Efficacité dans le monde endogène

À la découverte de Bokonon Ayékou Adjihounou

(Il allie savoir personnelles et héritage paternel pour sauver ses semblables)

Il a été moulé très tôt dans les pratiques endogènes. Il a grandi près de son géniteur qui était un haut dignitaire et un Prêtre hors pair du Fâ. Sa renommée avait dépassé les frontières du Bénin. Au soir de sa vie, il a recommandé a son enfant Ayékou Adjihounou Casimir qu'il ne fera rien d’autres que de s’occuper des divinités, du Fâ et de son trône. Il n'a donc rien appris d’autres que le Fâ et les connaissances ancestrales. Même si les débuts lui ont été particulièrement difficiles, il est aujourd’hui bien à l'aise, car les Vodoun lui assurent une satisfaction dans tous les domaines. Même dans le village de Yanté très loin de Cotonou, il n’a jamais le temps, toujours occupé car il a toujours de l’affluence chez lui.

Bokonon Ayékou Adjihounou

Entre Ouidah et Sègbohouè et juste après le village de Godonoutin se dresse au bord de la voie inter État Cotonou-Lomé la plaque de Bokonon Ayékou Adjihounou. Prêtre du Fâ et particulièrement du Anago Fâ, c’est-à-dire la source même du Messager de Dieu l'art divinatoire, il est dans le monde endogène l'un des hauts dignitaires les plus efficaces et qui 7 jours sur 7 est toujours occupé. Ayant grandi à côté de son père et moulé dans les rouages des pratiques ancestrales, Bokonon Ayékou Adjihounou est aujourd’hui incontournable dans son domaine. Il fait des merveilles dans le monde endogène et chaque jour que Dieu fait il est toujours pris d'assaut par des gens venus d'un peu partout.

Comme son père, il guérit plusieurs maladies dont l’épilepsie, la paralysie, la folie, l’infertilité chez la femme et l’homme, le diabète, l’hypertension, l’hypotension, la prostate, les règles douloureuses, la ménopause précoce, etc. C'est donc son père qui l'a établi sur son trône en tant que dignitaire avec la recommandation qu’il ne s'occupera que des divinités ; avant son départ vers ses ancêtres. Il a donc reçu des recommandations formelles de s'écarter de ce chemin qu'il lui a montré. Pour lui c’est un trésor ancestral qu'il ne faut jamais oublier. Bokonon Ayékou Adjihounou a connu des débuts très difficiles, mais il a fini par comprendre que c'est son père qui disait la vérité. <<Je me sens à l’aise. Tout marche pour le mieux et comme c'est mon père qui m'a donné sa bénédiction, j'ai accompli des prouesses dans ce domaine et je continue d'en faire>>, déclare Bokonon Ayékou Adjihounou. Si il est toujours occupé il y a de très bonnes raisons. Il est efficace. Sur ce plan il renchérit : <<Je n'ai jamais le temps. Les gens viennent tellement que je suis chaque jour débordé. Ici chez moi, c'est le Fâ qui révèle tout et ce qu'il faut faire pour débloquer les gens afin de pouvoir les délivrer>>.

Chez Bokonon Ayékou Adjihounou, il y a plusieurs sortes de Vodoun comme Ékanbada, Azévodoun Zowayè qui guérit toutes sortes de maladies et plusieurs autres divinités. << Ici c’est une terre sacrée où l'on obtient tout ce qu'on demande en abondance et dans le délais, c'est pour cette raison qu'il y a toujours de l’affluence ici tous les jours>>, dixit Bokonon Ayékou Adjihounou. Pour sa dextérité dans le monde endogène, ses prouesses accomplies, il a été identité, enquêté et sera bientôt distingué par le Festival Panafricain Hwendo de Babatoundé Constantin Nobimè. Son dévouement et son engagement pour la promotion, la vulgarisation et la sauvegarde de nos réalités endogènes sera récompensé à Abomey à Wéhondji le 06 Octobre 2018.

Il convient pour tous ceux qui liront ces lignes de faire un tour à Yanté chez Bokonon Ayékou Adjihounou.

Patrick Hervé YOBODE