mercredi 24 juin 2020

Réformes salvatrices au Fonds des Arts et de la Culture

Arrêtez les vaines critiques pour le réel décollage du secteur culturel


(Le DG/FAC ne doit pas écouter les brebis galeuses)


A la faveur de la Journée Scientifique sur le thème : ‘’COVID-19 ET FINANCEMENT Public de la Culture au Bénin; que peut faire le FAC ? ’’, initiée par certains acteurs culturels dont Rodrigue Gbêkpo Gotovi ; Gilbert Déou Malè, Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture a été invité comme Communicateur. A la suite d’un bel exposé et ayant évoqué le Fonds de Bonification, qui est une réforme majeur dans le processus de la dynamisation du secteur culturel, certaines mauvaises langues ont trouvé à faire. Comme à leurs habitudes, ils ont
pris la balle au bond et ont commencé des critiques sans chercher à bien comprendre de quoi parlait le DG/FAC. Il est connu de tous que le secteur artistique et culturel a besoin d’une profonde refonte. Et ça, l’actuel Directeur du Fonds des Arts et de la Culture y travaille. Que ceux qui n’ont rien dans le crâne, ne proposent rien, mais sont toujours à critiquer et à voir le mal partout cessent leur tintamarre pour le bien des vrais acteurs culturels. Le secteur culturel mérite mieux et le DG/FAC doit rester droit dans ses bottes afin que les réformes salutaires aboutissent.

Les vrais acteurs culturels sont conscients de ce qu’il faut des réformes pour leur permettre d’être autonomes. Ne plus raser les murs de la Direction du Fonds des Arts et de la Culture, à la recherche de financement avant d’initier et de conduire à terme leurs projets ou avant de se prendre en charge lorsqu’ils sont malades. Revoir le Fonds lui-même (l’institution), sa gestion, mais aussi instaurer un Fonds de Bonification permettant de mobiliser des ressources pour la réalisation de leurs projets. Le Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture, Gilbert Déou Malè a réfléchi à un certain nombre de propositions ; afin que l’artiste béninois devienne carrément un entrepreneur culturel. Des idées novatrices qui à coup sûr, mettront le secteur culturel sur orbite, mais que décrient certains oiseaux de mauvaises augures. Pour eux, maintenir le secteur dans sa léthargie leur
sera bénéfique.
Gilbert Déou Malè, l'homme de la situation pour un secteur culturel résolument engagé vers le développement

Ces personnes que nous avons déjà vues à l’œuvre ici et qui n’avaient rien prouvé, s’érigent aujourd’hui en donneurs de leçons. Ils avaient eu leur temps pour démontrer de quoi ils étaient capables, mais leur passage dans l’administration béninoise a vite été oublié. Rangés au placard et oubliés par tout le monde, ils profitent de la plus petite des opportunités pour jeter du discrédit sur ceux qui font bien. Traiter une autorité qui donne le meilleur de lui même pour relever un réel défi dans le secteur de la culture d'avanturier c'est donner la preuve de sa propre carence.

Peut-être se disent-ils qu’en hurlant et en vociférant, le Président de la République, Son Excellence Patrice Talon aurait pitié d’eux en leur trouvant des miettes. Mais ils n’auront certainement rien, car en bon développeur et ayant une vision pour le secteur de la culture, il a confiance en celui qu’il a nommé à la tête du Fonds, pour mener à bon port les réformes engagées.

Les détracteurs de Gilbert Déou Malè obnubilés par la haine ne réfléchissent plus avant d’agir. Ils sont pour la plus part nostalgiques d’une époque révolue. Ils devraient cesser de réfléchir rien que par leur ventre et s’aligner sur les vraies propositions qui permettront à la Culture de participer à la politique nationale de développement. S’ils réfléchissent très bien, ils doivent savoir que les artistes sont des citoyens au même titre que les bonnes dames de nos marchés. Et à ce niveau, une question mérite d’être posée : Pourquoi, les artistes refusent d’aller vers l’autonomisation en cherchanttoujours à vivre avec l’assistance de l’Etat ? Pourquoi ne peuvent-ils pas faire comme ces braves femmes des marchés qui ont juste besoin de 50.000 francs CFA pour s’affirmer et n’en trouvent pas ? Et pendant ce temps, une catégorie de citoyens (les artistes) vont prendre des millions (de l’argent de l’Etat, l’argent du contribuable), qu’ils vont dilapider et après se mettent à crier.

Signalons juste que les artisans tous au tant qu’ils sont réussissent. Car, ils économisent et avec leurs maigres revenus parviennent à être autonomes. Quant aux artistes, avec une seule prestation, ils gagnent plus de dix fois, ce que gagne un artisan par mois. Mais au lieu d’économiser, ils préfèrent la belle vie, les voitures, les femmes, etc. Lorsqu’ils ont passé tout leur temps à dilapider l’argent qu’ils gagnent, ils viennent s’attaquer à l’Etat et à ses responsables.
Malheureusement, certains artistes qui sont conscients de ce fait y prêtent flancs se mêlant à la médisance, la calomnie et les attaquent de tous genres.

Il y a nécessité d’arrêter avec ces vilaines pratiques d’autres époques, qui n’apportent rien à la Culture et encore moins aux acteurs culturels.

Patrick Hervé YOBODE

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