mercredi 8 mai 2019

Après avoir inculqué la destination Bénin à une multitude de personnes

Les 3L Ifèdé déjà au Bercail

(Plusieurs danses patrimoniales exécutées convainquent de la suprématie du Bénin en la matière)

Après une semaine d’intenses activités scéniques en terre américaine à défendre les couleurs nationales, Éric Orphée Gnikpo, Directeur de la Troupe de Ballet les 3L Ifèdé, Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo et les autres ont foulé ce soir le sol de leur terre natale. C’est aux environs de 17 heures 50 minutes que l'avion qui les transportait s'est posé à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. 
Les valeureux représentants fiers d'avoir servir la Patrie

Ils sont de retour, les ambassadeurs qui avec abnégation et un total dévouement sont allés vendre la destination Bénin au pays de l’oncle Sam. Les 3L Ifèdé étaient en effet, en Louisiane plus précisément à New Orléans. L’objectif était d'aller représenter le Bénin sur le 50ème anniversaire du Festival de Jazz et du patrimoine qui porte le nom de ladite ville. Éric Orphée Gnikpo, Sakpata Zogbo et les 11 autres danseurs professionnels de nos danses patrimoniales beninoises, partis d'ici le 28 avril au soir, ils reviennent après s’être donnés à fond pour leur Patrie. Sur leurs visages ont peut lire sans difficultés, la joie d'avoir porté haut le flambeau de leur pays.

Patrick Hervé YOBODE

Les impressions à chaud du Directeur des 3L Ifèdé

Éric Orphée Gnikpo : le bilan ne peut-être que positif. Nous revenons d'un festival qui est le plus grand festival du monde, ce n'est pas moi qui le dit, mais les américains nous l’ont confirmé. Et quand tu as la chance de participer à ce festival avec ton groupe, c'est que tu es au sommet de ton art. Donc je crois que c'est le Bénin à travers les 3L Ifèdé qui est à l’honneur. Écoutez l'art beninois s'est révélé dans tous les compartiments du mot. Déjà dans notre façon de faire, dans notre façon de nous habiller,  dans nos comportements, dans notre présence sur scène, tout ça relève d'un mystère et les gens n'arrivaient pas à comprendre, parce que eux, ils ont de grandes écoles, ils apprennent la danse dans les universités, mais ils remarquent que sur scène, ont n'a pas les mêmes aptitudes. Et c'est tout naturellement qu'ils cherchent à savoir si nous avons des écoles de danses chez nous. 

Nous leur répondons non, mais que nos groupes sont déjà des écoles. De part nos prestations, ils ont l'impression que c’est 60 personnes qui évoluent sur scène. L'autre chose qu’il faut retenir, c'est que le Bénin a tellement été vendu que partout où nous passons, les gens ont du mal à nous laisser. Vous aurez la suite de ses impressions et de celles de Sakpata Zogbo dans notre prochaine livraison. 



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