vendredi 21 décembre 2018

Festival des Rythmes Endogènes pour la valorisation de la Musique Traditionnelle du Bénin

C'est partie pour 2 semaines de festivités autour des spectacles Mitônou


(Un événement rehaussé par la présence remarquable du DG/FAC)


Le Festival des rythmes endogènes pour la valorisation de la musique traditionnelle du Bénin a pris son envol hier jeudi 20 décembre 2018. Initiative de Pidi Symph soutenue par le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Sports, par l'entremise du Fonds des Arts et de la Culture (FAC), les spectacles Mitônou ont enregistré une horde de personnalités et d'acteurs culturels et pas des moindres. C'est Gilbert Déou Malè en personne qui est allé procéder au lancement officiel de ce grand rendez-vous artistique et culturel. Les populations de la Commune d'Akpro-Missérété ont vécu des instants d’émotions et de bonheurs ce jeudi à la maison des jeunes de ladite localité. L’épilogue de ce festival est attendu pour le 05 janvier 2019.

Si le Fonds des Arts et de la Culture n’existait pas il fallait le créé et les vendeurs d'illusions qui voudraient faire croire le contraire au régime de la Rupture et du Nouveau Départ, ont eu tort. Et pour cause, il fallait être à Akpro-Missérété pour toucher du doigt l’attachement des béninois à leur culture et l’importance de la musique traditionnelle dans leur existence. Le Festival des rythmes endogènes pour la valorisation de la musique traditionnelle du Bénin, financé par le Fonds des Arts et de la Culture, a rassemblé une foultitude de personnes de tous âges et de tout bords. Les grands noms de la musique réunis dans la CoNaMuTraB, les administrateurs du FAC, le Porte-parole de la plate forme des acteurs culturels, bref, la crème de ce qu’il y a d'acteurs culturels en activité, étaient sur le lancement des spectacles Mitônou. 
De gauche à droite : Gilbert Déou Malè, Pidi Symph, Bernardin Nougbozounkou

À événement exceptionnel, présence exceptionnelle. C'est pour cela que le Directeur du Fonds des Arts et de la Culture Gilbert Déou Malè a tenu en personne a être présent pour lancer le festival. À tour de rôle les acteurs culturels venus des quatorze communes du département de l'Ouémé se sont succédé au micro pour dire ce qu'ils pensaient du Festival des rythmes endogènes pour la valorisation de la musique traditionnelle du Bénin. La jeune génération, a découvert par le biais de ce festival, l'un des monuments de la musique traditionnelle du Bénin en la personne de Aziza Hossou Atchèdémey, l'un des grands noms qui ont tenu Porto-Novo et le Bénin musicalement en haleine avec l’immortel Yédénou Adjahoui. Les artistes  membres de le Confédération Nationale des Musiciens Traditionnels du Bénin (CoNa MuTraB), étaient très nombreux donc à la maison des jeunes de Missérété. Gbéssi Zolawadji, Bizengor, l’Administrateur Souleymane Salaou plus connu sous son pseudo Soul Basse, le Président de la FENAT et Porte-parole de la plateforme des acteurs culturels, Pascal Wanou, Éric Thompson le Manager Général du Festival Adjra, etc. ils étaient tous là pour vivre l’événement et soutenir leur frère d'arme Pidi Symph.

Des sonorités envoûtantes ont caressé et caresseront pendant deux semaines les tympans des festivaliers sur les spectacles Mitônou. Prenant la parole, Pidi Symph a prié pour le Directeur du FAC, a exhorté les acteurs culturels de l'Ouémé à oublier le passé et à saisir l'énorme opportunité que représente la nomination de Gilbert Déou Malè à la tête du Fonds des Arts et de la Culture. C'est un homme d'action qui est dans son marigot, un travailleur infatigable, qui n'a d'autres objectifs que de donner le meilleur de lui-même pour un secteur culturel contributeur à l’économie nationale. 

C'est ce qu'a dit en partie du DG FAC Pascal Wanou, le Porte-parole de la plateforme des acteurs culturels. Avant il a pris le soin de faire la genèse de la plateforme à l’assistance, des luttes menées et de l'avenir radieux qui attend les acteurs culturels toutes catégories confondues avec les nouvelles réformes et surtout avec Gilbert Déou Malè en tant que Directeur. 
Et c’est en chanson que le Directeur du Fonds des Arts et de la Culture, Gilbert Déou Malé a salué le public de Missérété. 

Une allocution faite de chansons, mais que dites-vous des chansons qui conseillent, qui éduquent, qui évoquent la vie, les Hommes, le quotidien, etc. C'était très émouvant. Il a rappelé aux acteurs culturels du département de l'Ouémé, la vision du Chef de l'État qui voudrait d'un secteur culturel unis, où règnent la compréhension, la paix et l'entraide. C'est à cette condition que le Fonds des Arts et de la Culture doit son existence. Il ne sert donc à rien d'injecter de l'argent du contribuable dans un secteur où règne la division et les coups bas. <<Celui qui va me succéder au FAC aura des difficultés, car je vais tellement mieux gérer, mieux écouter les acteurs culturels et mieux promouvoir ce secteur, qu’il sera contraint de donner le meilleur de lui-même, sinon, il passera à côté>>, a confié Gilbert Déou Malè dans son allocution.

Patrick Hervé YOBODE

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