été retenu. De 2003 à 2004, il exerça sur cette radio avant de postuler au poste de locuteur en langue Fon sur Canal 3 Bénin en 2005 où il fut retenu. Son amour pour la culture de son pays le poussa 4 ans plus tard à penser et à initier la très célèbre émission Hanlissa, pour la promotion des anciennes gloires de la musique béninoise. Une tranche lui sera accordée et l’histoire ne s’arrêtera plus.  


Patrick Hervé YOBODE

mercredi 18 février 2015

Géant spectacle du festival du nouvel an chinois

Le CEG Gbégamey a vécu des instants inoubliables

Le mardi 17 février 2015, la cour du collège d’enseignement général de Gbégamey à Cotonou accueillait le grand spectacle, prévu dans le cadre de la 6ème édition du Happy Chinese New Year. Comme au CEG Sainte Rita l’année dernière, les élèves, enseignants et personnel administratif de ce grand collège de Cotonou, ont vécu un spectacle inoubliable de brassage culturel entre la Chine et le Bénin. Plusieurs facettes de la culture de l’empire du milieu ont été mises à contribution pour séduire la foule compacte d’élèves mobilisés autour du spectacle. Tout ceci se déroulait sous les regards vigilants du directeur du Centre culturel chinois, Baï Guangming et celui du CEG Gbégamey, Pépin Joseph Siméon.
Baï Guangming et Pépin Joseph Siméon


C’est devant une foule impressionnante d’élèves de professeurs et du personnel administratif que le grand spectacle de la 6ème édition du festival du nouvel an chinois a été donné. Après le CEG Sainte Rita en 2014, l’année du Mouton gratifiait, élèves et autorités du collège d’enseignement général de Gbégamey. Sous la houlette de Baï Guangming, directeur du Centre culturel chinois et de Pépin Joseph Siméon, directeur du CEG Gbégamey, la mobilisation était celle des grands jours. Comme sur la soirée gastronomique, l’année du Mouton n’a pas cessé de battre les records de mobilisation autour de ses activités. Le mardi dernier, la cour du collège d’enseignement général de Gbégamey était pleine à craquer. Les élèves de tous les niveaux étaient là, la curiosité de découvrir la culture chinoise, qui fait parler d’elle ces derniers temps était de mise. Après la partie officielle fait des allocutions prononcées par les deux directeurs, les choses sérieuses pouvaient commencer. Très tôt, le Docteur Maurice Gountin, prendra la direction des choses en tant que présentateur vedette du Centre culturel chinois. Tour à tour, il annonça la danse du Dragon, celle du Lion, la combinaison de Taïchi libre à épée, les techniques de base en arts martiaux, le Taïchi Shan ou le Taïchi à éventail, la danse du Ping Guo ou la dans de la petite pomme, la boxe shaolin, le Tao Lu, etc. tout ceci était exécuté par les athlètes du Centre culturel chinois.
Vue partielle des élèves lors du spectacle
Et comme ici on parle brassage culturel, c’est tout naturellement qu’un jeune artiste en herbe, élève au CEG Gbégamey, Saïd Mohammed do Régo, a apporté son grain de sel en interprétant le roi du Tchink system, Mohammed Ibitosh Tohon alias Papi Grandé et Ignace Don Métok. Il a réussi à faire parler le Bénin, car les chinois ont dansé sur ‘’Djonnicus’’ de Don Métok. Un géant spectacle qui a pendant tout son déroulement retenu l’attention des élèves, professeurs et autorités de l’établissement. A la fin l’émotion était tellement visible chez certains qu’on pouvait facilement dire et sans se tromper, qu’ils ont été piqués par la mouche aimante de la culture chinoise. Nous reviendrons dans notre livraison du vendredi sur les réactions des uns et des autres.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 17 février 2015

Décès du vieux Pierre H. Houéssou à 126 ans

Le Bénin vient de perdre une bibliothèque

(Il va rejoindre ses ancêtres à 126 ans, la construction d’une maison des vieillards s’impose)

Le Bénin vient de perdre un monument. Le monde spirituel et endogène pleure la disparition de Pierre Hounton Houéssou alias Boyslé, grand homme de culture, détenteur incontestable et incontesté des connaissances ancestrales et du savoir spirituel et endogène. Doté d’une force spirituelle immense, il n’hésite pas a partagé ses connaissance avec les jeunes qui constituent la relève dans un monde spirituel et endogène de plus en plus craint et fuit à cause de la fulgurante ascension des religions importées.

