mardi 25 juin 2013


Symposium sur structuration de la filière musique
Le gouvernement doit s’approprier les recommandations du rapport final
Du 05 au 08 juin derniers, Cotonou abritait un symposium international, qui avait pour thème central : structuration de la filière musique. Un symposium qui a fait débarquer sur la mégalopole béninoise, la crème d’experts qui maîtrisent le monde musical et les normes qui conduisent vers la professionnalisation de cette filière. Organisé par le Conseil béninois de la musique que dirige Prospère Akouègnon Gogoyi président des studios Guru Records, le symposium a accouché des recommandations. L’Etat béninois doit s’approprier  ces recommandations à travers son ministère de la culture afin que la musique qui est un secteur vital pour l’économie nationale, se professionnalise.  Décortiquons ensemble les nobles résolutions du rapport final.
0. I. INITIATIVE, ORGANISATION, REALISATION
Cotonou, Capitale de la République du Bénin a abrité du 05 au 06 Juin 2013, le Symposium International sur le thème «  Structuration de la Filière Musique au Bénin. » 
Organisé par le Conseil Béninois de la Musique  (CBM),  sous les auspices du Conseil Africain de la Musique (CAM) et du Conseil International de la Musique (CIM), les travaux du symposium de Cotonou ont été placés sous la présidence effective de l’Etat et du Gouvernement de la République du Bénin, représentés par M. Jean–Michel ABIMBOLA, Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme.
A cette occasion, Cotonou a  mobilisé des personnalités de marque, venues de la France,  du Congo Brazzaville, de la République Démocratique du Congo, du Cameroun, du Mozambique et bien entendu du pays hôte, le Bénin pour animer et faire entendre leurs voix autour de la thématique choisie.
La  cérémonie d’ouverture était placée sous le haut patronage de  M Jean-Michel ABIMBOLA, Ministre béninois de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme. La présence de membres du Gouvernement, de hauts responsables des Institutions Internationales de Recherche ou de Coordination des Politiques Culturelles ainsi que celle d’un Parlementaire congolais, en ont rehaussé l’éclat et  le retentissement.
Toutes ces personnalités étaient entourées des acteurs, opérateurs et des professionnels du monde de la  culture et de la musique.
La phase protocolaire a été ponctuée par  (05) cinq discours :
                -Le mot de bienvenue de M. le Président du Conseil Béninois de la musique ; 
Le discours de M le Directeur de l’OCPA (Observatoire des Politiques Culturelles), Président du CAM (Conseil Africain de la Musique)
                -Le mot de circonstance de Mme SILJA FISCHER, Secrétaire Générale du CIM (Conseil International de la Musique) ;
                -Le discours du CAPPED
                -Le discours de M. le Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme.
Les travaux se sont déroulés dans une atmosphère chaleureuse et  conviviale.
I. Déroulement des travaux
Sur (28) vingt huit communications inscrites à l’ordre du jour, (24) vingt quatre ont été effectivement délivrées. Soit un pourcentage de ce qui atteste  de l’intérêt que les uns et les autres attachent à l’avenir de la musique béninoise  et de l’écho favorable que le thème du symposium a trouvé auprès des experts et des représentants de la filière musicale béninoise.
Les communications  ont été regroupées autour de deux axes principaux :
Axe n°1. Les politiques de développement de l’industrie musicale
Axe n°2. L’état des lieux de la filière musique au Bénin
Les participants au symposium international du Bénin ont constaté que les deux grands axes qui structurent les communications s’éclairent réciproquement. C’est- à –dire qu’en examinant ce qui s’est fait jusqu’ici et en s’informant sur ce qui aurait dû se faire ou ce qui devrait être fait, le symposium a permis de recenser les atouts, de relever les insuffisances du système ou des usages et d’envisager des actions de remédiation en terme de perspectives ou de nouveaux objectifs à atteindre à moyen et à long terme pour la rentabilité et le rayonnement de l’industrie musicale nationale.
