mardi 10 septembre 2013

Promotion du patrimoine culturel immatériel


Azé-baba expose des œuvres qui décryptent le Fâ

La galerie d’art visuel de la Médiathèque des Diasporas à la place des Martyrs de Cotonou accueille les œuvres de l’artiste Aimé Akpinkou.  Depuis le vendredi dernier, une trentaine des œuvres de cet homme de culture, artiste musicien, peintre, dessinateur mais également sculpteur, font découvrir le Fâ dans toute sa plénitude. L’exposition  s’étendra jusqu’au 21 septembre prochain.
Azé-baba

« Comme le Christ, le Fâ est né pour sauver l’humanité », c’est ainsi qu’Azé-baba entamait son intervention, au cours du vernissage de l’exposition de ses œuvres, le vendredi dernier. Cette exposition qui a pour thème : ‘’Le Fâ à notre image’’, rendue possible grâce à la fédération des associations de plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), dirigée par Philippe Abayi, a permis au curieux et amoureux des arts visuels de découvrir un autre son de cloche par rapport au Fâ. « Le Fâ en lui-même constitue une richesse inouïe dans le patrimoine culturel du Bénin, l’artiste qui travaille à le révéler et faire connaitre cette réalité à tous doit être promu, soutenu, car les œuvres d’Azé-baba ici en exposition, comportent une multitude d’enseignement », avoue, Jules Koukpodé, directeur de la galerie de la Médiathèque des diasporas. En effet, les toiles d’une dimension pas comme les autres, sont réalisées avec une expertise, qui insuffle aux visiteurs, éblouissement, enthousiasme et émotion. De la peinture à huile sur toile, réalisée avec des pigments, de l’acrylique, des cauris et autres substances qui captivent tout spectateur. Le Fâ n’est pas que les signes, mais c’est aussi des vibrations, des sons et des images et ceci a été prouvé par le saxophoniste Gbaguidi du groupe Gangbé Brass Band. Une dimension profonde et exceptionnelle du Fâ, que révèlent les 27 toiles d’Azé-baba. Des tableaux qui dressent la genèse du Fâ, de toutes ses apparences possible, ses biens faits, ainsi que ses mauvais côtés, si mal vous en prend de mal l’apprécié. Chaque tableau aborde un aspect de la vie, de la création en passant par l’existence jusqu’à la mort. Le Sa Wlin, par exemple, retrace l’histoire de la création de l’univers. Si le Toula parle lui de comme le premier homme Adam a été créé, le Di lui évoque la naissance du Fâ.  « Le Fâ est né comme tous les hommes, il est venu avec une mission, avec des disciples », affirme Azé-baba. Par ses œuvres, Azé-baba donne à voir pour voir. Faites y un tour, vous ne regretterez absolument rien.

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