Le vieux Pierre Houéssou ici avec Rabbi Avocan sur un séminaire en 2014


Ce grenier du savoir, nous avons eu la chance de le croiser pour la première fois en 2014, sur le premier séminaire de formation que Rabbi Armand Avocan avait donné. Il était spécialement venu pour livrer des tonnes de connaissances ancestrales et spirituelles à la foultitude de gens qui pendant les quatre séances de cette formation mensuelle, étaient présents. Sur ce séminaire de formation, il a donné aux participants beaucoup de connaissances, liées aux pratiques ancestrales, pour se protéger contre les forces maléfiques. Des choses très simples et qui ne coûtent rien du tout, mais très efficaces et qui vous permettent de vous mettre à l’abri contre les esprits maléfiques et les personnes malintentionnées, histoire de pouvoir réaliser vos rêves. Avant d’aller rejoindre ses ancêtres dans l’au-delà, il a légué tant et tant de connaissances à Rabbi Armand Avocan, tout en lui recommandant de sauver les populations comme il l’a fait pendant toute sa vie et de les partager avec ceux qui en auront besoin. Pour ce dernier la perte de cette bibliothèque est une vive douleur. Rabbi Avocan se sent comme orphelin, car la mort du vieux Houéssou à 126 ans le plonge dans un vide qui ne dit pas son nom. Comme en Afrique en général et au Bénin en particulier, si quelqu’un à cent ans, on le traite de sorcier, on le néglige, on le maltraite, au lieu d’en prendre soin, de le chérir, de laisser les jeunes s’en approcher pour en tirer le maximum de connaissances, pour la postérité, Rabbi Avocan s’offusque. Selon lui, ces personnes détenteurs des connaissances ancestrales, ne doivent pas être laissées pour compte, ils ne doivent pas être abandonnées à leur pauvre sort et finir par mourir dans le dénuement, alors qu’ils ont beaucoup de connaissances, des savoirs denses à livrer. C’est pour cette raison que Rabbi Avocan, interpelle toutes les personnes de bonne volonté, tous ceux qui se sentent africains et béninois, à une initiative noble, qui permettra la sauvegarde de nos valeurs endogènes, des savoirs ancestraux et spirituels, pour la postérité. Il s’agit de la construction de la maison des vieillards. Une maison dans laquelle les personnes du troisième âge dotées des connaissances ancestrales, seront hébergées et où les jeunes ou toutes les personnes désireuses, iront tirer d’eux, toutes les connaissances qu’ils voudront, contre une modique somme. Toute chose qui sera très bénéfique pour l’Afrique et le Bénin, car si on les laisse tous mourir, c’est le Bénin et l’Afrique qui meurent. Alors que  pleins sont ces vieillards dans nos contrées et qui n’attendent que de partager leurs connaissances avant d’aller rejoindre les leurs dans le monde sans fin. Pour l’heure le vieux Pierre Hounton Houéssou alias Boyslé, grand pêcheur à Kétonou dans l’Ouémé, endormi des la paix du Seigneur à 126 ans, sera inhumé le samedi 28 février 2015.


Patrick Hervé YOBODE

Soirée gastronomique chinoise du HCNY 2015

Les béninois de plus en plus conquis

C’était dans une salle polyvalente du palais des congrès de Cotonou archicomble et à prédominance de béninois, que la soirée gastronomique du Happy Chinese New Year 2015 a eu lieu. Un samedi soir pas  comme les autres pour bon nombre de béninois qui venaient découvrir pour la première fois la cuisine chinoise. Une soirée gastronomique du festival du nouvel an chinois et l’année de Mouton qui a connu la présence massive de plusieurs autorités sino-béninoises à divers niveaux, dont notamment l’ambassadeur de la Chine et Théodore Holo, le président de la Cour Constitutionnelle.