Les exposés en séance plénière ont été organisés en quatre sessions clôturée chacune par des débats.
Axe n°1. Les politiques de développent de l’industrie musicale
1.1. Les cinq droits fondamentaux de la musique proclamés par le Conseil International de la Musique (Socle idéologique à tenir en compte dans l’élaboration et l mise en œuvre du cadre politique et juridique)
1.2. Politiques des Etats africains pour une industrie musicale africaine productive et participative (Objectif général)
1.3. Politique de mise en œuvre pour une industrie créatrice de richesses
1.4. Politique pour une industrie musicale rentable
1.5. Politique de mise en œuvre pour (de) l’auto-emploi des jeunes dans l’industrie musicale pour une création des richesses (Politique socioéconomique à Moyen terme)
1.6. Stratégie de mise en œuvre des événements pour une promotion active des musiques (Evénements et  lieux et moments de l’expression musicale)
1.7. Politique de financement des projets musicaux (Politique d’encadrement ou d’accompagnement)
1.8. Dispositions légales pour la commercialisation, la diffusion, la promotion, des œuvres et des spectacles musicaux au Bénin (Peut servir de transition, pour monter le lien entre les politiques et leur application ou son absence)
Axe n°2. L’état des lieux de la filière musique au Bénin
L’état des lieux a fait ressortir un diagnostic sans complaisance. Il  a permis de recenser les atouts ou les   acquis, de relever les faiblesses  ou les insuffisances et de dessiner des perspectives ou d’indiquer des orientations en vue de combler  les lacunes et de relever les défis.
2.1. Musique et tradition : impact sur les industries créatives en Afrique
2.2. Musique traditionnelle : techniques de composition (Acquis venus du fonds des âges : une exigence de tous les temps)
2.3. La circulation des artistes musiciens béninois au Bénin et à l’extérieur
2.4. Festival et circulation des artistes et des œuvres
2.5. Management et circulation des artistes béninois au niveau local et sous régional  (Mobilisation et mobilité des artistes et des œuvres)
2.6. Compréhension de la notion de « profession musicale » : cas du Bénin
2.7. Différents corps des métiers de la musique
2.8. Femme, musique et développement (Professionnalisation et formation)
2.9. Les TV et l’industrie musicale
2.10. Rôle des radios dans la chaîne de l’industrie musicale
2.11. FOMECA. (Circulation des artistes et rôle des TIC)
2.12. Code IRSC.
Dans les détails,
Cinq (05) communications sur les politiques ont été prononcées. Elles visaient à poser la problématique générale du thème du symposium : « Structuration de la Filière Musique au Bénin »
-L’exposé de Mme Silja FISCHER. En sa qualité de Secrétaire Générale du Conseil International de la Musique (CIM) ; Mme Silja FISCHER  a axé sa réflexion sur les (05) Droits musicaux  défendus par cette ONG internationale, partenaire officiel de l’UNESCO tout en soulignant la nécessité de professionnalisation et de distribution des responsabilités dans la filière musicale.
L’intervention du représentant du BUBEDRA portant sur  les « Dispositions légales pour la commercialisation, la diffusion, la promotion des œuvres et des spectacles musicaux au Bénin » a révélé que le cadre juridique devant assurer la défense et la protection des droits des artistes musiciens au Bénin nécessite des améliorations.
-Le Pr. Lupwishi MBUYAMBA a passé en revue « les politiques des Etats africains pour une industrie musicale africaine productive et créative ». Ces politiques musicales en particulier a rappelé l’orateur, constituent et demeurent une préoccupation majeure de l’Union Africaine. Elles s’inscrivent de ce fait dans le programme et dans le projet général des politiques des industries culturelles » des pays membres de l’UA, socle de la Renaissance culturelle Africaine et levier de développement des Etats et du Continent. C’est la même vision que partagent  Mohamed MADOUGOU  parlant de la « Politique de mise en œuvre pour une industrie créative de richesses », Dohou.V. BANKOLE, de la «  Politique pour une industrie musicale rentable » et Patrick IDOHOU (DPAC) insistant particulièrement sur la « Stratégie de mise en œuvre des événements » pour une promotion active des musiques c'est-à-dire de la nécessité de créer des espaces et des occasions de l’expression musicale comme source de revenus.
