Wallonie-Bruxelles International fait le bilan
C’est à travers un point de presse, que
Joël De Charneux, Chef Pupitres Afrique de l’Ouest de Wallonie-Bruxelles
International et ses collaborateurs ont présenté le bilan de la participation
du Bénin à l’édition 2014 de la biennale de l’art africain contemporain
Dak’art. C’était au siège de Wallonie-Bruxelles International, au quartier les
Cocotiers à Cotonou.
Depuis la 1ère
édition de la biennale des arts contemporains en 1992, l’organisation belge de
financement et d’accompagnement des pays du Sud, Wallonie-Bruxelles
International, s’était ralliée à l’initiative.
Dès lors un appui institutionnel inscrit dans la coopération bilatérale
avec le Sénégal, a permis de mettre sur orbite les arts contemporains des pays
du Sud, mais en particulier celui du pays hôte. Se basant sur la culture dans
ses coopérations Wallonie-Bruxelles International a permis au Bénin de se faire
une visibilité à Dak’art 2014. 6 fois sur 10, le Bénin aura été présent sur ce
grand festival dédié aux arts visuels africains. Cette année, la particularité
est que Wallonie-Bruxelles International, a misé très gros pour que les artistes
béninois toutes générations confondues soient de la partie. 23 artistes
déplacés avec un container de 4.700 kg, contenant les œuvres de 25 artistes
béninois, qui ont été exposés à la Librairie ‘’Aux 4 vents’’. L’exposition
‘’Sculpture au vert’’ plus ‘’Beul ou la Bouche du roi’’ dans les jardins de la
délégation ; tandis que Zinkpè et Tchif étaient à la galerie ARTE, pour
l’exposition ‘’Koton OO’’. Au total, 170
œuvres d’art, dont entre autre de la peinture, de la sculpture, des
installations vidéo, etc. production en live d’une œuvre de 9m² à Saint Louis
par Ludovic Fadaïro, des œuvres de Zount, de Ben Déguénon, les parades Guèlédè
de Dine Alougbine. Dans la ville
dakaroise, comme à Saint Louis, les artistes béninois et leurs œuvres étaient
aussi visibles, que sur toute la biennale et ceci grâce à Wallonie-Bruxelles,
qui a mis de gros moyens en jeu pour
qu’on en arrive là. 3 journalistes dont un béninois, un burkinabè et un belge
étaient à l’affut des informations concernant la trentaine d’artistes béninois
et qui relayaient via le blog créé pour l’occasion, le journal du Dak’art et
sur Internet tout ce qui se passait. Toujours pour la visibilité à la culture
béninoise et aux artistes béninois sur la biennale, un catalogue de 144 pages avec
9 auteurs, 152 reproductions d’œuvres, 25 portraits réalisés, a été édité a
plus de 1000 exemplaires. Un dépliant promotionnel aussi édité en 1000
exemplaires, ainsi que le carton d’invitation. Une conférence de presse de présentation
et de nombreuses interviews pour les chaines internationales, telles que :
Rfi, Bbc et Arte, mais aussi pour la presse béninoise. Plus de 3000 photos et
de nombreuses minutes de pellicules comprenant des portraits, des documentaires
et des interviews pour chacun des artistes et un documentaire de 52 minutes. Rappelons
que la philosophie de Dak’art est de créer le brassage entre les générations
d’artistes, des talents anciens et nouveaux. Saisissant ce pan de l’objectif de
la biennale, Wallonie-Bruxelles International, a permis aux artistes béninois
anciens et arrivants, de se voir entre eux, de parler arts visuels, de se
donner des conseils, tout ce qui n’était pas possible autrefois. Dak’art 2014,
aura donc été le déclic pour la communion et la solidarité entre artistes
béninois. Somme tout plus de 130 millions de francs CFA, auront été mis à
disposition par Wallonie-Bruxelles International, pour mettre l’art plastique
et les artistes béninois sur orbite.
Patrick Hervé YOBODE
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