La cuisine chinoise est très riche en variété et très diversifiée. Elle constitue de ce fait un pan important de la culture chinoise. C’est donc cet art culinaire qui a traversé le temps, que des béninois, des russes, des français, des italiens, bref des amis de la Chine et amoureux inconditionnels de sa culture ont eu l’occasion d’apprécier ce samedi 14 février 2015. Manger ensemble en famille au cours de cette fête, étant un des principes phare du nouvel an en Chine,  c’est tout naturellement que l’ambassade de l’Empire du milieu et son Centre culturel ont opté pour le partage avec d’autres peuples résident au Bénin, des mets typiquement de leur terroir. Plusieurs cuisines régionales concours au rayonnement de la gastronomie chinoise  dans le monde. Pour faire voyager les invités du Centre et les faire promener de régions en régions, à travers la Chine, cinq (05) restaurants exerçant au Bénin et la cuisine du Centre ont joué leur partition. Il s’agissait du restaurant chinois, le restaurant Jardin de Chine, le restaurant Haï Kuoti Ankong, le restaurant Hua Xia Bbusiness House, le restaurant Haï King et bien évidemment la cuisine du Centre culturel chinois. Avec une vingtaine de mets aussi riches que variés, la Chine culinaire prenait d’assaut le Bénin, sous fond des rythmiques béninois et de la voix donnés par le groupe Les Frères de sang, accompagnés spécialement par le saxophoniste de talent, David Sax. Entre autres plats de la gastronomie chinoise dégustés, il y avait : roulot de printemps, beignet d’aubergine, beignet de poisson, beignet d’oignon, beignet de poulet, boulette de porc, œufs sautés, Mouton à petit feu, salade Mouton, poulet fumé, beignet du Haricot rouge accompagné de sésame, canard laqué, fruit de mer, du ravioli, du riz cantonnais, du fromage de soja, crevettes frites, etc. Des mets connus de certains, mais que la majeur partie des personnes présentes découvraient.  La fête du Mouton ayant réuni plusieurs nouveaux visages, démontrant de ce fait que la culture chinoise attire de plus en plus de béninois et d’autres peuples résident au Bénin. Quelques minutes auront suffit pour vider les nombreux plats apprêtés par chacun des 5 restaurants et la cuisine du Centre. Toute chose qui prouve que la gastronomie chinoise est entrain de rentrer dans le quotidien des béninois. Tout ceci se déroulait sous les yeux de Mingsheng Diao, ambassadeur de la république populaire de Chine, de Théodore Holo, Président de la Cour Constitutionnelle et de plusieurs autres personnalités.

Un principe du nouvel an en Chine

La famille est le thème permanent du festival du printemps qui aux yeux des chinois est une obligation spirituelle plutôt qu’une célébration coutumière. Revenir dans sa famille d’aussi loin qu’il soit, pour une grande réunion familiale, obéit à l’attente et au bonheur de tous les chinois depuis plusieurs millénaires.

Patrick Hervé YOBODE

Valeurs d’Ici va dénicher une perle rare

Hounnongan Lanmandékpodo, jeune mais très efficace et très puissant

De plus en plus de jeunes gens s’intéressent aux valeurs endogènes du Bénin.  Soit ils ont été choisis par le Fâ, messager du Dieu suprême pour prendre la relève de leurs ancêtres, soit ils ont été désignés depuis les entrailles de leurs mères ou tout petit pour régner sur les trônes de leurs aïeuls et porter haut le flambeau de la religion endogène du Danxomè. Ils sont donc nombreux ces jeunes qui acceptent le fardeau malgré la poussée des religions importées, dans le pays. Ils sont conscients que, si tous abandonnaient ce qui est pour nous, le Bénin perdrait tout et n’aurait rien n’à dire dans le concert des nations. Ils acceptent les charges que leur confèrent les différents trônes sur lesquels, ils sont appelés à régner et assument leur mission en toute conscience. Parmi ces derniers, figure en très bonne place, l’incontournable Hounnongan Lanmandékpodo. Une véritable force tranquille contre la sorcellerie sous toutes ses formes et les forces maléfiques. Très calme, mais très dense, il a pris son temps pour apprendre les rouages du monde endogène, les rouages des plantes et des feuilles auprès de bon nombres de dignitaires, avant de se lancer. Avec toutes ses expériences acquises, il opère des miracles et contribue en grande partie au bien être des populations. C’est donc, ce jeune bourré de compétence dans son domaine, que Valeurs d’Ici votre Rubrique est allée dénicher dans les tréfonds de Womey-Sodo et se propose de partager son parcours et ses compétences avec vous.