-Les deux dernières communications de la série portant sur Les politiques de développement de l’industrie musicale au Bénin de  M. Blaise TCHETCHAO (DFAC) sur la « Politique de financement des projets musicaux » et de Mohamed MADOUGOU sur la «  Politique de mise en œuvre pour (de)  l’auto-emploi des jeunes dans l’industrie musicale pour une création de richesses » posent le problème de l’encadrement, de l’accompagnement et de la libéralisation de la filière musicale. Toute chose qui sort l’artiste musicien du système de l’assistanat pour en faire un entrepreneur économique.
(11) onze communications sur l’état des lieux de la filière musique au Bénin
L’exposé de M. le Professeur Charles BINAM BIKOÏ (CERDOTOLA) « Musique et tradition : impact sur les industries créatives en Afrique » qui a rappelé qu’il existe des acquis et formulé le vœu   que les artistes béninois s’abreuvent  à la source de leur  tradition  et  leur patrimoine musical,  comme singularité enrichissante de la diversité et de l’humanité.                
-L’exposé de Alekpéhanhou (Anice Pépé) sur la « Musique traditionnelle : techniques de composition » a mis l’accent sur la nécessité de la  formation. La musique traditionnelle béninoise et africaine étant caractérisée  par son exigence de  composition qui   fait d’elle « une belle construction architecturale sonore ».
-Les exposés de M. ALLI WASSI SISSI sur : « La circulation des artistes musiciens béninois au Bénin et à l’extérieur », de M. Luc YATCHOKEU : sur  les «  Festivals et circulation des artistes et des œuvres », de Serge OLOGOUDOU : sur le  « Management et circulation des artistes béninois au niveau local et sous régional  (Mobilisation et mobilité des artistes et des œuvres) comme celui  de  M. MBUETANI Madiela du FEMOCA  manager des Festivals des Musiques Originaires du Continent Africain, ont posé le problème de la mobilisation et de la mobilité des artistes musiciens et des œuvres, notamment le rôle des TIC dans la circulation des œuvres.
Quant aux interventions de Eric TOMPSON : sur  la « Compréhension de la notion de « profession musicale » : cas du Bénin, Hugues ONDAYE : sur  les  « Différents corps du métier de la musique » et de SENA Joy sur le problème de l’intégration de la femme comme acteur  de développement des industries musicales, elles posent le problème de la formation ,de la professionnalisation  des acteurs de la filière musicale ainsi que celui de la résistance des mentalités aux changements imposés par la modernité.
Les (03) trois derniers exposés de cette rubrique sur l’état des lieux de la filière musique, délivrés par Léonce ADILEHOU sur «  Les TV et l’industrie musicale », Hervé RIESEN : sur le « Rôle des radios dans la chaîne de l’industrie musicale » et  de M Eric GBEHA : sur le « Code ISRC » ont donné lieu à une réflexion sur la place et le rôle des médias  comme outils ou comme facteurs de développement des industries musicales et au delà, posé le problème du retard de l’Afrique et donc du Bénin à prendre place dans le train de la révolution Technologique. (TIC)
II. LES DEBATS.
Placés sous  la présidence alternativement des Professeurs Charles BINAM BIKOÏ et Lupwishi MBUYAMBA, qui en ont précisé  les orientations,  03 points communs ont émergé des discussions, qui pourront par ailleurs nourrir les recommandations à savoir : 
-Les acquis ;
-Les faiblesses ;
-Les défis à relever.
