Paul Hounkpè doit rencontrer Jean Gnonlonfoun et Chantale Quenum promoteurs d’Agoô la Fiest’Art
(Ils débarquent avec Luc Mishalle pour redonner vie à la fanfare béninoise)
C’est dans leur résidence situé au quartier Agla à Cotonou, qu’ils ont
reçu les journalistes culturels du Bénin. Une rencontre d’échanges très riche
qui a permis aux hommes des Médias d’en savoir un peu plus sur les initiatives
que mènent Jean Gnonlonfoun et Chantale Hermione Quenum en Belgique, pour la
promotion du Bénin sur le plan culturel. En un peu plus d’heure d’horloge, ils
ont passé en revue leur carrière d’artiste, les nobles ambitions qu’ils
nourrissent pour le Bénin et sa culture, mais également leur initiative Agoô la
Fiest’Art qui promeut le Bénin dans les secteurs de la Culture. Ils sont aussi
là pour sonder le terrain et répertorier les groupes de Fanfare et ceci avec
Luc Mishalle leur partenaire, dans le cadre d’un projet qui voudrait redorer le
blason de la Fanfare béninoise. C’était le vendredi 22 janvier 2016 dans une
ambiance très cordiale.
Ils sont au bercail depuis
environ un mois. Ils sont entrain de taper à la porte des autorités en charge
de la Culture au Bénin, afin de partager avec elles, leurs visions de la
promotion de la culture béninoise en Europe et partant leurs faire savoir que
depuis cinq (05) ans ils tiennent un festival qui draine du monde. Résident tous
deux à Bruxelles en Belgique, Jean Gnonlonfoun alias Ejaspapa, multi
instrumentiste, mais qui se présente souvent comme percussionniste et Hermione Chantale
Quenum, danseuse, organisent depuis 2012 un festival qui vend très cher le
Bénin en Europe. Le festival Agoô la Fiest’Art est en fait un creuset qui au
départ servait aux béninois vivant en Belgique de se rencontrer pour échanger
sur des questions brûlantes de l’actualité qui concerne leur pays le Bénin. Les
initiateurs de ces retrouvailles, Jean et Chantal ont tôt fait d’avoir la
géniale idée et de s’entendre pour fusionner leurs efforts pour leur rêve
commun, promouvoir le Bénin culturel par tous les moyens.
C’est ainsi qu’en 2012, ils
tenaient l’édition test. Un coup d’essai qui se révélait coup de maître et
depuis ils ont tenu le pari. A deux ils ont organisé ce festival qui coûte à
peu près 23 mille Euro donc environ 15 million de francs CFA, sur fonds propre.
Pendant les trois premières éditions, ils se sont pliés en quatre pour tenir le
pari avant de recevoir l’appui de MétX, une plateforme qui donne carte blanche aux
créateurs africains de vendre leurs créations et de promouvoir la culture de
leur pays. Plusieurs artistes béninois dont entre autres, Zéynab, Jospinto, le
groupe H2O, Johnny Sourou, etc. ont pris part à ce festival. Agoô la Fiest’Art,
promeut l’art culinaire du Bénin, les rythmes et danses du pays, la musique
moderne et traditionnelle, les tenues vestimentaires du Bénin donc la mode, nos
langues à travers des ateliers de formation et autres. Il urge donc que le
ministre de la culture Paul Hounkpè, soutienne cette initiative et qu’il aille
toucher du doigt la réalité en accordant une audience aux promoteurs de ce
festival.
En parallèle, ils sont au pays
avec Luc Mishalle saxophoniste belge de renommée internationale, pour
répertorier les groupes de Fanfare du Bénin. Cette action aboutira au projet ‘’Echange
de Fanfare’’ qui prendra corps en janvier 2017. Pour le moment c’est la Fanfare
Imonlè Christy de l’Eglise des Chérubin et Séraphin, la mère de toutes les
Fanfares du Bénin ; qui est entrain d’être retenue.
Nous reviendrons plus en détail
dans nos prochaines livraisons.
Patrick Hervé YOBODE
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