samedi 22 novembre 2014

Scandale autour du Vodoun Gambada à Ouidah


Des individus malintentionnés ont failli mettre fin à la vie de Hounnon Soror Agadjassi

(Le président de l’Association des Prêtres du Vodoun Gambada de Bénin s’indigne)
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Dans la nuit du mercredi 05 au jeudi 06 novembre 2014, Hounnon Soror Agadjassi, a été victime d’une agression. Prêtre du Vodoun Gambada à Ouidah au quartier Gbènan, il a failli passer de vie à trépas. En bande organisée, voulant mettre fin à sa vie, ses agresseurs planifiaient depuis fort longtemps sa mort. Ils sont parvenus à proprement le rosser mais il a eu la vie sauve. En effet, il revenait d’une cérémonie en famille, lorsque dans la nuit il croisa une adepte du Vodoun Gambada et la femme de son beau frère. Les deux femmes l’interpellaient alors et lui demandaient de leur donner de l’argent afin qu’elles puissent rentrer à Zémidjan. A cette demande il opposa un refus mais sa gentillesse aidant, il leur proposa, que le petit frère de sa femme avec qui il était aille les déposer l’une après l’autre. La femme adepte du Vodoun Gambada fut celle qui monta sur la moto. Une fois partie, quelques minutes plus tard, la seconde qui est aussi une initiée de ce Vodoun trouva une occasion.  Hounnon Soror Agadjassi lui attendait toujours le frère de sa femme pour rentrer. Ce dernier étant nouvellement venu à Ouidah et ne maîtrisant pas les rues dans la nuit avait préféré rentrer à la maison. Fatigué d’attendre, Hounnon Soror Agadjassi se décida de rentrer pour voir si le frère de sa femme était à la maison. Une fois à la maison il retrouva son beau frère déjà couché. C’est alors qu’il lui demanda de sortir les boissons (Liqueur) pour qu’il  puisse rendre compte aux esprits de ce que la cérémonie a été, à cette question son beau frère lui répond que l’adepte lui avait pris les bouteilles de boisson. Etant dans le même quartier et connaissant le domicile de l’adepte en question, il s’y ait rendu pour récupérer ce qui lui appartenait. Une fois arrivée dans la maison, cette dernière lui donna de l’eau, à peine a-t-il pris une gorgée de cette eau que quelqu’un lui asséna un violent coup sur la tête. Voulant se retourner pour voir qui s’était, les coups se multipliaient et il trébucha. Il sonnait alors 21 heures. C’est alors qu’il a vu venir un groupe de 6 personnes armées de machettes, de bâtons, de tabourets et de briques de 10. Toutes choses avec lesquelles il sera ligoté et corrigé jusqu’au petit matin. Ayant reçu deux coups de briques de 10 en pleine poitrine, le sang gicla de sa bouche, complètement perdu, le nommé Latchoukpo Tchombé, s’approcha de lui avec des gris-gris. « Je te cherchais il y a longtemps, te voilà allongé devant moi incapable de bouger, aujourd’hui je vais en finir avec toi », menaçait Latchoukpo Tchombé. Après ces propos, il tira sur un gris-gris et après un court instant, il proféra des paroles incantatoires dans mon oreille gauche. Ce n’est à 5 heures du matin que les populations riveraines alertées ont appelé les forces de l’ordre qui promptement étaient descendues sur les lieux. Conduit à l’hôpital de zone de Ouidah il a été examiné par le docteur Franck Gandji Ahodéhou. Hounnon Soror Agadjassi, s’en sort des séquelles graves dont un état général mauvais, la muqueuse colorée, contusion de l’hémi thorax gauche, plaie frontale profonde de 15 cm, de multiples plaies sur le dos, une plaie de 10 cm à la jambe gauche, de multiples plaies à la cuisse, etc.


Hounnongan Zanzan Zinho Klèdjè,  président de l’Association des Prêtres du Vodoun Gambada de Bénin s’indigne

C’est avec de la hargne et de la consternation qu’il nous a livré ses impressions par rapport à ce qui s’était produit. Le président de l’Association des Prêtres du Vodoun Gambada du Bénin est monté au créneau parce que les individus qui ont tabassé Hounnon Soror Agadjassi, Prêtre du Vodoun Gambada raconte partout depuis lors que Hounnon Soror aurait tenté d’escalader le mur pour violenter une femme d’autrui, l’adepte en question. Hors la maison en question n’a même pas de clôture. Pour Hounnongan Zanzan Zinho Klèdjè cette diffamation, cette calomnie qui tend à salir le Vodoun Gambada, ne saurait durer. « Si on cherche à nuire ou à tuer une personne, fut-elle Prêtre du Vodoun Gambada, mais qu’on laisse la divinité en dehors de ça », conseille-t-il. Nous demandons aux autorités, que nous remercions déjà pour leur promptitude, de veiller aux grains pour que de tels actes ne se produisent plus.  De notre côté en tant que président national, nous allons prendre des mesures idoines pour contrer les faussaires de cette divinité afin de limiter les dégâts.
Patrick Hervé YOBODE

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