II.1. Les acquis
Au chapitre des acquis :
-Les musiques traditionnelles africaines existent ;
-La filière musicale béninoise existe mais fonctionne de manière très désorganisée et insatisfaisante ;
-L’Etat et le Gouvernement de la République soutiennent, encadrent et accompagnent les acteurs du secteur de la culture et de la musique. La suite dans nos prochaines parutions.
II.2. Les faiblesses
Au chapitre des faiblesses :
-Le poids des pesanteurs culturelles (stéréotypes infamants et infériorisant) liés au statut de l’artiste en général ou à l’intégration ou l’acceptation de la femme comme artiste et agent de développement culturel ; la déconsidération ou la méconnaissance de la musique comme entreprise de production artistique et économique par les décideurs politiques et les financiers.
-L’absence ou faiblesse de formation  des intervenants qui se recrutent sur le tas ;
-L’absence de professionnalisme et de professionnalisation, liée à l’insuffisance des institutions de formation ;
-L’absence de coordination des actions et des activités des différents acteurs de  la chaîne de production des industries culturelles que l’égoïsme et le mercantilisme opposent malheureusement.
-L’absence ou la faiblesse des financements, liée à une faillite au niveau de l’organisation et de la structuration du secteur musical comme producteur de valeur ajoutée ;
-La sous information des acteurs de la chaîne musicale  quant à l’existence  des fonds d’aide  nationaux et internationaux disponibles
-La piraterie
-L’absence d’application de la législation  en matière de protection et de défense des droits d’auteur;
-Les obstacles à la mobilisation et à la mobilité des artistes au plan national et sous- régional et international

II.3. Les défis à relever
Au chapitre des défis.
-La compétition sous-régionale, continentale et internationale reposant sur les exigences de qualité et de professionnalisme des produits et des acteurs du secteur musical béninois
-Les défis d’ordre institutionnel, organisationnel et technologique
III. Les recommandations
III.1. A l’attention du Gouvernement
1.       L’amélioration du cadre juridique en vue de la protection et de la défense des œuvres et des droits des artistes ;
2.       La mise en œuvre rigoureuse du décret sur le statut de l’artiste
3.       La création des structures de formation par niveau depuis le primaire jusqu’au supérieur ainsi que des villages ou des cités de formation musicale pour enfants ;
4.       Le renforcement du fonds d’aide à la culture et la redéfinition des critères d’attribution ;
5.       La coordination des fonds d’aide administrés par différents ministères
6.       La création des conditions nécessaires à la mobilité des artistes sur le territoire national, sous régional et international
7.       Promotion de la compétitivité et de l’innovation et installation des unités de production audio-visuelles (Etat)