Qui est Hounnongan Lanmandékpodo ?

C’est un personnage très calme, très effacé, toujours tranquille, mais très aimable et très sympathique. Il est jeune, mais est doté des connaissances ancestrales liées aux pratiques dans le monde endogène, celle des plantes et feuilles, sans oublier comment se comporter avec les divinités dans le Panthéon Vodoun du Danxomè pour en tirer protection, bonheur, paix, santé et longévité. Celui que votre Rubrique préférée Valeurs d’Ici se propose de vous dévoiler le parcours, a hérité de beaucoup de divinités et de puissances auprès des parents de sa mère. Alors qu’il n’avait que trois (03) ans, son grand père maternel, alors grand chasseur et un redoutable garant des valeurs endogènes et de la tradition, revenu de la brousse, se saisit de lui et déclare au beau milieu de la cour de la grande maison familiale, que ce serait lui qui occupera son trône et héritera de tous ses attributs de pouvoirs et de connaissances. C’est alors que commence pour lui une vie d’enfant à surveiller de prêt et que tous ses oncles, ses tantes, ses grands pères chargeaient en puissances de toutes sortes. Tout ceci se déroulait dans un village d’Allada du nom d’Adjadji. Pour ceux qui le savent, Adjadji est l’un des villages les plus redoutables et redoutés du Bénin. Parvenu à l’âge de raison, il sera complètement moulé dans les pratiques endogènes, dans les pratiques des feuilles et des vodoun. A cette époque déjà, il était craint de tous pour ses miracles qu’il accomplissait. Il n’a pas pour autant chercher à aller s’établir en grand maître des savoirs endogènes. Au contraire, il se refugie sous les ailes de ses oncles et autres tantes, ses grands pères et son père le très puissant Komandiko à Allada Gbèbodé houé, pour se forger une réputation. Lorsque tous ces anciens lui montrent le chemin, il vient s’établir auprès de son grand frère l’autre ogre dans le monde endogène, Azé-Mando Awa et devient le principal sacrificateur et exécuteur des rituels. Là encore il va acquérir beaucoup de connaissances. Il prendra le nom fort de Lanmandékpodo qui signifie, l’animal que la panthère ou autres fauves ne peuvent approcher en toute quiétude.
Voici un jeune qui fait la fierté des ancêtres dans le monde endogène au Bénin
il est très efficace et a fait ses preuves partout au pays.

Sa réputation vient de ce que les populations disent de lui

Voilà un jeune qui ne tient pas compte du gain facile pour berner les pauvres populations en quête de bien-être et du mieux être. Après ses longues années de formation chez plus d’une dizaine de dignitaires et de connaisseurs reconnus pour leur dextérité en la matière, il se lance dans des recherches toujours dans le souci de se forger et de maîtriser son sujet. Il ne s’était pas précipité pour ouvrir son temple et commencer par consulter et guérir les gens. Après plusieurs années de recherches qui l’on conduit dans plusieurs pays d’Afrique, il revient s’installer à Womey-Sodo, voici à peu près six (06) années. C’est donc dans ce quartier de l’arrondissement de Godomey, qu’il a bâti son pour le bonheur des populations. Très efficace, il reçoit plusieurs centaines de personnes par jour dans son temple. Tellement ceux qui vont le voir pour différents problèmes trouvent assez vite de satisfaction, qu’ils ont adopté le bouche à oreille, pour informer leurs proches qui sont confrontés à des problèmes dans leur vie.

