D'importantes décisions prises pour une rapide sortie de l'informel et pour contribuer à l'économie culturelle
Après les cinéastes et les artistes musiciens de tous ordres, Gilbert Déou Malè a rencontré dans la journée de ce mercredi 04 novembre 2020, ces hommes et femmes qui font la carrière d'un artiste. Une séance de vérité qui a permis de prendre des décisions idoines pour redorer le blason d'une filière à peine bien cerné par les acteurs mêmes qui y interviennent.
«C'est la première rencontre que je suis entrain d'avoir avec vous, je souhaiterais que ce soit une rencontre de vérité, parce que rien de solide ne se construit sur l'hypocrisie, le mensonge, la médisance et la médiocrité. Je voudrais donc qu'à bâtons rompus ont puisse échanger et voir un peu ce que nous pouvons faire pour changer les choses, puisqu'au niveau du gouvernement nous avons un objectif, celui de positionner tous les acteurs du secteur comme des acteurs de développement dans un élan d'autonomisation et de professionnalisation», ainsi plantait le décor Gilbert Déou Malè, de la rencontre d'échange entre lui et les managers d'artistes. Et comme la vision du gouvernement du Président Talon est claire et qu'on ne peut faire le bonheur de quelqu'un sans lui-même, le Directeur Général du Fonds des Arts et la Culture a choisi rencontrer ces hommes et femmes qui font l'artiste et qui après vendent son image pour non seulement permettre à ce dernier de vivre de son art, mais également de vivre eux-mêmes d'une filière en vogue au Bénin mais très peu maîtrisé.
Vue partielle de la salle au cours des échanges |
Après les présentations d'usages, la parole a été donnée aux managers qui se sont vidés en expliquant selon ce qui mine leur secteur, ce qui freine les actions entreprises et sur quel levier agir pour atteindre les objectifs de façon à ce que cette filière contribue efficacement à l'économie culturelle. D'entrée c'est Gildas Lantonkpodé alias Gil Daddy Manager de Sagbohan Danialou qui a planché pour définir le rôle du manager. Il n'a pas omis d'énumérer les difficultés rencontrées dans le domaine. Toutes choses que ses pairs managers ont partagé à l'unanimité. Le seul point d'achoppement est lié au rôle du manager qui visiblement n'est pas totalement compris par beaucoup d'entre eux.
De toutes les façons et connaissant le degré de pédagogie du DG/FAC, c'est d'un exemple très simple qu'il s'est servi pour amener l'assistance à comprendre le métier et le rôle capital que les managers jouent dans la vie de chaque artiste. En somme, les difficultés en leur sein, les problèmes qu'ils ont avec les artistes qu'ils managent, les problèmes qu'ils rencontrent avec l'institution étatique ont été recencés et constituent le diagnostic fait des maux qui minent cette filière.
Afin qu'ils puissent jouer leurs partitions, qu'ils deviennent des acteurs de développement et donc autonomes, le Directeur Général du Fonds des Arts et la Culture a défini certaines actions comme : les renforcements de capacités, les sensibilisations à l'interne, s'organiser en laissant de côté leurs dissensions qui créent d'énormes problèmes dans cette filière, etc.
La photo de famille à la fin de la rencontre |
À la fin, les managers ont pris des engagements à accompagner le gouvernement dans sa vision et à se structurer pour sortir de l'informel afin de se positionner comme de véritables acteurs jouant un rôle dans la création de la richesse et de l'économie culturelle.
Patrick Hervé YOBODE
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