Le Père Rodrigue Gbédjinou promeut la promotion de l’autre à travers les valeurs
(La contribution de la littérature religieuse dans la construction de la Nation démontrée)
Culture et foi, le festival qui promeut la culture générale et celle
religieuse au niveau de la couche juvénile, accouche cette année son acte II.
Pour l’occasion, un programme conséquent
a été élaboré par le Staff du Père
Gbédjinou. Depuis le dimanche 03 Août 2014, cette 2ème édition a
pris son envol. C’est l’esplanade de l’Eglise Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
de Godomey qui servait de cadre au lancement
du festival de cette année. Plusieurs activités sont au programme, dont une
conférence sur ‘’la contribution de
la littérature religieuse et des auteurs religieux à la construction Nationale’’
Le Professeur Raphaël Yébou s'adressant à la foule |
C’est par une exposition de livre
que la deuxième édition du Festival qui prône la culture de la foi, de
l’excellence et la promotion de l’autre à travers les valeurs a pris son envol.
Cette année, beaucoup d’innovation ont été apportées à l’organisation de
l’événement. Démarrée sur l’esplanade de l’Eglise Sainte Thérèse de Godomey,
cette édition prend en compte une question cruciale. Celle de la contribution
de la littérature religieuse et des auteurs religieux à la construction de la
Nation. Pour décortiquer ce thème, le Père Rodrigue Gbédjinou a fait appel au
Professeur Raphaël Yébou, Maître-assistant de Grammaire et Stylistique
françaises, Enseignant au Département des lettres Modernes à l’Uac. Pendant une
heure et demie, Raphaël Yébou a entretenu un parterre composé de jeunes, de religieux et
religieuses, de personnes du troisième âge, des écrivains, étudiants et
amoureux des livres et de la lecture. Dans son intervention, il a prouvé qu’il
existe bel et bien une littérature religieuse au Bénin. Seulement, il reste à
identifier les traits distinctifs, ce qui les différencie. Il a fait remarquer que
les auteurs religieux se servent de leurs plumes pour conscientiser les
peuples. Pour le Professeur Yébou, la lecture des ouvrages religieuses donne
la conscience d’appartenir à une Nation
et amène à se dire qu’on doit participer à la construction de la Nation en
apportant sa contribution. Mais de ses analyses, le conférencier dira que les
béninois ont perdu l’habitude de lire.
Les mamans qui n’ont plus le temps pour
l’éducation des enfants, les papas qui lorsqu’ils sortent le matin reviennent
tard le soir. Hors il est évident que les enfants copient ce qu’ils voient
leurs parents faire. Et comme les parents n’ont plus le temps pour la lecture,
les enfants du coup ne savent rien de la lecture. Dans ce cas de figure, les
librairies sont remplies de livres de tous genres, mais qui ne sont pas vendus.
Toutes choses qu’il convient de corriger, car au rythme où va l’inculturation,
le Bénin en perdra beaucoup. Après les réponses fournies aux interrogations des
participants, par le conférencier, place
a été donnée aux dédicaces et aux éliminatoires des jeux du festival. Dans la
soirée, il a été présenté le livre ‘’La Mystique du semeur’’ pour rendre hommage au Père Alphonse Quénum. Par ailleurs, le festival se poursuit pour le
jeudi 07 Août 2014, échouer à la Paroisse Saint Michel de Cotonou avec là
encore exposition vente de livres, des dédicaces, les éliminatoires des jeux du
festival et un débat radiodiffusé sur la Radio immaculée Conception, sur le
thème ‘’Les enjeux pastoraux du livre religieux et de la lecture pour la vie de
foi aujourd’hui’’. Les activités de cette édition du festival Culture et foi se
poursuivent le vendredi, pour connaitre leur épilogue le samedi par des
prestations d’œuvres artistiques et littéraires (poème-dessin ou peinture), le
grand jeu de la foi option équipe, les messages d’exhortations et chants religieux. Signalons
que ce festival est une initiative de la Fondation Afrique Espérance du Père
Rodrigue Gbédjinou.
Le Père Rodrigue Gbédjinou Patron de la Fondation Afrique Espérance |
Patrick Hervé YOBODE
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