Foncièrement opposé à la publicité des dignitaires sur les antennes des radios, mais contraint

Il n’a souvent pas le temps parce que trop occupé à faire ceci ou cela pour le bonheur des hommes, des femmes et même des enfants de tout âge qui envahissent son temple et ceci chaque jour que Dieu fait. Pour tous problèmes liés à la sorcellerie, aux forces maléfiques, aux envoutements, il  est très fort et procure la satisfaction aux populations. Toujours entre son temple et son village natal à la recherche des feuilles et autres plantes pour de vrais rituels pour la satisfaction de ses clients, il ne court jamais les radios et se retrouve souvent à critiquer les dignitaires qui ont l’habitude d’aller sur les radios. Mais il sera contraint par ses clients qui à un moment donné, ne parvenaient plus à rester en phase avec le bouche à oreille. Sur leur insistance, il n’a pas voulu céder, mais ces derniers l’ont contournés et sont allés payer plusieurs tranches d’émissions sur des radios de la place, juste parce qu’ils se disent qu’il doit se faire connaitre du grand public et surtout des populations qui sont dans les problèmes et qui ne savent plus à quels saints se vouer. Ce n’ai que comme cela qu’il a commencé ses interventions sur des radios.

Quelques divinités qu’il implore avec les plantes et feuilles pour guérir les populations

A son temple, il y a érigé plusieurs divinités qu’il vénère avec foi ardente et dévotion totale. Il ne badine pas du tout avec ces divinités qui constituent les protecteurs des populations et les garants de sa force incommensurable. Parmi ces divinités, nous pouvons citer : le vodoun Banguélé, le Vodoun Dan, le Vodoun Gambada, le vodoun Lissa, Azévodoun et plusieurs autres.

Quelques maladies qu’il guérit et quelques produits de sa pharmacopée

Très puissant et redouté par les sorciers, il est un châtiment permanent pour ces derniers et les forces maléfiques. Il est l’un des rares dignitaires qui aujourd’hui peuvent complètement arracher la sorcellerie aux sorciers. Il en a donné la preuve déjà à plusieurs reprises. En dehors de la sorcellerie, il guérit avec adresse et savoirs plusieurs maladies dont entre autres : les envoutements de toutes sortes, les plaies incurables, la paralysie générale, les tensions hyper et hypo, la faiblesse sexuelle, l’éjaculation précoce, la frigidité, les infections, Hémorroïde interne et externe, la correction du sperme, l’infertilité chez l’homme et la femme, les problèmes de foie et plusieurs autres maladies. Dans sa pharmacopée, on peut y avoir, plusieurs savons dont : Azéwonmi pour celui qui fait des cauchemars la nuit, celui qui a des maris et femmes de nuit, celui qui rêve et qui voit des serpents, des revenants ou des chiens le pourchasser dans son sommeil. Des savons de chance, pour faire prospérer vos affaires, de l’encens contre les forces maléfiques, des bagues contre accident, poison, de chance, contre la femme minée, des tisanes contre Hémorroïde, la constipation, pour décongestionner le foie etc.

Plus de problèmes domaniaux avec Hounnongan Lanmandékpodo

Vous qui avez des problèmes de litiges domaniaux, vous avez votre maison, mais vous avez des soucis, rapprochez-vous de lui et dites lui exactement ce qui se passe, face à ces affaires domaniales, il détient ‘’Houéli’’ une force redoutable qui vous permet d’entrer en possession de vos parcelles, d’y vivre sans soucis et d’y laisser une descendance qui y vivra également sans soucis.
Pour vous candidats aux divers examens et concours, vous n’avez plus de soucis à vous faire, prenez contacte avec Hounnongan Lanmandékpodo et vous avez la solution de réussite dans toutes vos entreprises. Il vous aide à prospérer dans vos affaires, dans votre commerce etc.

Où le trouver ?

Rendez-vous sans hésiter à Womey-Sodo en quittant le marché ou le carrefour à Petit pas pour Sodo Lègbakon, vous trouverez sa plaque juste à l’entrée de la rue derrière le complexe scolaire le Sanctuaire du savoir. Ou appeler le au (00229) 94 25 77 71 pour tous vos soucis.

Il invite les béninois et notamment les jeunes à revenir à la source, à la tradition et à l’héritage à nous légué par nos ancêtres pour avoir la paix et réaliser leur vie au lieu de courir dans tous les sens.