8.       Etude de l’introduction d’un quota de contenu béninois sur les radios et TV du pays ;
9.       Amélioration de  l’infrastructure de production et  soutien des structures et des mécanismes de développement ;
10.   Développement des marchés, des festivals internes et sous régionaux.
11.   La mise sur pied d’une coopération  régionale et internationale des programmes tels que le festival et la circulation des œuvres (Etat)

III.2. A l’attention des institutions panafricaines de recherche et de développent culturel
1.                  L’accompagnement des événements festifs par une réflexion scientifique susceptible d’assurer une visibilité et inscription dans la durée ;
2.                  L’accompagnement des institutions de formation pour un renforcement des capacités;
III.3. A l’attention du CIM
Assurer la facilitation des contacts et la mobilisation des partenaires
III.4. A l’attention du CAM
1. L’aide à la création des agences locales chargées d’attribuer les codes ISRC pour les pays africains en général et pour le Bénin en particulier ;
2. L’implication dans le suivi du présent symposium ;
3. Constitution des réseaux professionnels et formulation des stratégies panafricaines (CAM/CERDOTOLA)
4. La création d’un programme dynamique d’information et création d’une bibliothèque musicale (CAM/CIM/FEMOCA)


III.5. A l’attention des acteurs de la filière Musique béninoise
1. S’organiser en réseau solidaire en vue d’une action synergique pour la promotion de la filière musique ;
2. Se soumettre aux exigences d’une formation professionnelle, gage de succès ;
3. S’arrimer à l’évolution technologique et s’initier à la maitrise de l’utilisation des TIC dans la création et la diffusion ;
4. Adhérer aux institutions et réseaux internationaux spécialisés ;
III.6. A l’attention de la filière musicale internationale
1. Charger Monsieur Kevin KLEINMANN de prendre et de nouer des contacts avec Jolla.com sailfisR (Operating System) en vue de la formation des jeunes informaticiens africains dans la création des logiciels et des jeux Africains pour la téléphonie mobile ;
2. Mettre à la disposition des acteurs africains de la filière musicale toutes les informations sur UBUNTU (Operating System) ;
3. Charger le FEMOCA de s’impliquer dans la facilitation de la mobilité des artistes africains dans l’espace Schengen.
III.7. A l’attention du Conseil Béninois de la Musique
1.       Diffuser largement les conclusions de ce Symposium ;
2.       Elaborer une feuille de route à soumettre à l’appréciation du gouvernement
3.       Préparer la mise en œuvre sur le terrain des recommandations de ce Symposium
En définitive et au delà des bonnes  intentions des uns et des autres, les Etats africains, les institutions panafricaines et les autres acteurs de la filière musicale doivent passer à la phase de mise en œuvre des politiques et des actions de développement des industries créatives ou culturelles. La culture étant considérée comme un  four tout et un secteur secondaire par la quasi-totalité des pays ou des Etats africains.

Organisé avec beaucoup de volonté et d’abnégation par Prospère Akouègnon Gogoyi, le symposium de Cotonou aura tenu ses promesses. Avec une trentaine de communications et ayant pour thème central : « La structuration de la filière musique », ces assises avaient le mérites de regrouper des experts de haut rang, pour réfléchir sur les problèmes, les forces et faiblesses, mais aussi le devenir de la filière musique au Bénin. Venus d’un peu partout ils ont mis leurs savoirs et savoir-faire au service de la musique béninoise, afin qu’elle devienne véritablement, cette entreprise de production artistique et économique. Poumon de l’économie dans certains pays, la musique telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui au Bénin, interpelle, les acteurs, les décideurs mais surtout les politiques, qui toujours ont le dernier mot pour faire évoluer toute décision. C’est d’ailleurs pour cela que le gouvernement du Dr Thomas Boni Yayi, doit s’approprier et faire siennes les recommandations issues de ce symposium de taille, qui par ouvre les porte de la professionnalisation de la filière musique au Bénin. On peut dire aisément et sans aucun souci de se tromper, que Prospère Akouègnon Gogoyi a vu juste. Car dans la fougue de devenir, artiste, ceux qui viennent à cet art, ne maitrisent pas forcément ces contours. Le professionnalisme du coup a déserté le forum, laissant place à de l’amateurisme pur et criard. Aussi, la musique béninoise est-elle confrontée à d’énormes difficultés, avec des défis colossaux à relever. Et ce symposium organisé par le Cbm, donne la clé et les moyens nécessaires d’aller vers la professionnalisation, à travers ses résolutions. Raison pour laquelle, le gouvernement du Bénin doit sérieusement se pencher sur les recommandations issues du symposium, pour assurer une musique de qualité avec la touche professionnelle et les normes requises sur le plan international. Le ministre de la culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, à qui le communiqué final du rapport des recommandations, a été transmis, doit agir dès maintenant car les points des  recommandations à l’attention du gouvernement, s’imposent et leur mise en œuvre ne contribuera qu’à faire de la musique cette industrie pourvoyeur de ressources, vendeur et exportateur de culture.
Patrick Hervé YOBODE

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