Réalisation Patrick Hervé YOBODE

jeudi 12 février 2015

Programme des obsèques de l'Artiste Comédien et cinéaste Guy Sallan alias KARIM.

VENDREDI 13 FEVRIER 2015 Veillée de prière animée par le groupe du Renouveau Charismatique d'Abomey–Calavi dans la maison mortuaire.
SAMEDI 14 FEVRIER 2015 - 5h00: Retrait du corps à la morgue du CNHU Hubert Koutoukou Maga de Cotonou.
 - 6h00: Escale au domicile du defunt à AGLA, face Stade de l'Amitié.
- 7h00: Exposition du corps et Hommage des artistes, Centre Africa Obota, ORTB au Hall des Art de Cotonou.
- 9h00: Escale dans la maison mortuaire à Abomey- Calavi, quartier gbodjo.
- 10h00: Levée du corps pour l'Eglise Immaculée Conception d'AKASSATO.
 -11h00: Départ pour le cimetière d'Adjagbo.
NB: Le Centre Africa Obota, l'EACE et les Artistes ont édité des tee-shirts au prix de 3.000f. Les bénéfices sont réservés aux enfants de leur collègue Karim. Tous en tee-shirt Karim pour les différentes cérémonies. Pour tout achat, se rendre au Centre Africa Obota à Gbégamey. Ou contactez les: 96225858 /96176427/96224343







Lancement de la semaine cinématographie et des concours du HCNY 2015

Les candidats appelés à réfléchir sur le style vestimentaire chinois

(Ado Tv s’invite dans la semaine cinématographique chinoise)

Le mercredi 11 février dernier, le directeur du Centre culturel chinois au Bénin, Baï Guangming, procédait au lancement des quatre en un, entrant dans le cadre du festival du nouvel an chinois. Pour l’occasion, il était assisté par Félicité Kotchofa, directrice adjointe de cabinet du ministre de la communication, représentant son ministre,  Wabi Boukari, directeur de la télévision nationale, Mathias Agon, directeur adjoint de la cinématographie, Zéphirin Davo, Conseiller technique à la culture du ministre de la culture, représentant son ministre, Marcel Zounnon, directeur de l’Ensemble artistique national et Germain Tayanta, représentant du directeur du CEG Gbégamey.
Une cérémonie de lancement très sobre dans la pratique, mais très dense par son contenu. En effet, chaque année, depuis la première édition du festival du nouvel an chinois au Bénin, le Centre culturel chinois a pris l’option de diffuser via les écrans de la télévision nationale, des documentaires et des films qui retracent, le parcours de la Chine, l’immensité de la richesse de sa culture et l’histoire de son développement qui étonne encore plus d’un. Cette activité phare du calendrier du Happy Chinese New Year, est souvent lancée au cours d’une soirée de découverte d’autres pans de la culture de l’empire du milieu. La particularité cette année est que la télévision Ado Tv, diffusera elle aussi ces films. Depuis trois ans, le lancement de la semaine cinématographique est suivi du lancement des concours qui entre temps ont été les innovations du festival. Il s’agit du concours d’art plastique, du concours de composition en mandarin, c’est-à-dire la langue chinoise et le concours de composition en langue française. C’est donc ce quartette d’activités de la sixième édition que Baï Guangming a lancé dans la salle polyvalente du Centre. Cette année sur les concours, les candidats qui prendront part sont appelés à réfléchir sur ‘’Le style vestimentaire chinois’’. Voilà le thème sur lequel, ils accentueront leurs réflexions pour nous sortir des œuvres de qualité. Rappelons que le concours d’art plastique, englobe ; le dessin, la peinture, le collage, l’illustration. Le représentant du ministre de la culture, a émis le vœu que les meilleurs qui sortiront de ces concours bénéficient de réelle chance de formation au en lieu et place des prix qui leurs seront distribuer, car le Bénin n’ayant pas d’école en la matière est dans le besoin de la formation de ses artistes plasticiens, qui pour ceux qui sont connus aujourd’hui ont été pour la plus part formés sur le tas.

Patrick Hervé YOBODE